Archive pour le Tag 'l’ordre !'

Déserts médicaux :La faute à l’ordre des médecins

Déserts médicaux :La faute à l’ordre des médecins

 

Face à l’avancée des déserts médicaux, Michel Debout, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé, s’indigne dans une tribune au « Monde » du fait que l’ordre des médecins n’ait rien fait pour alerter les pouvoirs publics. Cette institution de droit privé a pourtant une connaissance exacte de la démographie médicale.

 

La santé des Français est la première victime de l’installation, partout sur le territoire national, zones rurales et urbaines comprises, des déserts médicaux. Alors que l’on s’interroge sur les responsabilités des ministres de la santé successifs, de droite et de gauche, depuis 1971, date de l’instauration du numerus clausus limitant drastiquement, chaque année, le nombre d’étudiants en médecine (donc celui des médecins en exercice dans le futur !), le rôle négatif de l’ordre des médecins n’est jamais évoqué : il est, pour moi, essentiel.

Cette institution de droit privé, chargée d’une mission de service publique, devait être supprimée après l’élection de François Mitterrand, selon la 85e proposition du programme qu’il avait présenté aux Français, mais rien n’en a été. Il a été maintenu, avec quelques modifications devant rendre son organisation plus démocratique et plus proche des praticiens.

Le premier rôle de l’ordre est d’être le gardien de la déontologie médicale qui dispose dans le 1er article de son code : « Le médecin exerce sa mission dans l’intérêt de ses patients et de la santé publique. » Comment ne pas admettre que le premier intérêt de la santé publique est que notre pays dispose d’un nombre suffisant de médecins, dans chaque spécialité d’exercice, et répartis équitablement sur le territoire national ?

 

Bien plus, lorsque l’on se rend sur le site officiel de l’ordre, on peut lire, dans la rubrique démographie médicale, l’affirmation suivante : « L’ordre des médecins dispose d’une expertise unique pour analyser la démographie médicale française grâce aux données des tableaux de l’ordre. » S’il est un organisme qui avait une connaissance précise, depuis des décennies, sur ce qui allait advenir en termes de démographie médicale, département par département, avec les données expertes sur les modes et le type d’exercice (influence de la féminisation de la profession), de l’âge de départ à la retraite, des spécialités en tension, c’est bien l’ordre !

Dupont Moretti rappelé l’ordre par la justice

Dupont Moretti rappelé l’ordre par la justice

Le ministre de la justice ayant accusé les juges de partialité à son égard a été l’objet d’un sévère rappel à l’ordre de la première présidente de la Cour de cassation.

Dans un communiqué, «la première présidente de la Cour de cassation regrette fortement les propos tenus par le garde des Sceaux, dont la mission est de garantir l’indépendance de la Justice». «Mettant en cause l’honneur des magistrats instructeurs, ils contribuent à fragiliser l’autorité judiciaire, pilier de l’état de droit», poursuit Chantal Arens, la plus haute magistrate de France. Convoqué jeudi matin pour être réentendu par des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) sur les soupçons de prise illégale d’intérêts qui lui valent une mise en examen depuis juillet, le garde des Sceaux avait refusé de répondre à leurs questions.

Critiquant des «investigations conduites de manière totalement disproportionnée», Éric Dupond-Moretti assure que les magistrats lui portent une «inimitié» ancienne qui aurait «dû (les) conduire à (se) déporter du dossier». «Mais l’impartialité n’est pas votre sujet», ajoute-t-il. Il dénonce encore une instruction «biaisée» et le non-respect de ses «droits les plus élémentaires».

Dans une cinglante réponse, la présidente de la Cour de cassation «rappelle que l’indépendance de l’autorité judiciaire est garantie par la Constitution». «Les juges d’instruction conduisent leur mission, de manière collégiale, en toute indépendance et dans le respect du droit, leurs décisions étant susceptibles de recours», souligne Chantal Arens dans son communiqué. La CJR avait ouvert une information judiciaire en janvier 2021 après les plaintes de syndicats de magistrats et de l’association anticorruption Anticor dénonçant deux situations de conflits d’intérêts depuis l’arrivée d’Éric Dupond-Moretti à la Chancellerie, en juillet 2020.

Plan nucléaire : un coût de l’ordre de 50 milliards pour 6 EPR

Plan nucléaire : un coût de l’ordre de 50 milliards pour 6 EPR


Après l’annonce présidentielle relative à la relance du nucléaire se pose évidemment la question du coût et de son financement. Normalement il s’agit de six réacteurs EPR 2 d’un cout de 8 milliards l’unité à mettre évidemment en comparaison avec un réacteur classique de 900 MW. Ces nouveaux EPR 2 auraient une puissance minimale de 1650 MW. La question de la durée de vie des centrales nucléaires devrait à nouveau être posée.

Normalement les anciennes centrales étaient prévues pour une durée de vie de l’ordre de 40 ans. Cependant suite à Fukushima, une vaste opération appelée Grand carénage  renforce considérablement la sécurité et permet d’espérer un allongement à 60 ans minimum. C’est la durée de vie prévue aux États-Unis. La durée de vie des EPR pourrait donc être envisagée pour une durée minimale de 50 à 60 ans sans problème. De quoi en même temps étaler l’amortissement de ses installations coûteuses. En clair, il faudrait prévoir un besoin de financement d’une centaine de milliards mais sur 50 ans.

Certes la situation d’EDF n’est pas mirobolante mais d’une part les prix de l’électricité vont continuer d’évoluer à la hausse sous l’effet de la tendance mondiale, d’autre part EDF fera comme précédemment appel à l’emprunt. Et c’est précisément en ce moment qu’il faut rapidement se décider avant que les taux d’intérêt ne redémarrent pendant plusieurs années. Le financement de ce nouveau plan nucléaire sera également assurée par l’augmentation du prix de l’électricité d’après  des experts pensent qu’il augmentera de 6 % par an, soit un doublement du prix en dix ans.

Suez rappelé à l’ordre par l’autorité des marchés

Suez rappelé à l’ordre par l’autorité des marchés

 

Un rappel à l’ordre de l’autorité des marchés qui demande davantage de transparence de la part de Suez. Mais un rappel à l’ordre sans valeur juridique mais qui remet quand même en cause la mesure de protection prise par Suez pour mettre son activité eau à l’abri.

On peut supposer que les opérateurs intéressés exercent une pression énorme sur l’autorité des marchés financiers pour qu’elle clarifie sa position. Ce qu’elle tarde visiblement à faire. De la même manière que les pouvoirs publics qui s’en tiennent à leur souhait d’une négociation entre Suez et Veolia.

Cette invraisemblable bataille risque de se traduire dans tous les cas par la vente d’activités de l’eau et de services à des fonds spéculatifs étrangers ! Bref à des ventes par appartements.. Au total ,un affaiblissement général d’un secteur d’activité très important pour la France. Tellement important qu’il pourrait poser la question d’une nationalisation temporaire compte tenu de la pagaille actuelle est de l’intérêt général de plus en plus stratégique de la gestion de l’eau. Une occasion aussi de mieux réguler  l’activité

MANIFESTATIONS LOI DE SÉCURITÉ: 98 BLESSÉS PARMI LES FORCES DE L’ORDRE

 MANIFESTATIONS LOI DE SÉCURITÉ: 98 BLESSÉS PARMI LES FORCES DE L’ORDRE

Selon les chiffres définitifs établis par le ministère de l’Intérieur et publiés ce dimanche soir, 98 agents des forces de l’ordre ont été blessés samedi lors des manifestations contre l’article 24 de la loi sur la sécurité globale et en faveur des libertés publiques.

 

Par ailleurs, le parquet de Paris a chiffré à 29 le nombre de gardes à vue dans la capitale en marge de cette « marche des libertés ». 26 concernaient des majeurs et donc trois des mineurs. Trois d’entre elles ont été prolongées, tandis que 14 ont donné lieu à des déferrements dont trois comparutions immédiates. Deux ont occasionné un rappel à la loi, et dix d’entre elles ont été classées sans suite par la justice, faute de charges suffisantes.

Mobilité des Français : une baisse de l’ordre de 30 % pour environ 60 à 70 % lors du premier confinement

Mobilité des Français : une baisse de l’ordre de 30 % pour environ 60 à 70 % lors du premier confinement

 

 

 

 

La baisse de mobilité est notoirement moins importante que lors du premier confinement. Elle atteint en moyenne de l’ordre de 30 % alors qu’elle concernait de 60 à 70 % lors du premier confinement. Il s’agit évidemment de moyenne avec de fortes disparités selon les zones géographiques. France Info fait état d’un rapport de l’Inserm, publié le 12 novembre, qui constate également que la baisse des déplacements est beaucoup moins forte entre le deuxième et le premier confinement : -33% du 2 au 6 novembre contre -67% du 23 au 27 mars. Or, les auteurs de ce rapport, qui s’appuient sur des données de téléphonie fournies par l’opérateur Orange, notent également que la baisse de la mobilité est encore plus faible aux heures de pointe du matin, autrement dit au moment de partir au travail ou d’emmener les enfants à l’école. « Les données sur lesquelles nous nous appuyons ne permettent pas de savoir pourquoi les gens se déplacent. Mais on peut estimer que les baisses plus modestes, constatées entre 7 heures et 9 heures du matin, sont probablement liées au maintien de l’ouverture des écoles et de plusieurs secteurs d’activité », précise à franceinfo l’épidémiologiste Eugenio Valdano, co-auteur du rapport de  l’Inserm.

 

Si les Français continuent de se déplacer sur leur lieu de travail, du lundi au vendredi, ils semblent au contraire rester chez eux le week-end. Les mesures du trafic routier, publiées par le Cerema, montrent que, pendant le deuxième week-end du confinement, la circulation est redescendue à un niveau quasi équivalent à ceux observés en mars et en avril. Alors que la circulation sur les routes, les samedis et dimanches, avait subi une baisse de plus de 80% au printemps, le week-end des 7 et 8 novembre a vu une baisse du trafic de plus de 70%, d’après les données du Cerema.

Vins: un recul des exportations de l’ordre de 20 %

Vins:  un recul des exportations de l’ordre de 20 %

Une double punition pour les vins français affectés d’une part par la fermeture et les restrictions concernant les bars et les restaurants du pays mais aussi par la diminution des ventes à l’étranger. En gros les exportations de vins vont avoir baissé de l’ordre de 20 % en volume et de 30 % en valeur.

La cause de cette baisse est à impliquer directement à la crise du Covid-19. En grande partie en raison de la fermeture des restaurants quasiment simultanément dans de nombreux pays du monde, où les vins français tiennent une bonne partie des cartes de vins. Mais la pandémie n’est pas l’unique responsable. La chute s’explique aussi par l’imposition de taxes de 20% aux États-Unis depuis octobre 2019 sur les vins tranquilles de moins de 14 degrés, ainsi que sur les incertitudes liées au Brexit, la Grande-Bretagne étant l’un des premiers clients de la France viticole.

Une série de mesures de soutien ont été décidées depuis le confinement pour la filière viticole, à commencer par des mesures de distillation de crise, financées sur fonds européens et français à hauteur de 155 millions d’euros. Le gouvernement avait en effet approuvé dès le mois d’avril la distillation du surplus de vin en alcool pour les vignerons français à la suite d’une baisse de la demande en raison de fermetures de restaurants et de bars et d’une baisse des exportations.

Une loi anecdotique pour durcir la protection des forces de l’ordre

Une loi anecdotique pour durcir la protection des forces de l’ordre

 

En guise de réponse face à la revendication des syndicats de policiers visant à obtenir un renforcement des sanctions à l’égard des personnes déclarées coupables d’agression envers les forces de l’ordre, la majorité propose des mesures complètement anecdotiques concernant l’usage malveillant d’images de policiers enregistrées par des caméras.

 

Bref des orientations qui ne sont pas à la hauteur des enjeux et qui ne couvrent  même pas les autres représentants de l’État et du service public. La preuve une nouvelle fois que le Parlement dans la période ne sert pas à grand-chose.

 

Cependant un durcissement de la répression à l’égard des personnes déclarées coupables d’agression envers les forces de l’ordre est également envisagé en limitant le bénéfice des mesures de réduction de peine.

Le texte prévoit en outre une panoplie de mesures destinées à renforcer le rôle et la place des polices municipales, en créant notamment le cadre légal permettant de doter Paris d’une telle police. Il vise aussi à structurer le secteur de la sécurité privée avant la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques de 2024.

l’Ordre des médecins veut sanctionner le professeur Perronne

l’Ordre des médecins veut sanctionner le professeur Perronne

La guerre des experts mais aussi des intérêts économiques continuent à propos des traitements concernant le Coronavirus. Il y a eu d’abord hier cette violente attaque du Professeur Raoult contre la politique sanitaire conduite par les autorités françaises, en même temps la justification de la pertinence de son propre traitement via la chloroquine. Aussi d’une mise en cause de certains intérêts de laboratoires trop liés à l’industrie pharmaceutique y compris certains de leurs dirigeants. Un récent livre sorti par le professeur Péronne défenseur des thèses professeur Raoult fait l’objet  dune demande de sanctions de la part conseil de l’ordre des médecins dont on sait il est plutôt traditionaliste pour ne pas dire davantage Cette instruction fait suite à ses propos tenus dans les médias dans le cadre de la promotion de son livre réquisitoire sur la gestion de la crise du Covid-19 (Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ?, Albin Michel). Le médecin a notamment affirmé sur BFMTV que l’hydroxychloroquine aurait permis d’éviter 25.000 décès si elle avait été prescrite plus massivement en France. Il a aussi accusé des médecins du CHU de Nantes d’avoir « laisser crever son beau-frère » en refusant de lui prescrire le traitement recommandé par le Pr Didier Raoult.

Le conseil de l’Ordre, « alerté par les propos tenus dans de nombreux médias par le Pr Christian Perronne, a saisi le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Hauts-de-Seine. Il lui a été demandé de se saisir et d’instruire le dossier du Pr Perronne et d’informer le CNOM des suites qui seront données. »

La Convention citoyenne pour le climat rappelée à l’ordre par Macron

 

Pan sur le bec à la Convention citoyenne sur le climat de la part de Macron qui critique la publication des mesures proposées par ladite convention. « Je considère, comme les membres de la convention, que le contenu de cette contribution de la convention n’est pas destiné à recevoir une large publicité, mais constitue une alimentation de la réflexion que conduit le gouvernement. Dans un esprit de transparence, la convention sera informée des propositions auxquelles il serait décidé de donner suite sans attendre sa contribution finale. »

Le Président espère que la phase des travaux restera confidentielle, ce qui relèverait d’une prouesse inédite vu le nombre de personnes concernées…

Emmanuel Macron termine la missive par ces quelques mots de sa main, en bleu, comme toujours : « Merci beaucoup, c’est désormais à moi de revenir vers vous, Amitiés. »

Emmanuel Macron n’aime pas les fuites dans la presse et il le fait savoir. Le 9 avril, la Convention citoyenne pour le climat décide de lui adresser ses premières propositions. Elles ne sont pas destinées à publication : cette instance devait terminer ses travaux début avril, mais le calendrier a été bouleversé par l’épidémie de Covid-19. Afin que les enjeux écologiques ne soient pas oubliés pour cause de crise sanitaire et économique, les 150 membres tirés au sort de la convention ont souhaité faire connaître 50 de leurs pistes à l’exécutif.

L’initiative devait rester confinée aux intéressés. Elle se retrouve dans Alternatives économiques et dans Le Monde. 

L’ambassade de Chine rappelée à l’ordre

L’ambassade de Chine rappelée à l’ordre

C’est fort justement que le ministre des affaires étrangères a rappelé à l’ordre l’ambassade de Chine qui profitant de la crise du Corona virus n’a cessé de critiquer la France. Par exemple en indiquant « qu’une grande partie de la population était  » de  plus en plus admirative vis-à-vis du système politique chinois et désespérée face à la politique française ». Bref la propagande communiste en gros sabots habituels mais qui normalement n’a pas sa place dans un lieu de représentation diplomatique.

Sans doute l’ambassadeur de Chine veut-il plaire encore davantage pouvoir central et notamment au président chinois désormais élu à vie. Cet ambassadeur n’aura sans doute pas pris le temps d’observer de près la culture historique de la France et l’attachement aux libertés individuelles et collectives pour se livrer à des critiques aussi ridicules. On voit mal en effet quel Français serait demandeur d’un régime politique à la chinoise devenue une dictature dirigée par une mafia du parti communiste.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a donc  convoqué mardi l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, pour exprimer son désaccord avec certains propos récents de représentants chinois dans l’Hexagone dans le cadre de la pandémie de coronavirus.

Rappelant les « actes de solidarité réciproque entre la Chine et la France » depuis l’apparition du nouveau coronavirus en décembre, avec notamment des envois d’équipements de protection d’un pays à l’autre, Jean-Yves Le Drian déclare dans un communiqué que « certaines prises de position publiques récentes de représentants de l’ambassade de Chine en France ne sont pas conformes à la qualité de la relation bilatérale entre nos deux pays ».

« J’ai fait connaître clairement ma désapprobation de certains propos récents à l’ambassadeur de la République populaire de Chine en France, lors de sa convocation au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ce mardi 14 avril au matin », ajoute-t-il, sans fournir de précisions sur les propos visés.

Coronavirus: de l’ordre de 10 % des salariés du privé en chômage partiel

Coronavirus: de l’ordre de 10 % des salariés du privé en chômage partiel

 

“A la date de vendredi soir, nous avions 220.000 entreprises qui avaient demandé le chômage partiel pour tout ou partie de leurs salariés, 65.000 de plus que la veille”, a dit Muriel Pénicaud lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. “Cela concerne 2,2 millions de salariés, 600.000 de plus que la veille.”

“Je rappelle que le but du chômage partiel, (…) c’est d’éviter les licenciements”, a-t-elle ajouté.

Les principaux domaines concernés sont l’industrie, l’hébergement, la restauration, la construction, le commerce non-alimentaire et les garages, a précisé la ministre du Travail.

Le dispositif de “chômage partiel” mis en place par l’Etat prévoit une indemnisation des salariés correspondant à 70% de leur rémunération brute horaire et une allocation pour les entreprises – 7,74 euros par heure chômée pour celles employant jusqu’à 250 salariés et de 7,23 euros pour celles comptant 251 salariés et plus.

“Pour l’instant, toutes les demandes sont réputées acquises et on fera les contrôles a posteriori”, a poursuivi Muriel Pénicaud en réponse à une question sur d’éventuels abus de la part des entreprises.

“Il y a toujours des gens qui profitent d’une situation mais c’est une minorité”, a assuré la ministre du Travail.

ADP : l’échec du projet de référendum pour une nationalisation qui n’est plus à l’ordre du jour !

ADP : l’échec du projet de référendum pour une nationalisation qui n’est plus à l’ordre du jour !

 

On peut se demander à quoi servent certaines institutions , c’est notamment le cas de cette magistrature suprême que constitue le conseil constitutionnel qui vient de décider que le projet de référendum concernant la nationalisation d’ADP est annulée.

Il aurait sans doute été plus judicieux pour éviter le ridicule que le gouvernement déclare purement et simplement que la nationalisation n’était plus à l’ordre du jour. En effet avec la crise sanitaire , le secteur aérien va être sinistré et les perspectives de profit des aéroports reportés à beaucoup plus tard.

Bref si la nationalisation ADP avait lieu aujourd’hui elle pourrait s’opérer pour une bouchée de pain en faveur de n’importe quel groupe financier spéculatif y compris étranger.

Le conseil constitutionnel aurait sans doute mieux à faire en ce préoccupant de la légalité du premier tour des municipales. Un premier tour qui compte tenu du contexte notamment du record d’abstention justifierait sans doute une annulation. Le Conseil constitutionnel a donc constaté officiellement, ce jeudi, l’échec du projet de référendum sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP) qui n’a pas obtenu en neuf mois le soutien de 10% des électeurs exigé pour être validé.

« Le nombre de soutiens [...] à recueillir était de 4.717.396″ mais seuls « 1.093.030″ signatures ont été enregistrées et validées, indiquent les « sages » dans un communiqué.

Réforme des retraites : un coût démentiel de l’ordre de 20 milliards par an.

Réforme des retraites : un coût démentiel de l’ordre de 20 milliards par an.

 

 

Certains s’interrogent enfin sur le coût de la réforme en cours des retraites. Une réforme qui ne cesse de dériver de son objectif d’universalité. Il n’y aura plus de régimes spéciaux; par contre, on maintiendra nombre de régimes particuliers et des transitions très coûteuses. Parmi celles-ci il faut citer l’armée, la police, les pompiers, les marins, les routiers, les douaniers, les aiguilleurs du ciel, les pilotes, les stewards, d’autres encore, les enseignants, la SNCF et la RATP pour les transitions. Rien que pour les enseignants, le coût sera énorme puisqu’en moyenne il faudra augmenter les rémunérations d’environ  25 % pour maintenir à leur niveau actuel les pensions. Un coup d’environ 10 milliards par an (800 € d’augmentation mensuelle moyenne 1 × 1 000 000 de fonctionnaires de l’enseignement).  En moyenne pour la vingtaine de secteurs concernés par des exceptions, le coût pourrait être de leurs deux 500 millions par an, soit 10 milliards qui s’ajouteront à ceux  de l’enseignement. Au total, une réforme démentielle d’un montant de 20 milliards par an bien au-delà des chiffres très approximatifs du COR (organisme très courtisan au service des pouvoirs qui avaient prévu l’équilibre sous Hollande et qui maintenant prévoit des déficits abyssaux) . La vérité,  c’est qu’il n’y avait pas besoin de réformes nouvelles;  celle de Marisol Touraine suffisait puisqu’elle prévoit de glisser tout doucement vers les 43 ans de cotisation ce qui en moyenne conduit un à âge de départs de 66 ans mais progressivement .  Pour les régimes spéciaux, la même méthode d’augmentation très progressive pouvait être adoptée. Le pire c’est que c’est surtout le secteur privé qui va payer pour le gâchis de cette réforme. En outre, on n’aura pas atteint l’objectif d’universalité qui aurait dû prendre en compte uniquement la pénibilité et non le raisonnement par statut, entreprise ou secteur. Bref un véritable gâchis économique et sociale. Et on vient tout juste de se rendre compte de l’intérêt de faire une analyse un peu sérieuse de la situation financière des retraites, cela à la demande de la CFDT.

Réforme des retraites : un coût démentiel de l’ordre de 20 milliards par an.

Réforme des retraites : un coût démentiel de l’ordre de 20 milliards par an.

 

 

Certains grands médias s’interrogent enfin sur le coût de la réforme en cours des retraites. Une réforme qui ne cesse de dériver de son objectif de d’universalité. Il n’y aura plus de régimes spéciaux; par contre, on maintiendra nombre de régimes particuliers et des transitions très coûteuses. Parmi celles-ci il faut citer l’armée, la police, les pompiers, les marins, les routiers, les douaniers, les aiguilleurs du ciel, les pilotes, les stewards, d’autres encore, les enseignants, la SNCF et la RATP pour les transitions.

Rien que pour les enseignants le coût sera énorme puisqu’en moyenne il faudra augmenter les rémunérations d’environ  25 % pour maintenir à leur niveau actuel les pensions. Un coup d’environ 10 milliards par an (800 € d’augmentation mensuelle moyenne 1 × 1 000 000 de fonctionnaires de l’enseignement).  En moyenne pour la vingtaine de secteurs concernés par des exceptions, le coût pourrait être de l’ordre de  500 millions par an, soit 10 milliards qui s’ajouteront à ceux  de l’enseignement. Au total, une réforme démentielle d’un montant de 20 milliards par an bien au-delà des chiffres très approximatifs du COR (organisme très courtisan au service des pouvoirs qui avait prévu l’équilibre sous Hollande et qui maintenant prévoit des déficits abyssaux) . La vérité,  c’est qu’il n’y avait pas besoin de réformes nouvelles;  celle de Marisol Touraine suffisait puisqu’elle prévoit de glisser tout doucement vers les 43 ans de cotisation ce qui en moyenne conduit un à âge de départs de 66 ans ! Pour les régimes spéciaux, la même méthode d’augmentation très progressive pouvait être adoptée. Le pire, c’est que c’est surtout le secteur privé qui va payer pour le gâchis de cette réforme. En outre , on n’aura pas atteint l’objectif d’universalité qui aurait dû prendre en compte uniquement la pénibilité et non le raisonnement par statut, entreprise ou secteur. Bref un véritable gâchis économique et sociale. Et on vient tout juste de se rendre compte de l’intérêt de faire une analyse un peu sérieuse de la situation financière des retraites, cela à la demande de la CFDT.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol