Archive pour le Tag 'l’uniforme'

École : de l’uniforme à la tenue unique ou le en même temps de l’hypocrisie

École : de l’uniforme à la tenue unique ou le en même temps de l’hypocrisie


Peu d’observateurs sans doute ont noté le glissement sémantique particulièrement hypocrite de Macron qui passe du concept d’uniforme pour les élèves à celui de tenue unique. On connaît évidemment le principe de l’uniforme pratiqué notamment dans les pays anglo-saxons mais aussi en France dans les territoires d’outre-mer et encore aujourd’hui dans les anciennes colonies. Par contre l’idée de tenue unique est évoquée très précisément pour empêcher l’obligation de l’uniforme. D’ailleurs le président a déjà évoqué ce que pourrait être ce très vague concept de tenue unique : un pantalon et un polo ( quid de la jupe!). En fait, justement ce que portent déjà à peu près tout le monde dans la plus grande diversité et la plus grande anarchie. C’est tout le drame de Macron partir d’une idée pertinente, la déformer ne pas déplaire à certains et à l’arrivée un projet qui finit en eau de boudin. Autre exemple cette affaire de service national unique qui n’a strictement rien à voir avec le service militaire et qui ressemblera davantage à une colonie de vacances pendant quelques jours. Bref, en permanence le manque de cohérence, de courage voire la lâcheté.

Un polo blanc ou gris, un pull bleu marine et un pantalon gris anthracite. Et en maternelle, pour les plus petits, une blouse. Le Figaro dévoile le trousseau concocté par le gouvernement pour les élèves qui, à la rentrée 2024, seront concernés par l’expérimentation de l’uniforme dans les établissements scolaires. Avant d’être propulsé premier ministre, Gabriel Attal devait présenter ce trousseau. Il revient à la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra d’assurer le service après-vente.

Dans sa conférence de presse du 16 janvier, le président Macron a évoqué, à ce stade, «une centaine d’établissements volontaires» pour cette expérimentation de «tenue unique» qui «efface les inégalités». Soit 20 à 25.000 élèves. Pour des collectivités qui, comme Nice, Perpignan, Metz ou la région Auvergne-Rhône-Alpes, se sont rapidement déclarées intéressées par le projet de l’exécutif, dans les tuyaux depuis un an, l’expérimentation pourrait commencer dès le printemps. Certaines ont d’ailleurs élaboré leur propre trousseau, sous réserve de répondre au cahier des charges fixé par l’Éducation nationale. À commencer par «les principes de neutralité et de laïcité», indique le guide envoyé en décembre aux collectivités. En Auvergne-Rhône-Alpes, où cinq lycées ont été identifiés, Laurent Wauquiez, le président (LR) de région, a dégainé dès le 21 décembre, en dévoilant son projet : un polo bleu marine et un pull de la même couleur, siglé d’un discret drapeau français et du logo de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’uniforme retenu est simple, sobre et «sportswear», loin des tenues strictes que l’on trouve dans certains établissements sous contrat ou du traditionnel blazer anglais et autres uniformes asiatiques. Avec cette tenue clé en main, le gouvernement veut «alléger la logistique pour les établissements et les parents». Il entend aussi donner un coup de pouce à l’expérimentation voulue par le président Macron et Brigitte Macron, au-delà des collectivités de droite. Selon France Info, sur la centaine d’établissements envisagés, une soixantaine est déjà identifiée, parmi lesquels 39 écoles, 11 collèges et 10 lycées.

Les parents n’auront rien à débourser. D’un montant de 200 euros, ce trousseau sera financé pour moitié par les collectivités et l’État.

École : Le débat surréaliste sur l’uniforme

École : Le débat surréaliste sur l’uniforme

À écouter nombre d’experts et les contradictions qui en ressortent, force est de constater que le pays est plongé dans une sorte de potage idéologique fumeux qui mélange allègrement les concepts de liberté individuelle et de l’autorité. Ainsi pour certains, la perspective de l’uniforme ( approuvé par environ 60 % de la population ; Tandis que 80 % condamne le port de l’abaya ) constituerait une atteinte à la liberté et à l’épanouissement de l’individu. Certes la perspective d’un uniforme obligatoire à l’école ne saurait constituer la seule mesure pour rétablir à la fois autorité et niveau satisfaisant dans le système scolaire. Mais c’est un élément qui pourrait y contribuer.

