Archive pour le Tag 'L’union'

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Ukraine : à quand un vrai soutien de l’Union européenne ?

Ukraine : à quand un vrai soutien de l’Union européenne ? 

 

Alors que les Russes ont commencé leur offensive dans le Donbass, l’Union européenne n’a pas d’autre choix que d’intensifier ses sanctions contre la Russie et son soutien à l’Ukraine.

 

Editorial du « Monde »

 

 L’offensive militaire dans le Donbass annoncée par Moscou et qui, selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a commencé lundi 18 avril, est d’abord un aveu d’échec. La première phase de la guerre russe en Ukraine, qui visait à prendre Kiev pour y placer un régime ami à la faveur d’une opération éclair, s’est heurtée à la formidable résistance de l’armée, de la population et du leadership ukrainiens. Vladimir Poutine a dû revoir ses plans et retirer ses troupes de la région de Kiev, pour se concentrer sur l’est.

 

Cette deuxième phase ne se déroule pas non plus tout à fait comme le voudrait le Kremlin. Moscou a massé ces derniers jours des dizaines de milliers de soldats dans l’est de l’Ukraine pour pouvoir s’emparer de la totalité des deux régions du Donbass, celles de Donetsk et de Louhansk, dont une partie est occupée depuis 2014, et lancé plusieurs frappes stratégiques visant à détruire les capacités de défense ukrainiennes avant le combat.

A ce stade, Marioupol, ville côtière sur la mer d’Azov, au sud-est, qui permettrait de faire la jonction avec la Crimée, aurait dû tomber. Pilonnée depuis sept semaines, la ville maintient pourtant une résistance désespérée, mobilisant des unités russes qui auraient dû être déployées dans le Donbass. Et Moscou vient de subir une perte cruciale avec le naufrage du croiseur Moskva, son navire amiral en mer Noire, que l’Ukraine affirme avoir coulé par un tir de missiles.

C’est donc un pouvoir russe en difficulté, malgré toute sa puissance de feu, qu’affrontent l’Ukraine et ses alliés occidentaux dans cette nouvelle phase. Ces derniers se trouvent eux aussi confrontés à des décisions majeures. Cinq trains de sanctions massives, destinées à paralyser l’économie russe, ont affaibli la Russie, mais ne l’ont pas empêchée de poursuivre son offensive.

S’ils considèrent réellement l’agression russe de l’Ukraine comme une attaque contre l’ordre mondial qui régit les relations entre Etats, les Occidentaux, et en particulier les Européens, dont le continent est le théâtre de cette guerre, n’ont pas d’autre choix que d’intensifier leurs sanctions contre la Russie et leur soutien à l’Ukraine.

Ils disposent pour ce faire de trois leviers. Celui des sanctions : un sixième paquet est en préparation à Bruxelles, il faut l’actionner. Il est important qu’il inclue, parmi les établissements financiers concernés, la banque Sberbank, jusqu’ici épargnée, qui représente 37 % du secteur bancaire russe. Les Etats-Unis viennent de la sanctionner aussi, ainsi qu’Alfa-Bank ; rien ne justifie à présent ces failles dans le dispositif européen.

Le deuxième levier est celui de l’embargo sur le pétrole et le gaz russes. Sa mise en œuvre aura un impact important pour plusieurs économies de l’UE, au premier rang desquelles celle de l’Allemagne. Mais continuer à financer la guerre de M. Poutine par ces achats de gaz contredit tous les discours et les efforts menés par ailleurs. La décision d’arrêter ces importations doit être prise sans attendre et de manière cohérente au niveau européen.

Le troisième levier est celui de l’assistance militaire à l’Ukraine. Elle est déjà importante. Mais la guerre se prolonge, et Kiev demande aux Occidentaux une montée en gamme des livraisons d’armes. Il faut satisfaire cette demande. « Ne pas le faire, disait il y a quelques jours le premier ministre italien, Mario Draghi, reviendrait à dire aux Ukrainiens : acceptez l’esclavage et la soumission. Un message contraire à nos valeurs européennes. » Ecoutons M. Draghi.

 

Elections Législatives : l’union des gauchistes ?

Elections Législatives : l’union des gauchistes ?

D’une certaine manière, on assiste au réveil des communistes version gauchiste  autour de Mélenchon. Le parti des insoumis propose en effet une union aux communistes( avoués ou non)  du parti communiste, de la ligue communiste révolutionnaire ( NPA), de lutte ouvrière et des extrémistes d’Europe écologie les Verts.

 

Bref pour résumer des étatistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, anti-européens pour la plupart, anti tout avant d’être pour quelque chose. En plus avec des contradictions internes par exemple concernant l’Europe où la situation géopolitique en Ukraine. La plupart sont plus proches d’ailleurs de Poutine que du président ukrainien.

Un tel attelage porteur de telle scontradictions  risque de faire un score à peine supérieure à celui de Mélenchon et sans doute même beaucoup moins car les sociaux-démocrates ne peuvent se retrouver dans cette alliance pseudo révolutionnaire de théâtre.

Jeudi après-midi, Fabien Roussel lançait à Jean-Luc Mélenchon : « Voyons-nous ! ». La réponse n’a pas tardé. Dans un courrier adressé aux communistes, aux écologistes et au NPA – mais pas aux socialistes –, La France insoumise pose le cadre des négociations en vue des élections législatives de juin. « Nous vous proposons de nous rencontrer pour discuter de la constitution d’un nouveau Parlement, à l’image du Parlement de l’Union populaire ; de l’attribution du label commun pour des candidatures aux élections législatives », peut-on y lire. « La base de répartition pourrait être celle établie par les électeurs au premier tour de l’élection présidentielle , dans l’application du principe proportionnel commun à nos programmes respectifs », est-il également écrit.

Législatives : l’union des gauchistes ?

Législatives : l’union des gauchistes ?

D’une certaine manière, on assiste au réveil des communistes version gauchiste  autour de Mélenchon. Le parti des insoumis propose en effet une union aux communistes( avoués ou non)  du parti communiste, de la ligue communiste révolutionnaire ( NPA), de lutte ouvrière et des extrémistes d’Europe écologie les Verts.

 

Bref pour résumer des étatistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, anti-européens pour la plupart, anti tout avant d’être pour quelque chose. En plus avec des contradictions internes par exemple concernant l’Europe où la situation géopolitique en Ukraine. La plupart sont plus proches d’ailleurs de Poutine que du président ukrainien.

Un tel attelage porteur de telle contradiction risque de faire un score à peine supérieure à celui de Mélenchon est sans doute même beaucoup moins car les sociaux-démocrates ne peuvent se retrouver dans cette alliance pseudo révolutionnaire de théâtre.

Jeudi après-midi, Fabien Roussel lançait à Jean-Luc Mélenchon : « Voyons-nous ! ». La réponse n’a pas tardé. Dans un courrier adressé aux communistes, aux écologistes et au NPA – mais pas aux socialistes –, La France insoumise pose le cadre des négociations en vue des élections législatives de juin. « Nous vous proposons de nous rencontrer pour discuter de la constitution d’un nouveau Parlement, à l’image du Parlement de l’Union populaire ; de l’attribution du label commun pour des candidatures aux élections législatives », peut-on y lire. « La base de répartition pourrait être celle établie par les électeurs au premier tour de l’élection présidentielle , dans l’application du principe proportionnel commun à nos programmes respectifs », est-il également écrit.

Hongrie et Pologne : Les canards noirs de L’Union européenne ….. malgré l’Ukraine

Hongrie et Pologne : Les canards noirs de L’Union européenne ….. malgré l’Ukraine

 

Les défenseuses des droits humains Marta Pardavi et Elena Crespi appellent, dans une tribune au « Monde », à refuser, malgré la guerre en Ukraine, les demandes de Budapest et de Varsovie de débloquer des fonds européens, « en l’absence de véritables gages de changement » sur les valeurs fondamentales de l’UE.

 

Tribune. 

Quatre ans de plus. C’était couru. Les pronostics n’ont pas menti, ils ont même été dépassés. Viktor Orban a à nouveau remporté le 3 avril les élections législatives en Hongrie, s’engageant pour un quatrième mandat consécutif. En pleine crise géopolitique, avec une guerre sanglante à ses portes et confrontée à des milliers de réfugiés fuyant le conflit en Ukraine, l’Union européenne pourrait avoir d’autres préoccupations en tête. Pourtant, cette réélection revêt une importance fondamentale pour le futur du continent, tant elle promet une mise au défi de ses valeurs les plus centrales.

M. Orban ne s’y est pas trompé, en lançant, bravache, depuis sa tribune, une mise en garde très claire : « Le monde entier a pu voir qu’à Budapest le patriotisme a gagné. C’est notre message à l’Europe : nous ne sommes pas le passé, nous sommes l’avenir ! »

Après douze ans de gouvernance par le Fidesz, le parti du premier ministre Orban, la démocratie en Hongrie a reculé de manière particulièrement inquiétante. Erosion de l’équilibre des pouvoirs, mise au pas des médias, en particuliers publics, qui ne sont plus que de vagues instruments de propagande, musellement de la moindre voix critique dans la société civile, ou sort des minorités, ethniques ou sexuelles, largement dégradé, c’est l’Etat de droit dans son ensemble qui a été ébranlé de façon alarmante et, potentiellement, irréversible.

