Archive pour le Tag 'Louis Gallois'

Louis Gallois: « l’austérité mène l’Europe dans le mur »

Louis Gallois: « l’austérité mène l’Europe dans le mur »

 

 

Pour l’ancien patron d’EADS,  » il n’y a que trois moyens de relancer la croissance, pas dix : desserrer les calendriers de réduction des déficits, une politique plus accommodante de la BCE afin de mettre plus de liquidités dans l’économie et demander aux pays européens en excédent comme l’Allemagne de relancer leur propre croissance« . Selon Louis Gallois, un « mixte » de ces trois moyens est indispensable aujourd’hui. Car « l’addition des politiques d’austérité en Europe conduit dans le mur ».  Or, concernant l’Allemagne, « je crains qu’il faille attendre les élections de septembre prochain pour qu’il se passe quelque chose. Immédiatement, un rendez-vous avec l’Allemagne sera indispensable. Les pays excédentaires ont des devoirs et des responsabilités« .  L’ancien patron d’EADS s’en est également pris à l’euro fort : « il renforce les forts et affaiblit les faibles (…) Si on ne veut pas que l’euro soit remis en cause, il faut redonner du grain à moudre« , estime-t-il s’adressant visiblement à la BCE.  Louis Gallois est revenu sur la récente polémique relative à la Banque publique d’investissement. Ségolène Royal, la vice-présidente de la BBI, a mis en cause, vendredi 19 avril, les propos de Nicolas Dufourq, son directeur général, affirmant que le sauvetage des hauts-fourneaux de Florange ou de Pétroplus n’aurait pas été dans « le business plan » de la BCI.  « Un patron de banque ne doit pas s’exprimer sur ses clients« , a lancé en avant propos Louis Gallois. Mais pour immédiatement soutenir le patron de la BCI : « c’est le banquier qui doit diriger, pas le politique« , a-t-il affirmé. « La BPI doit faire un métier de banquier, c’est à dire sélectionner ses risques« .

 

Compétitivité : il faudra des années d’après Louis Gallois

Compétitivité : il faudra des années d’après Louis Gallois

« Tout cela ne va pas se faire en un jour, cela va prendre du temps, il n’y a pas de solution miracle ». C’est le message adressé par Louis Gallois jeudi à la mi-journée sur RTL. L’auteur du rapport sur la compétitivité, qu’il a remis à l’automne dernier au gouvernement, a participé plus tôt à Matignon à une réunion pour faire le bilan de six mois du fameux pacte anti-chômage.  Ressent-on déjà les premiers effets du « choc de compétitivité » ? « Il s’agit d’un pacte qui s’étend sur plusieurs années », tient à préciser Louis Gallois. Et de rappeler que la compétitivité est « d’abord la capacité à faire face à la concurrence étrangère. Cela touche l’innovation, la formation, la solidarité des filières industrielles et les coûts liés aux entreprises ». Entendez : ce n’est pas pour tout de suite. La Banque publique d’investissement (BPI), l’outil lancé pour mener à bien ce chantier, n’a utilisé à ce jour que 120 des 500 millions d’euros dont elle dispose, essentiellement pour des facilités de trésorerie pour les petites et moyennes entreprises. Retard à l’allumage ? « Non, ce n’est pas si lent que cela », répond Louis Gallois qui explique que le travail des banques et des experts-comptables prend du temps.  Cela ne va pas se faire en un jour, il n’y a pas de solution miracle d’après Louis Gallois. Et de faire remarquer le démarrage très rapide du mécanisme du crédit d’impôt. « On en est déjà à 1.400 entreprises qui sont en cours d’instruction, ce qui concerne plus d’un milliard d’euros », note-t-il. L’objectif étant fixé à « 2 milliards de préfinancement du crédit d’impôt à la fin de l’année« . Et de reconnaître qu’un peu de pédagogie s’imposait. Face à une forme d’impatience quant au retour de la croissance en France, l’ancien patron d’EADS fait un pronostic. « Je pense que l’impact sur l’économie des mesures financières de type crédit d’impôt va se faire sentir à la fin 2013 ou en 2014″. Il faudra alors vérifier qu’il n’y a pas eu une baisse des investissements dans notre pays en dépit d’une mauvaise conjoncture. Louis Gallois rappelle que « les Allemands ont travaillé pendant dix ans, avec deux majorités différentes ». Preuve pour lui que « la persévérance est décisive ». A propos de l’annonce du Premier ministre de la suppression pour 1,4 million de très petites entreprises (TPE) de l’obligation de publier leurs comptes, Louis Gallois a déclaré : « C’est une première mesure très significative qui touche 1,5 million d’entreprises. Il y en aura d’autres. Et je peux trahir le secret du délibéré de ce matin, Jean-Marc Ayrault a dit : ‘Je ne lâcherai pas sur ce point, la simplification on y va !’ ». Louis Gallois, un commissaire général à l’investissement heureux ? « Je fais un métier passionnant et au service du pays », affirme l’intéressé.

