Archive pour le Tag 'Loukachenko'

Immigration : résister à l’odieux chantage de Loukachenko

Immigration : résister à l’odieux chantage  de Loukachenko

 

 

Un papier du Monde dénonce l’odieux chantage de la Biélorussie qui attire les immigrés à la frontière de l’Europe pour déstabiliser l’Union Européenne

 

Le  dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko a organisé depuis l’été des filières aériennes pour attirer les migrants et demandeurs d’asile du Moyen-Orient vers son pays en leur faisant miroiter un passage vers l’Union européenne (UE).

Une fois en Biélorussie, ils sont activement poussés à franchir illégalement la frontière avec la Lituanie et la Pologne. Beaucoup sont alors repoussés et quelque 2 000 d’entre eux sont actuellement bloqués dans la forêt glaciale entre les deux frontières. Sur le terrain, la situation humanitaire est dramatique ; au moins huit personnes sont déjà mortes.

 

Il s’agit, clairement, d’une agression contre les pays frontaliers qui abritent l’opposition biélorusse en exil et, au-delà, contre l’UE. Les dirigeants européens ont finalement pris la mesure de cette opération qu’ils qualifient à présent d’« attaque hybride », une expression utilisée par les Baltes depuis le début mais que Bruxelles jugeait excessive.

En visite à Washington, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s’en est entretenue avec le président Joe Biden. « Il ne s’agit pas d’une crise migratoire, a-t-elle dit. Il s’agit d’une tentative de déstabilisation menée par un régime autoritaire contre ses voisins démocratiques. C’est l’ensemble de l’UE qui est défiée. »


Que peut faire l’UE ? Prendre une nouvelle série de sanctions contre Minsk, avec toutes leurs imperfections. Soulever la question à l’ONU, comme l’ont fait la France, l’Irlande et l’Estonie, jeudi 11 novembre, en convoquant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, qui s’est soldée par une déclaration conjointe des Occidentaux demandant à la Biélorussie de cesser. Agir auprès des compagnies aériennes impliquées. Aller voir les dirigeants des pays de départ, quand c’est possible, pour obtenir qu’ils ne se rendent pas complices de ce trafic humain : c’est ce qu’a entrepris le commissaire européen Margaritis Schinas.

Le vrai levier, cependant, se trouve à Moscou. La chancelière Angela Merkel a appelé deux fois en deux jours le président Vladimir Poutine, qui a commencé par lui répondre de s’adresser directement à Loukachenko – dont l’UE ne reconnaît pas la légitimité. Les propos publics du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, illustrent le parfait cynisme de Moscou dans l’affaire : il est clair que l’embarras dans lequel cette crise plonge l’UE fait le jeu du Kremlin.

L’Europe ne doit pas céder à l’intimidation ni aux menaces de Loukachenko de couper la fourniture de gaz russe qui transite par son pays. Une attitude de fermeté, y compris sur la protection des frontières de l’UE, est la seule possible. Dans l’immédiat, un impératif s’impose d’urgence : résoudre la désastreuse situation humanitaire à la frontière polonaise, avec l’aide du Haut-Commissariat aux réfugiés, pour éviter un drame de plus grande ampleur. Cela implique que Varsovie accepte de coopérer avec les structures européennes, malgré ses différends avec Bruxelles. La Pologne ne peut surmonter cette crise qu’avec l’UE. Car si la souveraineté de l’Europe est menacée, la sienne ne vaudra plus grand-chose.

Les « avoirs » du biélorusse Loukachenko gelés en Suisse

Les « avoirs » du  biélorusse Loukachenko gelés en Suisse

 

En raison des atteintes récurrentes à la démocratie en Biélorussie et de la répression, la Suisse a gelé les avoirs du président biélorusse Loukachenko. À cette occasion, on peut légitimement s’interroger sur cette présence d’avoirs de nombreux de dirigeants étrangers douteux à l’étranger. Sans doute la preuve que leur légitimité peut être discutée et qu’ils mettent de côté leur fortune ( souvent volée à l’Etat) pour le cas où ils seraient chassés.

Le gouvernement suisse, qui se dit profondément préoccupé par la situation en Biélorussie, appelle au dialogue entre le pouvoir et la société civile et réclame la libération des personnes détenues arbitrairement ainsi qu’une enquête sur les soupçons de torture et de mauvais traitements infligés par les forces de l’ordre.

MACRON DEMANDE LE DÉPART de LOUKACHENKO

MACRON DEMANDE LE DÉPART de LOUKACHENKO

Dans la perspective de rencontrer la principale opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa , Macron demande le départ de Loukachenko qui a truqué le résultat des élections afin d’obtenir une prolongation de son mandat. Dans le pays, les manifestations succèdent aux manifestations populaires en même temps que des répressions qui se traduisent par l’arrestation à chaque fois de centaines d’opposants.

Le président autoproclamé de Biélorussie joue sur l’attentisme aussi bien de la Russie que de l’Europe. La Russie évidemment n’apprécie pas particulièrement que l’union économique européenne intervienne sur la situation d’un pays si proche de la Russie. Ceci étant, les relations entre Poutine et Loukachenko sont particulièrement détestables. Poutine est très partagé sur le dossier. Il évoque l’éventuelle intervention de la Russie mais ne veut pas non plus que son régime soit assimilé à celui d’une dictature comme celle de Loukachenko dans la prévision de la révision constitutionnelle devant permettre de prolonger son mandat d’une vingtaine d’années. L’Europe de son côté menace de sanctions économiques qu’elle n’a pas encore prises.

L’Union européenne comme les pays baltes n’ont pas reconnu son élection et la Lituanie a donné refuge à la cheffe de file de l’opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa.

Le président français devrait rencontrer à Vilnius l’opposante bélarusse. Svetlana Tikhanovskaïa a déclaré jeudi au journal Le Figaro qu’elle « attend(ait) beaucoup » de Emmanuel Macron et espère qu’il « s’engage pour nous aider à sortir de l’impasse ».

La France réclame pour le Bélarus une transition pacifique, avec la fin de la répression puis par l’engagement d’un dialogue prenant en compte la volonté de la population, « en évitant le risque d’une plus grande répression, voire une intervention de la Russie », a rappelé la présidence française.

 

Biélorussie : encore une grosse manif contre Loukachenko

Biélorussie : encore une grosse manif contre Loukachenko

Les dizaines de milliers de manifestants ont choisi le jour anniversaire du dictateur biélorusse pour manifester en masse leur mécontentement suite au trucage des élections présidentielles par l’intéressé. Loukachenko qui a déjà exercé le pouvoir pendant 26 ans a truqué les élections pour conserver son mandat. Il est malheureusement appuyé par Poutine l’autre dictateur qui s’apprête lui aussi à bricoler la constitution pour prolonger son mandat d’une vingtaine d’années alors que lui aussi a déjà exercé le pouvoir pendant environ 20 ans. D’une certaine manière, ces deux dictatures se font la courte échelle en matière de caricature démocratique.

Alexandre Loukachenko, qui a eu 66 ans ce dimanche, rejette les accusations de fraude électorale mais ne parvient pas éteindre la contestation de ses opposants, qui manifestent ou organisent des grèves dans les grandes entreprises publiques depuis près de trois semaines.

Son homologue russe Vladimir Poutine a souhaité bon anniversaire à Alexandre Loukachenko lors d’un entretien téléphonique et a profité de cette occasion pour l’inviter à Moscou, signe que le Kremlin paraît déterminé à soutenir le président biélorusse face à la contestation et aux menaces de sanctions occidentales.

“Il a été convenu d’organiser une rencontre à Moscou dans les prochaines semaines”, a dit le Kremlin à l’issue de cet entretien.

Dimanche, les manifestants ont convergé vers le centre de Minsk, la capitale, brandissant des ballons, des fleurs et des drapeaux blanc et rouge, éphémères couleurs de la Biélorussie au début des années 1990 devenues des symboles du mouvement contre Alexandre Loukachenko.

Certains automobilistes ont exprimé leur soutien aux manifestants en klaxonnant tandis que des femmes se sont allongées devant un cordon de policiers anti-émeutes.

Les manifestants se sont ensuite dirigés vers la résidence du président biélorusse, dont l’accès était protégé par des agents armés de boucliers, des canons à eau et des fourgons.

L’agence de presse russe Interfax a fait état d’une colonne de véhicules blindés se dirigeant vers le centre de Minsk.

Tout au long de la journée, la police a procédé à des arrestations. Au moins 125 personnes ont été interpellées, selon le ministère de l’Intérieur cité par l’agence russe RIA.

Des manifestants ont résisté à leur arrestation par ce qui semblait être des agents de sécurité en civil, a rapporté un témoin.

Sur des images diffusées par des médias locaux, on a pu voir des femmes vêtues de tenues traditionnelles déposer des citrouilles devant le principal bâtiment administratif du pays, un geste qui, selon la coutume, signifie le rejet d’un prétendant.

L’un des principaux opérateurs de téléphonie mobile du pays, A1, a dit avoir réduit sa bande passante à la demande du gouvernement.

Selon des organisations de presse et une association de journalistes, la Biélorussie a retiré les accréditations de certains journalistes travaillant pour des médias étrangers et couvrant les manifestations contre Alexandre Loukachenko.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a condamné dimanche ces mesures “arbitraires”.

Biélorussie: Loukachenko menace les ports de Lituanie si l’UE le sanctionne

 

 

Comme l’union économique s’apprête à sanctionner la Biélorussie, le chef d’État très contesté de Biélorussie riposte en déclarant qu’il va s’attaquer aux ports de la Lituanie où  transite une grande part du commerce international biélorusse;  Accessoirement où réside maintenant aussi sa principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, qui en fait l’a devancé lors des dernières élections présidentielles dont les résultats ont été truqués. “J’ai demandé au gouvernement de présenter une proposition pour réorienter tous les flux commerciaux des ports lituaniens vers d’autres ports”, a-t-il annoncé, selon l’agence de presse official Belta. “Voyons comment ils vont vivre avec ça.”

“Ils se sont enrichis et ont oublié ce qu’est la Biélorussie. Ils pensaient que nous pourrions être effrayés par des fusées et des chars. Eh bien, voyons qui a peur de qui ! Nous allons leur montrer ce que sont les sanctions”, a ajouté Alexandre Loukachenko.

Les marchandises en provenance de Biélorussie, pays enclavé, représentent près du tiers du trafic ferroviaire et portuaire de Lituanie. Le pays est également une voie terrestre importante pour les marchandises européennes à destination de la Russie, comme pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Toutes les exportations russes passent par son territoire via l’oléoduc Droujba.

Confronté à un mouvement de contestation d’une ampleur inédite, selon lui financé par les puissances occidentales, Alexandre Loukachenko, qui est au pouvoir depuis 26 ans, a ordonné à l’armée de se préparer au combat. Vladimir Poutine a quant à lui annoncé jeudi la mise sur pied d’une “force de police de réserve” susceptible de venir en aide au président biélorusse.

Les ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui cherchent à contraindre Minsk d’organiser un nouveau scrutin présidentiel, ont établi jeudi une liste d’une vingtaine de personnalités dont les avoirs pourraient être gelés.

Biélorussie: Loukachenko sur le départ ?

Biélorussie: Loukachenko sur le départ ?

 

Pour l’instant le dictateur biélorusse refuse de partir mais comme souvent dans ce genre de circonstances, il ouvre une fenêtre politique qui permet d’envisager la fin de son règne. Certes, il affirme qu’il ne partira pas la pression de la rue mais se dit prêt à un référendum constitutionnel et à de nouvelles élections. Une forme de renoncement se prépare donc suite à l’énorme manifestation du week-end et du rejet de Loukachenko par la quasi-totalité de la population. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s’est dit donc prêt lundi à quitter le pouvoir après la tenue d’un référendum constitutionnel et d’un nouveau scrutin présidentiel, pour mettre fin aux manifestations qui ont suivi sa réélection contestée, le 9 août.

