Archive pour le Tag 'l’UE'

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Climat : L’UE veut dénoncer l’écart entre les intentions et les actions

Climat :L’UE veut dénoncer l’écart entre les intentions et les actions 

 

L’UE veut que le document final de la Cop 26  souligne le « déficit d’ambition » entre les contributions déterminées au niveau national (CDN) pour lutter contre le changement climatiques et l’objectif visant à limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C par rapport à la période pré-industrielle,.

« Une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre est nécessaire d’ici 2030 pour atteindre l’objectif de 1,5°C », indique la délégation allemande dans le document de LUE. « Il y a notamment un écart important entre les objectifs à long terme et les CDN axés sur les dix prochaines années. »

Un rapport de l’Onu publié en amont de la COP26 montre que, sur la base des promesses actuelles des Etats et en supposant qu’ils les tiennent, la hausse des températures atteindra 2,7°C à la fin du siècle.

 Climat : L'UE veut dénoncer l'écart entre les intentions et les actions  dans environnementLe rapport allemand a également critiqué les tentatives visant à obtenir davantage de financement de la part des pays riches pour aider les pays plus pauvres à s’adapter au changement climatique.

« Jusqu’à présent, il n’y a guère eu de progrès sur les 17 points de négociation concernant les questions financières », indique le document.

Les pays riches n’ont pas réussi à respecter l’échéance de 2020 pour fournir 100 milliards de dollars de fonds par an afin d’aider les pays en développement à abandonner les combustibles fossiles et à se préparer aux impacts climatiques.

Cet engagement, pris en 2009, est une reconnaissance du fait que les nations développées sont à l’origine de la plupart des émissions et qu’elles ont donc une plus grande responsabilité pour inverser la tendance.

SOUS-MARINS: L’UE DÉNONCE MOLLEMENT les ETATS-UNIS

SOUS-MARINS: L’UE DÉNONCE MOLLEMENT les ETATS-UNIS

 

Sous la pression de la France, les autorités européennes ont bien été contraintes de faire le minimum syndical diplomatique pour critiquer le lâchage et même la trahison des États-Unis concernant les sous-marins australiens. Observance pendant que l’Allemagne se montre particulièrement silencieuse sur ce dossier reviendra à l’occasion du débat sur la politique de défense européenne avec la présidence européenne de la France. Sans parler de certains pays de l’Est qui préfèrent le bouclier américain à la mise en œuvre une politique de défense européenne commune.

Le président du Conseil européen Charles Michel a dénoncé lundi un « manque de loyauté » de la part des Etats-Unis dans la crise des sous-marins qui les oppose à la France.

L’Union européenne demande à Washington une « clarification » pour « tenter de mieux comprendre quelles sont les intentions derrière » l’annonce d’un partenariat stratégique entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, « car c’est incompréhensible », a-t-il dit à des journalistes à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Révision des règles de l’UE, la prise en compte de quels investissements verts ?

Révision des règles de l’UE, la prise en compte de quels investissements verts ?

 

 

Les règles budgétaires  (notamment déficits publics à 3% et la dette à 60% du produit intérieur brut (PIB ) pourraient être modifiées au plan de l’union européenne avec éventuellement intégration ou plus exactement traitement spécifique des investissements verts. La difficulté réside évidemment dans le la difficile évaluation de ce qui est vert et de ce qui ne l’est pas. En outre certains états frugaux s’oppose à ces propositions des états dépensiers du Sud dont  la France. Au cours d’un sommet de deux jours, les ministres des Finances des 27 pays de l’UE ont débattu de la manière de modifier les règles budgétaires pour mieux les adapter aux nouvelles réalités économiques une fois que les règles budgétaires de l’Union, désormais suspendues jusqu’à la fin de 2022, seront rétablies à partir de 2023.

La taxe carbone aux frontières de l’UE

La  taxe carbone aux frontières de l’UE

 

Gerassimos Thomas, Directeur Général à la Fiscalité et à l’Union douanière évoque les conditions de mise en œuvre de la taxe carbone aux frontières de l’union économique (dans la Tribune, extrait)

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L’Europe assume déjà le rôle de fer de lance du combat climatique. Nous nous sommes fixé l’objectif juridiquement contraignant de devenir le premier continent à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’UE d’au moins 55% à l’horizon 2030. Les dirigeants des 27 États membres ont inscrit cet engagement dans la loi afin de rendre tout retour en arrière impossible. Il reste que la lutte contre le changement climatique planétaire exige une action à l’échelle mondiale. Si nos partenaires ne se joignent pas à nos efforts, le projet de l’UE est condamné à n’être qu’un travail de Sisyphe.

