Archive pour le Tag 'LR'

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LR et Ciotti: clarifier rapidement ou disparaitre

LR et Ciotti: clarifier rapidement ou disparaitre

Eric Ciotti est devenu président du parti Les Républicains (LR) avec 53,7 % des suffrages face à Bruno Retailleau (46,3 %). La tâche est immense, il lui faudra rapidement clarifier la ligne idéologique ou le parti attaqué de toute part disparaîtra. Il y a déjà plusieurs défections depuis l’élection de Ciotti.

Érection qui devient président du parti Les Républicains (LR) mais une immense tâche l’attend car l’organisation est menacée de disparaître. Les républicains sont en effet attaqués de toutes parts. D’abord par Macron qui ne cesse de lui sucer le sang en recrutant un par un des responsables avec la promesse d’un portefeuille ministériel. Dernier recrutement en date celui d’EStrosi, le maire de Nice qui attend depuis longtemps ce marocain.
Mais il y a aussi Édouard Philippe qui a créé son propre parti à la fois pour décrire LR et les annexer en vue des élections présidentielles de 2027. L’extrême droite de son côté entend récupérer l’ancienne audience des Républicains. Elle récupère aussi certains responsables comme Mariani.

Le parti est également miné de l’intérieur. Le premier démolisseur et Sarkozy qui n’a cessé de taper sur le parti qu’il a créé sans doute pour espérer un peu de clémence de la part du pouvoir et de la justice compte tenu des casseroles qu’il traîne encore. Enfin il y a un urgent besoin de clarification idéologique pour savoir si les républicains sont en fait des libéraux sociaux des conservateurs très à droite proches du Front National .

Le nouveau patron des Républicains dispose de peu temps même s’il peut s’appuyer sur des réseaux locaux encore solides avec de nombreux élus notamment dans les milieux ruraux. P tenter de sortir le parti du marasme, un travail colossal attend la nouvelle équipe dirigeante. « C’est une rude tâche, c’est une tâche herculéenne », a considéré M. Retailleau le candidat battu par Ciotti.

LR: Ciotti ou Retailleau ?

LR: Ciotti ou Retailleau ?

Pour le premier tour des élections à la présidence des républicains Éric Ciotti a été placé en tête (42,73%) par les adhérents de sa formation politique. Il devance Bruno Retailleau (34,45%), ainsi qu’Aurélien Pradié (22,29%).

Cependant rien n’est joué car tout dépendra du report des voix obtenues par Aurélien Pradié. Le choix du président des républicains est d’une certaine manière existentiel car la représentation des « républicains » s’est considérablement réduite à l’Assemblée nationale.Le parti est très tiraillé entre son attirance pour le Front National et celle pour le partie Renaissance. En cause, l’absence d’une ligne politique claire et mobilisatrice. Son ancrage sur le terrain demeure cependant assez forte dans ses bastions traditionnels notamment ruraux.

Les « Républicains ont le choix entre une ligne droitière assez dure d’Éric Ciotti assez proche du Rassemblement National sur de nombreux sujets et entre le classique Bruno Retailleau qui peine à incarner le renouveau du parti.

Cette première place était pressentie pour l’élu sudiste, régulièrement présenté comme le favori de cette élection interne. LR A en effet un besoin urgent de se distinguer des troupes de Macron dont certains se rallient au pouvoir inciter notamment par Sarkozy. Impossible de le voir dans le costume d’outsider après le congrès LR de 2021, destiné à designer le candidat du parti pour l’élection présidentielle. Le député des Alpes-Maritimes avait créé la surprise en l’emportant au premier tour, avant de s’incliner face à Valérie Pécresse au second.
Tenant d’une ligne durePour le premier tour des élections à la présidence des républicains Éric Ciotti.

Même si Éric Ciotti s’avançait en futur vainqueur pour cette élection, les révélations du Canard enchaîné sur le cumul d’emplois politiques de son ex-femme doublée de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet national financier (PNF), auraient pu faire dérailler le député. D’autant plus dans une famille politique encore marquée par la défaite de François Fillon à la présidentielle de 2017.

Des sénateurs LR parrainent Zemmour…par tactique

Des sénateurs LR parrainent Zemmour

 

Des républicains ont décidé de parrainer Zemmour  Peut-être moins par souci démocratique que par tactique politique. En effet Valérie Pécresse est en difficulté dans les sondages au point qu’elle pourrait ne pas se qualifier pour le deuxième tour des présidentielles. Du coup, les républicains ont intérêt à soutenir la montée mais aussi la division de l’extrême droite. Ainsi le ticket d’entrée pour la qualification des présidentielles pourrait encore être envisageable pour Valérie Pécresse.
Notons que les républicains se croient obligés d’indiquer que le parrainage ne signifie pas adhésion aux ideés de Zemmour !

Mélenchon parrainé par le président de l’Association des maires de France David Lisnard (LR)

Mélenchon parrainé par le président  de l’Association des maires de France David Lisnard (LR)

 

Le président de l’association des maires de France estime utile d’apporter son parrainage à Mélenchon. D’une certaine manière, il rejoint Bayrou qui souhaitait une qualification de ceux  qui approchent  les 10 % des intentions de vote. Les priver de parrainage constituerait une atteinte au principe démocratique «Trois des principaux candidats à la présidentielle n’ont pas reçu leurs parrainages et on sent bien qu’il y a un problème pour les recueillir, explique le maire de Cannes. Si Jean-Luc Mélenchon, ou Marine Le Pen qui a une implantation ancienne avec un parti politique important et qui est deuxième dans les sondages, ou Éric Zemmour qui a une dynamique, ne pouvaient pas se présenter, cela serait une grave atteinte à la démocratie.»

«Je combats ardemment ses convictions, ses idées, ses valeurs, mais il doit pouvoir concourir», défend David Lisnard qui appelle tous les élus à apporter leurs signatures à tous les leaders «représentatifs». «C’est une question de responsabilité, d’unité civique et d’esprit républicain», précise-t-il.

Présidentielle 2022 : Pécresse va reprendre sa carte chez LR… comme Bertrand !!!

Présidentielle 2022 : Pécresse  va reprendre sa carte chez LR… comme Bertrand !!!

 

Retour au bercail des autonomes Valerie Pécresse et Xavier Bertrand qui annonce qu’ils vont reprendre leur carte chez les républicains. De quoi sourire évidemment s’il n’y avait pas lieu aussi de pleurer. Tout ce cirque pour pas grand-chose. L’un comme l’autre avait pourtant crié sur les toits des écrans télévisés qu’il ne reviendrait jamais dans la maison-mère.

 

Le problème aujourd’hui c’est qu’il y a le feu dans le vieux parti « héritier » du gaullisme. Si les prochaines élections devaient écarter une nouvelle fois du pouvoir le candidat des républicains, celui-ci pourrait être condamné à la disparition sur le mode du parti socialiste avec une plus ou moins longue agonie

 

 Valérie Pécresse qui ne parvient pas réellement refaire son retard sur Xavier Bertrand ne manque pas de culot à défaut de compétences en déclarant : «Aujourd’hui, je demande à tous les membres de Libres ! (son mouvement, ndlr), qui partagent comme moi les valeurs de la droite, d’adhérer à LR pour construire ensemble le parti de la reconquête et de l’alternance. Et cette ligne, je me l’applique à moi-même. Notre objectif, c’est, ensemble, de battre Emmanuel Macron », lance-t-elle.

Valérie Pécresse avait quitté Les Républicains le 5 juin 2019, après le mauvais score lors des élections européennes (8,5% des suffrages). À l’époque, elle justifie ce choix par une volonté de «refonder la droite, menacée d’extinction». Elle juge LR «cadenassé, verrouillé et vidé de ses adhérents». «Soyons très clairs: moi je quitte LR mais je reste de droite et je reste dans l’opposition à Emmanuel Macron», expliquait-elle à l’époque.

Le feuilleton des régionales en PACA : la fédération LR des Alpes-Maritimes ne soutient pas Muselier

Le feuilleton des régionales en PACA : la fédération LR des Alpes-Maritimes ne soutient pas Muselier

 

 

 

 

Un imbroglio supplémentaire dans le feuilleton des régionales en PACA avec le retrait du soutien de la fédération LR des Alpes-Maritimes à Muselier. Une situation très confuse puisque la liste Muselier à l’appui des organes centraux des républicains qui critiquent quand même l’initiative. De son côté,  la république en marche a annoncé qu’elle ne présentait plus de liste en son nom. Tandis que des responsables locaux comme la fédération LR des Alpes-Maritimes, dirigée par le député Éric Ciotti, considèrent que la liste Muselier est une liste de Macron. Sans parler du maire de Nice et de Toulon qui ont démissionné à la suite de cette affaire du parti républicain. «Nous avons, malgré les engagements qui avaient été pris devant la commission nationale d’investiture, constaté que Renaud Muselier avait passé un accord politique avec le pouvoir macronien», estiment les Républicains des Alpes-Maritimes dans une motion adoptée par 84% des membres du comité départemental du parti, selon un communiqué.

« LR » se ratatine (Jean Petaux, politologue )

LR se ratatine (Jean Petaux, politologue )

Le  politologue Jean Petaux estime que les sympathisants et militants LR s’enferment dans une « sorte de réduit d’irréductibles ».

 

Interview sur France Info

 

 

Pourquoi Les Républicains manquent-ils autant de visibilité pour un parti qui a été au pouvoir pendant des décennies ?

Jean Petaux : Je crois qu’on pourrait également faire ce constat pour l’autre grand parti de gouvernement depuis des décennies, le Parti socialiste. Je me permets de faire ce rapprochement parce que je crois que la crise que connaît LR aujourd’hui est celle, finalement, d’un réservoir à idées qui est vide. D’une certaine façon, ce sondage Ipsos Sopra Steria est révélateur d’une crise qui est peut-être encore plus profonde, puisque c’est le décalage de la perception de la situation entre ceux qui sont à l’extérieur de LR et ceux qui sont dedans. Car ceux qui sont à l’extérieur et précisément, par exemple les sympathisants La République en Marche et les sympathisants RN ne voient aucun inconvénient à s’allier avec LR. Ils considèrent que, d’une certaine façon, la proximité est forte. Les sympathisants et les militants LR, eux, au contraire, sont en train de s’enfermer dans une sorte de réduit d’irréductibles qui veulent rester tout seuls et qui considèrent qu’ils ne peuvent pas passer d’alliance avec d’autres.

Est-ce la conséquence du « en même temps » d’Emmanuel Macron, qui est entre d’un côté LR et de l’autre le Rassemblement national ?

On dit habituellement que les électeurs préfèrent l’original à la copie. Là, c’est comme si les électeurs se mettaient à préférer les photocopies, celles de LREM et celles du RN par rapport à l’original. C’est-à-dire en quelque sorte qu’ils préféraient ses clones de programmes ou de propositions qui pouvaient être initialement faites par Les Républicains. Par ailleurs, Edouard Philippe a souvent employé l’expression de la poutre qui continue à travailler après la formidable secousse que lui a administré Emmanuel Macron en 2017. On a l’impression cette fois-ci que non seulement la poutre bouge encore, mais qu’elle est surtout fractionnée. Elle est en train de se scinder entre finalement deux partis à l’intérieur-même de LR. Et encore le sondage ne nous donne-t-il qu’une photographie à partir de thématiques. Mais la fracture idéologique des Républicains passe aussi à l’intérieur du parti en fonction des leaders. Si les choses se poursuivent ainsi, LR peut pour la prochaine présidentielle rejoindre le sort qui était celui du Parti socialiste, c’est-à-dire avoir un score à moins de deux chiffres.

Alors justement, qu’existe-t-il comme alternative à gauche ? Qui peut être fédérateur à gauche pour faire face à Emmanuel Macron ?

Actuellement, personne. Puisque les sondages, qui évidemment ne sont que des photographies à un an de la prochaine présidentielle, nous indiquent que toutes les forces sont autour de 8%, 9%, 10%, 12% grand maximum. Et celui ou celle qui va se dégager devra au moins creuser l’écart avec 3 ou 4 points d’avance par rapport aux autres candidats des gauches. On assiste véritablement, par rapport à 2017, à une situation qui pourrait bien plus ressembler à 1969, c’est-à-dire une gauche qui, le Parti communiste n’étant plus là, est complètement diffractée avec des candidats qui auront du mal à dépasser les 15%.

Cela signifie-t-il que ceux qui disent qu’il y aura un duel Macron-Le Pen d’office au deuxième tour ont raison ?

Je me méfie beaucoup de ce genre de prédictions et de prévisions à un an. La vie politique française est faite de rebondissements, de surprises. Elle est faite aussi parfois d’effondrements, totalement inattendus. Donc je ne me risque pas du tout à ces pronostics. Ce qui est certain, c’est qu’aussi bien LR que le Parti socialiste, dans leur dimension de partis de gouvernement, sont complètement en panne d’idées, de propositions, et n’arrivent pas à renouveler un logiciel programmatique qui pourrait en particulier ramener à eux des électeurs qui sont en ce moment en déshérence, soit du côté du RN, soit même du côté de La République en Marche.

Sondage : les Français METTENT DANS LE MÊME SAC LR et LREM

Sondage : les Français METTENT DANS LE MÊME SAC LR et LREM

Selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour France InfoLe Parisien/Aujourd’hui en France  pour 64% des personnes interrogées, Les Républicains est un parti dont la plupart des dirigeants « ont des idées proches soit de La République en Marche, soit du Rassemblement national et pourraient rallier ces partis ».

52% des sondés se disent « favorables » à une alliance entre les listes LaREM et LR au second tour dans les régions où le RN est en position de l’emporter, et ce afin d’empêcher une victoire de ce parti. La proportion d’opinions « favorables » monte à 86% chez les sympathisants LaREM et à 58% chez les sympathisants LR.

Dans le cas où le but est d’empêcher une victoire de la gauche, ils sont 31% à être pour une alliance entre LR et RN, 69% se déclarant défavorables à cette solution. La proportion de « favorables » monte à 48% chez les sympathisants LR, à 57% chez les sympathisants RN.

Globalement, une personne interrogée sur deux (51%) trouvent que LR est un parti proche de LaREM.

Politique – Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

Politique

Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

 

Même au sein de la majorité on constate que Macron ne peut s’appuyer sur la république en marche qui demeure une organisation virtuelle sans vraie présence sur le terrain. D’où l’idée du chef de l’État qui n’a jamais disposé d’une véritable organisation de rentrer par la petite porte d’un parti, d’y faire son nid et de vider ses occupants.

 

Ce fut d’ailleurs d’abord le cas avec le parti socialiste complètement pompé et que Macon a largement contribué à faire éclater et à décliner. Désormais la cible est le parti républicain avec la même stratégie. Il s’agit de faire son nid, créer des divisions, faire éclater l’organisation en la pillant. Depuis 2017, Emmanuel Macron a constaté l’émergence de deux droites au sein de LR, celle qui a appelé à voter pour lui au soir du premier tour de la présidentielle et celle qui se montre plus ambiguë à l’égard du « front républicain ».

 

En tendant la main à LR dans certaines régions, le chef de l’Etat cherche donc à exposer ces divisions. « Il veut détacher les gens de droite modérés de leur parti, leur faire miroiter qu’ils peuvent être élus uniquement avec En marche », confirme Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2.  »Son objectif, c’est de siphonner encore un peu plus la droite modérée et empêcher l’émergence d’une candidature de droite. »

 

Les responsables de LR ne sont pas naïfs. « On additionne les manigances de Macron aux turpitudes des grands élus locaux qui estiment qu’ils auraient dû être ministres plus longtemps, et on a ce cocktail. (…) Il devient assez clair que Macron a ciblé la droite et cherche à faire monter le RN pour installer un duel Macron/Le Pen en 2022″, fustige le député LR Pierre-Henri Dumont. « Macron veut nous dissoudre, il ne veut plus rien entre Marine Le Pen et lui », ajoute un dirigeant LR, joint par France 2.

 

Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

Macron : la stratégie du coucou ; après le PS , LR !

 

Même au sein de la majorité on constate que Macron ne peut s’appuyer sur la république en marche qui demeure une organisation virtuelle sans vraie présence sur le terrain. D’où l’idée du chef de l’État qui n’a jamais disposé d’une véritable organisation de rentrer par la petite porte d’un parti, d’y faire son nid et de vider ses occupants.

 

Ce fut d’ailleurs d’abord le cas avec le parti socialiste complètement pompé et que Macon a largement contribué à faire éclater et à décliner. Désormais la cible est le parti républicain avec la même stratégie. Il s’agit de faire son nid, créer des divisions, faire éclater l’organisation en la pillant. Depuis 2017, Emmanuel Macron a constaté l’émergence de deux droites au sein de LR, celle qui a appelé à voter pour lui au soir du premier tour de la présidentielle et celle qui se montre plus ambiguë à l’égard du « front républicain ».

 

En tendant la main à LR dans certaines régions, le chef de l’Etat cherche donc à exposer ces divisions. « Il veut détacher les gens de droite modérés de leur parti, leur faire miroiter qu’ils peuvent être élus uniquement avec En marche », confirme Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2.  »Son objectif, c’est de siphonner encore un peu plus la droite modérée et empêcher l’émergence d’une candidature de droite. »

 

Les responsables de LR ne sont pas naïfs. « On additionne les manigances de Macron aux turpitudes des grands élus locaux qui estiment qu’ils auraient dû être ministres plus longtemps, et on a ce cocktail. (…) Il devient assez clair que Macron a ciblé la droite et cherche à faire monter le RN pour installer un duel Macron/Le Pen en 2022″, fustige le député LR Pierre-Henri Dumont. « Macron veut nous dissoudre, il ne veut plus rien entre Marine Le Pen et lui », ajoute un dirigeant LR, joint par France 2.

 

Régionales en Paca: union LR-LREM ….. mais sans LREM

  • Régionales en Paca: union LR-LREM ….. mais sans LREM

 

Une opération raccommodage interne au parti républicain permet à Renaud Muselier de conserver l’étiquette des républicains. La solution trouvée est particulièrement ambiguë puisque vraisemblablement il y aura une union entre les républicains et la républiques en marche mais sans membres officiels de LREM. Renaud Muselier affirme toutefois que la liste sera très ouverte, sous-entendu à des personnalités proches de LREM. Il est vraisemblable que LREM ne présentera pas de liste pour ne pas subir une cruelle défaite électorale. Reste que cette solution manque de clarté et risque de déboussoler certains électeurs de droite. En apparence, le parti des républicains sauve la face et son unité. Tout au moins jusqu’au prochain débauchage ou alliance de même nature car les résultats aux régionales et aux départementales risque d’être très sévères pour un parti comme la république en marche qui n’est pas implantée sur le terrain. Sans parler de sanctions à l’égard de Macron.

 

LR Régionales PACA: en attendant d’être ministres !

LR Régionales PACA: en attendant d’être ministres !

 

L’alliance entre les républicains et en marche en Paca s’explique par des considérations électorales locales mais aussi par le fait que plusieurs personnalités espèrent un jour être ministres de Macron. C’est le cas de Christian Estrosi, du maire de Toulon ou même de Renaud Muselier.

Il y a déjà longtemps que ces personnalités manifestent une certaine indulgence vis-à-vis de Marcon voire même un certain soutien. Renaud Muselier trouve des avantages à cet accord avec la république en marche qui souffre sur place d’un net déficit de notoriété et dont la liste avait peu de chances d’être élue.

L’actuel président de la région PACA espère donc mieux faire face au RN particulièrement bien implanté dans cette région. Les considérations personnelles ne sont pas négligeables car les personnes principales impliquées dans le rassemblement des républicains avec la république en marche ne sont pas des perdreaux de l’année et souhaiterait bien un jour être enfin ministres de Macron.

 » LR »: un parti attrape-tout ?

 » LR »: un parti attrape-tout ?

 « On ne peut pas être attrape-tout », estimait ainsi mercredi Eric Woerth dans l’Opinion. Christian Jacob précise la ligne de son parti dans l’Opinion.

La ligne économique des Républicains suscite un malaise interne. La sensibilité libérale est notamment particulièrement troublée. Que lui répondez-vous ?

Il n’y a pas de malaise quand nos propositions économiques sont soumises au vote des militants et adoptées unanimement. La ligne reste pour moi celle qui correspond depuis toujours à nos fondamentaux : l’attachement à la liberté d’entreprise à l’intérieur d’un cadre réglementé. Je n’ai jamais été un libéral absolu, pas plus qu’un étatiste. Le fil conducteur de notre projet, c’est le travail. Nous le déclinons de différentes manières : le report de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, l’obligation pour chaque bénéficiaire du RSA de consacrer en contrepartie dix heures de son temps à la collectivité, tout faire pour favoriser l’accès des jeunes à l’emploi ou encore fixer la durée du temps de travail par référendum au sein de l’entreprise…

Comprenez-vous néanmoins que certains puissent être troublés en entendant des responsables LR déclarer que le revenu universel, défendu par Benoît Hamon, « mérite d’être regardé », ou proposer la création de 300 000 emplois jeunes, comme au temps de Lionel Jospin ?

La pire des choses dans une période de crise est de raisonner avec des œillères et de penser avoir systématiquement la vérité révélée en tout. C’est pour cela que nous avons perdu deux présidentielles et deux législatives consécutives. Que l’on débatte est sain. Je me méfie toujours des gens qui savent tout sur tout et sont incapables d’écouter les autres. Il faut accepter la réflexion. Sur le revenu universel, personne chez nous ne reprend ce terme, nous sommes opposés à l’idée de faire reposer une allocation sans conditions et nous sommes attachés à une contrepartie liée au travail. Quant aux emplois jeunes, ce que nous proposons est très différent : c’est pour une période limitée dans le temps qui s’accompagne d’une période de formation obligatoire et d’une validation des acquis d’expérience.

L’Institut Montaigne a publié une note qui estime que votre programme économique dégraderait les finances publiques. L’augmentation de 5 % de tous les salaires nets grâce à la réduction par deux de la CSG pesant sur le travail entraînerait une perte pour la Sécurité sociale qui ne serait pas compensée…

J’invite l’Institut Montaigne à regarder toutes nos propositions, dans leur ensemble. Quand je vois qu’il propose la distribution de chèque consommation pour tous les bénéficiaires d’APL à hauteur de douze milliards d’euros, je me dis que moi aussi je pourrais interroger leur sérieux… Aujourd’hui, augmenter le salaire net, c’est redonner du pouvoir d’achat aux salariés sans handicaper la compétitivité des entreprises. Dans notre programme, nous avons budgétisé un ensemble de mesures d’économies pour compenser cette baisse de la CSG : la retraite à 65 ans, l’augmentation du temps de travail dans la fonction publique afin qu’il approche celui du privé, une allocation sociale unique, regroupant l’ensemble des prestations, plafonnée à 75 % du smic, le conditionnement à cinq ans de cotisation des aides sociales pour les étrangers…

Rien ne concerne le périmètre de l’Etat ?

Nous défendons des réformes dans deux directions. Il faut recentrer l’Etat et ses services déconcentrés sur le régalien. Il faut un vrai projet de décentralisation, incluant une réforme des collectivités locales. Le millefeuille actuel perd en efficacité, lisibilité, rationalité économique. Je ne suis pas de ceux qui disent que tout serait de la faute de l’Etat et que les collectivités locales feraient tout bien. C’est un discours trop facile. Il faut revenir à l’esprit du conseiller territorial qu’avait mis en place Nicolas Sarkozy. Les grandes régions qui sont nées depuis ne sont pas un frein.

La question de la dette qui a explosé avec la crise sanitaire commence à diviser au sein de vos rangs. Que faudra-t-il faire selon vous ?

D’abord un constat : l’explosion de la dette n’est pas que le fruit de la crise. C’est aussi le résultat de la gestion calamiteuse des finances publiques par le trio Macron-Philippe-Le Maire. Dès septembre 2019, la dette avait atteint 100 % du PIB. La France avait le pire déficit de la zone euro pour la première fois de son histoire. Les dépenses publiques atteignaient 55 % du PIB, le taux de prélèvements obligatoires était record, aucune réforme de structure n’était conduite. Nous avons donc dû affronter la crise actuelle alors que nous étions déjà dans une situation dramatique. Il faudra, selon moi, isoler la dette Covid. Bien sûr, il faudra la rembourser ; il serait irresponsable de tenir le discours contraire. Mais il faut l’étaler dans le temps afin qu’elle soit supportable pour la génération à venir et parallèlement, engager une gestion rigoureuse des finances publiques. Cela passera par des réformes de structures sur la dette courante.

Guillaume Peltier, le vice-président de LR, votre numéro 2, a proposé que la dette Covid soit « à échéance de 100 ans ». Etes-vous d’accord ?

Je pense que le bon étalement serait une génération.

Guillaume Peltier, comme Aurélien Pradié, le secrétaire général de LR, votre numéro 3, sont souvent à l’origine de propositions chocs, provoquant des remous internes. Cela ne vous met-il pas en porte-à-faux ?

Non. Ce serait un comble pour le président d’un parti de considérer qu’il y a un problème dès que certains d’entre nous portent des idées, travaillent et réfléchissent. Nous sommes un parti de gouvernement. Nous nous préparons à gouverner. Cela nécessite des débats internes, même si chacun doit faire attention de ne pas se caricaturer. Je note d’ailleurs que nous sommes les seuls à mener un tel travail. Le débat tourne autour de nos propositions. On ne peut pas dire que nous sommes concurrencés par celles de La République en marche ou du Rassemblement national.

La tradition veut que le programme du candidat à la présidentielle écrase celui du parti. Y a-t-il une raison que cela change ?

Non. Le programme d’un parti permet de définir une ligne générale sur tous les aspects. Une campagne présidentielle se fait à partir de deux ou trois grandes idées fortes portées par le candidat.

Xavier Bertrand est-il en train de s’imposer comme le candidat naturel de votre famille à la présidentielle ?

On n’en est pas là. J’ai souhaité que l’on reparle de tout cela après les régionales prévues en juin. Cela sera donc à l’été ou à la rentrée. Nous verrons alors où en sont les uns et les autres.

LR en faveur d’un référendum pour l’expulsions des étrangers délinquants

LR en faveur d’un référendum pour l’expulsions des étrangers délinquants

L’annonce du président de la République visant à organiser un référendum sur la préservation de l’environnement a poussé le parti LR à accélérer son projet de référendum d’initiative populaire. Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loir, y travaillait en coulisses depuis deux mois. «Puisque M. Macron ne juge pas utile de proposer un référendum aux Français sur ce sujet, nous proposons de le faire dans le cadre d’un RIP, procédure inscrite dans la Constitution depuis Nicolas Sarkozy», explique le parlementaire.

«Suite aux nombreux attentats terroristes, l’expulsion des étrangers dangereux est une urgence. Si ces étrangers prêchant la haine, identifiés comme tels par le renseignement, étaient expulsés, cela ferait baisser la pression et servirait d’exemple. C’est une condition sine qua non si l’on veut recréer une communauté nationale apaisée», conclut-il.

 

Législatives partielles : la revanche de LR et du PS

Législatives partielles : la revanche de LR et du PS

Trois victoires pour Les Républicains et trois pour la gauche. LREM éliminé partout.

Défaite des macronistes dans les Yvelines ,  le candidat LR, Philippe Benassaya,  a récolté 67,7% des suffrages, devant la candidate Génération.s, Sandrine Grandgambe (32,2%). La droite conserve aussi son siège dans le Haut-Rhin avec la victoire du LR, Yves Hemedinger, face au candidat écologiste, Frédéric Hilbert (62,78% contre 37,22%). Dans le Maine-et-Loire, la candidate LR, Anne-Laure Blin, a également emporté son mano a mano face à la candidate EELV, Daphnée Raveneau (61,1 contre 38,9%).

À gauche, le candidat PS, Gérard Leseul, l’a nettement emporté en Seine-Maritime avec 70% des voix face au candidat RN, Jean-Cyril Montier. Il succède ainsi à un autre socialiste, Christophe Bouillon, élu maire de Barentin en mars dernier.

Dans le Val-de-Marne, les socialistes ont remporté leur duel face aux écologistes. La candidate PS, Isabelle Santiago, a récolté 58% des voix, contre 42% pour la candidate EELV, Sandra Régol. Ce second tour a été marqué par de fortes rivalités entre les deux partis de gauche. À la Réunion, Karine Lebon, candidate de la gauche unie (Pour La Réunion, PS, LFI), l’a emporté sans surprise (71,96%) face à la candidate Divers droite, Audrey Fontaine (28,04%).

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