Il a toutefois proposé ensuite de réformer la constitution, ce qui ne semble pas de nature à désamorcer la contestation. “Nous soumettrons la réforme à un référendum et je céderai mes pouvoirs constitutionnels, mais pas sous la pression ou à cause de la rue”, a-t-il poursuivi, selon l’agence de presse officielle Belta, ajoutant que de nouvelles élections législatives et présidentielle pourraient être organisées après ce référendum.

“Non, je ne suis pas un saint. Vous connaissez ma fermeté. Je ne suis pas éternel. Mais, si vous faites tomber le président, vous entraînerez les pays voisins et le reste”, a insisté le chef de l’Etat, une allusion à peine voilée à la Russie politiquement et démocratiquement dans le même état de délabrement.

Alors que la Russie s’est déclarée prête à fournir, si nécessaire, une aide militaire à la Biélorussie dans le cadre de leurs accords de défense bilatéraux, la Lituanie voisine a estimé lundi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Linas Linkevicius, qu’un tel déploiement constituerait “une invasion injustifiée à la fois sur le plan légal, moral et politique”.

Du côté de l’Union européenne, qui s’est engagée sur la voie de nouvelles sanctions contre Minsk, le président du Conseil, Charles Michel, a annoncé la convocation mercredi d’une réunion des Vingt-Sept pour évoquer la situation en Biélorussie.

Biélorussie : Loukachenko élu dans un fauteuil de dictateur

Biélorussie : Loukachenko élu dans un fauteuil de dictateur

Faute de d’opposants Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994 en Biélorussie, a remporté dimanche un cinquième mandat en recueillant 83,5% des voix, a annoncé dimanche soir le président de la commission électorale centrale. C’est un peu plus que les 80% obtenus à la précédente présidentielle, en 2010. Sa réélection avait alors provoqué des manifestations de masse et l’emprisonnement de plusieurs figures de l’opposition. Etant donné l’apathie ambiante dans la population et le désir ardent de stabilité face à une Russie offensive et une Ukraine en plein conflit séparatiste, peu d’observateurs s’attendent cette fois à un mouvement d’une même ampleur. Des appels à manifester ont bien été lancés avant le scrutin, mais seules quelques centaines de personnes se sont déplacées, comme samedi à Minsk. Aucun des trois candidats qui lui étaient opposés dimanche ne représentait quelque danger sérieux pour l’avenir politique de Loukachenko, et les personnalités de l’opposition avaient appelé au boycottage du scrutin. Les pays occidentaux boudent de longue date ce dirigeant de 61 ans en raison de son gouvernement autoritaire, des violations des droits de l’homme et de la répression visant l’opposition, et ils maintiennent des sanctions économiques à l’encontre de certains responsables et de certaines entreprises biélorusses. Cependant, les critiques que Loukachenko a adressées à Moscou après l’annexion de la Crimée en 2014, le fait qu’il ait accueilli des négociations de paix sur l’Ukraine et la grâce accordée en août à six dirigeants de l’opposition ont eu pour conséquence un rapprochement prudent entre Minsk d’une part, l’Union européenne et les Etats-Unis d’autre part. « L’Occident aspire à la stabilité de la Biélorussie. Il veut la tenue d’élections exempte de troubles, qui puissent apporter des progrès en termes de démocratie et de droits de l’homme », déclarait avant le scrutin Iouri Tsarik, du Centre biélorusse de recherches stratégiques et politiques. En votant dimanche, Loukachenko a déclaré que son gouvernement avait mis en oeuvre « tout que les Occidentaux voulaient avant ces élections ». « S’il y a le désir à l’ouest d’améliorer nos relations, rien ni personne ne pourra s’y opposer », a poursuivi celui que Condoleezza Rice, alors secrétaire américaine d’Etat de l’administration de George W. Bush, qualifiait en 2005 de « dernier dictateur d’Europe ».   




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