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Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

 Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

simple mise en accusation emporte malheureusement avec elle le droit de s’exprimer, de travailler ou de se défendre, regrettent les avocats Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur dans une tribune au « Monde ».

 

La justice et la presse poursuivent la même aspiration : la manifestation de la vérité. Leurs deux légitimités s’entrechoquent autour de deux temporalités : le temps judiciaire, ponctué par les différentes étapes d’une procédure contradictoire et l’annonce d’un jugement qui prend parfois des années, et le temps médiatique, cristallisé en une fraction de seconde par l’image d’un célèbre acteur dont le comportement est manifestement outrageant ou l’annonce d’une garde à vue sur un bandeau « Urgent » diffusé sur une chaîne d’information en continu.

Le « vu à la télé », c’est un jugement moral sans appel qui se propage par cercles concentriques et par la viralité des réseaux sociaux. Au sein de ce prétoire virtuel, il n’y a pas de juge indépendant pour dire le droit, ni d’avocat pour assurer les droits de la défense. La foule numérique fixe ses propres normes dans un tribunal où l’opinion majoritaire impose la vérité de l’instant.La peine doit alors être immédiate : les appels à la déprogrammation des films et au retrait de la légion de l’honneur pour consacrer « la chute de l’ogre » du cinéma français. A Sciences Po, un mur d’affiches aux couleurs du soleil couchant réclame une démission. Des procédures de retrait pour les uns, des promesses d’avenir pour les autres et une sanction immédiate pour tous, y compris pour la plupart des plaignantes qui ne recherchent pas la lumière et dont la finalité de la démarche est dévoyée.

Ces affaires sont très différentes tant du point de vue des comportements incriminés que du stade de la procédure judiciaire auquel elles se situent, mais à l’heure où chacun est sommé de choisir son camp par pétition interposée, il nous paraît essentiel d’affirmer qu’il est absurde d’opposer la lutte légitime contre les violences faites aux femmes et les principes essentiels de la justice pénale.

Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

 Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

simple mise en accusation emporte malheureusement avec elle le droit de s’exprimer, de travailler ou de se défendre, regrettent les avocats Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur dans une tribune au « Monde ».

 

La justice et la presse poursuivent la même aspiration : la manifestation de la vérité. Leurs deux légitimités s’entrechoquent autour de deux temporalités : le temps judiciaire, ponctué par les différentes étapes d’une procédure contradictoire et l’annonce d’un jugement qui prend parfois des années, et le temps médiatique, cristallisé en une fraction de seconde par l’image d’un célèbre acteur dont le comportement est manifestement outrageant ou l’annonce d’une garde à vue sur un bandeau « Urgent » diffusé sur une chaîne d’information en continu.

Le « vu à la télé », c’est un jugement moral sans appel qui se propage par cercles concentriques et par la viralité des réseaux sociaux. Au sein de ce prétoire virtuel, il n’y a pas de juge indépendant pour dire le droit, ni d’avocat pour assurer les droits de la défense. La foule numérique fixe ses propres normes dans un tribunal où l’opinion majoritaire impose la vérité de l’instant.La peine doit alors être immédiate : les appels à la déprogrammation des films et au retrait de la légion de l’honneur pour consacrer « la chute de l’ogre » du cinéma français. A Sciences Po, un mur d’affiches aux couleurs du soleil couchant réclame une démission. Des procédures de retrait pour les uns, des promesses d’avenir pour les autres et une sanction immédiate pour tous, y compris pour la plupart des plaignantes qui ne recherchent pas la lumière et dont la finalité de la démarche est dévoyée.

Ces affaires sont très différentes tant du point de vue des comportements incriminés que du stade de la procédure judiciaire auquel elles se situent, mais à l’heure où chacun est sommé de choisir son camp par pétition interposée, il nous paraît essentiel d’affirmer qu’il est absurde d’opposer la lutte légitime contre les violences faites aux femmes et les principes essentiels de la justice pénale.

Violences-Encore un homme atteint chez lui par un tir de trafiquants de drogue

Violences-Encore un homme atteint chez lui par un tir de trafiquants de drogue

Dans la nuit de samedi à dimanche, à Dijon, un homme est mort chez lui, touché par un tir visant son immeuble. À l’occasion d’une conférence de presse, le procureur de la République de Dijon Olivier Caracotch est revenu en détails sur les circonstances de ce drame survenu sur un point de deal du quartier Stalingrad, un lieu de trafic « référencé mais pas extrêmement actif » selon lui.

Le procureur a par ailleurs expliqué avoir vu un nombre de balles tirées « relativement impressionnant ». « Il y a beaucoup d’impacts sur la façade, ce qui montre soit la détermination des personnes passées à l’acte, soit leur inconscience totale », a-t-il détaillé.
La victime, un homme de 55 ans, résidait au premier étage de l’immeuble visé et a été touchée par une balle perdue, selon le procureur. « Il paraît relativement acquis que c’est le point de deal qui était visé et que donc ces faits sont en lien avec le trafic de drogue », affirme encore Olivier Caracotch.