La plupart du temps on oublie d’abord que cet uniforme est porté dans certains territoires d’outre-mer comme en Nouvelle-Calédonie ou en Guyane. C’est aussi le cas dans les pays d’Afrique francophone et de manière très massive dans les pays anglophones.

Plus loin de la période récente, faut-il rappeler que les élèves portaient tous une blouses comme élément de protection des vêtements et de volonté d’uniformisation sociale.

Encore une fois l’uniforme ne résoudra pas tout notamment la transformation des contenus davantage orientés sur les savoirs fondamentaux, ni le manque d’autorité générale.

Les plus grandes contradictions sur ces problèmes qui mettent aussi en cause la laïcité se retrouve surtout dans les formations radicales de la gauche chez les « écolos » et chez les « insoumi »s qui pratiquent la fuite en avant gauchiste contre la laïcité.

Attal conscient de la catastrophe de l’éducation nationale et pour l’uniforme

Attal conscient de la catastrophe de l’éducation nationale et pour l’uniforme

GABRIEL ATTAL a reconnu que l’éducation nationale se trouve dans une situation catastrophique et semble disposé à y apporter des solutions. Il y a longtemps qu’un ministre de l’éducation n’avait pas fait un constat aussi lucide. Le nouveau ministre de l’éducation nationale s’est aussi prononcé pour éventuellement la mise en place de l’uniforme à l’école.

« Est-ce qu’on peut imaginer que ce serait solution magique pour régler tous les problèmes? Je n’y crois pas », a tempéré le nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Faut-il mettre en place l’uniforme à l’école? Tout juste nommé ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal s’est prononcé sur cette question ce vendredi à l’occasion d’une interview pour le Midi Libre. Pour lui, cela doit être possible, si des établissements scolaires le souhaitent.

Le nouveau ministre de l’Education nationale a aussi été interrogé sur sa position sur une autre tenue: les abayas. Il juge que « venir à l’école en abaya est un geste religieux, visant à tester la résistance de la République sur le sanctuaire laïque que doit constituer l’école ». Gabriel Attal assure qu’il sera « ferme » sur cette question.

Le retour de l’uniforme à l’école ?

Le retour de l’uniforme à l’école ?

Il se pourrait qu’on envisage en tout cas qu’on discute du possible retour de l’uniforme à l’école. Notons d’ailleurs que cet uniforme ( la blouse) était obligatoire dans le primaire et qu’il le demeure dans les territoires français ultra marins, dans les anciennes colonies françaises (y compris en secondaire) et dans les anciennes colonies britanniques (dans des universités) , plus généralement dans le monde anglo-saxon.

Il ne s’agirait pas là seulement de résoudre en partie les questions que soulève le port de vêtements par rapport à la laïcité mais aussi de réduire les fantaisies vestimentaires souvent très coûteuses pour familles les plus pauvres. le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a été interrogé en commission éducation de l’Assemblée nationale par une députée RN sur le port de l’uniforme à l’école, et s’est dit favorable à un groupe de travail sur le sujet, rapporte Le Figaro. À l’initiative de la question, la députée RN Caroline Parmentier, dont le groupe a dernièrement taxé le ministre de « communautariste », considère que l’uniforme permettrait de lutter contre « les dérives » de l’islam radical.

À cette question, Pap Ndiaye a répondu qu’il n’était « pas hostile » à la création d’un « groupe de travail qui se penche sur le sujet ». Actuellement, « il n’y a pas d’interdiction de port de l’uniforme, mais il n’y a pas de consigne nationale », a-t-il rappelé devant la commission éducation du Palais Bourbon. Les élèves ultra-marins « portent des uniformes » et « s’en portent très bien », pointe pour preuve le ministre. S’il se dit donc favorable à un groupe de travail, le ministre demande néanmoins des « éléments tangibles » avant de trancher la question. « Il ne faut pas penser que l’uniforme serait une réponse qui permettrait de résoudre la question de la laïcité », prévenait-il déjà dimanche sur le plateau du « Grand Jury RTL-Le-Figaro-LCI ». Le locataire de la Rue de Grenelle s’est par ailleurs refusé à établir « un catalogue de dispositions vestimentaires qui, de surcroît, serait déjoué le lendemain ».Une position relativement hypocrite car dans les pays où l’uniforme est obligatoire, on ne transgresse pas pas cette règle.

