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Edouard Philippe a réussi l’exploit de faire l’unité des syndicats contre lui

Edouard Philippe a réussi l’exploit   de faire l’unité des syndicats  contre lui  

 

 

On peut considérer que le gouvernement a réussi un exploit assez extraordinaire. En effet pendant environ 18 mois des négociations approfondies et ont été menées avec le haut commissaire  des retraites, Jean-Paul Delevoye . Finalement, il semblait dégager une sorte de consensus sur les grands axes de la réforme. Jusqu’au jour où d’une part Macron et Édouard Philippe ont mis leurs gros sabots dans le plat d’une réforme dont ils ignorent tout. On se souvient que Macron pourtant dans sa campagne électorale avait indiqué qu’il ne toucherait surtout pas à l’âge de la retraite ni au niveau des pensions. Pourtant à peine le rapport Delevoye  élaboré, Macon a procédé un peu comme avec le rapport Borloo en le considérant avec distance voire avec mépris. C’est ainsi qu’il a déclaré que ce rapport n’était qu’un départ et non un aboutissement mettant ainsi en cause bon nombre d’accords après  la longue négociation qui les avait permis. Édouard Philippe a parachevé le travail de démolition en ajoutant la question des dimensions paramétriques à une réforme qui devait dans un premier temps se concentrer essentiellement sur le système même. En rajoutant des éléments paramétriques aux aspects systémiques, Édouard Philippe a créé une grande pagaille dans le débat. Comme d’habitude Macron  a commis la maladresse de s’asseoir sur les principales dispositions difficilement négociées avec Jean-Paul Delevoye. Bilan de toute cette opération: alors que l’hypothèse d’une réforme potentiellement acceptable par les partenaires sociaux se dessinait aujourd’hui le pouvoir a favorisé l’émergence d’un front syndical totalement uni pour contester les orientations du gouvernement , organisant  en même temps la chienlit dans le  pays. Comme mode de gouvernance on fait mieux !  D’ores et déjà les jours d’Édouard Philippe sont certainement comptés. On pourra retenir de son passage qu’après déjà le lamentable épisode des gilets jaunes , il aura participé à créé un mouvement des gilets rouges- Les organisations réformistes CFDT, UNSA et CFTC ont en effet rejoint mercredi le front syndical contre le projet gouvernemental sur l’avenir des retraites, signant l’échec d’Edouard Philippe à déminer la contestation en dépit des concessions annoncées dans la journée par le Premier ministre sur le fond de la réforme.

Foot mondial : Macron parle surtout de lui

Foot mondial : Macron parle surtout de lui

 

Officiellement Macron a déjeuné avec l’équipe de France de foot qui va disputer le mondial. Objectif apporter les encouragements présidentiels. En fait,  Macron à surtout par de lui- même en reprend sa rhétorique habituelle qui s’applique à la politique française. D’abord il a souhaité l’unité, une préoccupation qu’on comprend mieux en politique tellement le pays est relativement divisé. Il a souligné a nécessité de l’effort, une recommandation qui rejoint celle visant la fiscalité, il a aussi souligne a nécessité de la confiance commune. Un souci pour Macron qui a perdu 20 points depuis sa nomination dans les baromètres de popularité. Enfin il a indiqué qu’il convenait de dépasser les ego ; un exercice pourtant que lui- même a du mal à réussir tellement il est allergique à la moindre contestation. Finalement un exercice assez classique mais qui n’est pas d’une grande utilité sur le plan sportif et footballistique.

 

« Pénélope n’a rien fait ! »(Fillon)…. justement ce qu’on lui reproche !

« Pénélope n’a rien fait ! »(Fillon)….  justement ce qu’on lui reproche !

 

 

 

 

Avec des larmes dans les yeux,  François Fillon ne cesse de défendre son épouse injustement attaquée. Il considère qu’elle n’a rien fait de répréhensible. Or justement c’est ce qu’on lui reproche : de n’avoir rien fait, d’avoir occupé,  d’ailleurs longtemps à son insu,  un emploi fictif. Un emploi fictif qui a entraîné un détournement de fonds publics quand Pénélope a été déclarée assistante parlementaire. Un autre emploi fictif qui a entraîné un abus de bien social quand Pénélope était supposée travailler pour la revue des deux mondes où personne ne l’a jamais vue. Bref de nombreux détournements de fonds publics ou privés qui ne semblent pas émouvoir autrement le rigoureux Fillon. Le pire dans cette affaire au-delà des sommes en jeu, c’est sans doute cette attitude hautaine et méprisante de l’intéressé qui se comporte comme un hobereau  de l’ancien régime complètement incapable de comprendre le sentiment d’injustice qu’éprouve une grande partie des Français donc il faut rappeler que le salaire moyen se situe autour de 1700 € par mois, bien loin des 20 à 30 000 € mensuels que brassait Fillon pour financer son luxueux train de vie. Comment faire admettre à ces  français moyens qu’il est normal que le candidat des républicains se fasse payer des costumes de 7000 € (pour une facture totale de 50 000 €)? Surtout qu’en face à l’étonnement des observateurs Fillon ne peut répondre que : « et alors ? » Pour François Fillon, il n’y a rien d’anormal dans ses financements occultes. Il accuse la justice de le persécuter  et réfute même à cette dernière le droit d’enquêter. Il est certain que cette affaire se terminera par un non-lieu. Fillon joue d’ailleurs la montre et espère bien que le temps finira par enterrer une affaire qui n’est pas prête d’être jugée. Pour preuve, l’affaire Tapie qui dure depuis une vingtaine d’années ou encore l’affaire Sarkozy concernant le financement de sa campagne en 2012. Ne parlons pas de l’affaire Bettencourt qui a fini pour l’essentiel en eau de boudin concernant les principaux bénéficiaires. Il y a aussi fort à parier que les défenseurs de Fillon vont solliciter tous les méandres judiciaires pour obtenir des annulations de procédures. Pour résumer, cette affaire va  sans doute durer des années voire des dizaines d’années si François Fillon devait être élu président de la république. En ce cas, il bénéficierait d’une totale immunité pendant ses mandats. Lors de sa convocation devant les juges d’instruction Fillon a choisi d’entrer de gagner du temps en ne répondant pas aux questions posées mais en se contentant de lire une déclaration en forme de mise en cause des conditions de sa mise en examen. Peut-être sera-t-il encore convoqué mais il a déjà gagné plus d’un mois. Officiellement l’ex-Premier ministre, qui a été entendu mardi par les juges, est mis en examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives, a-t-on précisé de source judiciaire. La peine encourue pour détournement de fonds publics est de dix ans de prison et un million d’euros d’amende. Et pour peser mais pour peser sur les juges d’instruction l’entourage de François Fillon a affirmé que cette affaire ce terminerait par un non-lieu ; une manière de faire pression sur des juges qui ne pèsent pas lourd dans les affaires politiques ou financières dans la plupart finissent par être enterré.  François Fillon s’est contenté lors de son audition de lire une déclaration rédigée au préalable, dans laquelle il a suivi sa ligne de défense habituelle : son épouse, Penelope, a bien travaillé à la Revue des deux mondes et comme attachée parlementaire à l’Assemblée nationale. « J’attends d’être traité comme tous les citoyens de notre pays, sans précipitation et avec le seul souci que la justice soit rendue en toute impartialité », a-t-il dit.