Alors que différents témoignages sont en train d’être recueillis, il a été établi qu’ »au moins deux personnes » sont responsables des coups de feu, « mais peut-être plus ». À ce stade, il n’y a qu’une seule victime identifiée à déplorer.

« Il est inacceptable qu’une personne non concernée par ces tirs ait été tuée, a souligné François Rebsamen, le maire de Dijon. Des points de deal, il y en a partout en France. C’est un problème national qui gangrène notre pays, j’attends des mesures concrètes soient annoncées. »
La Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) a été saisie, selon le procureur. La CRS 8, l’unité de CRS spécialisée dans le maintien de l’ordre, va être envoyée à Dijon, a ajouté le ministère de l’Intérieur.

Encore un homme atteint chez lui par un tir de trafiquants de drogue

Encore un homme atteint chez lui par un tir de trafiquants de drogue

Dans la nuit de samedi à dimanche, à Dijon, un homme est mort chez lui, touché par un tir visant son immeuble. À l’occasion d’une conférence de presse, le procureur de la République de Dijon Olivier Caracotch est revenu en détails sur les circonstances de ce drame survenu sur un point de deal du quartier Stalingrad, un lieu de trafic « référencé mais pas extrêmement actif » selon lui.

Le procureur a par ailleurs expliqué avoir vu un nombre de balles tirées « relativement impressionnant ». « Il y a beaucoup d’impacts sur la façade, ce qui montre soit la détermination des personnes passées à l’acte, soit leur inconscience totale », a-t-il détaillé.
La victime, un homme de 55 ans, résidait au premier étage de l’immeuble visé et a été touchée par une balle perdue, selon le procureur. « Il paraît relativement acquis que c’est le point de deal qui était visé et que donc ces faits sont en lien avec le trafic de drogue », affirme encore Olivier Caracotch.

Alors que différents témoignages sont en train d’être recueillis, il a été établi qu’ »au moins deux personnes » sont responsables des coups de feu, « mais peut-être plus ». À ce stade, il n’y a qu’une seule victime identifiée à déplorer.

« Il est inacceptable qu’une personne non concernée par ces tirs ait été tuée, a souligné François Rebsamen, le maire de Dijon. Des points de deal, il y en a partout en France. C’est un problème national qui gangrène notre pays, j’attends des mesures concrètes soient annoncées. »
La Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) a été saisie, selon le procureur. La CRS 8, l’unité de CRS spécialisée dans le maintien de l’ordre, va être envoyée à Dijon, a ajouté le ministère de l’Intérieur.

Hamas: Ruffin condamne, lui, les terroristes

Hamas: Ruffin condamne, lui, les terroristes

Dans une interview au Monde, le député de La France insoumise demande à la gauche de revoir sa position sur les attaques terroristes du Hamas contre Israël lancées depuis samedi.pour lui, le Hamas a commis des abominations. On doit mettre des mots forts sur des actes horribles, sinon notre parole est discréditée, moquée, enlisée dans des justifications byzantines, pas à la hauteur de la gravité des événements », declare le député de la Somme.

L’Insoumis n’hésite pas à qualifier le Hamas d’organisation « fanatique, terroriste ». Une prise de position qui tranche avec la ligne tenue plus tôt dans la journée par la chef de file Mathilde Panot. Lors d’une conférence de presse, celle-ci a refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.

« C’est la branche armée qui est aujourd’hui responsable de crimes de guerre », s’est contentée d’expliquer la patronne des insoumis.

Cette prudence a été immédiatement critiquée par l’ensemble du spectre politique. Xavier Bertrand, le président LR des Hauts-de-France a par exemple dénoncé un « calcul politicien méprisable ».

François Ruffin demande au gouvernement de ne pas soutenir de manière « aveugle » le gouvernement de Benyamin Netanyahou.

« Nous devons nous poser en permanence comme objectif le cessez-le-feu et la paix », a-t-il affirmé, déplorant « un alignement sur les États-Unis ».

Le paysan Paul François, vainqueur contre Monsanto, agressé chez lui

Société : le paysan Paul François, lanceur d’alerte contre Monsanto, agressé chez lui

L’agriculteur fondateur de l’association Phyto-victimes, , a été agressé chez lui la semaine dernière en Charente. Le fondateur de l’association , «a été frappé et ligoté par trois personnes dans son garage à Bernac, au nor, «a été frappé et ligoté par trois personnes dans son garage à Bernac, au nord d’Angoulême», confirme ce vendredi soir au Figaro son avocat Me François Lafforgue.

Si ce dernier ne se prononce pas à ce stade sur les raisons de cette attaque il précise cependant ce que les agresseurs ont dit à son client. «On en a marre de t’entendre et de voir ta gueule à la télé», indique-t-il. Des propos entendus par la sœur de l’agriculteur qui était au téléphone avec lui.

Pour sa part Antoine Lambert, président de Phyto-victimes, association créée en 2011 dont Paul François a été le président fondateur, tente d’expliquer les raisons de cette violente intimidation. «Même si on ne sait rien des agresseurs, on ne peut pas s’empêcher de faire le lien avec le combat que Paul François a mené contre Monsanto », souligne-t-il. Paul François qui l’a appelé ce vendredi matin lui a relaté les circonstances de l’attaque: «Il m’a parlé de trois hommes cagoulés venus le menacer chez lui avec un objet tranchant», dit-il. Ces agresseurs qui ont ligoté leur victime ont tenté par ailleurs de lui administrer un produit.

Pour Nicole Bonnefoy, sénatrice de la Charente, cette agression «est liée avec toutes ses déclarations sur les pesticides. Engagé dans son combat et véritable lanceur d’alerte, Paul François a déjà eu une vie difficile. Cette attaque est scandaleuse». De son côté, le président du Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) Pierre Thomas s’est également dit «extrêmement choqué». Pour sa part, le porte-parole de la Confédération paysanne, Nicolas Girod, a appelé «à renforcer la protection de Paul François qui subit depuis longtemps des pressions énormes et maintenant est agressé».

Tweeter: Le pari fou d Elon Musk qui pourrait lui coûter très cher

Tweeter: Le pari fou d Elon Musk qui pourrait lui coûter très cher

Officiellement, Elon musk est devenu propriétaire du réseau social Twitter. Une opération qui pourrait lui coûter très cher. Le prix d’achat totalement excessif de 44 milliards pourrait déséquilibrer les finances du groupe. D’autant qu’il s’agit d’un investissement dans un secteur immatériel qui ne produit pas réellement de valeur mais n’existent que grâce à la publicité. Or cette publicité est en pleine régression sur tous les réseaux sociaux du faît de la crise économique et de la concurrence de nouveaux réseaux sociaux plus modernes.

La conséquence sera sans doute pour le milliardaire d’opérer des réductions drastiques de personnel chez Twitter.

Selon plusieurs médias américains, le patron de Tesla et Space X a commencé à faire le ménage à la tête du réseau social, limogeant trois dirigeants dès jeudi soir.

Elon Musk était pressé par le temps: une juge chargée de régler un contentieux entre les deux parties leur avait donné jusqu’à vendredi pour se mettre d’accord, faute de quoi un procès aurait lieu en novembre. L’opération traînait en effet depuis l’annonce fin avril d’une offre d’acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée à contrecœur par Twitter. L’entrepreneur avait cherché à s’en extraire unilatéralement début juillet, accusant l’entreprise de lui avoir menti, mais le conseil d’administration de la société a saisi la justice. À quelques jours de l’ouverture d’un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

Se présentant comme un ardent défenseur de la liberté d’expression, Elon Musk a déjà indiqué qu’il entendait assouplir la modération des contenus. L’objectif du multimilliardaire serait de multiplier les opinions y compris les plus hétéroclites, les plus excessives pour faire de l’audience.En outre il affichera une ligne davantage anarcho- capitaliste qui le caractérise.

Le problème c’est que Twitter comme d’autres subis la concurrence de réseaux sociaux plus récents et plus modernes. Facebook par exemple souffre particulièrement de cette concurrence

Présidentielle : « Lui ou le chaos »… quand même !

Présidentielle : « Lui ou le chaos »… quand même ! 

 

Dans un papier de la Tribune ci-après en titre : » lui ou le chaos », Une sorte de plaidoyer pour Macron. Le problème c’est qu’après la lecture de cet article rien n’empêche de penser qu’avec une France aussi divisée on risque le chaos quand même y compris avec Macron.

Faire barrage à Marine Le Pen et au basculement de la France dans le populisme, sans pour autant faire du bulletin Macron un chèque en blanc. Dans tous les cas de figure, comment gouverner un peuple aussi divisé ? Tel est l’enjeu principal d’un second tour de la présidentielle ce dimanche 24 avril. En attendant le troisième tour…

Dimanche 24 avril 2022, journée de la France, qui sera au centre de toutes les attentions dans le monde pour le second tour de son élection présidentielle et le troisième « 21 avril » de son histoire. Et si la France basculait à son tour dans le populisme, après la Pologne et la Hongrie, sept ans après le Brexit… 24 avril 2022, l’année du Frexit ? On en parle ?

Et c’est ainsi que se termine tristement une morne et finalement très ennuyeuse campagne présidentielle qui n’a fait qu’effleurer tous les sujets importants. Une campagne souvent rance et nauséabonde, autocentrée sur le rapport à l’autre, l’étranger, les frontières et l’immigration. Aucune vision positive sur l’avenir n’a réussi à percer de ce brouillard. Une campagne dominée par les haines, une campagne de la peur et des peurs, qui a vu s’affronter trois France, ainsi que l’a reconnu lui-même Emmanuel Macron : celle de l’extrême droite, présente pour la troisième fois au second tour ; celle de l’extrême gauche, portée par le « vote utile » en faveur de Jean-Luc Mélenchon ; et celle de « l’extrême centre », qu’il incarne jusqu’à sa propre caricature.

Extrême centre, un concept hérité de la période allant du Consulat à la Restauration tel que l’a théorisé l’historien Pierre Serna, et qui se définit par une alliance opportuniste des élites modérées allant du centre gauche au centre droit. Une stratégie politique et un mode de gouvernance qui présentent l’avantage de fabriquer une majorité composite, mais stable, au risque de rejeter vers les autres extrêmes une part croissante de l’électorat, notamment les déçus et les perdants, en n’offrant qu’une seule alternative : lui, ou le chaos. Dans tous les cas, c’est le visage désenchanté, aux illusions perdues, d’une France qui sombre, qui se découvre en ce printemps, là où on espérait un renouveau.

Tous les scénarios alternatifs de cette campagne présidentielle de 2022 ont été déjoués et nous sommes revenus à la partition prévue au départ. La candidature Zemmour a été un feu de paille qui a surtout servi à fracturer la droite Fillon et à banaliser la candidature Le Pen : sur les 20 points de l’ancien Premier ministre de Sarkozy en 2017, moins de 5 sont allés à la candidate officielle de LR Valérie Pécresse, et le total de ses voix cumulées avec celles de Zemmour dépasse à peine les 12% ! La droite républicaine, qui aurait pu être la force d’alternance d’un macronisme finissant, a été une fois de plus « la plus bête du monde » en se divisant au lieu de se rassembler, au risque de l’effacement, à l’image du PS (Parti socialiste – NDLR pour les générations à venir). Le solde s’est partagé entre Emmanuel Macron en majorité et un peu Marine Le Pen que Zemmour a achevé dé-diaboliser. Si on était complotiste, ce qui n’est pas le cas de votre serviteur, on se dirait que tout cela a été écrit à l’avance par un auteur machiavélique…

Le grand débat de mercredi l’a montré : Marine Le Pen n’est clairement pas au niveau face au président sortant, plus précis et plus crédible sur à peu près tous les sujets techniques. Mais cela ne vend pas du rêve, notamment aux primo-votants, et beaucoup d’électeurs iront à la pêche, ou tout simplement en vacances dimanche, comme le prouvent à la fois les estimations d’abstention au plus haut depuis… 1969 et la forte progression des réservations de billets d’avion low cost, comme le signale Léo Barnier.

C’est ainsi que dans un sursaut du « barrage républicain », l’écart s’est creusé en ces derniers jours avant le vote final en faveur d’un Emmanuel Macron en passe de devenir le premier président sortant à se faire réélire hors période de cohabitation. Une réélection sans enthousiasme qui contraste avec l’énergie positive et les réels espoirs de celle de 2017, mais qui apparaît nécessaire pour éviter le scénario du pire, l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Car c’est bien cette dernière que représente la candidature de Marine Le Pen quoi qu’elle en dise et quoi que son programme absurde et attrape-tout prétend. Son projet politique reste celui presque éternel d’une droite identitaire, obsidionale, repliée sur elle-même et anti-européenne. Une candidature masquée sous un vernis de gauche sociale trompeur qui conduirait fatalement au Frexit par son absence totale de sérieux budgétaire ou en tout cas à une paralysie du fonctionnement de l’Europe au moment où la situation économique et géopolitique n’en a jamais autant légitimé le besoin.

Sur le plan des institutions, la victoire du populisme, qu’incarnerait l’entrée de Marine Le Pen à l’Elysée, serait une forme de « coup d’État permanent », avec un pouvoir invoquant en permanence le peuple souverain contre les élites au mépris des règles de notre constitution qui encadre très sagement le recours à ce pouvoir suprême.

Sur le plan économique, une victoire de Marine Le Pen serait un drame économique avec une fuite des capitaux et des talents. Robert Jules souligne le danger d’une explosion des taux d’intérêt avec une prime de risque Le Pen. Et ce, alors que la poussée de l’inflation change la donne mondiale avec une Réserve fédérale américaine qui envisage un choc rapide sur sa politique monétaire.

Marine Le Pen à L’Elysée, c’est le plus sûr chemin pour faire de la France l’Argentine de l’Europe. L’Europe des Nations nous condamnerait à être isolés pour cinq ans dans une alliance avec la Hongrie ou la Pologne dont les intérêts n’ont rien à voir avec les nôtres. Et ne parlons pas car tout a été dit à ce sujet mercredi lors du débat sur l’ambiguïté des positions de Marine Le Pen et de ses alliés souverainistes à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine ou de la Chine de Xi Jinping, à un moment clé, celui d’une transformation majeure de la mondialisation dans laquelle la France sans l’Europe serait rabaissée au rang de nation mineure, otage d’empires qui méprisent nos libertés et notre mode de vie. Un Poutine de plus en plus menaçant à l’approche de l’offensive finale dans le Donbass, n’hésitant pas à brandir son gros missile nucléaire sobrement intitulé Sarmat ou Satan 2.

Sur la question de la Défense, aussi, les positions sont très différentes, souligne Michel Cabirol selon qui « deux projets et deux visions s’affrontent très clairement entre Emmanuel Macron, chantre de la coopération avec l’Allemagne, et Marine Le Pen, qui veut en finir avec des coopérations déséquilibrées ». Comme le soulignent tous les économistes sérieux, dont nos deux prix Nobel Jean Tirole et Esther Duflo dans Libération de vendredi, la politique économique et sociale de Marine Le Pen conduirait à un appauvrissement majeur du pays par une politique économique inflationniste, injuste et inefficace, à l’image de la promesse extravagante de baisser la TVA sur les produits de première nécessité et les carburants sans aucune forme de ciblage en faveur des plus modestes. Les promesses de Le Pen sur le pouvoir d’achat sont en trompe-l’œil, explique Grégoire Normand.

Ou encore la suppression très injuste de l’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans qui fera bien plaisir à Mbappé et aux traders des banques de la place de Paris.

Affirmer ainsi que l’élection de Marine Le Pen est une impasse pour la France, comme notre journal a décidé de le faire dans un éditorial pour la seconde fois de son histoire, ne signifie en aucun cas un mépris de notre part à l’égard de celles et ceux, très nombreux, qui vont voter pour elle ce dimanche. Bien au contraire, nous sommes extrêmement conscients de la gravité du moment et du risque de fracture du pays. Appeler à mettre un bulletin Macron ne vaut donc en rien quitus pour son programme, nous l’affirmons tout aussi clairement. Lundi 25 avril, quel que soit le scénario, il faudra faire preuve d’une extrême… vigilance.

A l’issue du scrutin de dimanche, un troisième tour politique et social va commencer, analyse Marc Endeweld. Permettra-t-il à la vraie campagne électorale d’enfin commencer ? Après Chirac et ses 82% de 2002, puis Macron et ses 66% de 2017, l’alerte est suffisamment claire pour que cette fois-ci, les leçons soient tirées de ce choc démocratique qui traumatise des millions d’électeurs. La balle sera dans le camp du vainqueur et si c’est Emmanuel Macron, sa responsabilité, déjà immense par son échec à faire reculer les extrêmes, sera décuplée. Exclu du second tour une nouvelle fois, Jean-Luc Mélenchon se verrait bien en profiter pour s’imposer en « Premier ministre de cohabitation ». Comme le raconte Marc Endeweld, « il aurait tort de s’en priver : Emmanuel Macron a piqué son expression fétiche, la « planification écologique », que Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF, avait lui-même repris dans un récent ouvrage ». Plus largement, il reste une inconnue : « avec cette tripartition de la vie politique française entre trois grands blocs d’opinion, la France est-elle encore gouvernable ? », se demande notre chroniqueur. Telle est, en fait, la bonne question. D’autant que dans une période tourmentée, de croissance brutalement ralentie et de choc sur le pouvoir de vivre d’une majorité de Français, des décisions urgentes attendent le prochain président, sans attendre le résultat des législatives de juin.

Montebourg : la primaire pour les autres pas pour lui !

Montebourg : la primaire pour les autres pas pour lui !

L’essayiste David Desgouilles n’exclut pas que l’ancien ministre réussisse une percée s’il conjugue souveraineté économique et fermeté en matière de sécurité et d’immigration. Toutefois parmi des contradictions il y a le faite que Montebourg est l’initiateur du concept de primaire qu’il  ne veut pas s’appliquer à lui-même (interview dans le Figaro, extrait)


Arnaud Montebourg va annoncer, début septembre, sa candidature à la présidentielle. Un sondage l’a crédité de 5 % des intentions de vote. Pour autant il ne représente aucune formation politique établie. Est-ce une candidature de témoignage ?

David DESGOUILLES. - Qui peut aujourd’hui prévoir ce qui va se passer d’ici au mois d’avril 2022 ? La situation sanitaire, mais aussi internationale, rendent aléatoire toute tentative de prévision. D’autant qu’une frange toujours plus croissante des électeurs se décident lors des dernières semaines voire les derniers jours de la campagne.

Il y a cinq ans, les chances d’Emmanuel Macron, qui ne représentait lui non plus aucune formation politique établie, étaient minces selon la plupart des observateurs. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il a bondi de 6% dans les sondages fin janvier 2017 à près de 20% dans les urnes trois mois plus tard.

Ce qui compte, c’est de parvenir à trouver un espace politique, grâce à un projet cohérent et audible, puis de créer une dynamique. Arnaud Montebourg en est-il capable ? C’est possible mais il est impossible de préciser un taux de probabilité sans manquer de sérieux.

À gauche, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et les Verts se sont déjà positionnés pour 2022. Montebourg ne risque-t-il pas d’être un candidat de plus dans une présidentielle embouteillée ?

Montebourg a déjà eu l’occasion de préciser qu’il ne s’inscrivait plus dans un clivage droite-gauche. Il a fait comprendre également que cette fois, il ne passerait pas par une primaire, souhaitant s’adresser directement et immédiatement aux Français.

C’est ce qu’il a de mieux à faire car telle est le véritable esprit de l’élection présidentielle dans la Ve République. Mais je ne peux m’empêcher de sourire à ce retour aux sources gaulliennes, puisqu’il fut l’un des militants les plus zélés d’une VIe République et également l’une des chevilles ouvrières de l’importation du système des primaires en France.

 

Y a-t-il un espace politique pour le souverainisme qu’Arnaud Montebourg semble vouloir incarner ? Pourquoi ?

Je ne pense pas qu’il limite son projet à un souverainisme «de gauche». Il devrait plutôt aller vers un souverainisme plus complet. Ce souverainisme-là, qui ne souffrirait d’aucun angle mort, a sans doute un espace politique, pour peu qu’il soit décliné avec intelligence, de manière audible et compréhensible par le plus grand nombre.

Notre crise est avant tout démocratique, on le constate avec la contestation, assez soutenue par l’opinion, contre le passe sanitaire. Le sentiment de dépossession démocratique est extrêmement répandu dans le pays. La souveraineté est la clef de tout ça. Les peuples veulent «reprendre le contrôle». Celui qui convaincra les électeurs qu’ils reprendront ce contrôle grâce à lui peut emporter la décision. Plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens…

 

On connaît les positions d’Arnaud Montebourg sur le plan économique (made in France, relocalisations, etc.), moins sur les questions de société (immigration, sécurité). Est-ce son talon d’Achille pour convaincre de larges pans de la population française?

En effet, on les connaît peu. Je ne conseillerais pas à Arnaud Montebourg d’être une forme de miroir inversé de ce qui se passe à droite sur les questions de souveraineté. Xavier Bertrand mais aussi l’ex-commissaire européen Michel Barnier, de manière surprenante, insistent aujourd’hui sur la souveraineté juridique du pays, et font des propositions en ce sens, mais seulement sur les questions d’immigration et de sécurité. C’est à mon sens insuffisant pour convaincre les classes populaires de revenir vers eux.

Le même dilemme, mais dans l’autre sens, se pose à Arnaud Montebourg : s’il délaisse ces sujets régaliens de souveraineté et ne se concentre que sur les sujets de souveraineté économique, il sera borgne lui aussi et ne convaincra pas les classes populaires, un peu comme Jean-Pierre Chevènement en 2002. En est-il conscient ? C’est possible puisqu’il semble ne pas vouloir inscrire sa campagne «à gauche». Nous en saurons sans doute davantage à partir du 4 septembre.

Trump. Dernière journée et une série de grâces y compris pour lui

Trump. Dernière journée et une série de grâces y compris pour lui

D’une certaine façon , Trump  imite Poutine en s’auto-admistiant , lui et ses amis. Poutine qui a modifié la constitution pour prolonger encore ses mandats d’une vingtaine d’années (après une vingtaine d’années d’exercice passées ) a passé un coup d’éponge constitutionnelle sur les délits et crimes commis par les anciens présidents russes, y compris lui-même évidemment.

Ce que précisément envisage Trump:  Profiter d’une énorme vague d’amnistie comprenant des personnalités diverses pour y glisser la bienveillance présidentielle concernant des délits visant ses amis et lui-même.

 

Ces derniers mois, Donald Trump a déjà exonéré des collaborateurs et des proches, certains ayant été condamnés dans le cadre de l’enquête sur une possible collusion entre la Russie et son équipe de campagne en 2016. Le milliardaire pourrait aussi décider de se gracier lui-même, des membres de sa famille ou certains des assaillants contre le Capitole le 6 janvier, quand des centaines de ses partisans avaient envahi le siège du Congrès pour tenter d’invalider la victoire de Joe Biden.

 

Cinq personnes sont mortes dans ces violences. Le président sortant, qui avait appelé ses supporteurs à marcher sur le Congrès, a été mis en accusation («impeached») pour «incitation à l’insurrection» et son procès en destitution pourrait s’ouvrir au Sénat peu après l’investiture de son successeur.

Allemagne : Armin Laschet, un proche d’Angela Merkel pour lui succéder

Allemagne : Armin Laschet, un proche d’Angela Merkel pour lui succéder

Au sein de la CDU ou, on a donc choisi un modéré proche d’Angela Merkel pour lui succéder. À l’issue d’un vote électronique, le président de la région de Rhénanie du Nord Westphalie, la plus grande et la plus riche du pays, a remporté 521 suffrages, contre 466 en faveur de son principal concurrent, le plus droitier Friedrich Merz. Le troisième candidat, Norbert Röttgen président de la Commission des affaires étrangères du Bundestag, avait été éliminé dès le premier tour, mais lors du second tour, les voix de ses supporters se sont majoritairement reportées sur le vainqueur.

« Nous allons veiller à ce que l’Union chrétienne démocrate fournisse le prochain chancelier », a dit le vainqueur du scrutin, qui aura besoin du soutien de la CSU bavaroise pour mener campagne en tant que chancelier. Or, si les sondages nationaux, postérieurs au scrutin interne de la CDU, devaient se révéler aussi médiocres qu’aujourd’hui, sa candidature nationale pourrait être écartée au profit du président de la CSU bavaroise, le très populaire Markus Söder. Selon un sondage de la chaîne RTL, seuls 8 % des Allemands estiment qu’Armin Laschet ferait un bon successeur à Angela Merkel.

 

Cette élection est décisive pour l’avenir de l’Allemagne : le vainqueur sera en effet en bonne position pour mener le camp conservateur aux élections de septembre et succéder à Angela Merkel, au pouvoir depuis 2005. Sans garantie toutefois : le choix devrait être fait au printemps et d’autres prétendants restent en embuscade, dans une Allemagne frappée de plein fouet par la deuxième vague pandémique.

 

Poids lourd de la politique allemande, il dirige depuis quatre ans le Land le plus peuplé du pays, la Rhénanie du Nord Westphalie. Samedi matin, il s’est automatiquement glissé dans le costume de favori pour être le prochain chancelier. La CDU aborde cette année électorale avec quasiment 20 points d’avance dans les sondages. Et si cela se maintient, elle décrochera la chancellerie en septembre, avec donc un nouveau chef complètement dans la lignée d’Angela Merkel.

Armin Laschet, qui aura 60 ans le mois prochain, est un fidèle de l’actuelle chancelière, un homme du centre qui a choisi d’être candidat au poste de président de la CDU avec un colistier, ce qui a renforcé son profil de joueur collectif, à l’écoute. « Vous me connaissez, vous pouvez me faire confiance », a-t-il affirmé dans son discours, samedi. « Je suis l’homme de la continuité ».

Catholique, Armin Laschet est originaire d’Aix la Chapelle et une partie de sa famille vient de Belgique. Il est marié à une francophone et d’après son frère, qui a fait l’arbre généalogique des Laschet, il serait le descendant au 40ème degré de Charlemagne.

En vue de cette élection, Armin Laschet disposait de plusieurs atouts. Ce modéré, ancien journaliste aux yeux rieurs, marche en effet dans les pas de la populaire chancelière. Dans un discours diffusé vendredi soir à l’ouverture du congrès, Angela Merkel a laissé deviner sa préférence pour « l’équipe » qu’il forme avec le ministre de la Santé, Jens Spahn.

Armin Laschet peut plaire à l’électorat centriste et, s’il est candidat en septembre, bâtir une éventuelle coalition avec les Verts, la deuxième force du pays. Mais sa gestion de l’épidémie à la tête de la Rhénanie du nord-Westphalie, région la plus peuplée d’Allemagne, lui a valu de nombreuses critiques. Armin Laschet a en effet plaidé au printemps pour un assouplissement des restrictions jugé trop précoce par les experts.

Présidentielle 2022: Mélenchon pour une primaire avec lui seulement

Présidentielle 2022: Mélenchon pour une primaire avec lui seulement

 

En gros c’est ce que reprochent les forces de gauche à Mélenchon à savoir d’organiser une sorte de primaire bidon mais avec lui seulement comme candidat pour rassembler les sympathisants de gauche. Évidemment cela ne convient pas aux écologistes qui entendent bien faire la même démarche que Mélenchon à  savoir présenter un candidat qui réunirait toute la gauche. La démarche de Mélenchon est aussi critiquée par d’autres notamment les socialistes.

De toute manière, l’opinion semble assez loin des préoccupations électorales de Mélenchon dont l’ego pourrait bien tuer encore la gauche pour cette élection de 2022. Un ego surdimensionné bien sûr avec en plus des propos un peu surréaliste quand il suggère qu’il est la lumière que le pays attend au bout du tunnel !

«Quand tout va mal, et que cela semble nuit noire pour beaucoup de monde qui ne trouvent pas leur compte dans cette société, il faut allumer une lumière pour qu’on se dise: il y a un bout au tunnel, on peut faire autrement», a déclaré Jean-Luc Mélenchon. D’où son choix de soumettre sa candidature au vote de 150.000 citoyens. Un vote en ligne simple, complètement bidon d’une part parce qu’il sera facile d’obtenir 150 000 soutiens( sur les 2 millions followers de Mélenchon) et en plus des soutiens complètement anonymes et qui suffira de donner son pseudo de messagerie.

« Je vais lui couper la tête»: un lycéen à un professeur d’un lycée près de Lyon

« Je vais lui couper la tête»: un lycéen à un professeur d’un lycée près de Lyon

Encore une menace, une décision de justice, finalement un jugement complètement insignifiant. En effet, l’auteur est seulement mis en liberté surveillée. Pas vraiment de quoi décourager les candidats à l’insulte voire pire.

Lundi vers 17h30, cet élève de seconde au lycée professionnel André Cuzin avait été placé en garde à vue après avoir lancé devant un professeur: «Je vais lui couper la tête», selon une source policière. Face au proviseur, il avait tenté de minimiser ses propos en assurant qu’il avait simplement dit: «Il veut se faire couper la tête». Mais le lycéen a ensuite reconnu les faits en garde à vue avant d’être présenté devant le juge des enfants, a ajouté la même source.

Mis en examen pour «menace de mort à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public», le jeune garçon a été placé sous «liberté surveillée», une mesure pénale à visée éducative et préventive, a précisé le parquet.

