Archive pour le Tag 'l’UFC'

Consommation -Miel frelaté : plainte de l’UFC Que Choisir

Consommation -Miel frelaté :  plainte de l’UFC Que Choisir

 L’UFC-Que Choisir a annoncé ce mercredi avoir déposé une plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris contre Famille Michaud Apiculteurs, dénonçant une « pratique commerciale trompeuse » sur l’origine des miels.

 

Selon l’association de défense des consommateurs, qui parle de « french washing », l’entreprise utilise un « marketing artificiel » pour « franciser » des mélanges de miels français et étrangers voire « simplement importés ».

Des bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont mené une enquête dans des supermarchés, au cours de laquelle ont été relevé des pots de miel dont les emballages « laissent croire à un miel exclusivement français », alors qu’il s’agit de miel partiellement ou totalement étranger, explique l’association dans son communiqué. « Plusieurs produits » de l’entreprise Famille Michaud Apiculteurs, connue pour les marques Lune de Miel, Miel l’Apiculteur ou Famille Michaud, sont concernés, précise-t-elle.

 L’association déplore que, sur certains produits, les mentions sur l’origine française de l’entreprise et la localisation dans les Pyrénées de la mise en pot soient « survalorisées » sur l’emballage, alors qu’il s’agit de miels importés de pays étrangers. Par ailleurs, sur d’autres produits, elle pointe du doigt l’utilisation d’une mention « miel de nos terroirs » associée au visuel rappelant un village français, ainsi qu’une carte de France sur le couvercle, pour un miel récolté en partie en Espagne.

En outre, « l’origine exacte des produits est souvent reléguée en petits caractères à l’arrière des pots voire même sur le capuchon et via des abréviations parfois peu intelligibles », ajoute l’association.

Les miels frelatés sont coupés avec des sirops de sucre à base de riz, de blé ou de betterave sucrière dans le but d’en augmenter le volume. Cette pratique est interdite depuis une législation qui a vingt ans. Les trafiquants utilisent aussi des additifs et des colorants pour falsifier la véritable source botanique du miel. L’origine géographique réelle du miel est également falsifiée…

Les Européens sont particulièrement friands de miel : la production européenne était de 218 000 tonnes en 2020 (12 % du marché mondial) mais elle ne comble pas les besoins. En dépit de 20 millions de ruches en Europe, l’importation (175 000 tonnes en 2020) demeure donc nécessaire et ouvre un large champ à toutes sortes de fraudes… La Chine est, de loin, le premier producteur mondial (458 000 tonnes en 2020). « Le prix de production de miel en Chine est estimé à 3 euros le kilo alors qu’il rentre dans l’Union européenne à moins de 2 euros le kilo », relève l’eurodéputée Irène Tolleret (Renew), de la Commission Agri du Parlement européen.

 

Miel frelaté : l’UFC que choisir porte plainte

Miel frelaté : l’UFC que choisir porte plainte

 L’UFC-Que Choisir a annoncé ce mercredi avoir déposé une plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris contre Famille Michaud Apiculteurs, dénonçant une « pratique commerciale trompeuse » sur l’origine des miels.

 

Selon l’association de défense des consommateurs, qui parle de « french washing », l’entreprise utilise un « marketing artificiel » pour « franciser » des mélanges de miels français et étrangers voire « simplement importés ».

Des bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont mené une enquête dans des supermarchés, au cours de laquelle ont été relevé des pots de miel dont les emballages « laissent croire à un miel exclusivement français », alors qu’il s’agit de miel partiellement ou totalement étranger, explique l’association dans son communiqué. « Plusieurs produits » de l’entreprise Famille Michaud Apiculteurs, connue pour les marques Lune de Miel, Miel l’Apiculteur ou Famille Michaud, sont concernés, précise-t-elle.

 L’association déplore que, sur certains produits, les mentions sur l’origine française de l’entreprise et la localisation dans les Pyrénées de la mise en pot soient « survalorisées » sur l’emballage, alors qu’il s’agit de miels importés de pays étrangers. Par ailleurs, sur d’autres produits, elle pointe du doigt l’utilisation d’une mention « miel de nos terroirs » associée au visuel rappelant un village français, ainsi qu’une carte de France sur le couvercle, pour un miel récolté en partie en Espagne.

En outre, « l’origine exacte des produits est souvent reléguée en petits caractères à l’arrière des pots voire même sur le capuchon et via des abréviations parfois peu intelligibles », ajoute l’association.

Les miels frelatés sont coupés avec des sirops de sucre à base de riz, de blé ou de betterave sucrière dans le but d’en augmenter le volume. Cette pratique est interdite depuis une législation qui a vingt ans. Les trafiquants utilisent aussi des additifs et des colorants pour falsifier la véritable source botanique du miel. L’origine géographique réelle du miel est également falsifiée…

Les Européens sont particulièrement friands de miel : la production européenne était de 218 000 tonnes en 2020 (12 % du marché mondial) mais elle ne comble pas les besoins. En dépit de 20 millions de ruches en Europe, l’importation (175 000 tonnes en 2020) demeure donc nécessaire et ouvre un large champ à toutes sortes de fraudes… La Chine est, de loin, le premier producteur mondial (458 000 tonnes en 2020). « Le prix de production de miel en Chine est estimé à 3 euros le kilo alors qu’il rentre dans l’Union européenne à moins de 2 euros le kilo », relève l’eurodéputée Irène Tolleret (Renew), de la Commission Agri du Parlement européen.

 

Sécheresse: Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir

Sécheresse: Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir


L’agriculture est la première consommatrice d’eau en France, avec 58% du total consommé. Suivent ensuite les ménages, restaurants et lieux touristiques (26%) qui utilisent de l’eau potable, puis le refroidissement des centrales électriques (12%) et enfin les autres industries (4%). L’association UFC – Que Choisir dénonce la gabegie et le manque de politique.

L’association évoque de «l’eau en «open bar» pour l’agriculture intensive». Surtout que «sa ponction dans la ressource représente jusqu’à plus de 90 % des consommations pour les départements de la façade atlantique et du Sud-Ouest». En cause, la production de maïs, dont «les besoins en eau sont concentrés en juillet et août».

L’UFC-Que Choisir s’appuie sur le rapport de la Cour de Comptes intitulé «La gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique», publié le 17 juillet dernier. Les Sages de la rue Cambon notent que «selon les données de la BNPE (Banque Nationale des Prélèvements quantitatifs en Eau), les prélèvements d’eau destinés à l’irrigation ont plus que doublé en une décennie». Un constat d’autant plus grave que «l’irrigation agricole s’est développée dans des régions où cette pratique n’était pas habituelle et aggrave des situations déjà tendues.» Le document précise même que «dans le bassin Adour-Garonne, la moitié des 20 000 irrigants ne font pas de déclaration» sur la quantité d’eau prélevée. Culture explicitement nommée par l’UFC-Que Choisir : le maïs.

Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir

Mauvaise gestion de l’eau pour l’UFC-Que choisir


L’agriculture est la première consommatrice d’eau en France, avec 58% du total consommé. Suivent ensuite les ménages, restaurants et lieux touristiques (26%) qui utilisent de l’eau potable, puis le refroidissement des centrales électriques (12%) et enfin les autres industries (4%). L’association UFC – Que Choisir dénonce la gabegie et le manque de politique.

L’association évoque de «l’eau en «open bar» pour l’agriculture intensive». Surtout que «sa ponction dans la ressource représente jusqu’à plus de 90 % des consommations pour les départements de la façade atlantique et du Sud-Ouest». En cause, la production de maïs, dont «les besoins en eau sont concentrés en juillet et août».

L’UFC-Que Choisir s’appuie sur le rapport de la Cour de Comptes intitulé «La gestion quantitative de l’eau en période de changement climatique», publié le 17 juillet dernier. Les Sages de la rue Cambon notent que «selon les données de la BNPE (Banque Nationale des Prélèvements quantitatifs en Eau), les prélèvements d’eau destinés à l’irrigation ont plus que doublé en une décennie». Un constat d’autant plus grave que «l’irrigation agricole s’est développée dans des régions où cette pratique n’était pas habituelle et aggrave des situations déjà tendues.» Le document précise même que «dans le bassin Adour-Garonne, la moitié des 20 000 irrigants ne font pas de déclaration» sur la quantité d’eau prélevée. Culture explicitement nommée par l’UFC-Que Choisir : le maïs.

Fermeture des commerces : une hérésie pour l’UFC–Que Choisir

Fermeture des commerces : une hérésie pour l’UFC–Que Choisir

« Qui peut comprendre qu’en forçant les consommateurs à converger  les seules grandes surfaces, [...] on est face à une décision opportune, efficace, et donc acceptable? », a demandé Alain Bazot ce lundi dans un communiqué sur le site de l’association de consommateurs.

À ses yeux, « le critère de ’biens essentiels’ au lieu de celui de la capacité à réguler les flux, assurer de la distanciation, etc. manque de pertinence au-delà du fait qu’il est arbitraire ».  »Quels rayons inaccessibles? Comment? Quels contrôles? », s’est-il interrogé.

En outre, il a critiqué le fait que « le président ait pris sa décision initiale de fermer les seuls petits commerces, sans consultation des parties prenantes, à commencer par les représentants de consommateurs ».

« Cette forme de gouvernance sans aucune concertation, ni préparation préalable, n’est pas acceptable en 2020″, a-t-il jugé, estimant en outre que « la seule fermeture des commerces de proximité pose un problème de saine concurrence au premier sens du terme ».

Ces restrictions, décidées pour tenter d’endiguer la progression de l’épidémie de Covid-19, ouvrent  »une autoroute pour les plateformes de e-commerce, à commencer par les GAFAM, particulièrement Amazon », a-t-il encore tancé, y voyant  »la traduction d’une vision des modes de distribution de demain dont les consommateurs ne veulent pas, un univers régi par quelques grands opérateurs et qui tourne le dos à l’aspiration à davantage de proximité et d’humanité ».




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