Archive pour le Tag 'l’ultra'

Montée de l’ultra violence : la conséquence d’un effondrement des civilités et de l’intelligence

Montée de l’ultra violence : la conséquence d’un effondrement des civilités et de l’intelligence

 

L’ultra violence caractérise un phénomène plus général qui affecte toute la société concernant le dépérissement des valeurs mais aussi de l’intelligence. Pour s’en persuader, il suffit d’observer le comportement de nombre de Français dans leur rapport aux autres. De plus en plus par exemple s’affranchissent de dire simplement  bonjour ou merci, ce qui ne constitue pas une infraction juridique mais témoigne de la dégradation de la vie sociétale dans le pays. Un phénomène qui touche plus particulièrement les générations les plus jeunes.

À cette perte des valeurs de civilité s’ajoute une dégradation générale moyenne de la culture et de l’intelligence comme en témoignent les résultats catastrophiques des élèves français comparés à ce de l’étranger.

Pour schématiser l’ignorance et la bêtise dominent les relations sociales à un moment ou au contraire la complexité de la société exigerait à la fois une meilleure formation, une plus grande intelligence et une plus grande humanité. Les replis sectaires sont le fait d’individus -en général idiots -perdus dans le monde moderne qui recherchent une réassurance identitaire dans le repli sectaire, velléitaire et souvent violent et cela parfois jusque dans le domaine privé.

Bref c’est la sauvagerie qui pourrait se substituer aux valeurs de tolérance nécessaires au fonctionnement d’une société. La violence est l’outil des abrutis pour contraindre par la force quand l’intelligence fait défaut.

Les responsabilités sont évidemment multiples. Elles commencent sans doute dans les familles, pour continuer à l’école est un peu partout dans la société où les concepts de respect, de bienveillance et d’ouverture sur l’autre s’affaiblissent progressivement au point de rendre possible les actes les plus ignobles y compris les tueries pour de divergences de points de vue.

L’antisémitisme : la névrose de l’ultra gauche

L’antisémitisme : la névrose de l’ultra gauche

La barbarie de l’attaque menée en Israël par le Hamas le 7 octobre 2023 a suscité des commentaires qui réactivent un débat déjà ancien au vu des propos tenus par certains membres de la classe politique et des indignations qu’ils ont suscités. Les positions récentes sur le Hamas ou les prises de paroles clivées sur le conflit israélo-palestinien soulignent-elles un antisémitisme latent à gauche, et plus précisément à gauche de la gauche ?

Michel Wieviorka
Sociologue, membre Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS, EHSS-CNRS), Adans The Conversation France

La question est rémanente, même si dans l’histoire, la haine des Juifs se situe plus à droite et à l’extrême droite, d’abord du côté du christianisme, puis de courants proprement racistes, avec le sommet qu’a constitué le nazisme.

À peine forgé en Allemagne par Wilhelm Marr en 1879, le terme « antisémitisme » a connu un succès mondial, dans un contexte qui précédait de peu l’affaire Dreyfus (1894) et relevait déjà de la « guerre des deux France », opposant une droite antisémite, nationaliste, antirépublicaine et catholique, à une gauche républicaine, souvent laïcarde.

L’antijudaïsme, puis l’antisémitisme avaient cependant déjà trouvé de longue date un espace à gauche.

Voltaire, Marx, Proudhon aussi, portés par de profonds sentiments anti-religieux, et sans que l’on puisse alors parler d’antisémitisme ce qui serait anachronique, ont eu des mots lourds de préjugés haineux vis-à-vis des juifs et du judaïsme .

Karl Marx, 1875, né dans une famille juive, a eu des mots très durs vis-à-vis du judaïsme.
À la toute fin du XIXe, Jean Jaurès, avant de se rallier à Zola et aux dreyfusards, a pris à partie la « race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain » (1898, discours au Tivoli. Une histoire notamment bien documentée par Léon Poliakov dans son Histoire de l’antisémitisme.

Après la destruction des juifs d’Europe par les nazis, la haine des juifs, jusque-là de l’ordre de l’opinion, relevait désormais du crime, et on aurait pu s’attendre à ce qu’elle décline, en général, et plus particulièrement à gauche. Ç’aurait été une erreur.

C’est d’abord que certains communistes français de la moitié du XXe siècle y étaient perméables, ne serait-ce que pour combattre Léon Blum ou Pierre Mendès-France ou en conformité plus ou moins aveugle au « Parti » lui-même à la botte de Moscou.

L’homme politique de gauche Pierre Mendès France faisait l’objet de campagnes antisémites de la part de ses adversaires politiques, y compris à gauche. Picryl
Staline vouait ainsi aux juifs une haine ancienne. Le dictateur avait d’ailleurs a terminé sa vie en délirant, accusant ses médecins juifs de comploter contre lui – les « blouses blanches » n’ont dû leur survie qu’à sa mort en mars 1953.

Et en 1968, le dirigeant polonais Władysław Gomulka avait obligé la plupart des derniers juifs de Pologne à partir au fil d’une campagne antisémite.

À des expressions spectaculaires s’est ajoutée, plus subtile, la minimisation de la spécificité juive du camp d’Auschwitz, patente sur place dans plusieurs pavillons de pays de l’empire soviétique lorsqu’on le visitait, jusque dans les années 80, comme si la destruction des personnes ne les avait pas visées comme juives.

Comme le rappelle Valérie Igounet, le négationnisme n’a pas été le monopole de l’extrême droite.

L’antisémitisme de la gauche de la gauche en France, lourd de préjugés associant les Juifs à l’argent et au capital, ainsi qu’au pouvoir médiatique, n’a revêtu après-guerre une réelle importance qu’à partir de la fin des années 60.

Le phénomène est d’autant plus marqué avec la question israélo-palestinienne qui prend alors un essor particulier.

C’est d’abord à l’extrême-gauche que la tentation antisémite a cheminé, par identification au mouvement palestinien.

Mais l’attentat terroriste de Münich, en 1972, au cours duquel le commando « Septembre noir » a tué plusieurs athlètes israéliens participant aux Jeux Olympiques a douché les ardeurs gauchistes les plus haineuses.

Les JO de Munich 1972 sont les premiers organisés en Allemagne depuis la seconde guerre mondiale. La RFA veut effacer le souvenir des JO de Berlin de 1936. Mais les 5 et 6 septembre huit terroristes du groupe armé pro-palestinien « Septembre noir » prennent en otage neuf athlètes de la délégation israélienne, deux autres sont tués en tentant d’empêcher l’assaut.
L’événement a notamment généré au sein de la gauche prolétarienne une prise de conscience ayant certainement contribué au rejet du terrorisme par ce mouvement, puis à son auto-dissolution, même si Sartre avait déclaré un mois après l’attentat, dans J’accuse. La Cause du Peuple, (15 octobre 1972) :

« Dans cette guerre, la seule arme dont disposent les Palestiniens est le terrorisme, c’est une arme terrible mais les opprimés pauvres n’en ont pas d’autres. »

Sartre, comme certains militants à l’époque, reviendra ensuite sur ce positionnement.

Puis plusieurs évolutions ont déplacé la donne. L’immigration de travail récente, en provenance d’Afrique du Nord, avait muté pour devenir « immigration de peuplement », fortement impactée par le chômage et la précarité.

Cette dernière est en butte avec un racisme lui-même en cours de transformation, différencialiste, lui déniant toute capacité d’intégration. En même temps, au sein des populations qui en étaient issues, une double identification s’est ébauchée : nationale, avec la cause palestinienne, et religieuse, avec l’islam.

À gauche, l’antiracisme n’en est alors pas moins pleinement compatible avec la lutte contre l’antisémitisme, ce qu’incarne le Président François Mitterrand ; aussi bien la Marche de 1983 contre le racisme que la naissance de SOS-Racisme l’installent du côté de valeurs universelles qui ne laissent aucune place à la haine des juifs.

1985, la naissance de SOS Racisme (INA).
Le traumatisme de Sabra et Chatila
L’image d’Israël va se dégrader aux yeux de l’opinion française en général à partir de 1982 et plus précisément de l’invasion du Liban et du siège de Beyrouth par l’armée israélienne. Les massacres commis par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila ont révulsé le monde entier.

L’opinion, y compris au sein de la gauche en Israël, y voit en effet, non sans raison, la main israélienne, une passivité délibérée, une autorisation d’agir qui a rendu possibles ces crimes. Le discrédit vis-à-vis de l’État hébreu fait son chemin à gauche, et pas seulement dans la gauche de la gauche.

Cependant, la sensibilité favorable aux Palestiniens n’a pas encore pris de forte coloration antisémite. L’attentat du 3 octobre 1980 visant la synagogue de la rue Copernic n’est d’ailleurs pas associé à la cause palestinienne. La gauche dans son ensemble participe alors d’une opinion presque unanime pour y voir une action d’extrême droite – il faudra du temps avant que l’hypothèse d’un groupe terroriste venu du Proche-Orient puisse s’imposer. Plus tard, François Mitterrand, alors candidat à l’élection présidentielle, fera partie des manifestants en 1990 venus signifier leur refus de l’antisémitisme après la profanation d’un cimetière juif.

Le début des années 2000, le 11 septembre 2001 en particulier, marquent un tournant droitier lourd d’une forte hostilité à l’islam dans de nombreuses démocraties occidentales : gouvernement Bush, montée de l’extrême droite en Europe.

Dans la France de la cohabitation, celle de Chirac et Jospin, les socialistes sont plus lents que la droite à percevoir la montée d’un antisémitisme actif et virulent, souvent le fait de personnes issues de l’immigration récente, projection en hexagone des tensions proche-orientales. Aux marges de la gauche française et de ses partis, lors de manifestations pro-palestiniennes notamment en 2014, des voix se font entendre non seulement visant Israël pour sa politique, mais s’en prenant jusqu’à son existence même. Les Juifs n’auraient pas droit à cet État, pourtant entériné à la naissance par la communauté internationale, y compris par l’Union soviétique.

Une équation élémentaire se confirme alors, héritière du soviétisme : sionisme = Juifs, et symétriquement, antisionisme =antisémitisme, oublieuse qu’il est possible d’être critique voire hostile à Israël sans être antisémite, et qu’il existe des antisémites favorables à son existence.

L’association de l’antisionisme et de l’antisémitisme fonctionne y compris à l’échelle internationale, comme lors de la conférence mondiale de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, en 2001. Israël, pourtant seule démocratie au Proche-Orient, serait raciste, pratiquerait l’apartheid, ce qui justifierait un boycott.

La montée de l’islamisme a remis la haine des Juifs au cœur du débat. Le chercheur Marc Sageman en rend compte, en montrant qu’il constitue un ressort puissant pour les auteurs d’attentats djihadistes au début des années 2000. Elle n’a guère de relais politique dans l’opinion et à gauche notamment, mais cela n’empêche pas une critique droitière de se développer, accusant la gauche d’aveuglement, de naïveté ou de complaisance.

Pour rendre compte d’orientations qui conjugueraient soutien à l’islamisme radical et appartenance à la gauche, certains ont trouvé utile de parler d’islamo-gauchisme, une expression en fait doublement malheureuse. Elle confond en effet islam et islamisme (islamo n’est pas islamismo), et gauche et gauchisme, alors que ceux qui y recourent sont eux-mêmes vite dans la dénonciation de toute la gauche, et dans la hantise de l’islam en général.

La gauche de la gauche française, et l’écologie politique n’en sont pas moins parfois pénétrées par un antisémitisme qui ne distingue ni l’existence de l’État d’Israël d’avec la politique de son gouvernement, ni cet État d’avec les juifs de la diaspora.

La guerre en Irak, le conflit au Proche-Orient, ont suscité à plusieurs reprises, outre des attaques et menaces sur des membres de la communauté juive en France, des « dérapages » parmi certaines formations politiques. C’était le cas notamment en 2003 lorsqu’Aurélie Filippetti, alors porte-parole des Verts, décide de prendre ses distances avec son parti à la suite de propos antisémites lors de manifestations.

De là à leur imputer un antisémitisme flagrant et partagé par tous les sympathisants de ces formations, à l’instar aujourd’hui de La France insoumise (LFI), il y a un pas qu’il ne faut pas franchir. Cela ne vaut en effet que dans des cas limités, et en tous cas rarement explicites.

Le phénomène existe, pointe extrême de logiques qui, sans témoigner nécessairement d’une haine proprement antisémite, mais n’en étant pas toujours très éloignées, mettent aujourd’hui sur une même balance la barbarie et les crimes de guerre du Hamas, et la politique du gouvernement israélien, que d’ailleurs critique en Israël même une opposition démocratique.

Il ne doit pas faire oublier l’antisémitisme d’extrême droite, malgré les efforts de dirigeants du Rassemblement national pour s’en démarquer, ni celui qui pénètre certains musulmans avec éventuellement des soutiens idéologiques confusionnistes, d’extrême-gauche comme d’extrême-droite.

Ce « nouvel antisémitisme », dont la dénomination appartient d’ailleurs plutôt au vocabulaire de la droite, est aussi diffus, poreux, flou, et, ainsi que le reflétait une enquête récente parmi les étudiants, il taraude toute la société.

Grêves : l’irresponsabilité de l’ultra gauche

Mouvements sociaux : l’irresponsabilité de l’ultra gauche

Une fois de plus la France revit une instrumentalisation par l’ultra gauche du climat social. Un climat social caractérisé de manière fort légitime par les inquiétudes des ménages et des épargnants quant aux conséquences de l’inflation. Officiellement cette inflation serait en France de l’ordre de 6 % hors en moyenne les revenus n’augmenteront pas davantage que 3 %. À l’intérieur de cette moyenne, il faudrait prendre en compte l’évolution de la structure de consommation des moins favorisés touchés de plein fouet par la hausse considérable des produits d’alimentation, du carburant et de certains services.

Comme le gouvernement n’a pas voulu sciemment s’attaquer à la régulation des superprofits réalisée en particulier grâce à la spéculation des grandes entreprises, les salariés ont été d’autant plus fondés à réclamer un ajustement des rémunérations d’autant que les salaires en euros constants sont bloqués depuis des années.

Le problème c’est qu’immédiatement la CGT la plus radicale est en train de solliciter les secteurs stratégiques pour tenter de bloquer le pays. Il s’agit comme d’habitude d’un détournement de l’objectif syndical qui consiste normalement à obtenir satisfaction pour les salariés représentés.et en priorité aux plus défavorisés et non au secteur mieux protégés dont le corporatisme se retourne précisément contre les faibles et les plus dépendants sous couverts de lutte révolutionnaire.

Bref, l’affrontement entre les syndicats à caractère révolutionnaire et- où très corporatiste comme certains à la CGT, à Sud ou encore à la FSU face aux syndicats réformistes comme la CFDT ou la CGC.

Pour l’ultra gauche, la radicalité fait office de politique syndicale. Il s’agit moins d’obtenir satisfaction que de contester le pouvoir politique. Le scénario est toujours le même au départ des salariés font état de leurs revendications mais assez rapidement une minorité ultra gauche prend la conduite du mouvement social. L’objectif est de politiser la demande sociale et de rechercher l’affrontement avec le pouvoir politique et économique.

Mais face au durcissement et aux excès, les mouvements deviennent rapidement minoritaires. Néanmoins ils se radicalisent de plus en plus en dépit d’une baisse de participation active au mouvement. Et cette fuite en avant se termine en débâcle et en reprise honteuse.

Cette politique syndicale irresponsable porte une grave atteinte à l’avenir même des activités. Là où la CGT par exemple été ultra majoritaire, elle ne cesse de reculer précisément en raison de l’inefficacité de sa politique d’affrontement systématique. C’est de cette manière que la CFDT, syndicat très minoritaire il y a 60 ans est devenu progressivement majoritaire car plus responsable, plus compétent et plus efficace.

La politique radicale de la CGT a porté un rude coup à certaines activités économiques, à certaines entreprises et par conséquent aux salariés concernés.

Dans la période cette stratégie suicidaire est aussi alimentée par les communistes et autres gauchistes de la Nupes. Avec en plus une confusion totale des gens entre responsabilités syndicales et responsabilité politique.

Le pire c’est que pouvoir politique et Macron en particulier n’ont guère favorisé le dialogue social depuis 2017 et d’une certaine façon ont aussi alimenté la radicalité de l’ultra gauche.

Grèves : l’irresponsabilité de l’ultra gauche

Grèves : l’irresponsabilité de l’ultra gauche

Une fois de plus la France a vécu une instrumentalisation par l’ultra gauche du climat social. Un climat social caractérisé de manière fort légitime par les inquiétudes des ménages et des épargnants quant aux conséquences de l’inflation. Officiellement, cette inflation serait en France de l’ordre de 6 % hors en moyenne les revenus n’augmenteront pas davantage que 3 %. À l’intérieur de cette moyenne, il faudrait prendre en compte l’évolution de la structure de consommation des moins favorisés touchés de plein fouet par la hausse considérable des produits d’alimentation, du carburant et de certains services.

Comme le gouvernement n’a pas voulu sciemment s’attaquer à la régulation des superprofits réalisée en particulier grâce à la spéculation des grandes entreprises, les salariés ont été d’autant plus fondés à réclamer un ajustement des rémunérations d’autant que les salaires en euros constants sont bloqués depuis des années.

Le problème c’est qu’immédiatement la CGT la plus radicale est en train de solliciter les secteurs stratégiques pour tenter de bloquer le pays. Il s’agit comme d’habitude d’un détournement de l’objectif syndical qui consiste normalement à obtenir satisfaction pour les salariés représentés.

Bref, l’affrontement entre les syndicats à caractère révolutionnaire et- où très corporatiste comme certains à la CGT, à Sud ou encore à la FSU face aux syndicats réformistes comme la CFDT ou la CGC.

Pour l’ultra gauche, la radicalité fait office de politique syndicale. Il s’agit moins d’obtenir satisfaction que de contester le pouvoir politique. Le scénario est toujours le même au départ des salariés font état de leurs revendications mais assez rapidement une minorité ultra gauche prend la conduite du mouvement social. L’objectif est de politiser la demande sociale et de rechercher l’affrontement avec le pouvoir politique et économique.

Mais face au durcissement et aux excès, les mouvements deviennent rapidement minoritaires. Néanmoins ils se radicalisent de plus en plus en dépit d’une baisse de participation active au mouvement. Et cette fuite en avant se termine en débâcle et en reprise honteuse.

Cette politique syndicale irresponsable porte une grave atteinte à l’avenir même des activités. Là où la CGT par exemple été ultra majoritaire, elle ne cesse de reculer précisément en raison de l’inefficacité de sa politique d’affrontement systématique. C’est de cette manière que la CFDT, syndicat très minoritaire il y a 60 ans est devenu progressivement majoritaire car plus responsable, plus compétent et plus efficace.

La politique radicale de la CGT a porté un rude coup à certaines activités économiques, à certaines entreprises et par conséquent aux salariés concernés.

Dans la période cette stratégie suicidaire est aussi alimentée par les communistes et autres gauchistes de la Nupes. Avec en plus une confusion totale des gens entre responsabilités syndicales et responsabilité politique.

