Environnement: Des voitures trop lourdes, trop puissantes….. et trop onéreuses
Les transports terrestres continue de contribuer largement au jet mission notamment de CO2. En cause des voitures de plus en plus lourdes qui forcément consomment davantage en dépit des progrès de motorisation, des voitures aussi surmotorisé; faite pour la plupart pour atteindre au moins de 100 km/h alors que la vitesse est limitée à 90 et 130 sur autoroute. Enfin mécaniquement, des voitures plus chères dont le prix n’est nullement justifié par de pseudos avancées technologiques.
En France les émissions de gaz à effet de serre ont globalement diminué de 23% entre 1990 et 2021. Sur la même période, celles spécifiquement liée aux transports ont augmenté de 3%. C’est même une hausse de 9%, si on regarde l’année 2019, avant le Covid. Et c’est effectivement le seul secteur où ça grimpe, note le portail « notre-environnement ».
La circulation sur la route représente le plus gros de cette pollution. A noter que le Citepa, conformément aux conventions internationales, exclut du total national les transports internationaux aériens, maritimes et fluviaux. Seules sont prises en compte les émissions des déplacements effectués entre deux ports ou aéroport localisés en France. Dans le détail, ces émissions de gaz à effet de serre ont beaucoup augmenté entre 1990 et 2004. Puis elles ont un peu baissé en 2008, et depuis ça ne bouge plus.
Plusieurs raisons expliquent cette stagnation. Le contexte global est une hausse continue du trafic : chaque année depuis 60 ans, il y a toujours plus de véhicules sur les routes. Certaines mesures ont permis de limiter l’augmentation des émissions, comme les normes des moteurs, qui sont plus efficaces, moins énergivores.
Sauf que dans le même temps, d’autres facteurs sont venu contrebalancer ces efforts. Le Citepa évoque d’abord la très forte augmentation des ventes de SUV qui sont très lourds. En trente ans les voitures neuves en France se sont alourdies de 300 kilos en moyenne pour atteindre plus d’1,2 tonne aujourd’hui, indique l’Ademe. Par ailleurs, le transport des marchandises se fait de plus en plus par camion (+56% depuis 1990), au détriment du le fret ferroviaire qui est pourtant peu polluant (-38%).