École : Aurore Bergé pour le retour de l’uniforme

À juste titre Aurore Berger se prononce pour un retour de l’uniforme à l’école. En vérité, pas vraiment une grande révolution car c’est uniforme était  obligatoire en primaire dans les années 50 (ey avant). Progressivement au nom des libertés bien sûr, on a laissé la mode vestimentaire pénétrée dans les lieux d’enseignement. Tout cela a généré un certain nombre d’outrances en particulier la course aux vêtements et chaussures les plus coûteuses.

Le pire c’est que ce sont souvent les familles modestes qui ont été contraintes de suivre le désir de leurs enfants pour faire comme la mode l’imposait. Les grandes marques évidemment ce sont gavés de cette demande. Progressivement on a vu par exemple la mode du pantalon ne couvrant pas le slip ou la mode des nombres à l’air Pourtant dans les pays anglo-saxons l’usage de l’uniforme est en vigueur dès l’école primaire et continue au collège. Cela permet d’uniformiser les statuts sociaux. Même dans les pays qui ont été colonisés par la France l’uniforme est souvent de rigueur. Ainsi avec deux blouses, l’élève dispose de la garde-robe suffisant.
Il ne s’agit sans doute pas seulement que de satisfaire une évolution vestimentaire mais aussi de réinstaller un minimum de respect et de discipline dans une école française complètement dévastée par le désordre qui y règne ( témoin les classements de la France dans les dernières positions mondiales)

Aurore Bergé se dit favorable au retour de l’uniforme à l’école. « Ce que je constate, note l’élue, c’est qu’on est un pays où tout le monde dit qu’on est de plus en plus fracturé, retranché dans des communautés. Avoir un sentiment d’appartenance commune au sein d’un établissement scolaire ne va pas régler tous les problèmes de l’école publique mais c’est l’un des leviers susceptibles de faire naître un sentiment d’unité, d’appartenance. »

Retour de l’uniforme à l’école ?

Retour de l’uniforme à l’école ?

C’est en tout cas la proposition du député de la majorité François Jolivet, considère qu’une tenue scolaire identique consacrerait l’école comme un espace neutre et laïque. (dans le Figaro)

 

Selon des statistiques ministérielles, 700 000 jeunes disent avoir déjà subi des attaques répétées notamment en raison d’une prétendue « particularité » vestimentaire ou accessoire qui n’appartiendrait pas à une « normalité » dictée par la tendance. La tenue scolaire fait précisément tomber tout ce qui pourrait détruire moralement un jeune qui n’aurait pas les attributs à la mode. L’école doit épargner ces élèves des insultes et des violences.

Aussi, la tenue scolaire renforce la valeur « travail » puisqu’elle découpe le temps de vie entre le temps du travail en collectif, le temps de travail individuel et le temps familial. En d’autres termes : « pour aller à l’école, je m’habille comme les autres ». Elle sort donc de la banalité le temps scolaire en lui conférant un caractère solennel.

 

Selon un sondage BVA réalisé le 25 septembre 2020 pour RTL, 63% des Français se disent favorables à une tenue obligatoire. La France d’Outre-mer l’a déjà adopté, et doit être un exemple pour la métropole. À Bourail, en Nouvelle-Calédonie, deux écoles primaires sur trois ont une tenue commune depuis des années. En Martinique, plus d’un tiers des écoles publiques ont fait ce choix sans le regretter.

Dans ce contexte de précampagne présidentielle, je souhaite que le débat puisse s’ouvrir. La tenue scolaire est une réponse à des problématiques multiples : sociales, idéologiques et territoriales. Nous pourrions envisager, dès la rentrée 2022, de donner la possibilité aux collectivités territoriales d’instaurer une tenue scolaire identique dans les établissements dont ils ont la charge.

L’école a besoin de ce souffle républicain et nous aurions tort de nous priver d’une expérimentation à grande échelle. Alors que l’unité de la société s’effrite, la tenue scolaire est un projet positif. Elle n’entrave en aucun cas le développement de l’identité personnelle, et permet même de découvrir l’autre au-delà du paraître.

La tenue scolaire est un immense progrès au service de la laïcité, de la réussite et du respect.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol