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LREM : démission du fait des élites déconnectées

 

100 marcheurs qui demissionnent de LREM pour protester contre le manque de démocratie d’un parti qui relève davantage d’un club de fans que d’une organisation politique. Plus grave encore à peine 10 % des militants du début sont encore actifs. En cause, le fait que les structures de base ne jouent strictement aucun rôle dans l’orientation du parti. Le seul rôle de ces structures de base et des militants et de lire les communiqués nationaux et de les diffuser. Les responsables nationaux de la république en marche rétorquent que cette démission collective relève de l’épaisseur du trait (Griveaux sur BFM). On  considère le phénomène comme complètement anecdotique puisque le mouvement compterait 384 000 adhérents et que ce ne sont pas 100 démissions qui vont le déstabiliser. La vérité c’est que la république en marche ne compte certainement pas 384 000 adhérents. Ce chiffre est le total de ceux  qui a un moment ou à un autre ont apporté leur soutien à Macron mais il ne s’agit pas d’une véritable adhésion puisque cette adhésion n’est pas renouvelée chaque année et qu’elle ne nécessite pas de verser une cotisation. En fait c’est une addition de noms, une sorte de pétition. Non seulement les structures de base n’ont aucun rôle,  aucune responsabilité mais en plus le niveau national a désigné des référents locaux, sorte de commissaire politique représentant d’une direction autoproclamée. Dans une tribune publiée mardi sur le site de franceinfo, ces “100 démocrates” autoproclamés dénoncent ce qu‘ils considèrent comme un manque de démocratie au sein du mouvement dont quelque 800 membres – parlementaires, élus, référents et 200 militants tirés au sort – se réunissent samedi à Lyon. Parmi les démissionnaires figurent Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération des Marcheurs de la République, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire). Tiphaine Beaulieu a expliqué vouloir quitter un “parti d’élites, complètement déconnecté des réalités”. “Moi, personnellement, ce que je rejette, c‘est l‘abus d‘autorité, l‘autocratie, l‘arrogance, la politique de l‘entre soi”, a dit à Reuters celle qui était il y a quelques mois la porte-parole du collectif des “Marcheurs en colère”. Ils affirment ne pouvoir “continuer au sein d‘un mouvement ou parti sans ligne politique qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple”. Dans sa profession de foi, Christophe Castaner dit son vœu de “réinventer” le parti dont il entend “préserver la voix singulière” face au pouvoir. Il aura du travail car il faudra transformer le club de supporters de Macon en organisation politique réellement démocratique.

LREM : un club d’élus nationaux et/ou de supporters d’Emmanuel Macron ?

LREM : un club d’élus nationaux et/ou  de supporters d’Emmanuel  Macron ?

 

 

 

On peut éventuellement comprendre que la république en marche, mouvement construit à la hâte lors de l’élection d’Emmanuel  Macon présente un caractère très vertical, c’est-à-dire très centralisé. Les responsables nationaux ont été désignés par le sommet, lui-même auto proclamé. De même pour les députés.  Ce caractère centraliste sera confirmé lors du  congrès qui va approuver la nomination de Castaner  à la tête de la république en marche, une nomination décidée Emmanuel Macon. Pour l’avenir il faudra sans doute revenir à des conceptions plus démocratiques, moins technos est moins élitistes. Sinon la république en marche prend le risque de ne pas exister localement et de prendre une sérieuse claque aux élections locales sans parler des conséquences sur la baisse de popularité du président de la république.,   Au-delà du fonctionnement contesté  du « parti » En Marche se pose surtout la question du risque politique lié à l’ultra personnalisation du pouvoir. Hors Emmanuel Macron, aucun dirigeant, aucun ministre, aucun dirigeant  ne parvient à incarner le changement politique voulu par les français lors des dernières élections. Au plan national, les ministres sont à peine connus, le Premier ministre lui-même manifeste une discrétion inédite sous la 5éme république. Plusieurs enquêtes ont montré que les électeurs ignoraient le plus souvent le nom de leurs députés .Au plan local, c’est le désert politique total, pas de vraie structure, pas de vie collective, pas d’implication dans les problématiques territoriales et pas de relais de la politique nationale. Les comités En Marche sont réduit à des clubs de supporters et pour la majorité n’ont plus aucune vie. Or les réformes économiques, sociales, environnementales et sociétales se heurtent nécessairement aux contradictions et au corporatisme de la société française. Face à ces  réactions En Marche ne dispose d’aucun outil politique de masse pour faire remonter à temps les sensibilités locales et sectorielles, pour apporter des contributions, pour faire partager les problématiques, pour expliquer l’objet des réformes et pour  relayer le discours du gouvernement. Pour schématiser, tout repose uniquement sur Emmanuel Macron. Or on sait que la vie politique échappe rarement à des aléas qui peuvent nuire gravement à la popularité voire remettre en cause  la légitimité d’un gouvernement.  L’hyper concentration du pouvoir, type parti communiste des années 50, qui peuvent expliquer les dégâts provoqués par les frondeurs de François Hollande-  constitue cependant un risque majeur : celui de voir s’écrouler aussi vite qu’il était monté le mouvement de réforme En Marche. De ce point de vue,  le fonctionnement proposé pour la « la république en marche » n’est ni acceptable démocratiquement, ni pertinent sur le plan politique. Principal  reproche,  notamment le fait que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignés par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup, on se demande légitimement  si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. On objecte à la direction que c’est pour éviter les baronnies; pas sûr que des commissaires politiques désignés d’en haut soient plus démocratiques ! La future organisation est donc fortement teintée   de centralisme démocratique ;  elle est  dirigée en fait par des élus politiques non choisis par la base. Quant au site de la république en marche, seul lien avec les adhérents, c’est une sorte de très mauvaise et très partielle revue de presse.  La quasi absence de vie démocratique et de vie tout court s’est déjà traduite par un fait politique majeur à savoir une grande désillusion lors  des élections sénatoriales. Pas étonnant dans la mesure où les grands électeurs que constituent les maires  n’ont pratiquement pas été sollicités par des instances locales d’En  Marche.  On peut comprendre que dans l’urgence, En Marche ait mis en place un fonctionnement centralisé mais pour des raisons démocratiques et politiques, ce mouvement devra à l’avenir  se construire sur d’autres bases …ou prend le risque de disparaître aussi vite.

 

LREM : démissions, « La démocratie n’est pas En Marche » !

LREM : démissions,  « La démocratie n’est pas En Marche » !

 

Par « 100 démocrates »

 

« En Marche ! Mouvement citoyen lancé par Emmanuel Macron en avril 2016, partait d’une conviction : « les Français devaient être au cœur de la vie politique, et non son décor.»En inscrivant cette promesse, dès la première ligne de la Charte des valeurs du mouvement En Marche, Emmanuel Macron a passé le plus formidable des contrats moraux avec les citoyens français. Les marcheurs sincères mus par une vision humaniste de l’engagement politique, se sont sentis compris. Ils allaient enfin pouvoir s’engager derrière un homme, avec la promesse d’en finir avec la politique comme profession réglementée et tout faire pour que les citoyens soient mieux associés aux décisions qui les concernent.

 

 Au- delà de l’action, la déception.

 

Respecter les lois de la République, ainsi que les règles élémentaires de la courtoisie, respecter d’autrui, l’honnêteté, la probité, s’engager à ne commettre aucune discrimination ou abus de pouvoir, signaler tout conflit d’intérêt, se dresser contre les corporatismes, transcender les intérêts particuliers et croire en l’intérêt général, étaient là les principes de la Charte pour avancer ensemble au sein du mouvement présidentiel.

 

Comment expliquer que les comités se soient vidés de leurs marcheurs cinq mois seulement après l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron ?Que s’est-il passé pour que certains de ces marcheurs authentiques et loyaux finissent par déposer plainte au cours de l’été contre le mouvement pour lequel ils se sont engagés sans compter ni leurs heures, ni leur temps ?Ces valeurs, des marcheurs ont tenté de les défendre, de les rappeler à la gouvernance de la République en Marche, pour empêcher que des opportunistes puissent entrer dans les arcanes du pouvoir, ce pouvoir si convoité, ce pouvoir qui trop souvent corrompt le libre jugement de la raison, et met sur la scène politique des hommes-

loups qui n’ont guère le souci de leurs semblables.

 

 La République en Marche, une grande muette !

 

Puisque le choix a été fait de ne contrôler aucune entrée et de permettre un accès libre à tous, il fallait donc dès le départ faciliter le travail de la gouvernance en installant des instances internes pour réguler les dérives et éviter aux vieux comme aux jeunes loups, qui avaient flairé la bonne affaire, de mettre hors-jeu la base militante lanceuse d’alerte sur ces jeux politiques pervers.

 

Aucune instance de régulation n’a été activée. Pire, les nouveaux statuts avec une représentativité très affaiblie de la base militante ne permettent ni la liberté d’opinion et d’expression, ni une critique interne du pouvoir contre ses propres abus.

 

Sous le poids des process marketing, des #LoveLaRem, #LoveLaTeamMacron, les piliers de la démocratie se sont effondrés entraînant dans leur chute l’engouement et la motivation des marcheurs.

 

Le prochain « sacre » de Christophe Castaner, élu à la tête du parti, avant l’heure en l’absence de concurrents, laisse peu d’espoirs aux militants en attente de démocratie.

 

Et malgré une profession de foi porteuse d’un futur fait de rêves, pour raccrocher la base militante, malgré une profession de foi porteuse d’une nouvelle promesse d’entendre la colère des concitoyens français, le mal est fait.

 

 La République en Marche entend mais n’écoute pas.

 

La gouvernance de La République en Marche a confondu entendre et écouter. Alors oui La République en Marche a des oreilles qui marchent bien et qui entendent tout, mais elle ne semble pas avoir ni les dispositions affectives ni la structuration psychique qui lui permettent de savoir écouter.

 

Entendre et écouter, la même différence que voir et regarder. Quand les uns ne concernent que les capacités physiques (le simple fait de posséder des organes sensoriels qui marchent), les autres font appel à des dispositions affectives et psycho-affectives

: J’écoute et je regarde celui auquel je prête de l’attention, celui que je considère comme mon semblable, celui que je considère comme digne d’être écouté et regardé.

La République en Marche est tout sauf bienveillante et empathique.

Ce n’est pas parce qu’elle a su mobiliser ces dispositions affectives comme des concepts marketing pour vendre le produit En Marche que La République en Marche est dotée de ces dispositions. Les marcheurs en colère ont bien tenté d’instaurer un dialogue, de proposer des pistes d’amélioration, d’inviter les acteurs à s’écouter jusqu’à solliciter un tiers pour ouvrir une médiation.

 

Le mépris et l’arrogance qu’ils ont essuyés, les menaces ou les tentatives d’intimidation ne sont pas des pratiques bienveillantes et laissent à penser que La République en Marche marche désormais sur la tête.

 

Nous espérons que Monsieur Castaner soit un excellent équilibriste qui pourra se contorsionner pour permettre à La République en Marche de retomber sur ses jambes.

 

 Passer du mythe de «l’Armée de l’An II   » au militantisme éclairé.

 

Entre le jeu des statuts, l’opacité des instances, la loterie du tirage au sort de ceux qui ne représenteront qu’un quart des voix au Conseil National, le jeu du chat et de la souris avec les instances ou les services ou les pôles de La République en Marche, les tirs aux pigeons sur les réseaux sociaux, les balles au prisonnier sur les boucles de communication telegram, nous avons pour notre part suffisamment joué au sein de l’expérimentation politique en Marche.

 

L’expérimentation est partie d’un postulat, d’une idée, de la volonté de construire un « nouveau monde politique ».Hormis les savants fous, les scientifiques savent en principe poser des limites à l’expérience menée : le cobaye humain volontaire, dont on aura recherché le consentement éclairé, ne sera mobilisé qu’en dernière instance et à la condition que toutes les sécurités aient été prises pour protéger son intégrité.

L’éthique, en tant que limites que l’on se fixe dans son rapport au monde et dans sa relation à autrui, est essentielle en sciences comme en politique si l’on veut chasser les pratiques de

«l’ancien monde  ».

 

Dommage que le Comité d’éthique de l’expérimentation politique en marche n’existe que sur le papier.

 

 

Dommage que le mouvement de La République en Marche qui refuse l’appellation de parti ne soit pas parvenu à sortir de l’expérimentation des mooc, des laboratoires d’idées, des protocoles, des process.

 

 

Dommage que La République en Marche n’ait pas su s’appuyer sur une démarche éthique responsable qui respecte les principes démocratiques : la liberté de conscience et

d’expression de ses militants.

 

 

Dommage que La République en Marche n’ait pas su mettre en avant une ligne politique affirmée proposant un corpus idéologique et assumant des convictions dans lesquelles les militants puissent se retrouver. Dommage qu’en faisant le choix d’un fonctionnement vertical et d’une gouvernance d’élites, qu’en méprisant les compétences et l’intelligence collective, La République en Marche se soit progressivement coupée de ses forces-vives.

 

En refusant le principe d’élections démocratiques consacré par la Révolution française de 1789 et par la Constitution de notre pays, pour permettre aux adhérents de la République en Marche de choisir leurs dirigeants, en imposant des directions autocratiques qui demandent aux adhérents de se satisfaire d’un budget dérisoire et indigne de 400 € par mois et par département, en organisant un système opaque et arbitraire de tirage au sort, en imposant un vote à main levée alors même qu’un vote à bulletin secret est sollicité, La République en Marche offense les principes fondamentaux de la démocratie avec un mode d’organisation digne de l’Ancien Régime. Les 100 humanistes que nous sommes, étudiants, ouvriers, universitaires, médecins, juristes, enseignants, travailleurs sociaux, retraités…qui faisaient la force de ce mouvement, partent justement pour ne pas se retrouver en souffrance éthique dans un vide idéologique navrant où seul demeure le jeu pervers de la courtisanerie, censé appartenir à « l’ancien monde politique ».

Richard Ferrand (LREM) chevalier blanc de la fraude fiscale !!

Richard Ferrand  (LREM) chevalier blanc de la fraude fiscale !!

 

 

Chacun  sait bien que l’optimisation fiscale est un sport autorisé par la circulation des capitaux et la souveraineté des Etats en matière de fiscalité. L’optimisation fiscale est donc le plus souvent légale. On voit mal comment on pourrait la réprimer comme le propose notamment Richard Ferrand (président du groupe parlementaire kw) qui n’est pourtant pas un modèle de vertu financière.  Dans le concert des réactions politiques, c’est le concours Lépine des expressions les plus hypocrites. Ainsi le ministre du budget, Gérald Darmanin, n’a pas hésité à déclarer que le gouvernement prendrait des sanctions comme jamais à propos de l’évasion et de la fraude fiscales. Le ministre est même prêt à reprendre la proposition de Richard Ferrand chef parlementaire en marche qui va jusqu’à envisager la privation des droits civiques pour fraude fiscale en cas de circonstances aggravantes. Première observation,  le gouvernement a mis du temps pour s’exprimer à propos des dernières révélations sur l’évasion fiscale. En cause sans doute ses conceptions voire peut-être des ambiguïtés quant à la situation de certains membres de la majorité et du gouvernement. En outre,  la proposition de Richard Ferrand paraît relativement évasive voire burlesque pour ne pas dire autre chose. Deuxième  observation, la menace de supprimer des droits civiques existe déjà. Troisième observation Richard Ferrand n’est sans doute pas le mieux placé pour se faire le chevalier blanc de la morale financière. En effet dans l’affaire des mutuelles de Bretagne dont il était le patron il a permis à sa compagne de s’enrichir à bon compte. Contrairement à ce qu’il a affirmé il n’a pas été blanchi dans cette affaire mais le dossier a été enterré notamment pour des questions de prescription des faits. Quant à Gérald Darmanin, ministre du budget il entretient le flou artistique le plus total sur le plan sémantique en mélangeant évasion fiscale, optimisation fiscale et fraude fiscale. Et sa menace demeure très théorique.  Gérald Darmanin a déclaré  que “chacune” des révélations des “Paradise Papers” qui “concernera une entreprise française ou un contribuable français verra, à la demande du Premier ministre, évidemment le contrôle, le renseignement et la poursuite si cela effectivement est avéré”. Dans la plupart des cas les révélations des Paradise Papers ne révèlent aucune illégalité car les montages fiscaux pour la plupart légalement autorisée par les règles en vigueur concernant la circulation des capitaux. La fraude ne peut être considérée comme illégale que si elle contrevient précisément aux règles De ce point de vue l’évasion fiscale permise par l’optimisation ne peut être condamnée ni pénalement, ni civilement. Pour parler clair, les grandes déclarations tonitruantes de la plupart des responsables sont complètement hypocrites

Fraudeurs fiscaux déchus de leurs droits civiques (Ferrand LREM)°

Fraudeurs fiscaux déchus de leurs droits civiques (Ferrand LREM)°

 

 

Richard Ferrand, président du groupe la république en marche donne des leçons de vertu et propose la déchéance des droits civiques pour les fraudeurs fiscaux. Pas sûr qu’il soit le plus qualifié pour faire triompher le vice sur la vertu. En effet dans l’affaire des mutuelles de Bretagne qui a permis l’enrichissement facile de sa compagne, Ferrand n’a pas été innocentée. On a simplement classé l’affaire pour fait insuffisamment   établis  et ou  prescrits. Un jugement déjà juridiquement contestable qui ne change rien à l’aspect politique très critiquable. Pour faire davantage gauche st davantage respectable il y avait sans doute mieux que Ferrand parmi les députés de la république en marche. Car il s’agit bien pour la république en marche de tenter de faire un peu plus gauche face aux accusations contre Macron considéré par certains comme président des riches. Les députés en marche qui ne sont guère autorisés à faire preuve d’originalité et d’initiative se rabattent sur une mesure complètement anecdotique au surplus qui existe déjà. La loi française dispose déjà que le fraudeur fiscal peut écoper d’une privation des droits civiques, uniquement si le juge le décide, au regard de «circonstances aggravantes», comme des comptes à l’étranger, des fausses identités, ou encore une domiciliation fiscale fictive. D’après l’amendement des députés Ferrand et Guerini, la déchéance dans ces cas précis deviendrait automatique dès lors qu’une peine serait prononcée. Il en faudra évidemment davantage pour montrer un meilleur équilibre entre  la problématique économique et la problématique sociale. Il en faudra aussi un peu plus pour montrer que le groupe parlementaire en marche dispose d’une véritable autonomie. Dans les colonnes de Libération , les instigateurs de l’amendement avouent envoyer «un petit message politique». Non seulement aux Français tentés par la fraude, mais sans doute également pour tenter de rassurer les nombreux déçus du Macronisme venus de la gauche, désorientés par la fin de l’ISF et les autres mesures d’attractivité fiscale contenues dans le budget 2018.

 

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

Inutile de tourner autour du pot Macron choisit encore la voie du centralisme démocratique pour désigner le futur responsable du parti en marche. Un parti déjà inexistant localement dont les dirigeants désignés par le niveau central lui-même autoproclamé. Par exemple dans l’organe directeur 25 % seulement des l adhérents seront autorisés à faire entendre leur voix (en plus tirés au sort comme au loto). On comprend que l’Élysée soit mécontent que cette information ait été diffusée. En effet, la présidence de la république ne veut pas prêter le flanc davantage à sa conception de la centralisation extrême pouvoir qui se traduit notamment par des ministres complètement tétanisés par la crainte d’être sermonnés voir exclus par Macon. Par des parlementaires qui peinent à exister mais qui se contente de cette situation car ils ne sont redevables en réalité qu’à Macron. Enfin le parti en marche est une fiction, totalement centralisé et dirigés par des responsables nationaux autoproclamés et ou désignés par Macron. En réalité, c’est Macron  qui décide de tout. Le pire c’est que Castaner  était assez réticent à se porter candidat à la tête mouvement en marche. « Ce n’est pas mon sport préféré » avait-il même déclaré à Laurent Neumann de BFM. Il a fallu que Macron insiste beaucoup pour qu’il accepte de devenir délégué général (il n’y a même pas de secrétaire ni de président, une fonction en fait assumée par Macron. Au-delà du fonctionnement du « parti » En Marche se pose surtout la question du risque politique lié à l’ultra personnalisation du pouvoir. Hors Emmanuel Macron, aucun dirigeant, aucun ministre, aucun dirigeant  ne parvient à incarner le changement politique voulu par les français lors des dernières élections. Au plan national, les ministres sont à peine connus, le Premier ministre lui-même manifeste une discrétion inédite sous la 5éme république. Plusieurs enquêtes ont montré que les électeurs ignoraient le plus souvent le nom de leurs députés .Au plan local, c’est le désert politique total, pas de vraie structure, pas de vie collective, pas d’implication dans les problématiques territoriales et pas de relais de la politique nationale. Les comités En Marche sont réduit à des clubs de supporters et pour la majorité n’ont plus aucune vie. Or les réformes économiques, sociales, environnementales et sociétales se heurtent nécessairement aux contradictions et au corporatisme de la société française. Face à ces  réactions En Marche ne dispose d’aucun outil politique de masse pour faire remonter à temps les sensibilités locales et sectorielles, pour apporter des contributions, pour faire partager les problématiques, pour expliquer l’objet des réformes et pour  relayer le discours du gouvernement. Pour schématiser, tout repose uniquement sur Emmanuel Macron. Or on sait que la vie politique échappe rarement à des aléas qui peuvent nuire gravement à la popularité voire remettre en cause  la légitimité d’un gouvernement.  L’hyper concentration du pouvoir, type parti communiste des années 50, qui peuvent expliquer les dégâts provoqués par les frondeurs de François Hollande-  constitue cependant un risque majeur : celui de voir s’écrouler aussi vite qu’il était monté le mouvement de réforme En Marche. De ce point de vue,  le fonctionnement proposé pour la « la république en marche » n’est ni acceptable démocratiquement, ni pertinent sur le plan politique. Principal  reproche,  notamment le fait que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignés par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup, on se demande légitimement  si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. On objecte à la direction que c’est pour éviter les baronnies; pas sûr que des commissaires politiques désignés d’en haut soient plus démocratiques ! La future organisation est donc fortement teintée   de centralisme démocratique ;  elle est  dirigée en fait par des élus politiques non choisis par la base. Quant au site de la république en marche, seul lien avec les adhérents, c’est une sorte de très mauvaise et très partielle revue de presse.  Le quasi absence de vie démocratique et de vie tout court s’est déjà traduite par un fait politique majeur à savoir une grande désillusion lors  des élections sénatoriales. Pas étonnant dans la mesure où les grands électeurs que constituent les maires  n’ont pratiquement pas été sollicités par des instances locales d’En  Marche.  On peut comprendre que dans l’urgence, En Marche ait mis en place un fonctionnement centralisé mais pour des raisons démocratiques et politiques, ce mouvement devra à l’avenir  se construire sur d’autres bases …ou prend le risque de disparaître aussi vite.

Interdiction immédiate du Glyphosate: 54 députés LREM pour

Interdiction immédiate du Glyphosate: 54 députés LREM pour

 

 

 

 

Sans doute pour tenter d’influencer la décision prochaine de Bruxelles sur la prolongation ou non concernant l’utilisation du Glysophate (connu notamment sous son nom commercial de Rond-up), le gouvernement a sans doute autorisé une cinquantaine de députés à écrire une tribune dans le monde pour réclamer la suppression immédiate de ce désherbant. C’est aussi l’occasion de faire plaisir à Nicolas Hulot un ministre bien discret mais lui aussi partisan de l’interdiction du Glysophate. La manœuvre pourrait être assez politique d’une part pour faire plaisir aux écolos, notre part pesait sur la commission européenne. Bruxelles est en effet un peu le cul entre deux chaises car l’Allemagne soutient la prolongation du Glysophate et pour cause puisque le produit de Monsanto a été racheté par l’allemand Bayer. De toute manière, s’il semble avéré que le Glysophate présente un certain nombre de dangers notamment de cancers, il faudra bien accorder un délai pour trouver un produit de substitution. De ce point de vue la tribune des députés d’en Marche relève un peu de l’agitation organisée. On sait en effet que les députés d’en Marche ne disposent d’aucune marge de manœuvre pour se distinguer du gouvernement. Pas étonnant ils ont tous étés désignés dans haut et ne sont redevables que vis-à-vis de Macon. Finalement ils s’aligneront sur la position du gouvernement notamment celles exprimées par le Premier ministre Édouard Philippe qui a affirmé à l’Assemblée nationale, que le gouvernement allait « organiser une transition progressive et irréversible » du glyphosate dans l’agriculture vers des produits de substitution. « Il n’existe pas aujourd’hui de produits de substitution au glyphosate. Arrêter brutalement l’utilisation de ce produit, dont l’agriculture est assez largement dépendante, est évidemment difficile », a argué Edouard Philippe. « La commission a proposé d’autoriser le glyphosate pour une durée de dix ans. C’est une durée qui est trop longue », et « compte tenu des incertitudes qui pèsent sur la nature de ce produit, nous avons indiqué clairement – le président de la République dans un premier temps, le gouvernement ensuite – que nous ne voterions pas » cette proposition, a-t-il rappelé. Le gouvernement « arrêtera sa position avant la fin de l’année », une fois que les deux ministres concernés, Nicolas Hulot (Transition écologique) et Stéphane Travert (Agriculture) lui auront présenté une stratégie de sortie de ce produit, a-t-il ajouté. « Nous allons la confronter avec la position des autres Etats membres – parce que nous ne vivons pas dans un monde sans voisins – et avec la position qui aura été définitivement adoptée par la commission. Nous allons organiser une transition qui est à la fois progressive et irréversible ».

Vote statuts LREM : parti ou club de fans ?

Vote statuts LREM : parti ou club de fans ?

 

Même pas 25% des adhérents de LREM ont  approuvé les statuts, des adhérents branchés internet à 99% puisque la vie de ce parti se résume à la diffusion par la direction de Mels. Cela traduit à l’évidence un désintérêt et même un échec d’un parti qui n’en est pas un mais qui ressemblent davantage un club de fans ou de supporters. Le risque pour Emmanuel Macron et son gouvernement c’est de ne disposer d’aucune base en capacité d’expliquer, d’alimenter et de relayer la politique du gouvernement. Pour simplifier la république en marche est une organisation entièrement centralisée autour de responsables nationaux auto proclamés et les structures de base se réduisent à des comités locaux sans aucun pouvoir. Bref, une sorte d’organisation à l’américaine mais particulièrement dangereuse pour l’évolution de la popularité d’Emmanuel Macron comme de celle du gouvernement. Certes nombre d’adhérents de la république en marche ne sont pas forcément en désaccord avec les orientations de l’exécutif mais ils reprochent  surtout de n’être absolument pas impliqués mais seulement destinataires de méls de soutien à Macron. Du coup, le risque est grand que ce parti s’écroule comme un château de sable faute de volonté démocratique. La république en marche pourrait disparaître aussi vite apparue ;  il suffirait pour cela de nouvelles maladresses et d’un écroulement de Macron dans les sondages d’opinion. En l’état actuel des statuts, la république en marche est-elle réellement un parti politique, un club de fans ou de supporters . C’est la question que posent les contestataires du mouvement « la république en marche » à propos des statuts du mouvement. Il reproche notamment que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignées par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup les contestataires se demandent si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. Les contestataires considèrent la future organisation comme une sorte de centralisme démocratique dirigé en fait par des élus politiques non choisis par la base.   Du côté des contestataires de LREM  « on se sent oublié », a expliqué Rémi Bouton, animateur d’un comité parisien. « On a la sensation que maintenant que le mouvement est en place, ils voudraient fonctionner comme une entreprise, considérer que les adhérents sont des supporteurs mais ne doivent pas participer aux grandes décisions », a-t-il déploré sur BFMTV. Fort de ses 375.000 adhérents, LREM est appelée à se structurer officiellement à l’automne, notamment grâce aux statuts votés cette semaine selon lesquels, notamment, 25 % des membres du conseil national seraient tirés au sort à intervalles réguliers.pas vraiment le moyen de disposer d’une vraie base militante impliquée et porteuse du projet de Macron qui prend le risque de s’enfermer dans la posture délicate de la grande solitude du pouvoir.

 

LREM : pas vraiment démocratique ?

 LREM : pas vraiment démocratique ? 

 