 

« Tout cela ne va pas se faire en un jour, cela va prendre du temps, il n’y a pas de solution miracle ». C’est le message adressé par Louis Gallois jeudi à la mi-journée sur RTL. L’auteur du rapport sur la compétitivité, qu’il a remis à l’automne dernier au gouvernement, a participé plus tôt à Matignon à une réunion pour faire le bilan de six mois du fameux pacte anti-chômage.  Ressent-on déjà les premiers effets du « choc de compétitivité » ? « Il s’agit d’un pacte qui s’étend sur plusieurs années », tient à préciser Louis Gallois. Et de rappeler que la compétitivité est « d’abord la capacité à faire face à la concurrence étrangère. Cela touche l’innovation, la formation, la solidarité des filières industrielles et les coûts liés aux entreprises ». Entendez : ce n’est pas pour tout de suite. La Banque publique d’investissement (BPI), l’outil lancé pour mener à bien ce chantier, n’a utilisé à ce jour que 120 des 500 millions d’euros dont elle dispose, essentiellement pour des facilités de trésorerie pour les petites et moyennes entreprises. Retard à l’allumage ? « Non, ce n’est pas si lent que cela », répond Louis Gallois qui explique que le travail des banques et des experts-comptables prend du temps.  Cela ne va pas se faire en un jour, il n’y a pas de solution miracle d’après Louis Gallois. Et de faire remarquer le démarrage très rapide du mécanisme du crédit d’impôt. « On en est déjà à 1.400 entreprises qui sont en cours d’instruction, ce qui concerne plus d’un milliard d’euros », note-t-il. L’objectif étant fixé à « 2 milliards de préfinancement du crédit d’impôt à la fin de l’année« . Et de reconnaître qu’un peu de pédagogie s’imposait. Face à une forme d’impatience quant au retour de la croissance en France, l’ancien patron d’EADS fait un pronostic. « Je pense que l’impact sur l’économie des mesures financières de type crédit d’impôt va se faire sentir à la fin 2013 ou en 2014″. Il faudra alors vérifier qu’il n’y a pas eu une baisse des investissements dans notre pays en dépit d’une mauvaise conjoncture. Louis Gallois rappelle que « les Allemands ont travaillé pendant dix ans, avec deux majorités différentes ». Preuve pour lui que « la persévérance est décisive ». A propos de l’annonce du Premier ministre de la suppression pour 1,4 million de très petites entreprises (TPE) de l’obligation de publier leurs comptes, Louis Gallois a déclaré : « C’est une première mesure très significative qui touche 1,5 million d’entreprises. Il y en aura d’autres. Et je peux trahir le secret du délibéré de ce matin, Jean-Marc Ayrault a dit : ‘Je ne lâcherai pas sur ce point, la simplification on y va !’ ». Louis Gallois, un commissaire général à l’investissement heureux ? « Je fais un métier passionnant et au service du pays », affirme l’intéressé.

 

Le grand emprunt à toutes les sauces

Le grand emprunt à toutes les sauces

Le grand emprunt destiné aux investissements d’avenir  semble mis à toutes les sauces, pour la crise automobile ; pour les hôpitaux, pour des projets immobiliers etc.  . Première observation, pourquoi un grand emprunt ? Il ne s’agit que d’un emprunt de plus et la France emprunte tous les jours. Deuxième observation, pourquoi ce titre grand emprunt pour les investissements d’avenir ? Tous les investissements sont en général destinés à préparer l’avenir ; en fait il ne s’agit que d’une raison supplémentaire pour emprunter davantage. Dernier point comment distinguer ce qui relève réellement de l’investissement et du fonctionnement, dans l’enseignement supérieur par exemple ? Enfin l’enveloppe du dit emprunt est presque vide puisque sur 35 milliards il n’en reste que 8. Les milliards d’euros du grand emprunt qui n’ont pas encore été alloués sont-ils en train de se transformer en enveloppe d’urgence qui viendrait pallier toutes les situations difficiles? La semaine dernière, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, annonçait que 350 millions de l’enveloppe des investissements d’avenir viendraient financer le plan de soutien à l’automobile – notamment pour installer des bornes de recharge de voitures électriques à Bordeaux, Grenoble, Rennes, Nice, Angoulême, etc. Cette semaine, le gouvernement réfléchirait à affecter une partie de la somme encore disponible aux hôpitaux, aujourd’hui dans une situation financière tendue. Selon Les Échos, les fonds pourraient servir à des investissements informatiques ou à des projets d’innovation thérapeutique, gelés faute de crédit bancaire. Le Sénat, qui vient de publier un rapport sur la situation des hôpitaux, aimerait aussi que le grand emprunt puisse financer les projets immobiliers des établissements de santé. Cette tentation d’une utilisation au fil de l’eau, sans réelle réflexion stratégique, le Commissariat général à l’investissement, que Louis Gallois dirige, ne veut surtout pas la laisser s’installer. «Ce n’est pas le but», prévient-on au sein du gouvernement. De fait, si la France, surendettée, s’est autorisée sous l’ère Sarkozy à emprunter à nouveau pour financer des dépenses supplémentaires, c’est à la condition impérative de préparer la croissance de demain, en investissant dans les domaines identifiés (enseignement supérieur et recherche, filières industrielles et PME, développement durable, économie numérique). Un moyen de donner toutes les chances à l’Hexagone dans la compétition mondiale et de renforcer sa compétitivité. «Il ne faut pas dévier de cet objectif défini par le précédent gouvernement, qui est le bon…», admet la nouvelle majorité. Les 350 millions annoncés par Arnaud Montebourg dans le cadre du plan automobile devraient être issus de crédits non encore dépensés du programme «véhicule du futur» – on peut donc considérer que l’objectif de renforcer la R & D dans le secteur ne sera pas détourné. Il sera en revanche plus difficile de justifier des investissements immobiliers, même dans le secteur de la santé… «Pour l’instant, rien ne nous a été demandé», temporise-t-on au sein du Commissariat, qui dépend de Matignon. En outre, le programme d’investissements d’avenir n’est pas un puits sans fonds! Sur les 35 milliards d’euros que constituait l’enveloppe initiale décidée il y a deux ans, il n’en reste que 8 à dépenser – «dans le respect des principes initiaux», insiste le dernier rapport du Comité de surveillance. Mi-juillet, près de 27 milliards avaient été affectés à des projets identifiés, selon les tout derniers chiffres du Commissariat général à l’investissement. La priorité «enseignement supérieur et recherche» représente la part la plus importante, avec un montant affecté de près de 18 milliards.




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