Pour Hamon, Macron est une chimère ! Et lui un dinosaure ?

Pour Hamon, Macron est une chimère ! Et lui un dinosaure ?

 

C’est bien connu quand l’argument est faible, on lui substitue l’invective. Ce que fait Benoît Hamon en traitant Macron de chimère. Une curieuse inversion du fardeau de la caricature car s’il existe une chimère c’est bien celle de Benoît Hamon sans doute tout surpris d’avoir triomphé aux primaires de la gauche et qui multiplie les propositions les plus surréalistes. Il y a évidemment d’abord ce fameux revenu universel d’un coût de 300 à 700 milliards selon les hypothèses et qui s’appuie sur sa prévision de suppression du travail ;  un connaisseur, lui qui n’a jamais travaillé ailleurs que dans la politique et qui entretient forcément un rapport approximatif avec les réalités économiques et sociales. Pour financer son revenu universel Benoît Hamon propose la fumeuse taxation des robots. Comme si les robots n’étaient pas davantage des localisables que les unités de production classiques avec des salariés. Dernièrement il a même suggéré la suppression de l’argent pour les PME. L’argent auquel on substituerait une monnaie fictive comptabilisant les échanges de services et de production entre entreprises. Et de citer comme exemple un artisan qui pourrait aller faire des travaux chez son expert-comptable ! Benoît Hamon  est encore jeune mais il y a déjà presque 30 ans qu’il ne vit que de la politique et de ce point de vue c’est un véritable dinosaure, un dinosaure qui se nourrit de la politique, un dinosaure parce qu’il se fonde sur une idéologie marxiste complètement obsolète qui ne subsiste que dans les groupuscules d’extrême gauche et chez les frondeurs du parti socialiste. Résultat Hamon est en train de tuer ce qui reste du parti socialiste. Aucun grand responsable socialiste  ne soutient sa campagne ; pire l’hémorragie vers Macron continue. Aujourd’hui Benoît Hamon est scotché autour de 13 % dans les intentions de vote autant dire qu’il n’a strictement aucune chance de se qualifier pour le second tour des présidentielles ; ce qui lui importe  d’ailleurs peu car ce qu’il souhaite c’est prendre la direction des dépouilles du parti socialiste. Benoît Hamon est évidemment fortement agacé par les ralliements à Macron. L’argument de Macron comme barrage au FN a été mis en avant mardi par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour illustrer sa tentation de choisir le fondateur d’En Marche!, comme l’ont déjà laissé entendre des ministres comme Ségolène Royal, Patrick Kanner et Stéphane Le Foll.

Macron, « de la soupe tiède » (Fillon)… et lui, du potage mafieux ?

Macron, « de la soupe tiède » (Fillon)… et lui ,  du potage mafieux ?

 

 

La campagne descend dans le caniveau avec les invectives dont est victime  Macron « l’évangéliste au programme qui ressemble à de la soupe tiède » d’après Fillon. L’argument est lui des faibles quand ils n’ont plus rien  de pertinent à objecter. Dans la même veine on pourrait se demander si le programme de Fillon ne ressemble pas à du potage mafieux si l’on entend par mafia « Groupe occulte de personnes qui se soutiennent dans leurs intérêts par toutes sortes de moyens : c’est sans doute le cas pour Fillon qui a tenté de soutenir les intérêts des les assureurs après avoir été rémunéré par AXA ou encore quand il a décerné la suprême décoration de la Légion d’honneur (la grand-croix) à un ami milliardaire qui a ensuite offert un emploi fictif à Pénélope Avant cela, il a surtout effectué une attaque en règle de ses concurrents. Emmanuel Macron, son concurrent direct pour une qualification au second tour de la présidentielle, a été sa principale cible. « Il réussit l’exploit de faire pire que François Hollande », a-t-il ainsi lâché avant de lancer : « Le cadrage financier d’Emmanuel Macron se fonde sur un diagnostic faux. » Le projet de Macron, « c’est de la soupe tiède » que « François Hollande aurait pu signer », a encore asséné le candidat de la droite. Et sur les affaires? Rien ou presque.

 

Fillon : la majorité pénale à 16 ans et pour lui….. l’exonération pénale !

Fillon : la majorité pénale à 16 ans et pour lui…..  l’exonération  pénale !

Gonflé Fillon d’intervenir en ce moment sur la question de la responsabilité pénale qu’il veut abaisser à 16 ans. Fillon tente de réinvestir le champ programmatique pour faire oublier l’affaire Pénélope et les autres (celle d’Axa par exemple). Pas forcément un bon choix car en matière de responsabilité pénale Fillon n’a guère de leçons à donner compte tenu du détournement de fonds publics à son profit, d’abus de biens sociaux et de trafic d’influence. En outre, il conteste même le droit de la justice d’instruire ses affaires sulfureuses Fillon veut la majorité pénale à partir de 16 ans mais sans doute l’exemption pénale pour lui-même « Il est temps d’en finir avec un système qui ne fonctionne pas. C’est pourquoi je propose de fixer désormais la majorité pénale à 16 ans », a déclaré mercredi François Fillon, en allusion « aux récents évènements survenus en Seine-Saint-Denis ». Il a formulé oralement cette proposition en arrivant mercredi après-midi à Compiègne: « Quand on a 16 ou 17 ans, qu’on attaque un policier, on doit savoir qu’on finira en prison », a-t-il déclaré à la presse, aux côtés du député sarkozyste Eric Ciotti. Un abaissement de la majorité pénale à 16 ans était une des propositions de Nicolas Sarkozy, mais cela ne figurait pas dans le pour lui-même .La délinquance des mineurs, bien que modifiée maintes fois, ne permet pas d’apporter une réponse proportionnée aux actes de délinquance commis par des individus de 16 ou 17 ans », a déclaré l’ancien Premier ministre dans un communiqué publié sur son site. « Ces jeunes délinquants, lorsqu’ils seront condamnés à des peines de prison, seront incarcérés dans des établissements spécialisés pour mineurs pour les protéger des contacts avec des prisonniers adultes. Cela sera rendu possible par la création de 16.000 nouvelles places de prison déjà prévue dans mon programme », a-t-il par ailleurs ajouté. Selon L’Express, François Fillon était pourtant opposé à cette mesure il y a encore un mois. Il aurait refusé d’effectuer une visite à Juvisy-sur-Orge (Essonne) le 16 janvier, deux jours après des violences dans lesquelles des mineurs étaient impliqués, précisément pour cette raison, alors que d’autres, dans son propre camp, défendent cette idée depuis longtemps. L’hebdomadaire assure que l’ancien Premier ministre, qui a rencontré Nicolas Sarkozy mercredi midi, a décidé de faire cette annonce pour rompre avec la spirale négative du Penelopegate et recentrer l’attention sur son projet.

 

Fillon : un emploi fictif qui va lui coûter cher

Fillon : un emploi fictif qui va lui coûter cher

 

Cette affaire d’emplois fictifs risque de coûter très cher à François Fillon. En effet l’intéressé s’est fait le chantre de l’intégrité n’hésitant d’ailleurs pas à attaquer sèchement Sarkozy à propos de ses affaires. Certes Fillon et son entourage vont continuer d’argumenter sur le fait qu’il n’y a rien d’illégal à embaucher quelqu’un de sa famille comme secrétaire parlementaire. Rien illégal sans doute mais éthiquement lamentable car en clair il s’agit de récupérer un salaire en la circonstance autour de 5000 € nets mensuels. On ne peut en effet jouer le rôle du père la rigueur et en même temps se montrer aussi laxiste pour son propre comportement. Le programme de Fillon vise à opérer des réformes assez draconiennes qui viendront amputer le niveau de vie des Français. Certaines sont justifiées en raison de l’état des équilibres financiers mais pas forcément avec cette brutalité et les inégalités qu’elles incluent. (En outre, certaines risquent d’être contre productives). Mais pour défendre une telle politique de rigueur encore faut-il être soi-même rigoureux. Le recrutement d’un membre de la famille comme assistant parlementaire est déjà éthiquement condamnable mais il peut l’être pénalement si cet assistant parlementaire occupe en fait un emploi fictif. Or il sera difficile à Fillon de prouver que son épouse a effectivement occupé un poste politique auprès de son mari. De ce point de vue, les arguments avancés par l’entourage de Fillon et par Fillon lui-même sont assez pitoyables. Cette affaire pourrait bien coûter à Fillon sa qualification pour le second tour des présidentielles. Il suffirait que quelques points passent de Fillon à Macron par exemple. En attendant le Parquet national financier a ouvert mercredi une enquête pour détournement de fonds publics après les révélations sur des emplois présumés fictifs de l’épouse de François Fillon, plongeant la campagne du candidat de la droite dans la crise. Selon le Canard enchaîné, Penelope Fillon, qui a toujours revendiqué distance et discrétion dans la carrière politique de son mari, a été rémunérée huit ans comme attachée parlementaire par François Fillon puis son suppléant à l’Assemblée nationale, et pendant 20 mois par « La Revue des deux mondes ». L’hebdomadaire satirique, paru mercredi, dit cependant n’avoir guère trouvé trace de ses activités. Le Parquet national financier (PNF) a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux à la suite de ces révélations. L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).François Fillon a réagi à cette annonce du PNF en notant dans un communiqué que le PNF avait agi avec célérité. « Cette décision particulièrement rapide permettra de faire taire cette campagne de calomnie et de mettre un terme à ces accusations dénuées de tout fondement », a-t-il dit en s’étonnant « que des faits aussi anciens et légaux fassent l’objet d’une telle campagne, à trois mois du premier tour de l’élection présidentielle ». Dans la matinée, il avait évoqué une campagne politique. « Je vois que la séquence des boules puantes est ouverte. (…) Je suis scandalisé par le mépris et la misogynie de cet article », a dit à la presse François Fillon à Bordeaux, où il a affiché sa réconciliation avec Alain Juppé, son adversaire malheureux du second tour de la primaire de la droite. « Alors parce que c’est mon épouse, elle n’aurait pas le droit de travailler? Imaginez un instant qu’un homme politique dise d’une femme, comme le fait cet article, qu’elle ne sait faire que des confitures, toutes les féministes hurleraient. » Les analystes estiment que cette affaire pourrait devenir un problème politique dans la campagne de François Fillon. « Il y a une très grande attente de probité en France et la dimension honnêteté est centrale dans les raisons de sa victoire à la primaire de la droite », explique Jean-Daniel Lévy, de l’institut Harris Interactive. « Si ça remet en cause la sincérité de son discours, ça peut être pour lui un gros problème politique. »

Présidentielle 2017 : François Hollande content….de lui

Présidentielle 2017 : François Hollande content….de lui

Le moins que l’on puisse dire,  c’est que la capacité d’autocritique n’étouffe pas François Hollande qui s’estime satisfait de son action et considère même il a redressé le pays. Le bilan est pourtant catastrophique tant en ce qui concerne par exemple la croissance, le chômage, les déficits voire l’autorité de l’État. Pas étonnant si seulement 13 % des Français souhaitent qu’il se représente en 2017. Une telle incapacité à faire une analyse un peu pertinente du quinquennat témoigne à l’évidence de l’isolement pathétique dans lequel se trouvent les monarques républicains complètement hors-sol, préoccupés surtout de leur image et coupés de toute réalité socio économique et sociétale. Dans une interview accordée à nos confrères des journaux du groupe Ebra, qui paraîtra lundi 17 octobre, le président de la République est interrogé sur son bilan et les critiques formulées à son égard, celles émanant notamment des frondeurs. Pour montrer un ultime désaccord avec la politique de l’exécutif dans ce quinquennat, ils menacent, en effet, de ne pas voter le budget 2017François Hollande confirme qu’il n’en modifiera pas une ligne. Il défend « un budget de progrès, un budget de gauche » et s’étonne même que les frondeurs hésitent à le voter. Pour le chef de l’État, ces derniers sont en partie responsables du rejet actuel dont il fait preuve. « Je peux entendre les doutes et les impatiences, mais mon devoir, avec le gouvernement de Manuel Valls, est d’avancer et d’agir sans relâche pour les Français et notamment pour faire baisser le chômage (…) Depuis quatre ans et demi, les critiques d’une minorité, c’est vrai, nuisent à la perception de la cohérence », analyse-t-il. Sûr de lui, François Hollande semble persuadé de ne pas avoir fauté sur le fond et réussi la mission que les Français lui ont confié. « Avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social (la santé et les retraites, ndlr). Nous devons revendiquer ce bilan ».

(Avec RTL)

Alstom : « le gouvernement savait, dit Montebourg …..Mais lui aussi

Alstom : « le gouvernement savait, dit Montebourg …..Mais lui aussi

 

 

 

 

Un peu culotté Arnaud Montebourg qui sur BFM. Déclare « Pour moi, la fermeture de Belfort est la preuve de l’abandon par la classe dirigeante des dossiers industriels ». Déclare Montebourg étaient pourtant à leur ministre de l’économie quand à brader sa branche énergie au américain « L’un des anciens présidents d’Alstom était M. Tchuruk, qui avait théorisé la France sans usine », a-t-il poursuivi. « Nous avons eu ensuite Patrick Kron, qui contre un chèque de 4 millions d’euros est allé vendre en pièces détachées toute la branche énergétique d’Alstom. Il a fallu se battre, créer les conditions du blocage pour éviter qu’Alstom ne soit dévoré ». Selon Arnaud Montebourg, « le gouvernement le savait, il n’a strictement rien fait »….même lui qui était ministre de l’économie.

Dans son livre dans son livre « ,  Jean-Michel Quatrepoint, remet les pendules à l’heure. Extrait (site Atlantico)