Le 14 juillet dernier, la Commission européenne a présenté un ensemble de mesures visant à concrétiser le pacte vert pour l’Europe et à transformer l’économie de l’UE afin qu’elle puisse réaliser ses ambitions climatiques, une proposition audacieuse qui se caractérise par une approche globale du changement climatique. Ces mesures prévoient notamment des réformes en matière d’énergie, d’échange de quotas d’émission, d’utilisation des sols et de taxation, toutes cohérentes et complémentaires entre elles. La Présidence Française du Conseil de l’Union européenne qui débute cet hiver aura un rôle décisif pour faire avancer ces négociations et portera, j’en suis sûr, au plus haut ces initiatives européennes.

Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) fait partie de cet ensemble de mesures. Son objectif est double :

  • réduire le risque de fuite de carbone pour l’industrie européenne;
  • éviter une augmentation des émissions mondiales liée au remplacement des produits européens par des importations à plus forte intensité de carbone, ou à la délocalisation de production de l’UE vers l’étranger à mesure que nos exigences en matière d’émissions deviennent plus strictes.

Les producteurs des pays tiers devront payer le même prix que les entreprises de l’UE pour leurs émissions de carbone et seront traitées de la même manière que celles-ci.

Mais surtout, ce mécanisme incitera les producteurs des pays tiers à adopter des processus de production économes en émission de carbone et leurs gouvernements à mettre en place des législations plus ambitieuses. Son fonctionnement prendra en effet en compte les émissions réelles de chaque producteur des pays tiers et le prix payé par chacun reflétera toute réduction des émissions associées à la production. Ce système récompensera les efforts déployés par les entreprises pour réduire leur empreinte carbone. Tout prix du carbone payé à l’étranger sera aussi entièrement déduit, ce qui incitera les Etats tiers à mettre en place des taxes carbone ou des mécanismes de marché de facturation du carbone utilisé.

Pour l’UE, la compatibilité du mécanisme avec les règles du commerce international revêt une importance capitale. Nous avons tout mis en œuvre pour concevoir un mécanisme qui respecte strictement les règles de l’OMC. Il sera donc appliqué de manière équitable, sans discrimination arbitraire envers les producteurs de pays tiers ni restriction injustifiée des échanges commerciaux.

Le mécanisme s’appliquera dans un premier temps à un nombre limité de produits – ciment, fer, acier, aluminium, engrais et électricité, c’est-à-dire les secteurs responsables de 45% des émissions de CO2 de l’ensemble des secteurs exposés au risque de fuite de carbone. Les importations concernées représentent 1,5% du total des importations françaises. Le champ sectoriel du mécanisme est amené à augmenter: l’instrument a été conçu de façon à pouvoir être facilement étendu à d’autres produits dès 2030.

Compte tenu de la difficulté à mesurer les émissions réelles pour chaque produit et chaque producteur, le mécanisme n’entrera pas en vigueur immédiatement. Une période transitoire de trois ans débutera en 2023, au cours de laquelle les importateurs devront seulement déclarer les émissions attribuables à leurs produits et n’auront pas encore à s’acquitter d’un ajustement financier. Nous réexaminerons le mécanisme en 2025 et le paiement des charges d’ajustement sera progressivement mis en place à partir de 2026 jusqu’en 2035. Cette phase de transition combinée à la mise en œuvre progressive sur une période de 10 ans garantit aux entreprises et aux autorités une visibilité de long terme, qui leur permettra de se préparer et de planifier les investissements nécessaires.

La hausse des prix du carbone est aujourd’hui une réalité qu’il nous faut accepter. Il est fondamental que l’industrie européenne adhère à l’objectif climatique de réduction des émissions de 55% et que les entreprises s’adaptent. Loin d’être une mission impossible, le pacte vert offre au contraire d’immenses possibilités économiques et commerciales.

Les émissions de gaz à effet de serre de l’UE ont diminué de 24% entre 1990 et 2019, alors que l’économie a connu une croissance d’environ 60% sur la même période. Les entreprises ont d’ailleurs réduit leurs émissions plus rapidement que prévu ces dernières années, ce qui montre qu’elles ont déjà entamé leur transition.

La réforme et l’extension du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) associées au MACF sont les outils qui aideront l’industrie à atteindre ces nouveaux objectifs ambitieux. L’allocation de quotas à titre gratuit sera progressivement supprimée, afin de nous permettre de respecter notre engagement. Le Fonds pour l’innovation financera de nouveaux investissements de l’industrie dans des technologies à faibles émissions, soutenant ainsi la transition. En outre, la facilité européenne pour la reprise et la résilience garantit des investissements verts sans précédent dans les États membres, qui profiteront à toutes les entreprises de l’UE.

La tarification du carbone comme instrument

L’intérêt particulier du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières réside dans le fait qu’il s’agit d’un instrument basé sur le marché. Il permet au secteur privé d’organiser « l’écologisation » de ses processus de la manière la plus adaptée à ses modèles économiques et à son environnement d’investissement. Parallèlement, la politique de partenariat international de l’UE consacre des ressources considérables au changement climatique afin de garantir aux producteurs des pays moins avancés un financement adéquat et le temps nécessaire pour réaliser les investissements qui leur permettront de rattraper leur retard sur les producteurs des pays développés. Pour les cinq secteurs de la première vague, les flux commerciaux avec les producteurs des pays moins avancés sont minimes. Pour les rares d’entre eux qui jouent un rôle important dans l’économie de ces pays, un effort d’assistance coordonné est actuellement mis en place par l’UE afin que l’impact global soit positif.

L’Otan et l’UE des partenaires ?

L’Otan et l’UE  des partenaires ?

C’est ce qu’affirme en tout cas Hans-Dieter Lucas Hans-Dieter Lucas, ambassadeur d’Allemagne en France.( Une Allemagne pas très favorable à prendre ses distances avec l’OTAN  et a confier la sécurité de l’Europe à une force commune NDLR)

 

Tribune dans l’Opinion

« L’Amérique est de retour », c’est l’un des grands messages des sommets des derniers jours. Il ne sera toutefois pas possible de revenir au monde transatlantique d’avant la présidence de M. Trump. Même avec le président Biden, les Etats-Unis ne renoueront pas avec leur rôle traditionnel de puissance régulatrice mondiale. Les bouleversements politiques mondiaux — montée en puissance de la Chine, concurrence entre grandes puissances, changement climatique et numérisation — imposent de réajuster les relations transatlantiques.

L’Alliance Atlantique jouera un rôle important à cet égard. Elle reste le premier forum institutionnel et multilatéral de coordination de la politique de sécurité entre l’Amérique et l’Europe. Nous avons progressé sur la voie d’une Europe de la défense, notamment grâce aux initiatives franco-allemandes. Mais l’Alliance, avec l’engagement des Etats-Unis et sa garantie de sécurité nucléaire, reste incontournable pour la défense collective de l’Europe.

Il faut donc saluer le signal d’unité et de modernisation que le sommet de l’Otan a donné à travers ses décisions sur l’agenda de réformes « Otan 2030 ». Cela suppose d’améliorer la cohésion politique — mise à mal ces dernières années — de l’Alliance ainsi que ses mécanismes consultatifs. L’Otan doit en outre élaborer un nouveau concept stratégique d’ici au prochain sommet en 2022. L’Alliance doit dire comment, face à des défis inédits, elle entend remplir ses tâches centrales de défense collective, gestion de crise et sécurité coopérative.

Boussole stratégique. Les méthodes et stratégies d’hier ne suffiront pas pour parer aux guerres hybrides, aux menaces cyber, aux avancées dans le domaine spatial, aux technologies de rupture, à l’influence croissante de la Chine dans la zone euro-atlantique, à l’instabilité au sud ou à la politique agressive que continue de mener la Russie. L’Otan se saisira par conséquent aussi des liens entre changement climatique et sécurité.

La modernisation de l’Otan signifie-t-elle que les Européens peuvent à nouveau relâcher leurs efforts ? Certainement pas. Les Etats-Unis attendent à juste titre d’eux qu’ils apportent une contribution politique et militaire plus substantielle à l’Alliance, dans un esprit de partage équitable des charges. Pour mieux défendre nos intérêts et nos valeurs, en particulier dans notre voisinage immédiat, notamment en Afrique, il est aussi urgent de renforcer la souveraineté de l’Europe, c’est-à-dire sa capacité à façonner activement l’ordre mondial et à assumer plus de responsabilité pour sa sécurité.

C’est l’un des principaux objectifs de la boussole stratégique de l’UE qui doit être adoptée sous la présidence française. L’Europe a besoin d’une vision commune des enjeux de politique de sécurité et des capacités nécessaires pour y faire face, sur les plans politique comme militaire. N’oublions pas que 21 Etats européens font partie de l’Otan. C’est pourquoi le concept stratégique de l’Otan et la boussole stratégique de l’UE doivent se compléter. Nous devrions développer des capacités disponibles à la fois pour l’Otan et pour l’UE. Un partenariat Otan/UE efficace est indispensable pour que les Occidentaux puissent s’affirmer dans un monde de plus en plus instable et dangereux.

Hans-Dieter Lucas est ambassadeur d’Allemagne en France.

Le plan de relance de l’UE enfin adopté par les 27

Le plan de relance de l’UE enfin adopté par les 27

Les parlements d’Autriche et de Pologne ont approuvé jeudi le plan de relance européen de 672 milliards d’euros pour surmonter les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, permettant de conclure le processus de ratification de ce projet historique.

Un protocole d’accord avec l’UE pour redresser la City

Un protocole d’accord avec l’UE pour redresser la City

Pari perdu pour l’instant par Boris Johnson qui pensait faire de Londres Singapour sur Tamise avec comme support principal, la city. En fait les échanges financiers ont surtout profité à l’UE et en particulier  à Amsterdam.

Du coup le Royaume Uni tente de combler le vide de l’accord du Brexit qui oubliait les transactions financières et boursières. La finance a été  en effet la grande oubliée de l’accord commercial sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Après l’effondrement du jour au lendemain au début de l’année de sa part de marché dans les échanges boursiers, au profit d’Amsterdam, la City de Londres attend avec nervosité une normalisation des relations. Dans ce sens, un protocole d’accord sur la coopération en matière de réglementation financière a été conclu vendredi, à l’image de celui qui existe entre l’Europe et les États-Unis. Mais cette déclaration de bonnes intentions ne suffit pas à rassurer les professionnels britanniques du secteur.

«Ce n’est pas un accord commercial sur la finance, mais un cadre sur la façon dont on communique sur ces sujets», relativise Miles Celic, directeur général du lobby TheCityUK. Derrière ce petit pas, les Britanniques restent suspendus au bon vouloir de Bruxelles sur les «équivalences» sectorielles nécessaires pour exercer leurs activités sur le continent.

Birmanie: condamnations des tueries par les Etats-Unis et l’UE

 

L’armée birmane a réprimé dans le sang les manifestations quotidiennes réclamant le retour de la démocratie et la libération des anciens leaders, tuant au total plusieurs centaines de civils. Le nombre de morts est passé à au moins 459, selon l’AAPP, une ONG locale qui recense le nombre des morts depuis le putsch. Les Nations unies ont estimé le nombre de morts de samedi à 107 personnes – dont sept enfants – mais s’attendent à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.

L’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie, a de son côté condamné dimanche soir « une escalade de la violence inacceptable », « une voie insensée » choisie par la junte militaire birmane. Dans un communiqué, le Haut représentant de l’UE Josep Borrell a qualifié cette journée de samedi de « jour d’horreur et de honte ».

Vaccins : l’UE demande l’aide des États-Unis !

Vaccins :  l’UE demande l’aide des États-Unis !

Devant le fiasco de la politique sanitaire européenne, la commission européenne se tourne vers des États-Unis en sollicitant à la fois des vaccins mais aussi un transfert de technologie américaine pour en fabriquer sur place.  (Notons aussi que le vaccin russe Spoutnik est actuellement en cours d’agrément par les autorités européennes)

 

 «Deux à trois milliards de doses» de vaccins pourront être produites par an d’ici la fin de l’année sur le sol européen, promettait il y a peu le commissaire européen Thierry Breton. Pour atteindre cet objectif, l’Union européenne souhaite renforcer sa collaboration avec les États-Unis.

.La fabrication de vaccins dits ARN messager, tels que ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, nécessite certains ingrédients pour lesquels l’UE dépend des États-Unis. Les équipes de l’UE se sont également entretenues avec les sites partenaires du groupe pharmaceutique AstraZeneca, qui se situent en Belgique et aux Pays-Bas.

«Nous avons des chaînes de production très liées entre les États-Unis et l’Europe. Le but est d’anticiper qu’il n’y ait pas de point de blocage dans les prochaines semaines», précise cette source européenne.

À la fin du premier trimestre 2021, la société pharmaceutique anglo-suédoise doit livrer 40 millions de doses à l’Union européenne, soit deux fois moins que le volume initialement prévu. AstraZeneca a échoué à plusieurs reprises à tenir ses promesses de livraison, en raison de problèmes de production.

 

Vaccin : mea culpa de l’UE

Vaccin : mea culpa de l’UE

 

 

C’est un phénomène assez rare en France de voir un responsable politique faire son mea culpa. C’est en effet plus habituel dans les milieux anglo-saxons. Ainsi la présidente de la commission européenne( d’origine allemande) a clairement reconnu l’échec de l’union économique en matière de planification de la vaccination.-

Le chef de l’exécutif européen s’est entretenu avec les législateurs du Parlement européen à la suite de critiques concernant la lenteur du déploiement des vaccins .

Von der Leyen, qui a également pris la parole devant cinq groupements de législateurs européens au cours des 10 derniers jours, a déclaré que 26 millions de doses de vaccin avaient été délivrées et que, à la fin de l’été, 70% des adultes du bloc des 27 pays auraient dû été inoculés.

«Et pourtant, il est un fait que nous ne sommes pas aujourd’hui là où nous voulons être dans la lutte contre le virus», a-t-elle déclaré aux législateurs européens.

«Nous étions en retard avec l’approbation. Nous étions trop optimistes sur la production de masse. Et peut-être étions-nous également trop certains que les commandes seraient effectivement livrées à temps », a-t-elle déclaré.

L’UE lancera un nouveau réseau d’essais cliniques pour fournir plus rapidement des données aux régulateurs et la Commission créera un groupe de travail pour aider à stimuler la production de vaccins, a déclaré von der Leyen. Reste à savoir si la tendance va suivre quand on connaît les lourdeurs bureaucratiques de Bruxelles.

Huile de palme de Malaisie : le recours culotté du régime autoritaire contre l’UE

Huile de palme de Malaisie : le recours culotté du régime autoritaire contre l’UE

 

Il faut évidemment être très culotté comme peut l’être le régime autoritaire pro islamiste de Malaisie pour intenter une action contre l’union européenne qui veut à juste titre limiter  l’utilisation de huile de palme dans les bio carburants;  en outre, la Malaisie- comme d’ailleurs l’Indonésie qui entame la même procédur-, sollicite le sage arbitrage de l’organisation mondiale du commerce alors que par ailleurs elle rejette les valeurs universelles des grandes institutions internationales.

 

Pire la Malaisie s’est ingérée dans la politique intérieure française à propos de la laïcité par opportunisme et par calcul politique pour satisfaire ses plus extrémistes religieux. Les responsables malaisiens n’ont cessé de mettre en cause »la laïcité doctrinaire française ». Théoriquement la Malaisie est un état laïque mais avec une religion d’État quasi obligatoire. Pas tout à fait une conception démocratique partagée dans les Etats modernes.

Quand le business est en cause, l’appel aux organisations internationales retrouve des vertus en Malaisie. Pourtant l’inclusion de l’huile  de palme dans les bio carburants constitue un scandale écologique et énergétique.

Le deuxième producteur mondial d’huile de palme, qui a qualifié une directive de l’UE sur les énergies renouvelables d ‘«action discriminatoire», sollicite des consultations dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce, a déclaré vendredi le ministère des Industries et des produits de base des plantations dans un communiqué.

Le ministre Mohd Khairuddin Aman Razali a déclaré que l’UE avait procédé à la mise en œuvre de la directive sans tenir compte de l’engagement et des points de vue de la Malaisie, même après que la Malaisie eut donné ses commentaires et envoyé des missions économiques et techniques en Europe.

La directive européenne « signifiera que l’utilisation de l’huile de palme comme biocarburant dans l’UE ne pourra pas être prise en compte dans le calcul des objectifs en matière d’énergie renouvelable et à son tour créera des restrictions commerciales indues à l’industrie de l’huile de palme du pays », a-t-il déclaré dans le communiqué.

Le ministère a déposé la demande auprès de l’OMC en coopération avec le bureau du procureur général et le ministère du Commerce international et de l’Industrie, prenant des mesures dont il avait mis en garde en juillet contre la directive II de l’UE sur les énergies renouvelables.

La Malaisie agira en tant que tierce partie dans une affaire distincte à l’OMC déposée par l’Indonésie voisine, le plus grand producteur mondial d’huile de palme, en signe de solidarité et de soutien, a indiqué le ministère.

 

Brexit : l’Écosse veut rester dans l’UE et veut son indépendance

Brexit : l’Écosse veut rester dans l’UE et veut son indépendance

 

 

 

L’apprenti sorcier Boris Johnson a très sous-estimé les difficultés économiques et politiques avec les deux autres pays mais aussi les difficultés internes. Ainsi l’Écosse refuse de quitter l’union européenne et souhaite maintenant son indépendance. Cette prise de liberté pourrait ensuite être suivie par l’Irlande du Nord et le pays de Galles. Bref la Grande-Bretagne se ratatine.

 

La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a dit samedi espérer que l’Écosse gagne son indépendance et puisse « rejoindre » l’Union européenne, soulignant que le Brexit s’était fait contre la volonté des Écossais, qui s’y étaient majoritairement opposés lors du référendum de 2016.

 

« Nous subissons maintenant un Brexit dur contre notre volonté, au pire moment possible, au milieu d’une pandémie et d’une récession économique », a déploré Nicola Sturgeon sur le site internet de son parti indépendantiste, le SNP, deux jours après la sortie du Royaume-Uni du marché unique et de l’union douanière.

Elle a de nouveau exprimé sa détermination à organiser un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, après celui perdu par son camp en 2014, lorsque 55% des Écossais avaient dit « non » à l’indépendance.

Selon le dernier sondage mené par l’institut Savanta ComRes pour le journal The Scotsman, mi-décembre, 58% des Écossais soutiennent désormais une rupture avec le Royaume-Uni, du jamais vu.

Erdogan : la Turquie fait profil bas avec l’UE

Erdogan : la Turquie fait profil bas avec l’UE

la Turquie avait déjà peu protesté contre les sanctions américaines suite à l’achat par la Turquie de matériel de défense russe. Erdogan fait aussi profil bas avec l’union économique. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé son souhait d’ouvrir « une nouvelle page » avec l’Union européenne lors d’un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen Charles Michel. Il s’agit du premier contact de ce niveau depuis les sanctions décidées la semaine dernière contre son pays.

 

Turquie : sanctions de l’UE anecdotiques

Turquie : sanctions de l’UE anecdotiques

Compte tenu des appréciations très différentes des pays de l’union économique vis-à-vis de la Turquie, on a seulement réussi à se mettre d’accord sur des sanctions assez anecdotiques à caractère individuel. En clair,  on a refusé pour l’instant des sanctions économiques visant toute la Turquie.

Par contre on s’est mis d’accord pour progressivement resserrer la vis des relations avec la Turquie si elle persiste dans l’illégalité et l’agressivité.

Les dirigeants européens ont par ailleurs donné mandat au chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, pour leur « faire un rapport au plus tard en mars 2021 sur l’évolution de la situation » et de proposer alors, si nécessaire, d’étendre les sanctions à de nouveaux noms ou de nouvelles entreprises. « L’idée est de serrer la vis progressivement », a expliqué un diplomate européen.

 « Les mesures décidées seront des sanctions individuelles, et des mesures supplémentaires pourront être décidées si la Turquie poursuit ses actions », a expliqué un diplomate européen. Une liste de noms va être établie dans les prochaines semaines et sera soumise à l’approbation des Etats membres, selon les conclusions adoptées par le Sommet des Vingt-Sept réunis à Bruxelles.

 

 

Budget et plan de relance de l’UE: les exigences sur l’Etat de droit disparaissent

Budget et plan de relance de l’UE: les exigences sur l’Etat de droit disparaissent

 

Au prix de la suppression des exigences sur l’Etat de droit, la Pologne là Hongrie ont accepté le projet de budget de l’union européenne ainsi que le plan de relance.

La Hongrie et la Pologne avaient opposé leur veto le mois dernier à ce projet de budget et au plan de relance, qui doivent être adoptés à l’unanimité des Vingt-Sept. Ces deux pays, visés par des procédures européennes pour des atteintes à l’indépendance de la justice ou des médias, refusaient une clause conditionnant le versement des fonds au respect de l’état de droit.

L’Allemagne, qui assure la présidence tournante de l’UE, a réussi à obtenir l’unanimité avec un texte complètement ambigu et particulièrement hypocrite.

Aux termes de ce compromis, les dirigeants européens vont adopter une déclaration précisant que le lien entre état de droit et déblocage des fonds sera appliqué objectivement et à la seule fin de garantir une utilisation appropriée de l’argent versé par l’UE, et non pas dans le but de sanctionner des pays dans le cadre de procédures distinctes relatives à l’Etat de droit.

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