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Risque de troisième guerre avec le sabotage de l’OTAN par Trump

PolitiqueC’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour  reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine  va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe.

 

Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux  nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats  européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 30 %. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon(  exemple 200 chars) seulement.

Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).

La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix  tout autant que le prix du développement et du progrès économique .

Le sabotage de l’OTAN par Trump va créer les conditions d’une troisième guerre mondiale

C’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour  reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine  va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe.

 

Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux  nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats  européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 30 %. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon(  exemple 200 chars) seulement.

Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).

La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix  tout autant que le prix du développement et du progrès économique .

Politique-Bardella : pour le maintien dans l’Otan en 2027

Politique-Bardella : pour le maintien dans l’Otan en 2027 

Non seulement le rassemblement national et pour le maintien dans  l’OTAN mais aussi dans le commandement militaire intégré de l’alliance atlantique en cas de poursuite de la guerre en Ukraine. Un changement stratégique qui marque la confirmation de la banalisation du rassemblement national, d’autant que la guerre en Ukraine risque de durer des années et des années.

 

Le président du RN prend ses distances avec Trump. «Mon cœur allait plutôt à Trump», mais «en l’état actuel», son élection ne serait «pas nécessairement» une bonne chose pour les intérêts français, a considéré le parlementaire européen, notamment sur les exportations des produits viticoles français. Avant d’exprimer officiellement son choix, Jordan Bardella compte s’en remettre aux programmes des deux prétendants.

Entrée de l ‘Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN : le véritable clivage

Entrée de l ‘Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN : le véritable clivage

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident. Et de proposer rapidement des négociations qui entérinent de fait le transfert des territoires occupés par les Russes. Quand le pacifisme se met au service de l’impérialisme russe. Une situation qui n’est pas sans rappeler le pacifisme des extrêmes à la veille de la seconde guerre mondiale.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence . La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

Politique- L’Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN : le véritable clivage

Politique -L’Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN : le véritable clivage

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident. Et de proposer rapidement des négociations qui entérinent de fait le transfert des territoires occupés par les Russes. Quand le pacifisme se met au service de l’impérialisme russe. Une situation qui n’est pas sans rappeler le pacifisme des extrêmes à la veille de la seconde guerre mondiale.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence . La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

L’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

L’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident.Et de proposer rapidement des négociations qui entérinent de fait le transfert des territoires occupés par les Russes. Quand le pacifisme se met au service de l’impérialisme russe. Une situation qui n’est pas sans rappeler le pacifisme des extrêmes à la veille de la seconde guerre mondiale.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence . La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

L’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

L’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence e. La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

 

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

Toutes les forces politiques affirment leur soutien à l’Ukraine mais de manière relativement différente et avec une intensité très contrastée. Certains insistent sur la nécessité d’une négociation tout en sachant qu’elle n’est pas possible actuellement. Mais le principal clivage demeure la possibilité ou non de faire entrer l’Ukraine dans l’union européenne et dans l’OTAN. Pour des raisons presque identiques « insoumis »  et RN sont contre cette perspective.

Dans sa déclaration de cet après-midi, le chef du gouvernement a présenté l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février. Conclu pour une durée de dix ans, il comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l’artillerie et de la défense aérienne. De plus, l’exécutif a promis de fournir, en 2024, « jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire », un financement que pourraient interroger les oppositions alors que le gouvernement vient d’annoncer une série de coupes budgétaires. « Notre sécurité a un prix », répond le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans Le Parisien.

Le groupe de Marine Le Pen s’est abstenu lors du vote, a annoncé son président Jordan Bardella, évoquant des « lignes rouges » parmi lesquelles l’envoi de troupes au sol et l’adhésion possible de l’Ukraine à l’Otan et à l’Union européenne.

De son côté, LFI a d’ores et déjà annoncé que ses députés voteront contre ce mardi. Le groupe affirme ainsi voter « contre la guerre » et « contre l’élargissement de l’Otan et de l’Union européenne » à l’Ukraine, revendiquant leurs divergences avec les socialistes, qui soutiendront de leur côté l’accord de sécurité scellé entre Paris et Kiev.

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Des « méga-camions » en Europe

Des « méga-camions » en Europe

L’Europe étudie aujourd’hui la perspective de camions de 60 t au lieu de 40 aujourd’hui. Des camions très lourds sans doute adaptés dans certains pays mais pas dans d’autres compte tenu de la taille des véhicules sur des voies banalisées utilisées donc par d’autres usagers (voitures, motocycles, vélos et piétons). En outre,  une perspective contraire à la volonté de développer la part du rail. Notons que ce n’est pas tellement le poids qui compte pour le transport par camion mais le plus souvent le volume compte tenu de l’évolution structurelle des échanges. Il faut évidemment aussi prendre en compte l’impact sur les infrastructures. Enfin il y a la sécurité avec la difficulté supplémentaire de doubler les camions encore plus longs

 

Frédéric Delorme, président de Rail Logistics Europe (SNCF)dénonce aussi « les dangers significatifs des méga-camions pour piétons et cyclistes », à savoir la distance de freinage rallongée ou encore les difficultés à tourner.

En outre, l’objectif européen de doubler d’ici 2030 la part du ferroviaire dans le transport de marchandises, à 30%, « sera mis en péril », tranche Alberto Mazzola, directeur de la Communauté européenne du rail (CER), influent lobby du secteur.

À noter enfin l’impact de ces camions alourdis sur les chaussées et ponts. Le cabinet D-Fine prédit 1,15 milliard d’euros de dépenses publiques additionnelles par an pour l’entretien des infrastructures routières, avec « des détériorations disproportionnées : dix camions de 44 tonnes font plus de dommages que quinze de 40 tonnes ».

« Il faut prévenir cette folie, avec trop peu de moyens pour le fret ferroviaire tandis qu’un bonus serait alloué aux « méga-camions » massacreurs d’infrastructures », insiste l’eurodéputé écologiste David Cormand.

Reste que, en commission Transports, le texte a cependant été massivement soutenu par les groupes socio-démocrates, PPE (droite) et Renew (libéraux), à l’exception du Français Dominique Riquet. Le dossier reflétant les sensibilités nationales, « l’équilibre sera précaire » en plénière ce mardi, reconnaît Marie-Pierre Vedrenne (Renew).

 

Avec la Suède dans l’OTAN, l »Europe prépare la guerre, pour l’éviter

Avec la Suède dans l’OTAN, l »Europe prépare la guerre, pour l’éviter

 

Dans le bilan guerrier de Poutine,  il y aura sans doute la conquête de quelques territoires à majorité russophone. Ceci étant,  il y aura aussi le considérable renforcement de l’OTAN avec aujourd’hui l’adhésion de la Suède un pays longtemps non-aligné. D’autres pays de l’Europe la rejoindront le temps le moment venu y compris l’Ukraine. En effet la folie de Poutine qui consiste à reconstituer le grand empire russe va se manifester sur d’autres territoires et menacer de très près toute l’Europe. Pour éviter la guerre quoi de mieux que de la préparer surtout vis-à-vis d’un fou sanguinaire qui ne comprend que le rapport de force. Non seulement le champ géographique de l’OTAN va s’étendre mais on leur commence à prendre conscience qu’il ne faut plus compter entièrement sur l’aide des États-Unis  en prise à des troubles démocratiques et politiques.

 

L’adhésion de la Suède à l’Otan met ainsi fin à 200 ans de non-alignement militaire pour le pays nordique. Une politique de neutralité qu’elle avait officiellement adopté après la fin des guerres napoléoniennes au XIXe siècle. Tout en restant à l’extérieur de l’Organisation, Stockholm s’était néanmoins rapproché de l’Alliance atlantique en rejoignant le Partenariat pour la paix en 1994 et le Conseil de partenariat euro-atlantique en 1997.

Linvasion de l’Ukraine par la Russie a marqué un tournant spectaculaire conduisant au vote du Parlement, en mai 2022, et à une nette majorité en faveur d’une demande d’adhésion à l’Otan.

Et le gouvernement du 32e membre assure qu’il répondra d’ores et déjà à l’objectif de l’Otan d’atteindre 2% de son Produit intérieur brut (PIB) pour son budget défense dès 2024. La Suède a, en effet, longtemps investi massivement dans sa défense pour assumer sa neutralité avant de réduire ses dépenses après la fin de la guerre froide. Son budget défense a recommencé à augmenter en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. En 1990, ce budget représentait 2,6% du PIB, avant de se réduire jusqu’à 1,2% en 2020.

Concrètement, en combinant ses différentes branches, l’armée suédoise peut aligner quelque 50.000 soldats, dont environ la moitié sont des réservistes.

Dans les airs, elle s’appuie sur plus de 90 avions de chasse JAS 39 Gripen, du fabricant suédois Saab, et elle dispose d’une flotte de guerre en mer Baltique qui comprend plusieurs corvettes et sous-marins.

 

La Suède dans l’OTAN. L’Europe prépare la guerre, pour l’éviter

La Suède dans l’OTAN. L’Europe prépare la guerre, pour l’éviter

 

Dans le bilan guerrier de Poutine,  il y aura sans doute la conquête de quelques territoires à majorité russophone. Ceci étant,  il y aura aussi le considérable renforcement de l’OTAN avec aujourd’hui l’adhésion de la Suède un pays longtemps non-aligné. D’autres pays de l’Europe la rejoindront le temps le moment venu y compris l’Ukraine. En effet la folie de Poutine qui consiste à reconstituer le grand empire russe va se manifester sur d’autres territoires et menacer de très près toute l’Europe. Pour éviter la guerre quoi de mieux que de la préparer surtout vis-à-vis d’un fou sanguinaire qui ne comprend que le rapport de force. Non seulement le champ géographique de l’OTAN va s’étendre mais on leur commence à prendre conscience qu’il ne faut plus compter entièrement sur l’aide des États-Unis  en prise à des troubles démocratiques et politiques.

 

L’adhésion de la Suède à l’Otan met ainsi fin à 200 ans de non-alignement militaire pour le pays nordique. Une politique de neutralité qu’elle avait officiellement adopté après la fin des guerres napoléoniennes au XIXe siècle. Tout en restant à l’extérieur de l’Organisation, Stockholm s’était néanmoins rapproché de l’Alliance atlantique en rejoignant le Partenariat pour la paix en 1994 et le Conseil de partenariat euro-atlantique en 1997.

Linvasion de l’Ukraine par la Russie a marqué un tournant spectaculaire conduisant au vote du Parlement, en mai 2022, et à une nette majorité en faveur d’une demande d’adhésion à l’Otan.

Et le gouvernement du 32e membre assure qu’il répondra d’ores et déjà à l’objectif de l’Otan d’atteindre 2% de son Produit intérieur brut (PIB) pour son budget défense dès 2024. La Suède a, en effet, longtemps investi massivement dans sa défense pour assumer sa neutralité avant de réduire ses dépenses après la fin de la guerre froide. Son budget défense a recommencé à augmenter en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. En 1990, ce budget représentait 2,6% du PIB, avant de se réduire jusqu’à 1,2% en 2020.

Concrètement, en combinant ses différentes branches, l’armée suédoise peut aligner quelque 50.000 soldats, dont environ la moitié sont des réservistes.

Dans les airs, elle s’appuie sur plus de 90 avions de chasse JAS 39 Gripen, du fabricant suédois Saab, et elle dispose d’une flotte de guerre en mer Baltique qui comprend plusieurs corvettes et sous-marins.

 

Donald Trump contre l’OTAN et pour la Russie !

Donald Trump contre l’OTAN et pour la Russie !

De plus en plus délirant, le candidat américain utilise les arguments les plus démagogiques pour rassurer les électeurs à propos du repli international des États-Unis. Cette fois encore 30 a dit tout le mal qu’il pensait de l’OTAN et même encouragée la Russie à attaquer l’Europe. Le propos est doublement inquiétant, d’une part parce que l’Europe elle-même n’a pas encore compris qu’elle devait dès maintenant renforcer sa défense et ne plus compter uniquement sur les États-Unis. L’autre raison de s’alarmer c’est que Trump lui-même personnage imprévisible et capable de tout et de ce contraire et que vraisemblablement lui-même ne sait même pas ce qu’il ferait en cas d’attaque de la Russie.

L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donnald Trump a rapporté une conversation qu’il aurait eu avec un des chefs d’Etat de l’Otan, (sans le nommer) : « Monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? » aurait demandé ce chef d’Etat mystérieux. La réponse, selon Trump : « non, je ne vous protégerais pas et j’encouragerais même (la Russie) de vous attaquer ! ».

Cette déclaration, pour le moins inquiétante pour les alliés des Etats-Unis, intervient alors que Donald Trump, candidat quasi certain du parti républicain à la présidence, use de toute son influence au sein du parti républicain pour bloquer l’aide militaire américaine à l’Ukraine. D’un montant de 95 milliards de dollars, une enveloppe d’aide pour Israël et l’Ukraine sera débattue la semaine prochaine au Congrès.

« Encourager l’invasion de nos alliés les plus proches par des régimes meurtriers est consternant et insensé », a réagi Andrew Bates, porte-parole de la Maison Blanche, dans un communiqué publié samedi soir.