« La responsabilité des dirigeants d’Alstom, comme celle du conseil d’administration du groupe, est engagée. Ceux- ci n’ont pas anticipé l’évolution des marchés. Ils se sont laissé happer, pendant des années, par les querelles d’ego qui ont miné la filière nucléaire française. Pendant que les Gaulois d’Areva, d’Alstom et d’EDF s’étripaient, les concurrents, eux, s’activaient et se renforçaient. En ce qui concerne son secteur de production des turbines à gaz, Alstom n’a pas pris les décisions qui s’imposaient quand il en était encore temps. Enfin, ses dirigeants sont aussi coupables de n’avoir pas mesuré l’ampleur de l’offensive judiciaire américaine. À leur décharge, ils ne sont pas les seuls. BNP Paribas en sait quelque chose, qui doit s’acquitter de 9 milliards de dollars d’amende pour avoir effectué des transactions avec des pays sous embargo américain.  Qu’on le regrette, qu’on s’en offusque, importe peu. Notre classe dirigeante, tant au niveau des grandes entreprises que de la haute administration, a joué les autruches. Les États- Unis imposent au monde occidental de nouvelles normes dans le droit des affaires, découlant directement d’une évolution récente du Droit américain. Comme la première puissance mondiale contrôle, à travers sa monnaie, l’ensemble des transactions internationales, elle impose ses normes juridiques. Des entreprises comme Alstom n’ont pris conscience que très tardivement de cette évolution, impulsée il y a plus d’une décennie déjà et qui bouleverse certaines de leurs méthodes commerciales. L’État a sa part de responsabilité dans cet aveuglement. N’ayant pas vu venir l’offensive judiciaire américaine, il n’a pas vraiment adapté notre droit à ce nouveau paradigme. Il n’a pas su, non plus, élaborer, de concert avec les entreprises, une stratégie globale pour s’adapter à cette nouvelle donne de la guerre économique. Un État qui ne veut plus, ne peut plus jouer son rôle de stratège, d’arbitre, de fédérateur des intérêts de l’entreprise France. Au colbertisme si décrié depuis vingt ans, pourtant synonyme de la grandeur de la France, a succédé le laissez- faire total. Les Allemands chassent en meute. C’est leur force. Aux États- Unis, ce qui est bon pour les entreprises est bon pour le pays et vice- versa. Dans ses fonctions de secrétaire d’État, de 2009 à 2013, Hillary Clinton n’hésitait pas à peser de  tout son poids pour que les grandes entreprises américaines obtiennent des contrats. General Electric en a largement profité. En France, nos managers, sortis des grandes écoles de la République, ont par trop considéré les entreprises comme leur propriété personnelle, alors qu’ils n’en sont que des salariés mandataires. À l’image de Patrick Kron, ils détestent généralement l’État, oubliant tout ce qu’il a fait pour eux et pour l’entreprise qu’ils dirigent. Sans l’État, Alstom, société anonyme à l’actionnariat privé, serait mort en 2004. Sans les coups de pouce de la Coface et les commandes publiques, l’entreprise ne se serait pas maintenue dans le peloton de tête des géants de la construction électrique. Voilà pourquoi, en négociant en catimini son accord avec General Electric, Patrick Kron a une responsabilité, au moins morale. Il a voulu mettre tout le monde devant le fait accompli. Il a finalement réussi. La préparation d’un accord a fuité. Le scoop de l’agence Bloomberg, le 23 avril 2014, n’a fait que repousser l’échéance. Le pouvoir exécutif, de François Hollande à Arnaud Montebourg, en passant par Manuel Valls et Emmanuel Macron, a tenté de sauver les meubles. En négociant avec General Electric quelques aménagements pour préserver les intérêts d’EDF et d’Areva dans la maintenance des centrales nucléaires. Sur le fond, ces efforts n’ont rien changé à la cession, comme l’avouera Patrick Kron devant les actionnaires : « Il n’y a eu aucun changement depuis la divulgation du projet d’accord le 23 avril par Bloomberg, ni sur la nature de l’opération, ni sur son prix. » Dès le départ, c’est bien la vente de l’ensemble des activités dans le secteur énergie d’Alstom qui a été négociée pour 12,35 milliards d’euros. Tout le reste n’aura été qu’un habillage. Le scandale, c’est aussi et surtout la manière dont cette opération a été présentée, « vendue » à l’opinion publique, aux actionnaires, aux salariés et à la représentation nationale. Ce qui fera dire à certains députés qu’ils ont été « floués ». Tous les protagonistes y sont allés de leurs contre- vérités. De Jeffrey Immelt à Patrick Kron, en passant par Arnaud Montebourg et le gouvernement. Les uns ont menti par omission. Les autres, intentionnellement. Comme il fallait sauver la face, on a présenté, à l’été 2014, un accord entre égaux, un accord équilibré entre Alstom et GE l’acquéreur. Il a été vanté la création de trois co- entreprises, à 50/50, associant les deux groupes. Au passage, on a oublié de mentionner que General Electric récupérait à 100 % les deux tiers du pôle énergie d’Alstom, de loin l’activité la plus rentable du groupe… En focalisant l’attention sur les co-entreprises et la golden share de l’État français s’appliquant à la partie strictement nucléaire des activités du groupe, on a omis de mentionner quelques détails. Ceux- ci n’apparaîtront au grand jour que quelques mois plus tard… à la fin de l’année 2014. Ce sera fâcheux. Plus d’accord entre égaux. General Electric est bien le patron opérationnel. Dans la co-entreprise nucléaire, GE a même 80 % des actions, et non pas 50 %. Dans Alstom Grid et Alstom Énergies renouvelables, il a 50 % plus une action et une voix prépondérante au conseil d’administration. L’américain a le pouvoir de décision. Il contrôle la gestion, la trésorerie. Sans parler des management fees que s’octroie toujours le groupe majoritaire. On laisse aux Français la direction technique. Rien d’étonnant, c’est justement cela qui intéresse General Electric, les Français ayant des savoir- faire à lui apporter dans des domaines que l’américain avait abandonnés : hydraulique, nucléaire, charbon, éolien off shore. »

 

Hollande : ça va mieux….. Pour lui ou pour les Français ?

Hollande : ça va mieux….. Pour lui ou pour les Français ?

 

 

Il faut sans doute une sacrée dose d’inconscience ou d’hypocrisie pour décréter que la France va mieux. Ce qu’a pourtant déclaré François Hollande sur France 2 lors de son émission télévisée. Effectivement cela va certainement mieux pour le président qui a dû prendre 10 à 15 kg en quatre ans par contre les indicateurs macro- socio-économiques autant que la situation concrète de la plupart des Français justifie de s’interroger sur cette vision.  » Oui, ça va mieux : il y a plus de croissance, moins de déficit, moins d’impôts, plus de compétitivité, plus de marges pour les entreprises, plus de pouvoir d’achat pour les salariés », a-t-il déclaré, précisant toutefois que la France ne va pas forcément bien mais  » mieux « . Sur la question centrale de l’emploi François Hollande se fonde sur la création supplémentaire de 60 000 emplois envisagés en 2016 à comparer évidemment aux 6 à 7 millions de chômeurs dont certains renoncent à rechercher un emploi voire à  s’inscrire à pôle emploi. La vérité c’est que la croissance est trop faiblarde pour créer de manière significative des emplois. Avec une perspective hypothétique de 1,5 % d’augmentation du PIB, il ne faut pas s’attendre à autre chose. Le Fonds monétaire internationale a d’ailleurs annoncé mercredi que le PIB tricolore ne progresserait que de 1,1 % cette année. La Commission européenne table sur une croissance annuelle de 1,3 %. Les économistes de l’OFCE envisagent une hausse de 1,6 % de l’activité cette année. Mais rares sont leurs confrères qui sont sur la même longueur d’ondes. Peut-on en déduire que l’économie française se porte mieux ?Comme le précise l’Insee, l’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est passé en mars dans la zone indiquant une conjoncture incertaine. Par ailleurs, son modèle de croissance reste bancal. Si la consommation recule, les espoirs de reprise vigoureuse seront douchés. Or, la résilience de la consommation – l’indicateur mesurant la confiance des ménages de l’Insee, reste inférieure à sa moyenne de longue période – puise en grande partie ses origines dans la chute des cours du pétrole. Il ne faudrait pas que ceux-ci remontent. L’investissement, et encore moins le commerce extérieur, n’étant en mesure de prendre le relais.  En effet, l’investissement des ménages reste faible, ce qui explique les déboires de la construction. Quant à celui des entreprises, il s’éveille à peine, après plusieurs années d’atonie, en dépit de la remontée du taux de marge des entreprises. Par ailleurs, en dépit des gains de compétitivité offerts par la chute des cours du pétrole et les allégements de cotisations contenus dans le Pacte de responsabilité, qui s’ajoutent au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), le taux de couverture import/export reste défavorable. La France continue à importer plus qu’elle n’exporte. L’industrie retrouve en effet des couleurs, mais celles-ci sont encore bien pâles. Certes, la production manufacturière affiche une hausse annuelle de 1,5 % en février, mais cette moyenne masque les profondes difficultés de certains secteurs, ce qui explique que la production industrielle n’a progressé que de 0,6 % sur cette période. C’est particulièrement le cas du secteur de la construction dont la production en février 2016 est inférieure de 16,9 points à celle observée en moyenne en 2010 et la cokéfaction et le raffinage, impactés par la chute des cours du brut (-16,1 points). C’est également le cas du bois-papier-imprimerie (-12,9 points), des équipements électriques (-11,8 points), des industries extractives (-8,1 points) et la métallurgie et produits métalliques (-4,2 points). Par ailleurs, il faut rappeler que la sinistralité des entreprises reste élevée. En 2015, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 1 % pour s’élever à 63.081 selon le cabinet Deloitte. La France va mieux ? Si tel est le cas, ce retournement se fait à crédit, sur le dos des générations futures. En effet, comme le précise le gouvernement dans le Pacte de stabilité qu’il présente à Bruxelles, la dette publique de la France devrait continuer à augmenter en 2016 et 2017. En effet, selon les prévisions de Bercy, elle atteindra 96,2 % du PIB en 2016 et 96,5 % en 2017, contre respectivement 96,5 % et 96,9 % selon les précédentes estimations. Il ne faudrait pas que France ne tienne pas sa promesse de réduction du déficit public. Pour l’instant, le ministère des Finances prévoit toujours 3,3 % du PIB en 2016 et 2,7 % en 2017.

(Avec Reuters)

 

Sarkozy, il aime qui à part lui ? (Bertrand)

Sarkozy,  il aime qui à part lui ? (Bertrand)

 

 

Sarkozy méprise à peu près la plupart de ses proches, c’est bien connu ; la première victime du président Sarkozy fut Fillon. De ce point de vue le livre consacré à ses phrases assassines ne fait que confirmer le surdimensionnement de l’ego de Sarkozy. L’UMP Xavier Bertrand a vivement réagi vendredi 7 novembre aux propos cinglants prêtés Nicolas Sarkozy sur lui-même, se demandant qui aime l’ex-président, « à part lui ». Dans « Ca reste entre nous, hein? », deux journalistes du Parisien-Aujourd’hui en France livrent ce qu’ils présentent comme le contenu de conversations régulières avec l’ancien chef de l’État, ce dernier qualifiant notamment Bertrand de « petit assureur », « médiocre » et « bon à rien ». Le député de l’Aisne croit-il que l’ancien président a tenu de tels propos?  »Oui évidemment », a répondu Bertrand sur Europe 1, « je suis sûr et certain qu’il les a prononcés ». « Je crois aussi qu’il l’a pensé au moment où il l’a dit », a poursuivi le candidat à la primaire UMP pour la prochaine présidentielle.  »Ces phrases méchantes, cruelles, assassines sur tout le monde (…), il en est capable, mais je crois qu’à force de critiquer tout le monde comme ça, il y a une question qui se pose: qui est-ce qu’il aime, à part lui? ». Pour l’ancien ministre, « ce n’est pas la première fois que des propos comme ça sont rapportés, c’est peut-être la première fois qu’ils sont condensés dans un livre. Ça traduit aussi une différence supplémentaire entre lui et moi: le respect ». « J’ai du respect pour l’ancien chef de l’État, mais je pense aussi qu’en politique si on veut inspirer confiance, il faut de l’exemplarité. Comment voulez-vous qu’il y ait du respect entre les Français quand il n’y a pas de respect entre les responsables politiques d’une même famille? », a interrogé Bertrand, déterminé à ne plus « s’aligner », se « mettre au service de quelqu’un – de Nicolas Sarkozy, d’autres ». Dans un livre de 271 pages publié mercredi et intitulé « Ça reste entre nous, hein ? » (Flammarion), Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel rapportent un florilège de propos prononcés par l’ancien président, qui n’épargne pas François Hollande, mais guère davantage ses camarades de l’UMP.

 

« Si Sarkozy recommence ses conneries , je ferai campagne contre lui  » (Morano)

« Si Sarkozy recommence ses conneries , je ferai campagne contre lui  » (Morano)

 

Nadine Morano menace Nicolas Sarkozy de faire campagne contre lui pour la présidence de l’UMP. Elle reproche à l’ancien président les choix qu’il pourrait faire pour former sa garde rapprochée. En cette fin du mois d’août, Nadine Morano avance sa rentrée sous les feux de l’actualité par ses déclarations fracassantes. L’ancienne ministre fustige Nicolas Sarkozy dans les colonnes du magazine Marianne de ce jeudi 21 août.  Après ces propos sur la femme voilée sur une plage, Nadine Morano s’interroge sur la stratégie de l’ancien locataire de l’Elysée dans la perspective de son retour en politique. Nadine Morano menace de prendre ses distances avec Sarkozy, alors qu’elle est considérée comme une ultra-sarkozyste, si l’ancien président ne s’appuie pas sur sa vieille garde.  Nadine Morano veut faire partie de l’équipe que constitue Nicolas Sarkozy en vue de son retour en politique. Elle ne souhaite rester sur le bord de la route. Alors elle fait entendre sa voix. Dans Le quotidien Le Monde du 7 août, elle exhortait Sarkozy de bien s’entourer.  Elle poursuivait convaincue et conseillait Nicolas Sarkozy à la plus grande vigilance. »C’est à lui de choisir les bons. Il ne peut pas s’entourer que d’énarques ou d’héritiers ». Et pour être sûr que son message soit entendu, elle en rajoute maintenant une couche bien dans son style.  Dans les colonnes de Marianne, la députée européenne UMP semble exprimer tout haut ce que certains pensent peut-être en sourdine. En outre, le retour de l’ex-président de la République suscite des convoitises de tous bords au sein de l’UMP et il y a ceux qui espèrent faire partie du bateau de la reconquête. Nadine Morano lance dans Marianne ce jeudi 21 août un avertissement qui sonne comme un ultimatum à Nicolas Sarkozy.   Elle espère qu’il ne va pas reproduire ses choix d’équipe qui, selon elle, ont finalement conduit au résultat décevant de la présidentielle de 2012. Elle tonne, « qu’il recommence ces conneries là et je ferai campagne contre lui ». C’est du Nadine Morano dans le texte, mais il parait difficile que cette fidèle parmi les fidèles se mette en travers de la route de Nicolas Sarkozy.

 

Foot (coupe de France) : « Guingamp méritait sa victoire » (François Hollande)… mais pas lui

Foot (coupe de France)  : « Guingamp méritait sa victoire » (François Hollande)… mais pas lui

 

Pour une fois Hollande voit juste, en déclarant que Guingamp méritait sa victoire. Des deux Bretons, c’est Guingamp qui remporte la finale de la Coupe de France. Victoire 2 à 0 au détriment de Rennes qui repart encore une fois bredouille. Car Guingamp qui terrasse Rennes, c’est le même scénario qu’il y a cinq ans. Les Guingampais ont mené de bout en bout la rencontre. Cette victoire était donc logique pour François Hollande à la fin Hollande aurait pu ajouter que sa victoire à lui ( en 2012) par contre n’était guère méritée et moralement même illégitime tellement il a menti ; tellement, il s’est contredit, tellement il s’est montré méprisant et désinvolte pour les couches sociales qu’i est censé représenter et au-delà pour tout le pays. Dernier exemple ne date le bradage d’Alstom, un de fleuron de l’industrie française.

 

Alstom : « l’Etat « a son mot à dire » … tu m’étonnes c’est lui qui paye !

Alstom : «  l’Etat « a son mot à dire » … tu m’étonnes c’est lui qui paye !

Hollande commence à comprendre, il aura fallu du temps puisque le rapprochement Alstom-Ge es t dans les tuyaux depuis au moins 2 mois. Alstom, une très belle entreprise, fleuron même de la technologie dans ses domaines ne vit en réalité que des commandes de l’Etat tant le domaine électrique que dans le domaine du transport. Des commandes d’Etat ou de collectivités locales pour la France, qui ont souvent été surpayées et mis des entreprises clientes en difficultés comme EDF ou la SNCF. Alstom une entreprise en pointe sur le plan technologique mais à la gestion déficiente depuis des années (comme la plupart des secteurs gérés par des x mines qui ont coulé les mines, la sidérurgie ou encore la SNCF).  Il a même fallu en plus un plan de soutien financier de l’Etat en 203-2004. Aujourd’hui la direction et les actionnaires ingrats veulent se précipiter chez l’américain GE. Oui l’Etat a vraiment son mot à dire quand c’est lui qui en finalité paiera la note tant d’EDF, de la SNCF ou des collectivités et l’Etat c’est le contribuable. .