Les élections du 3 avril l’ont encore prouvé. Parmi les critiques soulevées par les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l’inégalité des chances offertes aux candidats était notable : couverture médiatique biaisée, démarcation loin d’être nette entre Etat et parti au pouvoir, ou encore manque de transparence dans le financement de la campagne.

Le référendum anti-LGBTI+, qui a eu lieu en même temps que les élections et qui visait à assimiler l’homosexualité à la pédophilie, est un autre exemple marquant. Cette fois-ci, grâce à une mobilisation exceptionnelle de la société civile et des activistes, les Hongrois l’ont rejeté. Cette consultation populaire n’a été qu’une mascarade, mise en place dans le seul but de rallier du soutien en vue des élections : en effet, une loi similaire est déjà en vigueur depuis juin 2021. Mais avec ce référendum, le pouvoir a préparé les esprits à de nouvelles mesures ciblant les minorités sexuelles.

C’est ainsi que la Hongrie se transforme sous nos yeux en régime « illibéral », suivant l’inspiration poutinienne de son grand frère russe. Un modèle repris d’ailleurs par son voisin polonais, qui a certainement été galvanisé par ce précédent hongrois. Et qui risque d’en inspirer d’autres, ce que la victoire, ce même dimanche 3 avril, du populiste Vucic – grand ami d’Orban – en Serbie semble confirmer.

 

Ukraine : pour une adhésion plus rapide à l’Union européenne

Ukraine : pour une adhésion plus rapide à l’union européenne

 

Si l’on se fie au processus habituel à respecter pour l’adhésion à l’union européenne il faudra 10 à 15 ans à l’Ukraine. Or il y a urgence à assurer le développement économique de ce pays déconstruit par la Russie. Un véritable plan Marshall Européen pourrait permettre de remettre à niveau économique et social ce pays stratégique. En attendant, Bruxelles doit trouver le moyen de donner des signes tangibles en direction d’un rapprochement politique, estime dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde »

 

Chronique.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, l’Union européenne (UE) est soumise à une double injonction. Il s’agit de répondre à la légitime impatience de Kiev à rejoindre les Vingt-Sept, sans risquer de déstabiliser la cohésion du projet communautaire. Jusqu’à présent, les Européens peinent à trouver le bon équilibre consistant à donner des signes tangibles de rapprochement politique tout en excluant une intégration difficilement réalisable à court terme. Le statu quo est pourtant difficilement tenable au moment où l’Europe fait face à un défi géopolitique inédit depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

La demande formulée auprès de Bruxelles le 28 février par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky consistant à rejoindre l’UE « sans délai », grâce à « une procédure spéciale » n’est pas réaliste, comme l’ont déploré les Vingt-Sept au sommet de Versailles des 10 et 11 mars, même s’ils ont rappelé que l’Ukraine fait partie de la « famille européenne ».

En résistant à l’agression russe, le pays a montré qu’il défend les mêmes valeurs. Pour autant, il ne serait pas juste de lui accorder un passe-droit par rapport aux pays des Balkans occidentaux, qui sont déjà dans la file d’attente, sans oublier la Moldavie et la Géorgie, dont un bout de territoire est aussi occupé par la Russie et qui frappent également à la porte de l’UE.

Surtout, l’Ukraine est loin de remplir les conditions d’une adhésion tant sur le plan économique qu’institutionnel. « En Ukraine comme en Occident, la dimension affective est très présente dans la façon dont les opinions publiques envisagent le sujet, mais cela conduit des deux côtés à sous-estimer les ajustements nécessaires pour rentrer dans l’UE », estime Sandrine Levasseur, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et spécialiste de l’élargissement de l’UE.

L’accord d’association signé en 2014 qui vise à renforcer les liens entre l’UE et l’Ukraine n’a que faiblement contribué à réduire les écarts. L’économie ukrainienne reste peu diversifiée, focalisée sur des industries lourdes à faible valeur ajoutée, tandis que les services demeurent insuffisamment développés. Le PIB par habitant est trois fois moins élevé qu’en Bulgarie et quatre fois moins qu’en Roumanie, deux des pays les moins riches de l’UE. L’indicateur de développement humain, qui croise les données de santé, d’éducation et de richesse classe l’Ukraine au 101e rang mondial, juste derrière le Sri-Lanka.

Élargissement de l’Union européenne : les enjeux géostratégiques

Élargissement de l’Union européenne : les enjeux géostratégiques 

Julien Arnoult, docteur en science politique, expert EuropaNova, explique dans le JDDles enjeux autour de l’élargissement de l’UE. 