Marchands de tapis : la Turquie accepte l’entrée de la Suède dans l’OTAN.

Marchands de tapis : la Turquie accepte l’entrée de la Suède dans l’OTAN.

Le parlement turc a finalement ratifié l’adhésion de la Suède à l’Otan, à 287 voix pour et 55 contre. Une ratification obtenue après marchandage.  Pour satisfaire les exigences d’Ankara, la Suède est allée jusqu’à réformer sa Constitution et adopter une nouvelle loi antiterroriste, la Turquie accusant le pays nordique de mansuétude envers des militants kurdes réfugiés sur son sol, considérés pour certains comme terroristes par Ankara. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ajouté début décembre comme condition à une ratification l’approbation « simultanée » par le Congrès américain de la vente d’avions de chasse F-16 à la Turquie, retardant encore le feu vert de son Parlement. 

 

Pour espérer devenir le 32è membre de l’alliance atlantique, la Suède doit désormais convaincre la Hongrie, dernier pays réfractaire à son adhésion. Un défi qui sera, a priori, plus facile, au regard des nombreux points de blocage que le pays scandinave a dû surmonter en négociant avec le président turc Erdogan, connu pour sa pugnacité et son habilité politique. Encore cependant un marchandage cette fois à propos des contributions européennes la  Hongrie.

 

Guerre en Ukraine : Le patron de l’OTAN pessimiste

Guerre en Ukraine : Le patron de l’OTAN pessimiste

Le patron de l’OTAN souligne que pratiquement la ligne de front est gelée et que l’Ukraine ne progresse pas. Des propos qui rejoignent d’ailleurs ceux du commandant un chef de l’armée ukrainienne, Volodymyr Zelenski, qui a admis début décembre qu’elle n’avait pas permis d’«atteindre les résultats souhaités», ainsi que par le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général Zaloujny , qui a évoqué en novembre une «impasse». Dans ce contexte, l’hypothèse d’une guerre longue en Ukraine est de plus en plus souvent évoquée par les dirigeants de l’alliance Atlantique qui étudient une éventuelle intégration de l’Ukraine au sein de l’Otan. Jens Stoltenberg déclarait le 28 septembre dernier qu’une adhésion était «plus proche que jamais».

Dans le même temps Poutine recrute massivement, de gré ou de force de maintenir au moins l’état des lignes actuelles et se prépare donc à une guerre de très longue durée qui à terme pourrait être défavorable à l’Ukraine. Ces derniers enregistrent en effet un déficit d’effectif compte tenu de leur population mais regrettent aussi des retards de fournitures d’armement toujours annoncés par l’Occident mais qui ne seront opérationnelles que dans des mois.

Dans le camp occidental, de plus en plus pensent que l’Ukraine ne parviendra pas à reconquérir les territoires perdus et qu’il serait préférable de faire entrer l’Ukraine toute suite dans l’OTAN et dans l’Union européenne.

Le temps est sans doute le pire ennemi de l’Ukraine car des doutes s’installent dans le camp occidental sur les perspectives de victoire et même à l’intérieur des oppositions au président Zelinsky naissent.

Sommet de l’Otan : Hausse des dépenses militaires partout

Sommet de l’Otan : Hausse des dépenses militaires partout

La guerre en Ukraine aura au moins permis à certains états occidentaux dont la France de prendre conscience de l’insuffisance de leurs dépenses militaires face au risque potentiel. Ainsi l’heure de la dernière réunion de l’OTAN, la décision a été prise que chaque pays devrait dépenser au moins 2 % du PIB pour l’armée. Les dirigeants des pays membres de l’Otan, réunis en sommet à Vilnius, se sont en effet engagés à consacrer chaque année « au moins 2% » de leur PIB aux dépenses militaires. Notons que la France a dépensé en 2022 1,94 % mais qu’elle accuse un grand retard depuis des années.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, l’a officiellement annoncé mardi 11 juillet lors d’un point-presse. « Onze alliés ont désormais atteint ou dépassé ce cap. Nous nous attendons à ce que ce chiffre augmente de manière significative l’année prochaine », a-t-il précisé.

Jens Stoltenberg a également évoqué l’éventuelle entrée de l’Ukraine au sein de l’alliance. « Nous avons clairement indiqué que nous inviterons l’Ukraine à rejoindre l’Otan quand les Alliés seront d’accord et quand les conditions seront réunies », a-t-il déclaré. En clair, pas pour l’instant !

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