Le pire c’est que pouvoir politique et Macron en particulier n’ont guère favorisé le dialogue social depuis 2017 et d’une certaine façon ont aussi alimenté la radicalité de l’ultra gauche.

Mouvements sociaux : l’irresponsabilité de l’ultra gauche

Mouvements sociaux : l’irresponsabilité de l’ultra gauche

Une fois de plus la France va revivre sans doute une instrumentalisation par l’ultra gauche du climat social. Un climat social caractérisé de manière fort légitime par les inquiétudes des ménages et des épargnants quant aux conséquences de l’inflation. Officiellement cette inflation serait en France de l’ordre de 6 % hors en moyenne les revenus n’augmenteront pas davantage que 3 %. À l’intérieur de cette moyenne, il faudrait prendre en compte l’évolution de la structure de consommation des moins favorisés touchés de plein fouet par la hausse considérable des produits d’alimentation, du carburant et de certains services.

Comme le gouvernement n’a pas voulu sciemment s’attaquer à la régulation des superprofits réalisée en particulier grâce à la spéculation des grandes entreprises, les salariés ont été d’autant plus fondés à réclamer un ajustement des rémunérations d’autant que les salaires en euros constants sont bloqués depuis des années.

Le problème c’est qu’immédiatement la CGT la plus radicale est en train de solliciter les secteurs stratégiques pour tenter de bloquer le pays. Il s’agit comme d’habitude d’un détournement de l’objectif syndical qui consiste normalement à obtenir satisfaction pour les salariés représentés.

Bref, l’affrontement entre les syndicats à caractère révolutionnaire et- où très corporatiste comme certains à la CGT, à Sud ou encore à la FSU face aux syndicats réformistes comme la CFDT ou la CGC.

Pour l’ultra gauche, la radicalité fait office de politique syndicale. Il s’agit moins d’obtenir satisfaction que de contester le pouvoir politique. Le scénario est toujours le même au départ des salariés font état de leurs revendications mais assez rapidement une minorité ultra gauche prend la conduite du mouvement social. L’objectif est de politiser la demande sociale et de rechercher l’affrontement avec le pouvoir politique et économique.

Mais face au durcissement et aux excès, les mouvements deviennent rapidement minoritaires. Néanmoins ils se radicalisent de plus en plus en dépit d’une baisse de participation active au mouvement. Et cette fuite en avant se termine en débâcle et en reprise honteuse.

Cette politique syndicale irresponsable porte une grave atteinte à l’avenir même des activités. Là où la CGT par exemple été ultra majoritaire, elle ne cesse de reculer précisément en raison de l’inefficacité de sa politique d’affrontement systématique. C’est de cette manière que la CFDT, syndicat très minoritaire il y a 60 ans est devenu progressivement majoritaire car plus responsable, plus compétent et plus efficace.

La politique radicale de la CGT a porté un rude coup à certaines activités économiques, à certaines entreprises et par conséquent aux salariés concernés.

Dans la période cette stratégie suicidaire est aussi alimentée par les communistes et autres gauchistes de la Nupes. Avec en plus une confusion totale des gens entre responsabilités syndicales et responsabilité politique.

Le pire c’est que pouvoir politique et Macron en particulier n’ont guère favorisé le dialogue social depuis 2017 et d’une certaine façon ont aussi alimenté la radicalité de l’ultra gauche.

La démolition de la valeur travail par l’ultra gauche

La démolition de la valeur travail par l’ultra gauche

L’ultra gauche, souvent des bobos, ne cessent de miner la valeur travail et de la ridiculiser. Sandrine Rousseau a même été jusqu’à affirmer que le travail était une valeur de droite. Dans une récente tribune du « Monde » on peut lire cette curieuse analyse d’une sociologue qui condamne le travail :

« Notre société est en effet caractérisée par des emplois vécus comme inutiles, voire nocifs ou destructeurs ; à l’inverse, hors emploi, on trouve de nombreuses pratiques qui demandent des efforts (accoucher et éduquer, militer, se former, réparer…) et sont indispensables à notre subsistance. Des revenus peuvent être obtenus sans rien faire (dividendes, emplois fictifs, placardisés, revenus de l’assistance…), tandis que l’emploi n’est pas toujours un « gagne-pain » du fait de l’accroissement du nombre de travailleurs pauvres et de la multiplication de statuts légaux permettant d’employer des personnes à des conditions bradées. »

Certes on ne peut nier l’émergence d’une demande de revalorisation de sens et de rémunération dans beaucoup de secteurs et d’entreprises, par davantage qu’ on peut contester la pauvreté des relations hiérarchiques et sociales dans certains cas. Mais de là en tirer la conclusion que le travail est inutile, cela constitue un raccourci qui témoigne d’une grande paresse intellectuelle.

Contrairement à certaines vision ultra gauchiste, le travail n’est ni une valeur de droite ni une valeur de gauche. Le travail a un triple objet : assurer la subsistance de soi-même ou de sa famille, contribuer à la richesse et au progrès d’un pays enfin renforcer la socialisation. Le travail permet donc de vivre pour soi-même et d’apporter sa contribution à la vie de la société. Il est également très structurant sur le plan collectif ( comme l’école, le service militaire, l’engagement associatif etc.) car le travail fait société.

La déconstruction de la valeur travail vise en faite la déconstruction de la société tout entière avec la mise en cause de tout ce qui favorise les liens sociétaux pour recentrer sur les aspects individualistes. Il essentialise les particularismes pour affaiblir voir détruire les valeurs universelles. Une démarche anarcho libérale qui glorifie l’individualisme et les intérêts particuliers.

La déconstruction de la valeur travail par l’ultra gauche

Société-La déconstruction de la valeur travail par l’ultra gauche

L’ultra gauche, souvent des bobos, ne cessent de miner la valeur travail et de la ridiculiser. Sandrine Rousseau a même été jusqu’à affirmer que le travail était une valeur de droite. Dans une récente tribune du « Monde » on peut lire cette curieuse analyse d’une sociologue qui condamne le travail :

« Notre société est en effet caractérisée par des emplois vécus comme inutiles, voire nocifs ou destructeurs ; à l’inverse, hors emploi, on trouve de nombreuses pratiques qui demandent des efforts (accoucher et éduquer, militer, se former, réparer…) et sont indispensables à notre subsistance. Des revenus peuvent être obtenus sans rien faire (dividendes, emplois fictifs, placardisés, revenus de l’assistance…), tandis que l’emploi n’est pas toujours un « gagne-pain » du fait de l’accroissement du nombre de travailleurs pauvres et de la multiplication de statuts légaux permettant d’employer des personnes à des conditions bradées. »

Certes on ne peut nier l’émergence d’une demande de revalorisation de sens et de rémunération dans beaucoup de secteurs et d’entreprises, par davantage qu’ on peut contester la pauvreté des relations hiérarchiques et sociales dans certains cas. Mais de là en tirer la conclusion que le travail est inutile, cela constitue un raccourci qui témoigne d’une grande paresse intellectuelle.

Contrairement à certaines vision ultra gauchiste, le travail n’est ni une valeur de droite ni une valeur de gauche. Le travail a un triple objet : assurer la subsistance de soi-même ou de sa famille, contribuer à la richesse et au progrès d’un pays enfin renforcer la socialisation. Le travail permet donc de vivre pour soi-même et d’apporter sa contribution à la vie de la société. Il est également très structurant sur le plan collectif ( comme l’école, le service militaire, l’engagement associatif etc.) car le travail fait société.

La déconstruction de la valeur travail vise en faite la déconstruction de la société tout entière avec la mise en cause de tout ce qui favorise les liens sociétaux pour recentrer sur les aspects individualistes. Il essentialise les particularismes pour affaiblir voir détruire les valeurs universelles. Une démarche anarcho libérale qui glorifie l’individualisme et les intérêts particuliers.




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