 

 

La Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine ont adressé le 28 février 2022 une demande d’adhésion à l’Union européenne (UE). Au bout de onze jours, elle a rationnellement et sagement rejeté celle irréaliste de l’Ukraine. Le Président Emmanuel Macron, s’exprimant au titre de la présidence française du Conseil de l’UE (PFUE), a proposé comme alternative la formule éculée du partenariat, qui est aussi insatisfaisante pour les États candidats qu’elle est inefficace à dissuader la Russie de les attaquer. Sur le fond, ces demandes ouvrent la voie à un changement de conception quant aux futurs élargissements, tant sur la nature que la méthode. Il est autant d’ordre politique que juridique, les deux étant imbriqués.

La question dépasse le seul cas d’une Ukraine un jour en paix, que ce soit au mieux dans ses frontières internationalement reconnues, ou bien dans ses limites de fait que nous lui connaissons actuellement, ou pire dans une nouvelle démarcation qui l’aurait transformée en État démembré ou croupion. À moins qu’elle n’ait été rayée de la carte par la Russie.

La perspective d’élargissement posée par les demandes des trois États issus de l’éclatement de l’Union soviétique remet à jour un problème politique connu et en pose un nouveau.

Le premier a trait aux limites spatiales de l’Europe. Jusqu’alors, l’UE n’a pas voulu les définir, ce qui a conduit à intégrer en 2004 Chypre, située en Asie. Elle ne l’a pas fait non plus pour la Turquie, toujours formellement candidate, dont 97 % du territoire est en Asie. La Géorgie frappe maintenant à notre porte, or la partie de son territoire située en Europe est dérisoire. Cela va au-delà de la question de principe : comment l’UE peut-elle un jour porter secours à la Géorgie, isolée des autres États européens et voisine de la belliciste Russie ?

Le second est relatif à la durée d’attente entre le dépôt de candidature et l’intégration. Depuis l’entrée en vigueur du traité de Maastricht en 1993 et la création de l’UE, treize pays l’ont rejointe. Si le processus a duré trois ans et demi pour l’Autriche, la Finlande et la Suède, membres depuis 1995, il en a fallu quatorze pour Malte et Chypre, membres depuis 2004. Ce temps de latence se justifie par l’adoption par les État candidats de la volumineuse législation, appelée « acquis communautaire ». Mais il expose également ces pays à la menace étrangère, surtout s’ils ne sont pas déjà membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Et le risque est d’autant plus grand que la durée est longue.

Les problèmes politiques conduisent à des problèmes juridiques, d’autant plus que l’UE est avant tout une construction juridique. En voici quelques-uns.

Peut-on accueillir au sein de l’UE un État en guerre ? La réponse est dans la question, mais Emmanuel Macron, s’exprimant au titre de la PFUE, a été clair : c’est non. Reste à déterminer si ce principe doit être ancré dans un traité.Peut-on désormais intégrer dans l’UE un pays dont une partie du territoire est occupé directement par un autre État ou indirectement grâce à un État fantoche ? À ce jour, la réponse est oui, puisque le tiers de Chypre est sous contrôle turc, via la République turque de Chypre Nord, sachant que l’UE n’a jamais conditionné la poursuite des négociations d’adhésion avec la Turquie au retrait de ses troupes. La question se posera pour la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine, qui sont dans le même cas avec la Russie.

Peut-on prévoir un système d’adhésion graduelle pour aller plus vite dans la solidarité entre États de l’UE ? Les candidats adopteraient, par exemple, la législation relative à la citoyenneté, aux droits fondamentaux, à la souveraineté et à la défense, ce qui vaudrait adhésion immédiate. Puis ils intégreraient le reste de l’acquis communautaire au fur et à mesure. En outre, il existe déjà un système dérogatoire et des périodes d’adaptation. C’est ce qui a été décidé pour les élargissements de 2004, de 2007 et 2013 concernant l’espace Schengen.

Enfin, une fois les solutions trouvées, il faut réviser les traités ou en adopter un nouveau. Pour mémoire, s’agissant du traité de Lisbonne, il s’est écoulé deux ans et demi entre le début des négociations dans le cadre d’une conférence intergouvernementale et son entrée en vigueur en 2009. Quant au traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, entré en vigueur depuis 2013, il a fallu un an. Il reste un peu plus de trois mois à la PFUE pour enclencher ce processus de clarification.

Ukraine: Le lâche abandon par l’Union européenne

Ukraine:  Le lâche abandon  par l’Union européenne

 

 

 

Inutile de tourner autour du pot en dépit des promesses et des vagues évolutions des relations économiques, politiques, l’Union européenne a décidé de lâcher l’Ukraine. On a d’abord refusé la protection aérienne comme les États-Unis, ce qui était prévisible. Mais on a évidemment exclu une éventuelle adhésion à l’OTAN mais aussi à l’union européenne. On a seulement promis des sanctions massives si la guerre se fait plus dure mais il s’agit surtout de dialectique politique pour cacher la mollesse de l’Europe. Et c’est cette mollesse que Poutine poursuit sa politique de terreur et de démolition de l’Ukraine. Car l’Ukraine va subir l’horreur avec la destruction matérielle de villes,  sans doute des centaines de milliers de blessés et de morts. Et en plus des pseudos référendums qui vont destituer les élus ukrainien. En clair l’union européenne a affiché son impuissance tout autant que sa lâcheté. Et le propos de Macron ne peut faire illusion :

« Soyons clair, il y a une guerre sur le terrain. Et nous ne sommes pas en guerre. Mais la réalité politique, le choix souverain, qui est le nôtre, est aussi celui-là. Et donc vous avez parfaitement le droit de dire que nous n’avons pas une réponse sur un théâtre de guerre, qui a été déclenchée par la Russie parce que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », a expliqué Emmanuel Macron à l’issue du Sommet de deux jours des Vingt-Sept à Versailles en réponse à une journaliste qui lui demandait si les Vingt-Sept étaient impuissants face à Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat MiG-29 polonais pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air. « Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Clairement, les Etats-Unis et les Vingt-Sept ne veulent pas donner à Vladimir Poutine des arguments de co-belligérance, ce qui entrainerait une nouvelle guerre mondiale (OTAN contre Russie). Cela vaut aussi pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine réclamé par Volodymyr Zelensky. Cette option a été catégoriquement exclue par les Etats-Unis comme l’Otan.

Le lâche abandon de l’Ukraine par l’Union européenne

Le lâche abandon de l’Ukraine par l’Union européenne

 

 

 

Inutile de tourner autour du pot en dépit des promesses et des vagues évolutions des relations économiques, politiques, l’Union européenne a décidé de lâcher l’Ukraine. On a d’abord refusé la protection aérienne comme les États-Unis, ce qui était prévisible. Mais on a évidemment exclu une éventuelle adhésion à l’OTAN mais aussi à l’union européenne. On a seulement promis des sanctions massives si la guerre se fait plus dure mais il s’agit surtout de dialectique politique pour cacher la mollesse de l’Europe. Et c’est cette mollesse que Poutine poursuit sa politique de terreur et de démolition de l’Ukraine. Car l’Ukraine va subir l’horreur avec la destruction matérielle de villes,  sans doute des centaines de milliers de blessés et de morts. Et en plus des pseudos référendums qui vont destituer les élus ukrainien. En clair l’union européenne a affiché son impuissance tout autant que sa lâcheté. Et le propos de Macron ne peut faire illusion :

« Soyons clair, il y a une guerre sur le terrain. Et nous ne sommes pas en guerre. Mais la réalité politique, le choix souverain, qui est le nôtre, est aussi celui-là. Et donc vous avez parfaitement le droit de dire que nous n’avons pas une réponse sur un théâtre de guerre, qui a été déclenchée par la Russie parce que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », a expliqué Emmanuel Macron à l’issue du Sommet de deux jours des Vingt-Sept à Versailles en réponse à une journaliste qui lui demandait si les Vingt-Sept étaient impuissants face à Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat MiG-29 polonais pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air. « Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Clairement, les Etats-Unis et les Vingt-Sept ne veulent pas donner à Vladimir Poutine des arguments de co-belligérance, ce qui entrainerait une nouvelle guerre mondiale (OTAN contre Russie). Cela vaut aussi pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine réclamé par Volodymyr Zelensky. Cette option a été catégoriquement exclue par les Etats-Unis comme l’Otan.

La candidature de l’Ukraine à l’Union européenne: Aux calendes grecques !

La candidature de l’Ukraine à union européenne: Aux calendes grecques !

Les chefs d’État réunis à Versailles doivent notamment examiner les demandes de candidature (Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie)  à l’Union européenne dont celle de l’Ukraine.

Il paraît peu vraisemblable que les Européens parviennent à se mettre d’accord non seulement sur une décision d’adhésion mais même sur un calendrier. Les Européens pourraient cacher leur division avec une vague promesse le moment venu, en clair au moins dans 10 ans, d’un élargissement Ukraine incluse.

La question n’est pas seulement économique ou technique, elle est aussi géopolitique et met en jeu la nature que chaque État entretient avec Moscou non seulement actuellement mais aussi pour le futur. Bref, pour un moment encore l’Europe sera à la traîne des États-Unis pour définir sa politique étrangère

Un groupe de huit pays - menés par la Pologne, la Slovaquie et la Bulgarie - soutient la démarche de Kiev et souhaite aller vite. D’autres freinent, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, mais aussi la France. «Aujourd’hui, il n’est pas question d’adhésion», souligne l’Élysée, pointant que la priorité sera d’aider ces pays après la guerre. Et pour les rapprocher de l’Union, circule l’idée de créer un nouveau statut de partenaire privilégié. Le processus d’adhésion est de toute façon très long.

Face à Poutine : enfin le sursaut de l’Union européenne

Face à Poutine : enfin le sursaut de l’Union européenne

 

 

En décidant d’une aide financière à l’envoi d’armes létales aux forces ukrainiennes pour résister à l’agression russe, l’UE a brisé « un tabou » et se donne enfin les moyens de se comporter en puissance géopolitique. ( papier du « Monde »)

Au quatrième jour de la guerre qu’il a déclenchée contre l’Ukraine, Vladimir Poutine avait déjà deux exploits à son compte, dimanche 27 février : il a rendu à l’OTAN sa raison d’être et il a amené l’Union européenne à se transformer en organisation capable de fournir de l’aide militaire à un pays étranger.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a raison : c’est bien « un moment décisif », un tournant historique dans sa politique de défense que l’UE a réalisé dimanche soir pour venir en assistance à l’Ukraine attaquée. Sous la conduite du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept ont adopté une aide de 450 millions d’euros pour financer l’envoi d’armes létales aux forces ukrainiennes pour résister à l’agression russe, ainsi que 50 millions pour des équipements non militaires. Cette assistance, qui pourra inclure des avions de chasse, s’ajoute aux livraisons d’armes déjà promises individuellement par plusieurs Etats membres. Jamais auparavant l’UE n’avait rempli cette fonction. « Un tabou est tombé », a commenté M. Borrell.

 

Outre les sanctions financières et économiques contre la Russie déjà décidées ces derniers jours, la Commission a par ailleurs annoncé deux importantes mesures dimanche : l’interdiction de l’espace aérien de l’Union à tous les avions russes ou contrôlés par des compagnies russes, et l’interdiction de la diffusion des médias russes RT et Sputnik, afin de bloquer leur campagne de désinformation.

 

Bruxelles vient ainsi de confirmer l’adage selon lequel l’UE n’avance que dans les crises, adage déjà éprouvé pendant la crise du Covid-19. Poussive face à la Russie ces dernières années, paralysée par les différences de sensibilité de ses Etats membres face à ce sujet, l’Union a été incapable jusqu’ici de mener une politique claire et unie à l’égard de Vladimir Poutine. Les sanctions décidées après l’annexion de la Crimée ont certes été reconduites à l’unanimité tous les six mois, mais elles l’ont été parce qu’elles étaient indolores. L’énormité de la faute de M. Poutine a cette fois provoqué l’indispensable sursaut européen.

Pour que ce sursaut fût possible, il a fallu le basculement des Etats qui bloquaient. La Hongrie, bien sûr, dont le premier ministre, Viktor Orban, vient de sacrifier son amitié avec le président Poutine. Mais surtout l’Allemagne, qui vient d’accomplir sa propre révolution en matière de défense et de sécurité. C’est le tournant dans le tournant. Après des jours de questionnements et de bouillonnement politique provoqués par la situation en Ukraine, le gouvernement d’Olaf Scholz s’est rendu à l’évidence : il n’était plus possible de rester sur le côté de la route.

« L’invasion de l’Ukraine nous a fait entrer dans une nouvelle ère », a reconnu dimanche le chancelier devant le Bundestag, annonçant que l’Allemagne allait augmenter ses dépenses de défense à plus de 2 % de son PIB – au-delà du minimum fixé par l’OTAN – et livrer des armes à l’Ukraine, ce qu’elle refusait de faire jusqu’ici. Un peu plus tôt, Berlin avait cédé à la pression et suspendu l’autorisation du gazoduc germano-russe Nord Stream 2.

Ces revirements spectaculaires, allemand et européen, auront des conséquences à long terme. Confrontée à la tragédie de la guerre à sa porte, l’Europe se donne enfin les moyens de se comporter en puissance géopolitique. Aux Etats membres de consolider cette posture : ils vont en avoir terriblement besoin.

Entrée de l’Ukraine dans l’union économique : Von der Leyen favorable

Entrée de l’Ukraine dans l’union économique : Von der Leyen favorable

 

La réponse favorable de la présidente de la commission européenne à l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne répond à des objectifs économiques mais aussi politiques.

 

L’union économique européenne a en effet un devoir de solidarité entre les membres. On peut d’ailleurs le vérifier actuellement avec le plan de soutien militaire de l’union à l’Ukraine.

Par ailleurs,  cette adhésion pourrait juridiquement être nettement moins contestée par Poutine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a donc déclaré qu’elle était favorable à une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne (UE).

« À long terme, ils sont avec nous en fait. Ils sont des nôtres et nous les voulons avec nous », a déclaré von der Leyen dans une interview à Euronews dimanche, rapporte le service allemand de l’agence Reuters.

Von der Leyen s’est exprimé après que l’UE et ses 27 États membres ont décidé de fournir des armes à l’Ukraine – une première dans l’histoire de la communauté internationale.

Le rattachement immédiat va cependant se heurter à un certain nombre d’obstacles à commencer par l’organisation interne ukrainienne, ensuite par la situation de guerre enfin par la différence de niveau économique. Des étapes intermédiaires seront nécessaires avant l’adhésion. Du coup la clause de défense mutuelle de l’union économique ne pourra être déclenchée.

Et de fait, cette Clause de défense mutuelle, inscrite à l’article 42 paragraphe 7 du Traité de l’Union européenne (TUE), a été introduite en 2009 avec le traité de Lisbonne. Elle stipule que les pays de l’Union européenne sont obligés d’aider un État-membre si celui-ci est l’objet « d’une agression armée sur son territoire ». 

Il faudra sans doute plusieurs années pour que l’Ukraine puisse bénéficier de cette clause de défense et parvenir à adhérer à l’union européenne. En attendant, l’union européenne peut décider d’un soutien significatif notamment militaire, ce qu’elle fait actuellement . Des armes de toute nature sont en effet en cours d’acheminement vers l’Ukraine y compris des avions de combat.

L’Union européenne impuissante face à la Russie téméraire

L’Union européenne impuissante face à la  Russie téméraire

Auteur de Trump et Xi Jinping, les apprentis sorciers aux Editions de l’Observatoire en 2020, l’économiste Christian Saint-Etienne  estime que «l’Union européenne a raté l’opportunité d’arrimer la Russie à l’Europe au cours des années 2000»

 

 

Christian Saint-Etienne est professeur émérite au Conservatoire National des Arts et Métiers.

L’invasion monstrueuse de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 nous ramène aux heures noires du XIXe siècle. Une guerre néanmoins prévisible dans la mesure où la Russie ne voulait pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN. Il fallait accepter qu’une Ukraine dénucléarisée n’entre pas dans l’Organisation atlantique mais qu’elle bénéficie d’un accord d’association très étroite avec l’Union européenne. Pour avoir entretenu l’idée que l’Ukraine pouvait devenir une province américaine, les Etats-Unis et l’OTAN ont fourni le prétexte dont Poutine rêvait pour dépecer l’Ukraine.

Henry Kissinger appelait à construire un Nouvel Ordre Géostratégique Européen (NOGE) incluant la Russie dès les années 1990, ce que les Occidentaux n’ont pas su ou pu mettre en œuvre au XXIe siècle. Probablement du fait de l’ambiguïté américaine exposée par Zbigniew Brzezinski, dans Le Grand Echiquier dès 1997, selon lequel « l’Eurasie reste l’échiquier sur lequel se déroule la lutte pour la primauté mondiale ». Pour rester la puissance mondiale dominante, les Etats-Unis doivent se servir de l’Union européenne et de l’OTANpour asseoir leur hégémonie en Europe. Selon Brzezinski, la séparation de l’Ukraine du reste de la Russie est essentielle pour affaiblir cette dernière et ouvrir le marché ukrainien aux entreprises américaines.

Présidentielle : l’union de la gauche de Taubira à 3% !

Présidentielle : l’union de la gauche de Taubira à 3% !

Il est clair que l’union de la gauche de Taubira mesurée à 3 % des intentions de vote est en train de tourner au Grand-Guignol. Le ridicule se confirme à chaque meeting électoral de l’intéressée  qui en dehors de questions sociétales inspirées de la mode gauchiste woke n’a pas grand-chose à dire, sinon des incongruités et des contradictions. Et pour cacher le tout elle sort  le carnet de chèques pour toutes les catégories sociales,  un peu comme les autres candidats mais avec encore de davantage de générosité.

Christiane Taubira a évoqué pêle-mêle l’augmentation du SMIC à 1.400 euros nets, la revalorisation de 50 % des salaires des enseignants, la création d’un revenu d’autonomie pour les étudiants ou encore l’embauche de 200.000 fonctionnaires supplémentaires

Cette opération Taubira organisée par les gauchistes, écolos et autres des constructeurs sociétaux finira forcément en eau de boudin. D’abord l’intéressé aura du mal à recueillir le nombre d’investitures nécessaires. Les maires de gauche à cet égard ne lui feront pas de cadeau qu’il s’agisse du parti socialiste, des écolos d’Europe écologie les Verts, du parti communiste ou des insoumis

Taubira  qui avait déjà fait perdre la gauche en maintenant sa candidature en 2002 faces à Jospin pourrait bien en maintenant sa candidature être le fossoyeur de ce qui reste d’une gauche en état de mort clinique.

Composants électroniques :Un plan de 50 milliards de l’Union européenne

Composants électroniques : Un plan de 50 milliards de l’union européenne

L’union européenne se lance enfin lance un plan très ambitieux de près de 50 milliards d’euros. Elle se dote également d’un instrument de réciprocité équivalent au Defense Production Act (DPA) américain pour préserver ses intérêts stratégiques dans certains domaines critiques, dont les puces

Un plan de 50 milliards d’euros d’ici à 2030 pour réduire ses dépendances en matière de semi-conducteurs et retrouver une autonomie stratégique, a annoncé vendredi Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur lors d’un briefing. Soit 12 milliards d’euros, dont 6 milliards financés par la Commission, sur le volet recherche ; près de 30 milliards d’euros de la part des États membres, via le plan de relance européen, pour la construction notamment de trois à cinq très grandes usines (Mégafab) ; et, enfin, la création par la Banque européenne d’investissement (BEI) d’un fonds de plus de 5 milliards d’euros pour financer cette filière. Un plan d’ampleur sensiblement équivalente à celui des Etats-Unis (52 milliards de dollars).

Ce plan financier s’accompagne d’un volet réglementaire (« Chips european Act »), crucial pour sécuriser les approvisionnements critiques de l’Europe dans certains domaines, dont les puces. La commission européenne va se doter d’un instrument de réciprocité équivalent au Defense Production Act (DPA) américain, qui permet au président d’exiger des entreprises sur le sol américain de produire exclusivement pour les Etats-Unis. Ce qu’ont récemment fait Donald Trump puis Joe Biden pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. Le « Chips european Act » « rétablit un rapport de force dans la géostratégie de la chaîne de valeur, a expliqué Thierry Breton. Cet instrument va exister mais nous préférerons toujours favoriser le dialogue ». Cette initiative est clairement une étape importante dans l’évolution vers une Europe puissance, qui s’éloigne d’une Europe ouverte aux quatre vents.

Enfin, la Commission souhaite s’assurer de la sécurité d’approvisionnement et établir des règles pour les entreprises étrangères souhaitant investir dans des installations de production de MegaFab en Europe. « Nous avons appris de la crise des vaccins. Nous adaptons notre marché unique aux nouvelles réalités de la géopolitique des chaînes d’approvisionnement », a fait valoir Thierry Breton.

Poutine et Xi Jinping : l’union de deux dictateurs mafieux contre l’Occident

Poutine et Xi Jinping : l’union de deux dictateurs mafieux contre l’Occident

Il est clair que Poutine et Xi Jinping    s’entendent comme larrons en foire pour dénoncer l’attitude d’hostilité de l’Occident. En réalité, il s’agit surtout pour les deux dictateurs d’utiliser les discours nationalistes pour conforter leur régime antidémocratique. Accessoirement aussi pour leur permettre- à eux et à l’entourage -de se servir largement dans les caisses de l’État.

Comment pourrait-on expliquer autrement que des oligarques russes ou chinois soient devenus milliardaires en quelques années et même les plus riches de la planète ? On meurt encore de faim et beaucoup du covid en Russie par exemple mais les oligarques rachètent usines et clubs de football en Occident. Même chose pour les proches du parti communiste chinois qui eux investissent surtout et sur tout en Occident en rachetant des sociétés, des ports, des infrastructures et même des terres cultivables.( En particulier en Afrique et grâce aussi à la corruption).

Le pire sans doute le plus ridicule c’est que les deux pays revendiquent être des modèles de démocratie n’hésitant pas à déclarer

que «la démocratie ne se construit pas selon un modèle unique» et fustigeant «les tentatives de certains pays d’imposer leurs normes démocratiques à d’autres pays…». L’«hégémon» américain est, à nouveau, particulièrement pointé du doigt. Des propos, fort peu inédits, formulés alors que nombre de chefs d’État ont boudé vendredi les cérémonies à Pékin, en particulier à cause des violations des droits de l’homme à l’encontre des Ouïgours du Xinjiang.

Dans les deux cas les principes antidémocratiques ce ressemblent. Toute opposition est évidemment interdite et toute contestation du régime conduit à la prison ou au cimetière. Des dizaines de milliers de Russes en ont été victimes et sans doute des millions en Chine.

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