Archive pour le Tag 'l’UE'

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Brexit: Boris Johnson ne manque pas d’air et veut un vaste accord commercial avec l’UE

Brexit: Boris Johnson ne manque pas d’air et veut  un vaste accord commercial avec l’UE

 

La force de Boris Johnson, mais aussi sa faiblesse, c’est d’être capable de dire tout et le contraire en 24 heures. Ainsi hier il affirmait que le Brexit dur c’est-à-dire sans accord commercial était incontournable. Aujourd’hui il indique qu’il est prêt à négocier un accord commercial avec l’union européenne. Le problème c’est que l’union européenne refuse de négocier à nouveau et considère que l’accord de transition passé avec Teresa May  n’est pas négociable. En fait il est difficile de connaître quelles perspectives exactes se donne Boris Johnson. Veut-il réellement un Brexit  dur sans concession voire même sans remboursement des sommes dues à l’union européenne. Au contraire veut-il faire semblant de renégocier l’accord de transition en se contentant d’une modification des termes de l’avant-propos qui accompagne l’accord. Boris Johnson utilise la stratégie de Trump en soumettant la sémantique à l’hystérie davantage pour satisfaire ses électeurs que pour atteindre un objet précis. La difficulté que rencontre Boris Johnson ne se trouve pas seulement avec l’union européenne mais aussi avec son parlement interne qui d’une certaine façon a voté  des dispositions pour cadenasser les espaces de liberté du Premier ministre britannique. «Ce que nous voulons faire, c’est établir un nouveau partenariat pour tout ce qui est important pour nous, collaborer sur la défense, la sécurité, le renseignement, la culture, la science, tout ce à quoi pour pouvez vous attendre», a ajouté Boris Johnson.

«Au cœur de tout cela, (il faut) un nouvel accord de libre-échange qui nous permette de reprendre le contrôle de nos droits de douane et de nos règlements, et d’agir différemment là où nous voulons le faire.» L’Union européenne a exclu de renégocier l’accord de Brexit conclu avec le gouvernement de Theresa May. De toute façon, assure Boris Johnson, le Royaume-Uni quittera l’UE le 31 octobre, avec ou sans accord.

Le Premier ministre britannique a par ailleurs exclu tout nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, après celui de 2014 qui s’est conclu par une victoire du «non».

 

Sommet de l’UE : Macron sermonne les chefs d’Etats européens

Sommet de l’UE : Macron sermonne les chefs d’Etats européens

C’est devenu une habitude, une sorte de réflexe chez Macron ; chaque fois que ses plans sont contrariés, il pique une colère. Cette fois c’est contre tous les chefs d’État européens qui n’ont pas pu encore se mettre d’accord pour distribuer les postes (notamment : la présidence de la Commission, celle du Conseil européen, de la Banque centrale européenne, ou encore de la diplomatie de l’Union). Le plus ridicule dans cette affaire c’est que Macron est lui-même responsable de cette incapacité à se décider. En effet Macron s’est notamment opposé aux nominations d’un Allemand à la tête de la commission, il n’est pas chaud non plus pour mettre un Allemand à la tête de la banque centrale européenne. L’Allemagne porte aussi une responsabilité pour s’être opposée à la nomination de Français. De ce fait,  se rabat sur des seconds couteaux mais même ces seconds couteaux sont contestés. Du coup, on pourrait se mettre d’accord sur des personnalités au profil assez transparent en provenance de petits pays. Ce qui s’est passé déjà lors  de la dernière législature quand on a choisi le sulfureux Luxembourgeois Juncker dont les décisions ont grandement fragilisé l’union économique. En cette fois Macron, encore partisan il y a peu d’un élargissement sans condition de l’union européenne, se rend compte un peu tard que cette Europe là et presque ingérable «On ne peut pas être un club de 28 qui se réunit sans jamais se décider. Il faut une méthode beaucoup plus efficace sur les grands sujets. » Il a par ailleurs taclé les gens continuant à évoquer un « élargissement européen quand on n’arrive pas à se mettre d’accord à 28. » Il a livré quelques éléments des coulisses des négociations. Emmanuel Macron a d’abord glissé: « Il est clair que cet échec est dû aux divisions et à des ambitions personnelles qui n’avaient pas leur place autour de la table. (…) La dynamique collective n’a pas existé, quand on a trop d’agendas cachés on n’y arrive pas. »

Un accord commercial entre l’UE et les États-Unis sauf sur l’agriculture ?

Un accord commercial entre l’UE et les États-Unis sauf sur l’agriculture

 

Emmanuel Macron  veut sans doute éviter d’ouvrir un nouveau front social dans le champ de l’agriculture avant les européennes. Du coup il a déclaré lors du sommet européen que le projet d’ancien accord TTIP était obsolète et qu’il convenait de repartir sur de nouvelles bases mais en excluant l’agriculture. Un message à usage interne pour des agriculteurs déjà en crise et qui ne voient pas encore les résultats de la loi alimentation sauf peut-être sur le lait. Un message aussi à vocation européenne pour peser sur les positions allemandes qui elle s’accommoderait bien d’un accord déséquilibré sur l’agriculture afin de ne pas pénaliser ses exportations  d’automobiles aux États-Unis. Des exportations menacées de taxation par le président américain. « Si nous ne trouvons pas un accord (commercial avec l’UE), nous imposerons des tarifs douaniers » sur les voitures, avait-il dit fin février. Or Berlin veut à tout prix échapper à des taxes sur les automobiles, un secteur vital pour son économie. Mais Paris freine l’ouverture de négociations de crainte de réveiller les opposants au libre-échange en pleine crise des « gilets jaunes » et à quelques semaines des élections européennes.

« Si nous devions avancer (…) nous ne pourrions le faire qu’en ayant des garanties: la première en terme d’environnement », a insisté Emmanuel Macron. « Je ne suis pas favorable à ce qu’on ait des nouveaux accords commerciaux, quelle qu’en soit la forme, avec qui que ce soit si on le fait avec des partenaires qui n’ont pas les mêmes exigences climatiques que nous », a-t-il poursuivi, les États-Unis ayant quitté l’Accord de Paris sur le climat.   »La deuxième chose, c’est la réciprocité en terme d’ouverture des marchés publics », a-t-il également souligné.

Report du Brexit au 30 juin: refus de l’UE

Report du Brexit au 30 juin: refus de l’UE

 

 

Pas question de reporter le Brexit  jusqu’au 30 juin prochain comme le demande la première ministre britannique Theresa May. Le durcissement de la position européenne s’explique d’une part par la proximité des élections de l’union qui commence le 23 mai, aussi par l’agacement de l’Europe vis-à-vis des contradictions du Parlement britannique lequel ne veut pas de Brexit  dur mais ne veut pas non plus de Brexit doux  en refusant l’accord de transition négociée par Theresa May et l’union européenne. La grande question est de savoir si le Royaume-Uni est de savoir si le Royaume uni est en incapacité d’accepter ou non l’accord de transition qui ne pourra être modifiée de façon significative sur le fond. Sans doute serait-il possible de faire quelques aménagements de forme mais il n’est pas certain que le Parlement britannique vote en faveur de ce texte réaménagé. Du coup de perspectives sont soit  l’hypothèse d’un Brexit  dur auxquels cependant le Parlement britannique a renoncé au bien un nouveau report dans le temps de la date du Brexit. Bref l’horizon est particulièrement bouché  du fait des contradictions britanniques. Donald Tusk a répondu sèchement à la première ministre britannique en indiquant qu’il était possible d’accorder à la Grande-Bretagne un bref report de sa rupture avec l’Union à condition que la Chambre des communes approuve la semaine prochaine l’accord de sortie que Londres et Bruxelles ont conclu. Si tel est le cas, aucun sommet européen extraordinaire ne sera nécessaire la semaine prochaine, a-t-il poursuivi. Dans le cas contraire, il pourrait rappeler les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE à Bruxelles, où ils se réunissent déjà en sommet jeudi et vendredi de cette semaine.“A la lumière des consultations que j’ai menées au cours des derniers jours, je pense qu’une courte prolongation sera possible mais dépendra d’un vote positif sur l’accord de retrait à la Chambre des communes”, a déclaré Donald Tusk, s’adressant à la presse. La Commission européenne estime pour sa part qu’un report du Brexit ne doit pas dépasser le 23 mai, ou qu’il doit être plus long et impliquer alors une participation du Royaume-Uni au scrutin européen. En clair l’union économique pousse maintenant le Royaume-Uni vers un break site dur à moins qu’il accepte l’accord de transition passée entre Theresa May et la commission européenne.

Brexit: l’UE fait semblant de faire des concessions à Theresa May !

Brexit: l’UE fait semblant de faire des concessions à Theresa May !

 

Un vrai jeu de dupes en vérité que cette pseudo négociation entre Theresa May et la commission européenne. L’union économique fait semblant d’avoir fait des concessions à Theresa May et laquelle claironne qu’elle a obtenu de nouveaux avantages. L’objectif pour Theresa May est de tenter de persuader quelques parlementaires supplémentaires pour signer l’accord de transition élaborée entre la Grande-Bretagne et l’union économique. En fait, il n’y a guère de changement par rapport à ce premier document sinon qu’on affirme que les mesures concernant l’épineuse question de la frontière irlandaise ne constitue pas un piège et qu’on cherchera ultérieurement un accord plus définitif. En fait,  ce qui déjà était prévu dans l’accord initial. Le représentant britannique fait monter la mayonnaise en sur valorisant cettte pseudo négociation «Ce soir à Strasbourg, la première ministre a obtenu des changements légalement contraignants qui renforcent et améliorent l’accord de retrait et la déclaration politique», affirmait David Lidington, appelant les députés britanniques à voter l’accord lorsqu’il leur sera représenté mardi. Il s’agit en particulier de nouvelles garanties sur le «backstop» – le dispositif controversé qui maintiendrait le Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE pour éviter une frontière en Irlande. Celles-ci devaient prendre la forme de deux documents clarifiant que le Royaume-Uni ne pourrait être piégé indéfiniment par l’UE dans ce mécanisme et lui permettant de solliciter un arbitrage extérieur en cas de désaccord. Des modifications cosmétiques destinées à rassurer les députés récalcitrants. En Chine responsable politique Theresa May a quand même préparé ses arrières pour le cas où le vote du Parlement serait négatif. En cas de nouveau rejet parlementaire de son accord, May a promis aux députés un vote, mercredi, pour ou contre une sortie sans accord («no deal») le 29 mars.  Si les députés écartent un «no deal» à la fin mars, ils auraient ensuite, le même jour ou le lendemain (jeudi), la possibilité de voter sur un report de la date du Brexit. La première ministre a évoqué une «courte extension» de deux à trois mois. La vérité c’est que les Britanniques pris au piège de leur référendum cherchent maintenant à gagner du temps. Ceci vaut également pour les breaks si peur qui commence à s’inquiéter des conséquences économiques d’une rupture avec l’union économique.

Taxation des Gafa par l’UE : l’arlésienne

Taxation des Gafa par l’UE : l’arlésienne

 

 

La France est à la tête de la croisade visant à taxer de manière forfaitaire les Gafa qui payent très peu d’impôts dans les pays où elles opèrent commercialement. Le problème c’est que nombre de pays européens et notamment l’Allemagne se refusent à sanctionner ses grandes plates-formes informatiques craignant notamment des mesures de rétorsion de la part des États-Unis. Sans parler de ceux qui bénéficient de retours financiers du fait de la localisation de ces Gafa dans les paradis fiscaux européens- Plusieurs pays de l’Union européenne ont donc rejeté vendredi une nouvelle proposition de compromis sur la création d’une taxe européenne visant les multinationales du numérique, a-t-on appris de sources diplomatiques, un refus qui risque de compromettre l’adoption d’un texte commun avant la fin de l’année. La proposition de directive européenne présentée en mars par la Commission prévoit une taxe de 3% sur les revenus des entreprises du numérique affichant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 750 millions d’euros au niveau mondial et un revenu annuel de plus de 50 millions d’euros dans l’UE.L’adoption du projet nécessite l’unanimité des 28 pays de l’Union, or le projet suscite depuis l’origine l’opposition de plusieurs pays qui craignent de perdre des recettes fiscales, comme l’Irlande, ou qui redoutent des représailles des Etats-Unis, comme l’Allemagne et les pays scandinaves. Outre l’Irlande, la Suède, le Danemark et la Finlande restent opposés à la taxe tandis que l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne souhaitent un délai supplémentaire.

L’ Albanie dans l’UE

A 28 l’union européenne c’est déjà le grand bazar, mais on continue l’extension géographique ; a près ma Croatie, ce sera au tour de l’Albanie ? En fait les élections européennes n’ont servi strictement à rien. La politique demeurent la même : extension sans fin et  ultralibéralisme pour mettre en concurrence les aspectes sociaux et fiscaux. Certes  une cohérence sociale et fiscale est nécessaire mais on peut y parvenir de deux manières, soit en harmonisant par la voie de la régulation, soit en laissant au marché le soin de faire éclater les économies. L’Europe a choisi la seconde voie autant dire que des pays comme la France vont souffrir encore davantage. Les 28 Etats membres de l’Union européenne accorderont en fin de semaine à l’Albanie le statut officiel de candidat à l’adhésion. Une étape importante, mais qui n’est que le début d’un long processus.  Il a fallu cinq ans à l’Albanie pour que sa candidature soit officiellement acceptée. La demande d’adhérer à l’UE déposée par ce pays, l’un des plus pauvres du continent, le 28 avril 2009 va être reconnue par les 28 chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet européen de jeudi et vendredi. La décision a été prise mardi au cours d’une réunion des ministres des Affaires européennes à Luxembourg. Eux-mêmes ont suivi une recommandation formulée en début de mois par la Commission européenne A Tirana, le Premier ministre socialiste de l’Albanie, Edi Rama, s’est félicité de cette décision mais a estimé qu’il s’agissait du « début d’un grand défi » et qu’il restait « encore beaucoup de travail à faire ». Car la prochaine étape à franchir pour ce pays des Balkans sorti du communisme en 1991 sera l’ouverture des négociations d’adhésion, qui n’est pas attendue avant la fin 2015. Il faudra avant cela que la Commission évalue les réformes à effectuer, domaine par domaine, pour que l’Albanie puisse s’adapter au droit communautaire. Il existe au total 35 chapitres de négociations. Le processus s’annonce donc long. A titre d’exemple, cinq autres pays ont déjà le statut officiel de candidat à l’adhésion de l’UE, le cas emblématique – et le plus polémique – étant celui de la Turquie : candidate déclarée en 1987, sa demande n’a été confirmée en 1999. Mais il a fallu attendre 2004 pour que l’Union ouvre le début des négociations et à ce jour, 14 chapitres sur 35 sont ouverts, et un seul parmi eux – celui relativement consensuel portant sur la science et la recherche – a été clôturé. Le processus d’adhésion le plus abouti était celui de l’Islande (11 chapitres finalisés) mais le nouveau gouvernement de centre-droit a suspendu en 2013 les négociations et veut désormais retirer sa candidature. Quant aux discussions avec les trois autres pays officiellement candidats (Macédoine depuis 2005, Monténégro depuis 2010 et Serbie depuis 2012), tous issus de l’ancienne Yougoslavie, elles n’ont pas encore commencé pour deux d’entre eux et n’ont abouti pour le Monténégro que sur deux chapitres sur 35. L’Albanie, qui part de plus loin sur les questions de développement, devrait suivre cette voie. Le commissaire européen chargé de l’Élargissement, Stefan Fuele, a vu mardi dans la décision de l’UE « la reconnaissance des efforts de réforme et un engagement à faire plus ». La République a en effet déjà obtenu des avancées aux yeux des Européens ces dernières années. Pour accepter sa candidature, l’Union avait d’abord établi 12 recommandations, allant du respect des institutions parlementaires et de la vie démocratique au renforcement de la protection des droits de l’Homme ou de la lutte contre la criminalité et la corruption. Ces efforts se sont accrus depuis l’arrivée au pouvoir en 2013 des socialistes pro-européen menés par Edi Rama, qui tournait la page de l’ère Sali Berisha, président conservateur qui a dirigé la transition au communisme de 1992 à 1997, puis Premier ministre de 2005 à 2013.Dans leur délibération, les ministres des Affaires européennes appellent toutefois Tirana à « intensifier les efforts contre la corruption », « le crime organisé », notamment des réseaux d’immigration, « le blanchiment et la production de drogue ». Ils demandent également aussi de « renforcer l’indépendance, la transparence et l’efficacité de la justice ».

 

La Russie attaque l’UE devant l’OMC

La Russie attaque l’UE devant l’OMC

 

La Russie faiat l’apprentissage des règles de économie de marché mais régit justement aux mesures antidumping prises par l’UE. Pour cela elle saisit l’OMC. Pas sûr que la Russie sorte gagnante de ce combat juridique à l’OMC (qu’elle connait mal puisqu’elle est adhérente seulement depuis 2012). En outre la régulation économique russe se caractérise par un grand libéralisme mais teintée d’Etatisme et de favoritisme politicien. La procédure concerne « des infractions de la part de l’UE à une série de dispositions de l’accord anti-dumping de l’OMC », a indiqué mardi à l’AFP une porte-parole du ministère de l’Economie.  Il s’agit de la première procédure lancée par la Russie depuis son accession à l’OMC en août 2012.  Elle intervient alors que l’UE a de son côté saisi l’Organisation d’une taxe sur le recyclage automobile imposé par la Russie aux véhicules importés, mais aussi sur fond de relations très tendues entre Moscou et Bruxelles sur une série de dossiers, de l’Ukraine à l’arrestation de militants de Greenpeace.  La plainte a été adressée lundi à la représentation de l’UE devant l’Organisation, a précisé le ministère de l’Economie russe dans un communiqué. La Russie estime que ses industriels ont subi un préjudice atteignant « des centaines de millions de dollars par an » en raison de ces « correctifs énergétiques » appliqués par Bruxelles à une série de secteurs, dont la métallurgie et la chimie (notamment les engrais).  L’UE estime que les prix de l’énergie en vigueur en Russie, bien inférieurs à ceux pratiqués dans l’Union européenne, constituent une entorse à la concurrence.  Mardi, la Commission européenne s’est dite prête à collaborer « en toute bonne foi » aux procédures prévues par l’OMC.   »Nous sommes confiants dans le fait que les mesures visées par Moscou dans la procédure respectent les règles du commerce mondial », a assuré John Clancy, le porte-parole de la Commission chargé des questions de commerce  Selon le ministère russe, Bruxelles a introduit entre 1995 et 2012 au total 17 mesures affectant les exportateurs russes, « la plupart comportant des infractions aux règles internationales ».   »Tous les autres moyens de trouver une solution ayant été épuisés, il a été nécessaire de saisir l’OMC pour rétablir des conditions normales de commerce avec l’UE », a indiqué une source gouvernementale russe à l’agence Interfax.  La « consultation » lancée par Moscou est la première étape de la procédure, afin de trouver une solution à l’amiable dans les 60 jours, c’est-à-dire jusqu’au 22 février, avant l’éventuelle désignation d’un panel (groupe d’experts) chargé de trancher.   »Un premier round de consultations pourra avoir lieu après la période des fêtes », la période du 1er au 8 janvier étant fériée en Russie, a précisé le ministère.  Mais pour une source interrogée par le journal Kommersant, l’UE, bien que premier partenaire de la Russie, ne constitue pas un gros marché pour ses industries chimiques et métallurgiques et la procédure constitue « une réponse à la dispute lancée par l’UE concernant la taxe sur le recyclage automobile ».   »Il est important de montrer que nous aussi nous allons utiliser de manière active les mesures de défense offertes par l’OMC », a ajouté cette source.  En juillet dernier, l’UE avait lancé une procédure du même type visant une taxe russe sur le recyclage des voitures visant les véhicules importés. La période de négociations n’ayant rien donné, un panel a été mis en place fin novembre à l’OMC afin de trancher malgré l’élargissement de cette taxe depuis par le Parlement russe aux véhicules produits en Russie.  Le Japon a saisi l’organisation basée à Genève au sujet de la même taxe.  Obtenue après 20 ans de négociations au prix d’une baisse des droits de douane, l’entrée de la Russie dans l’OMC a été vécue douloureusement par une partie de l’industrie, qui s’estime mal préparée et pas suffisamment armée face à la concurrence étrangère.  Début octobre, le président Vladimir Poutine avait accusé l’UE de protectionnisme et prévenu du prochain lancement de procédures devant l’OMC afin de défendre les intérêts des entreprises russes. Il avait cité, outre les correctifs aux prix de l’énergie, la réglementation énergétique qui impose à Gazprom de partager ses gazoducs avec des concurrents.

Evasion fiscale: l’UE menace cinq membres

Evasion fiscale: l’UE menace cinq membres

La Commission européenne a ordonné aujourd’hui à cinq Etats membres d’appliquer les nouvelles règlementations européennes contre l’évasion fiscale d’ici les deux prochains mois sous peine de s’exposer à une action en justice. L’avertissement de l’Union européenne à l’encontre de l’Italie, la Pologne, la Belgique, la Grèce et les îles Aland, archipel appartenant à la Finlande, intervient alors que l’opinion publique fait part de sa colère contre les multinationales qui payent très peu ou pas d’impôts.  Les nouvelles réglementations imposent aux Etats de partager leurs informations sur les évadés fiscaux présumés. Les Etats membres devraient avoir commencé à appliquer cette loi depuis le début de l’année 2013, a indiqué la Commission.  Les cinq Etats concernés ont deux mois pour répondre à la Commission, faute d’un renvoi devant la Cour de justice européenne, qui pourrait leur imposer des amendes.

 

Austérité Italie: l’UE lâche du lest

Austérité Italie: l’UE lâche du lest

 

 

Van Rompuy mange son chapeau sur l’austérité en Italie mais par petits bouts afin que la croissance ne reprenne pas trop vite en Europe ! « J’ai redit que l’UE continuerait à se tenir aux côtés de l’Italie dans la poursuite de notre engagement commun de surmonter la crise économique et de promouvoir la croissance et les emplois, en utilisant pleinement la flexibilité existante tout en conservant comme objectif central le maintien de finances publiques saines », a déclaré dans un communiqué M. Van Rompuy à l’issue d’une rencontre avec M. Letta.  Ce dernier a annoncé lundi une série de mesures de relance, notamment le non paiement prévu en juin de la deuxième quote-part annuelle de la taxe foncière sur la résidence principale. Au total, ces mesures sont évaluées à quelque 10 milliards d’euros.  Lundi, M. Letta avait dit espérer obtenir une « marge de manoeuvre » de la part de la Commission européenne pour financer cette relance. Cela pourrait passer par un délai pour revenir dans les clous des 3% de déficit public. De tels délais ont déjà été accordés à l’Espagne et au Portugal, et la France devrait aussi bénéficier prochainement d’un an supplémentaire, soit 2014 au lieu de 2013.  Le chef du gouvernement italien sera reçu jeudi matin par le président de la Commission, José Manuel Barroso.  Depuis sa nomination, M. Letta assure que son pays respectera ses engagements européens, et plaide dans le même temps contre l’austérité et pour l’adoption au niveau européen de mesures en faveur de la croissance.  Sa rencontre avec M. Van Rompuy clôturait une journée au cours de laquelle il avait rencontré le président français François Hollande à Paris, puis le Premier ministre belge Elio Di Rupo à Bruxelles, qui sont sur la même ligne que lui.  M. Van Rompuy a estimé que la visite de M. Letta à Bruxelles très peu de temps après son investiture était un « signe clair » de son « engagement à continuer à travailler en étroite coopération avec l’Union européenne ».  Alors que le chef du gouvernement italien plaide pour la mise en oeuvre rapide de l’union bancaire, qui doit permettre d’éviter que ne se reproduisent des crises bancaires dévastatrices pour le reste de l’économie et pour les finances publiques, M. Van Rompuy a souligné que cette question figurerait au programme des prochains sommets européens, notamment celui du mois de juin. Il a « remercié » M. Letta « pour son programme très pro-européen et son ferme engagement à travailler étroitement avec les institutions européennes et les membres du Conseil européen pour promouvoir des progrès rapides et concrets dans la réalisation de l’union économique et monétaire ».

 

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