Le mouvement en marche a désormais ses frondeurs, signe peut-être qu’il est plus démocratique qu’on ne le dit. Mais en l’état,  force est de constater qu’ En marche n’est pas un vrai parti. Suite à une décision de justice, le conseil d’administration de La République En Marche a décidé de prolonger le scrutin sur les statuts du 2 août à 0h00 au 16 août à minuit auprès des adhérents ayant adhéré avant le 9 avril 2017 (soit trois mois avant la convocation et la notification des statuts). La justice française avait été sollicitée  par des  des adhérents du mouvement du président Emmanuel Macron La République en marche (LREM). Sur le fond par contre rien ne change dans les statuts d’un parti qui n’en est pas véritablement un ; LREM est plutôt une sorte de groupe de soutien dont la direction est hypercentalisée. Les contestataires reproche notamment le  que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais,  c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignées par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup les contestataires se demandent si le mouvement la République en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. Les contestataires considèrent la future organisation comme une sorte de centralisme démocratique dirigé en fait par des élus politiques non choisis par la base.   Du côté des plaignants « on se sent oublié », a expliqué Rémi Bouton, animateur d’un comité parisien. « On a la sensation que maintenant que le mouvement est en place, ils voudraient fonctionner comme une entreprise, considérer que les adhérents sont des supporteurs mais ne doivent pas participer aux grandes décisions », a-t-il déploré sur BFMTV. Fort de ses 375.000 adhérents, LREM est appelée à se structurer officiellement à l’automne, notamment grâce aux statuts votés cette semaine selon lesquels, notamment, 20% des membres du conseil national seraient tirés au sort à intervalles réguliers. LREM  n‘a pas de vraie base démocratique organisée. Seulement une multitude de comités locaux sans vrai pouvoir chaperonné par le référent départemental désigné au plan national. Pas vraiment des adhérents, plutôt des supporters. Enfin l’engagement de ces adhérents est assez virtuel puisqu’ils ne payent pas de cotisation. Chaque adhérent peut adresser des réflexions ou des contributions au débat à l’appareil central mais les suites ne sont pas connues.  Bref il faudra sans doute faire un réel effort d’organisation et de démocratie pour que LREM devienne un vrai parti. Car  frondeurs se disent peu écoutés et même méprisés. Les fondateurs du collectif « Les marcheurs en colère », qui revendiquent plus de 9.000 adhérents, disent avoir recueilli 534 « faits probants » qui montrent « des dérives » de la part de certains membres sur le terrain, a déclaré jeudi à Reuters la porte-parole du collectif, Tiphaine Beaulieu. Parmi les témoignages recueillis, l’adhérente du parti dit noter « des conflits d’intérêt » et « des jeux corporatistes ». Elle fait mention de questions « d’ordre éthique » et « d’ordre légal », sans pour autant donner d’exemples spécifiques « pour ne pas nuire au processus de médiation ».

Ferrand président du groupe LREM à l’Assemblée

Ferrand président  du groupe LREM à l’Assemblée

A 54 ans, Richard Ferrand prend la tête d’une formation de 308 membres composée en grande partie de députés issus de la société civile n’ayant souvent jamais fait de politique. Éphémère ministre de la Cohésion des territoires, il a quitté l’équipe d’Edouard Philippe à la demande d’Emmanuel Macron pour briguer ce poste de président de groupe. Son mois de présence au gouvernement a été troublé par l’ouverture d’une enquête judiciaire relative à ses anciennes fonctions aux Mutuelles de Bretagne. Le Canard enchaîné a révélé fin mai que ces dernières louaient des locaux appartenant à la compagne de Richard Ferrand, faisant naître un soupçon de favoritisme. « Président de groupe c’est un rôle ingrat, ombrageux. Il faut avoir le sens de l’autorité et aussi ‘cocooner’ les élus », a ajouté ce proche d’Emmanuel Macron, saluant la discrétion de Richard Ferrand, « qui ne disait rien quand il présidait En Marche! » Pour la députée LREM Barbara Pompili, les ennuis judiciaires de Richard Ferrand ne sauraient entacher ses qualités de meneur. « Je préférerais qu’il n’y ait pas cette question-là qui brouille un peu les cartes mais en même temps est-ce qu’on réussira à trouver une personne parfaite ? Je ne le crois pas et, à un moment, il faut que notre groupe soit capable de fonctionner », a-t-elle dit cette semaine à Reuters.

Sondages législatives : 350-380 sièges pour LREM-

Sondages législatives : 350-380 sièges pour LREM-

Selon les projections d’un sondage Harris Interactive-Indeed pour LCP publié jeudi  La République en marche (LREM) d’Emmanuel Macron et ses alliés du MoDem disposeraient d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale avec un contingent de 360 à 390 élus, selon les projections d’un sondage Harris Interactive-Indeed pour LCP publié jeudi. L’alliance Les Républicains-UDI est créditée dans la même enquête de 125 à 140 sièges, le Parti socialiste de 20 à 30 sièges, la France insoumise et le Parti communiste de 15 à 25 sièges et le Front national de 8 à 18 sièges. En termes d’intentions de vote, LREM et le MoDem sont à 30%, un point de moins que dans une précédente enquête publiée le 1er juin, Les Républicains et l’UDI à 19% (+1 point), le Front national à 17% (-1 point). Suivent la France Insoumise (12%, +1 point) et le PS (7%, – 1 point). L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 931 personnes inscrites sur les listes électorales choisies parmi un échantillon représentatif de 1.016 personnes âgées de 18 ans et plus et interrogées en ligne du 6 au 8 juin.

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