 

Hollande a donc  a reçu, ce lundi 28 avril, les dirigeants de General Electric et Siemens, deux entreprises qui lorgnent le rachat des activités énergie d’Alstom, entreprise jugée stratégique par l’exécutif. Entre les deux rendez-vous, le président de la République a, lors d’un discours à la maison de la Chimie, justifié l’intervention de l’Etat dans ce dossier. « L’Etat a forcément son mot à dire. Pourquoi? Parce qu’il est celui qui commande, non pas l’entreprise mais à l’entreprise un certain nombre d’achats, dans des secteurs tout à fait stratégique, notamment l’énergie », a-t-il fait valoir. « Tous ceux qui ont une offre à présenter vont vers l’Etat, pour qu’elle puisse être améliorée dans le sens de l’emploi en France et de localisation des activités en France. Je n’ai que ce seul critère dans ce dossier: qu’est-ce qui sera favorable à la localisation d’activités en France et l’emploi en France, et qu’est-ce qui assure l’indépendance énergétique en France? », a-t-il développé.  Il faut croire que le chef de l’Etat a, au moins dans le discours, convaincu ses visiteurs. A la sortie de son entrevue avec le président de la République, le patron de General Electric, Jeffrey Immelt, n’a pas fait de déclaration. Mais quelques instants plus tard, cité dans un communiqué, il a affirmé avoir eu « un dialogue ouvert, amical et constructif » avec François Hollande. « Nous avons entendu et nous comprenons le point de vue [de François Hollande, ndlr] et nous sommes engagés à travailler ensemble, ajoute-t-il. Siemens avait, elle, déjà donné certains gages à l’exécutif, promettant d’apporter sa filiale de train à grande à vitesse, ICE, à Alstom, de garantir l’emploi et de loger en France le siège des activités « centrale à vapeur ». Ce lundi, Joe Kaeser, le PDG de Siemens n’a pas fait de déclaration à l’issue de son entretien avec le président de la République. Mais le groupe a fait savoir qu’il va décider « dès que possible » s’il formule une offre de rachat. Jusqu’ici, le groupe allemand avait manifesté son intérêt sans faire d’offre formelle. Selon plusieurs agences, un conseil de surveillance se tiendra mardi 29 avril chez Siemens dans ce but. A cette occasion, le groupe allemand devrait officiellement présenter cette offre.  Pour les deux entreprises tout reste encore à faire. Selon Le Monde, l’Elysée aurait des exigences précises pour chacune des deux sociétés. Pour General Electric, Paris souhaiterait que le groupe américain mette en Bourse ses activités énergies, une fois l’acquisition auprès d’Alstom finalisée. Le but serait de permettre aux investisseurs français de prendre une part dans le nouvel ensemble. Pour Siemens, l’Elysée voudrait que le groupe allemand apporte à Alstom non seulement son branche de train à grande vitesse ICE mais aussi ses activités de fabrication de métros et de tramways. De son côté, le conseil d’administration d’Alstom a décidé de s’accorder du temps, et ne se prononcera pas avant mercredi matin. Voir plus tard encore. « L’Etat estime qu’Alstom doit disposer du temps nécessaire pour examiner toutes les offres » a ainsi indiqué une source proche du dossier à plusieurs agences.

 

Valls : les écolos ne lui voteront pas la confiance

Valls : les écolos ne lui  voteront pas la confiance

Mardi dernier, les écologistes ont officiellement refusé de participer au gouvernement de Manuel Valls. « J’ai passionnément aimé être ministre« , a déclaré Cécile Duflot samedi, ajoutant « si j’avais [eu] la sensation qu’il était possible d’agir avec la même utilité dans ce gouvernement [Valls], j’aurais continué« , qualifiant l’appel du nouveau Premier ministre d’ »appât alléchant« . Cette décision de ne pas participer au gouvernement Valls divise le parti, mais les responsables écologistes rassemblés à Paris samedi y étaient en majorité favorables. « Le choix de Cécile c’est un peu le choix des Français, ce n’est pas évident de refuser d’être numéro deux d’un gouvernement« , a notamment déclaré Jean-Vincent Placé, président des sénateurs écologistes.  Les députés eux n’ont toujours pas digéré cette décision. « A l’Assemblée on va gueuler ou va hurler, on ne va plus travailler ça sert à rien, sauf que là on les menace de quoi si on n’obtient rien ? Ben rien on est déjà sorti« , a expliqué par exemple la co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale Barbara Pompili. Les chefs de groupes parlementaires écologistes ont rendez-vous à Matignon lundi à 16h, « à l’initiative du Premier ministre ». Ils indiquent qu’ils prendront ensuite leur décision concernant le vote de confiance au gouvernement prévu mardi. « Il est certain qu’on ne votera pas contre« , a déjà assuré samedi Jean-Vincent Placé. Une responsable EELV confie hors micro que sauf si Manuel Valls annonce la fermeture de 24 réacteurs nucléaires, la mise en place de la proportionnelle et l’abandon de Notre-Dame-des-Landes, les écologistes ne voteront pas la confiance. Ce qui paraît clairement impossible. Mais comme ils se considèrent toujours dans la majorité, les parlementaires d’EELV devraient en fait s’abstenir.

 

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