Sondage professeur Raoult : 49 % lui font confiance

Sondage professeur Raoult : 49 % lui font confiance

Après le travail de démolition de la part des caciques du milieu médical, il est encore surprenant que le professeur Raoux bénéficie de 49 % de soutien dans la population selon un sondage de l’institut Harris Interactive pour la chaîne LCI publié aujourd’hui. Il faut dire que les pouvoirs publics et l’administration de la santé n’ont guère brillé en matière d’efficacité et de clarté. Le président de la république lui-même ‘est aussi un peu  emporté à propos des contradictions de cette politique concernant les tests.

La parole publique officielle est souvent incompréhensible et il n’est pas étonnant que les Français prêtent une oreille attentive aux propos décapants du professeur Raoult qui a au moins le mérite d’être clair même si certaines de ces affirmations peuvent être parfois discutées.

.Un Français sur deux a donc une image positive de Didier Raoult, professeur spécialiste des maladies infectieuses à Marseille connu pour sa promotion de l’hydroxychloroquine comme remède contre le Covid-19, selon un sondage de l’institut Harris Interactive pour la chaîne LCI publié aujourd’hui.

Un tiers (33%) des personnes interrogées déclarent en avoir une mauvaise opinion et 15% estiment ne pas le connaître assez ou préfèrent ne pas se prononcer.

«Cette bonne opinion est particulièrement ancrée auprès des Français âgés de 65 ans et plus (68% contre 52% pour l’ensemble des Français) et des habitants de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (64%)», région où les équipes du professeur Raoult testent et traitent les malades du coronavirus, souligne le sondage.
L’enquête révèle aussi que «quand il s’agit de prendre la parole sur l’épidémie de coronavirus, les Français ont légèrement plus tendance à faire confiance à Didier Raoult qu’au conseil scientifique missionné par le gouvernement».

Ils sont 49% à faire confiance au médecin marseillais face aux 46% déclarant avoir confiance dans les prises de parole du conseil scientifique. Les sympathisants de la France Insoumise (62%) et du Rassemblement National (72%) se montrent les «plus positifs à son égard», relève Harris Interactive.

Macron : mea culpa ou l’art de faire parler deux fois de lui

Macron : mea culpa ou l’art de faire parler deux fois de lui

 

 

Macron fait une sorte de mea culpa en reconnaissant ce phénomène de détestation de ce président. Et de faire le lien avec les principes républicains qui pourtant n’ont pas grand-chose à voir avec la baisse de Macron dans l’opinion publique. Cela donne plutôt l’occasion à Macron de faire parler deux fois de lui. Le chef de l’État regrette notamment de n’avoir «pas assez montré» le «chemin de justice» qu’il souhaitait tracer, pour permettre à chacun d’atteindre «l’excellence» républicaine. Et ce «quel que soit son prénom, quelle que soit la famille où on est né, sa religion, sa couleur de peau». Emmanuel Macron considère que c’est à cause de cet échec que «les gens se sont mis à détester ce président», qui a donné l’impression de ne s’adresser qu’aux «meilleurs». 

«Cette détestation a pu être alimentée» selon lui par les «maladresses» et les «petites phrases». Pour autant, le chef de l’État a affirmé que «la haine n’est pas acceptable en démocratie».

À dessein, le président fait un amalgame douteux entre le rejet qu’il inspire et la haine à caractère anti républicaine. Une dialectique, comme souvent chez Macron, tout autant douteuse qu’ésotérique. Le sommet de cet ésotérisme étant atteint avec son expression : « « j’ai franchi l’émistiche ». Visiblement Macron a de la difficulté à sortir de la dialectique pseudo intellectuelle  des salons parisiens même quand il s’adresse à des millions de Français. De toute façon, Macron ne peut faire que du Macron. Il s’est donc auto félicité de l’action de son ancien gouvernement, de sa décision de nommer une nouvelle équipe qui serait aussi justifiée par un dépassement des clivages alors que pour l’essentiel il va chercher ses responsables dans le parti républicain. La seule nouveauté dans ce discours, c’est la bien timide décision de faire sans doute porter le masque à partir du 1er août dans les ERP(. Comprendre établissement recevant du public,)  dont la définition est particulièrement confuse notamment pour les acteurs économiques mais d’une façon plus générale pour les citoyens.

Un manque de courage évident car il est clair que la montée mondiale de la pandémie va contraindre rapidement à rendre obligatoire le masque partout en dehors du domicile. Et pourquoi encore attendre 15 jours ? Ou alors il se pourrait bien que les stocks soient bien insuffisants pour couvrir les besoins qui pourraient atteindre plusieurs dizaines de millions par jour. Dernière filouterie de l’intéressé,  celle faite de manière allusive à la condamnation de la chloroquine »qu’il n’utiliserait pas personnellement » alors que dernièrement il est encore rendu visite au laboratoire du professeur de Marseille Raoult. Encore une occasion de se taire! On sait pourtant que la question est très controversée et qu’aucune molécule n’a pour l’instant fait la démonstration indiscutable comme traitement unique du Coronavirus.

 

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