Archive pour le Tag 'l’opposition'

Discours de Macon :toute l’opposition condamne le vide

Discours de Macon :toute l’opposition condamne le vide

D’une manière générale toute l’opposition de droite comme de gauche a considéré que l’intervention du président à la télévision hier soir était surtout marquée par le déni et une posture hors-sol. Un discours déjà entendu des dizaines de fois qui n’apporte rien de concret. Un président qui n’a pas été capable de manifester la moindre empathie et qui continue sa politique solitaire et brutale pouvoir.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime qu’il n’a « rien de concret » dans cette prise de parole. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT affirme pour sa part sur LCI qu’ »il n’y aura pas de retour à la normale tant qu’il n’y aura pas de retrait de la réforme des retraites ». Michel Beaugas, secrétaire confédéral de Force Ouvrière, appelle sur franceinfo à « continuer de mettre la pression » et à rester « déterminés ». « J’ai trouvé ça hallucinant », a réagi de son côté François Hommeril, le président de la CFE-CGC. Concernant les 100 jours mentionnés par Emmanuel Macron pour apaiser le pays, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, déclare : « On a 100 jours devant nous pour de nouveau faire la démonstration que cette réforme ne passe pas, ne peut pas passer contre la volonté générale ». Les membres de la classe politique ont eux aussi réagi à cette intervention.

Le député LFI et président de la Commission des finances à l’Assemblée nationale, Éric Coquerel, pense qu’ »Emmanuel Macron croit être sorti de la crise alors qu’il est en plein milieu ». « Cela sonnait creux et faux comme une casserole », selon Éric Coquerel. « Je me demandais s’il allait oser refaire le coup de la refondation, comme après les Gilets jaunes, comme après le Covid… ». « Pour sauver le pays, il devrait commencer à abroger une réforme dont personne ne veut.

« Tout ça pour ça », regrette Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV. Dans le camp écologiste on considère qu’Emmanuel Macron n’a pas fait d’annonces. La députée écologiste Sandrine Rousseau commente cette allocution avec un tweet laconique qui tient en trois mots : « Bon ben. Rien ». Un ton que partage aussi Marine Tondelier sur Twitter : « tout ça pour ça » écrit la secrétaire nationale d’EELV, « ceux qui ont boycotté avaient raison : ils n’ont rien raté ».

« Je suis inquiet de ce discours », déclare sur franceinfo François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains, « en l’écoutant, on a le sentiment que le président est muré dans un déni de réalité qui touche maintenant à l’absurde ».

Emmanuel Macron « ignore les souffrances » des Français pour Marine Le Pen Du côté du Rassemblement national, la présidente du groupe RN à l’Assemblée, Marine Le Pen, estime qu’Emmanuel Macron « a choisi de nouveau de tourner le dos [aux Français] et d’ignorer leurs souffrances » en n’annonçant pas la tenue d’un référendum ou le retrait de la réforme des retraites.

Réforme des retraites : l’opposition des Français ne faiblit pas

>Sondage Réforme des retraites : l’opposition des Français ne faiblit pas


Contrairement à ce qu’essayent d’instiller dans le l’opinion certaines élites, l’opposition des Français à la réforme des retraites ne faiblit pas et demeure autour de 70 %.

Le dernier sondage Elabe « L’Opinion en direct » pour BFMTV, publié ce mercredi, montre que l’opposition à ce projet au sein de la population française est toujours très forte: 71% des Français sont contre, contre 72% la semaine passée.

Au lendemain de la deuxième journée de manifestation nationale, 64% des Français approuvent la mobilisation, parmi lesquels 40% la soutiennent et 24% éprouvent de la sympathie. Des chiffres stables après une hausse importante observée la semaine dernière.

Pour l’exécutif, la perte de soutien du côté des retraités se confirme. Ils sont aujourd’hui 57% à approuver la mobilisation contre la réforme. Une approbation plutôt élevée en comparaison avec d’autres mobilisations sociales mesurées ces dernières années.

Sondage Réforme des retraites : l’opposition des Français ne faiblit pas

Sondage Réforme des retraites : l’opposition des Français ne faiblit pas

Contrairement à ce qu’essayent d’instiller dans le l’opinion certaines élites, l’opposition des Français à la réforme des retraites ne faiblit pas et demeure autour de 70 %.

Le nouveau sondage Elabe « L’Opinion en direct » pour BFMTV, publié ce mercredi, montre que l’opposition à ce projet au sein de la population française est toujours très forte: 71% des Français sont contre, contre 72% la semaine passée.

Au lendemain de la deuxième journée de manifestation nationale, 64% des Français approuvent la mobilisation, parmi lesquels 40% la soutiennent et 24% éprouvent de la sympathie. Des chiffres stables après une hausse importante observée la semaine dernière.

Pour l’exécutif, la perte de soutien du côté des retraités se confirme. Ils sont aujourd’hui 57% à approuver la mobilisation contre la réforme. Une approbation plutôt élevée en comparaison avec d’autres mobilisations sociales mesurées ces dernières années.

Sondage réforme des Retraites : le Figaro minimise l’opposition de l’opinion !

Sondage réforme des Retraites : le Figaro minimise l’opposition de l’opinion !

Contrairement aux récents sondages BFM qui constatent l’opposition croissante des Français qui sont 72 % contre le projet de réforme, le sondage au Doxa du Figaro constate au contraire une baisse du soutien. Au projet de réforme
Selon le dernier sondage Odoxa Backbone consulting, 63% des Français soutiennent la mobilisation, contre 66% la semaine dernière !

Exactement le contraire de la dynamique constatée par l’institut Elabe pour BFM.
Une différence qui s’explique facilement par le soutien de la plupart des papiers du Figaro à la réforme de

D’après le Figaro, le soutien apporté à la manifestation du 31 janvier s’effrite légèrement, pour atteindre 63% des sondés. Le niveau reste toutefois majoritaire, et même «très élevé», note quand même l’institut.

On observera que la plupart des grands dirigés par les grands financiers où le gouvernement sont globalement favorables à la réforme.

Or les prises de position des pseudos élites sont évidemment très sectaires et forcément sans nuance. En effet le vrai problème n’est pas celui de la nécessité ou non d’une réforme des retraites. Une grande partie de l’opinion est bien consciente que compte tenu des évolutions démographiques de nouveaux équilibres financiers doivent être trouvées pour assurer la pérennité du système. Or Macon contrairement à ses engagements à renoncer à une réforme universelle qui remettrait tout le système à plat. La fameuse retraite. Qui devait s’appliquer de la même manière à tous les retraités.( Réforme dite systémique). Par ce qu’on reproche surtout à la réforme actuelle c’est son caractère injuste puisque notamment il permet l’application de règles différentes entre le secteur privé et le secteur public et fait surtout pesait les efforts entreprendre sur les moins favorisés et ce dans les conditions de travail ont été les plus difficiles ou les plus pénibles.

Vœux de Macron : Globalement assez nuls pour l’opposition

Vœux de Macron : Globalement assez nuls pour l’opposition

Globalement, l’opinion s’est montrée assez indifférente à l’égard de vœux très peu suivis de macron. L’opposition, elle s’est montrée assez sévère considérant ce propos assez nuls manquant de consistance, de cohérence et de vision.

À droite, le président des Républicains Éric Ciotti a fustigé un «sixième exercice de vœux pieux, toujours démentis par l’impuissance, l’inaction et le manque de courage». Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a lui vu «un président déconnecté des préoccupations des Français et de solutions à y apporter».

Pour Europe Écologie-Les Verts. Emmanuel Macron «nous a semblé totalement déconnecté, tant de l’histoire de notre pays que de la vie des Français», a jugé la nouvelle secrétaire nationale du parti écologiste, Marine Tondelier.

«Numéro d’autosatisfaction d’un président obligé d’en appeler à l’unité des Français …. tellement sa politique nous divise et nous fait mal. Nous ne laisserons pas passer une réforme des retraites qui nous obligera à travailler plus longtemps dès 2023 !», a pris date le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel.

«Nous serons mobilisées !», a renchéri la porte-parole du PS, Gabrielle Siry. «Rendez-vous dans la rue et dans les grèves», a promis le candidat du NPA, Philippe Poutou.

Jean-Luc Mélenchon, lui, a préféré manier l’ironie. «Au bout de cinq ans de vœux de Macron je crois qu’ils portent la poisse. 16 degrés à Paris le 31 décembre. Ça va chauffer en janvier ! Bonne année», écrit sur Twitter le leader de La France insoumise.

Pour le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu, le chef de l’État a confirmé qu’une réforme serait engagée et appliquée en 2023, sans en préciser les contours. Le gouvernement doit la présenter le 10 janvier. Pour le reste, le président a «évité le principal»: «la dette, le pouvoir d’achat et l’insécurité», a jugé le député du Nord.

Crise de l »électricité : Macron responsable pour l’opposition

Crise de l’électricité : Macron responsable pour l’opposition

L’imprévoyance crasse du gouvernement et son bavardage inutile ont accentué la nervosité de l’opinion par rapport à la crise de l’électricité. Il ne faut pas oublier qu’il y a encore quelques mois les ministres assuraient qu’il n’y avait aucune chance de coupure d’électricité en France. Puis curieusement, ils se sont mis à évoquer des scénarios catastrophes avant que le président ne s’agace de ces perspectives noires.

Du côté de l’opposition on impute totalement cette crise de l’électricité à la fois conjoncturelle et surtout structurelle à la politique de Macon qui n’a cessé du faire du en même temps entre renouvelable et nucléaire. Et vérité rien du tout en matière de nucléaire car pour l’instant il n’y a que des orientations mais aucune décision et encore moins de financement. Tout juste des lois

« C’est sûr que le gouvernement a fait tout ce qu’il fallait pour nous faire peur », a ainsi déclaré le chef de file des députés Les Républicains, Olivier Marleix, mercredi matin sur Europe 1. « Le président de la République donne d’ailleurs le sentiment de gouverner par la peur », a-t-il poursuivi, reprochant à Emmanuel Macron de tenir pour « cap, ou absence de cap », la « gestion de la peur des Français ».

« Il faut que le président s’en prenne à lui-même et à son propre gouvernement », a abondé le socialiste Olivier Faure, au micro de Franceinfo. Selon le premier secrétaire du PS, il s’agit là de « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », alors que l’hôpital, la pédiatrie, les transports et l’inflation figurent déjà parmi les sujets d’inquiétude. À ses yeux, tout cela finit par « donner le sentiment que nous sommes dans un pays où le gouvernement passe son temps à improviser, et que la seule variable d’ajustement, ce sont les Français eux-mêmes ».

La veille, la présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, avait déjà désigné depuis le Palais Bourbon les coupures d’électricité comme étant « la démonstration de l’incroyable régression de notre pays ».« Conséquence des erreurs des trois gouvernements successifs », avait-elle estimé, en citant chaque fois Emmanuel Macron, d’abord en tant que ministre de l’Économie, ensuite en tant que locataire de l’Élysée.

La session de questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale mardi après-midi, avait elle aussi donné lieu à l’expression de la colère des oppositions. Le communiste Sébastien Jumel avait ainsi accusé Emmanuel Macron « d’irresponsabilité énergétique ». « Vous préparez le scénario du pire, et vous êtes le pire des scénarios », avait-il lancé, déplorant que l’exécutif oscille entre « l’alarme aux coupures, et en même temps l’invitation à ne pas paniquer ». Et ce, « pour mieux masquer votre impréparation ».

Macron: Vœux hors sol pour l’opposition

Macron: Vœux hors sol pour l’opposition

 

Des vœux hors sol de la part de Macron estiment l’opposition. Un président qui a certes parlé de la crise sanitaire mais sans tenir compte de la catastrophe particulière qui se déroule en France par rapport à d’autres pays. Un président qui n’a pas manqué de faire un bilan positif de son propre mandat et qui a promis l’espoir pour l’année 2022 « année de tous les possibles », ce qui évidemment ne signifie rien du tout !

L’eurodéputé Gilbert Collard, a dit  mal qu’il pensait de la performance d’Emmanuel Macron. « Sur le fond, c’était un exercice d’autosatisfaction », a-t-il assuré, y voyant un « jeu narcissique ».

Valérie Pécresse, désignée par le congrès LR pour prendre la tête de la droite à la présidentielle, a pris un biais pour damer le pion à l’intervention du patron de l’exécutif: le déploiement de la bannière européenne sous l’Arc de triomphe à la veille de la présidence française de l’Union européenne.

 

« Présider l’Europe oui, effacer l’identité française non! Je demande solennellement à Emmanuel Macron de rétablir notre drapeau tricolore à côté de celui de l’Europe sous l’arc de Triomphe. Nous le devons à tous nos combattants qui ont versé leur sang pour lui », a-t-elle développé sur Twitter.

Son directeur de la communication, Geoffroy Didier, a été plus frontal. « Des vœux décalés et des vœux propagande alors que la situation de la France exige lucidité et humilité. Après ces années gilets jaunes et Covid, 2022 devra être l’occasion d’une nouvelle ère! » a-t-il égrené sur les réseaux sociaux.

Pour Bruno Retailleau, responsable du groupe des Républicains au Sénat, « Après 5 ans, Emmanuel Macron a visiblement encore du vent à vendre. L’exercice d’autosatisfaction annuel des vœux ne parvient pas à masquer la réalité de son mauvais bilan. C’est de ce bilan dont il devra rendre compte en 2022. »

Pour. Julien Bayou, secrétaire national EELV, a anticipé sur les intentions présidentielles quant à la campagne à venir – toujours officieuses bien qu’elles fassent peu de doute:

« Les vœux du Président Macron sont ceux d’un président déjà candidat mais toujours hors sol, d’un président enfermé dans le déni. Enfermé dans le déni climatique et l’inaction pour la sauvegarde du vivant qui va avec. »

Jean-Luc Mélenchon, a tweeté: « D’abord un président secouriste. Et ensuite le discours du répondeur automatique du siège de LaREM. Mon vœu: que ce soit la dernière fois. »

Pour  Manuel Bompard, qui siège au Parlement européen au nom du même mouvement, a estimé : »Il n’a pas eu un mot sur les difficultés sociales ». Pour lui, le chef de l’Etat « vit dans un autre monde ».

Google : Poutine impose le retrait de deux applications de l’opposition russe

L’opposition russe a accusé vendredi les deux géants des technologies de «censure» pour avoir cédé à la pression du gouvernement en retirant ce programme créé par le mouvement de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny. La décision intervient après des mois de répression qui ont écarté les détracteurs du président Vladimir Poutine du scrutin.

Apple aurait fait face aussi de son côté «à des tactiques de harcèlement et des menaces d’arrestation».

Leonid Volkov, responsable exilé de l’opposition, a accusé Apple et Google de «censure» et de «céder au chantage du Kremlin» en supprimant le logiciel de leurs boutiques. «Cette application est illégale dans notre pays», a répliqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

 

L’application Google de l’opposition permettait de savoir pour quel concurrent voter dans chaque circonscription des législatives ce week-end, mais aussi lors de dizaines d’élections locales et régionales.

Venezuela: arrestation d’un leader de l’opposition

Venezuela: arrestation d’un leader de l’opposition

 

Le Venezuela n’en finit pas de s’enfoncer dans la crise économique, sanitaire et démocratique. Ainsi le pouvoir vient-il de procéder à la prestation d’un leader de l’opposition. «Freddy Guevara a été arrêté par le SEBIN (Renseignement) en raison de ses liens avec des groupes extrémistes et paramilitaires associés au gouvernement colombien», écrit sur Twitter le Procureur général de la République, Tarek William Saab. «Ce citoyen qui a déjà participé à des actions violentes par le passé, sera inculpé de terrorisme, attentat contre l’ordre constitutionnel, trahison», a-t-il précisé.

Le pays est dans une impasse politique, avec un président Nicolás Maduro, non reconnu par une cinquantaine de pays dont les États-Unis qui cherchent à l’évincer du pouvoir, et un leader de l’opposition Juan Guaidó, considéré comme président intérimaire par les États-Unis, mais qui n’a aucun pouvoir.

Venezuela en faillite : Maduro dit oui pour rencontrer l’opposition

Venezuela en faillite : Maduro dit oui pour rencontrer l’opposition

 

À la faillite économique et à la misère sociale, s’ajoute évidemment une grave crise démocratique au Venezuela,  Maduro n’étant pas reconnu par nombre de pays comme le président légitime. Les négociations entre le régime de Nicolás Maduro et l’opposition sont au point mort depuis août 2019. Juan Guaidó, reconnu comme président par intérim par une partie de la communauté internationale (58 pays dont les États-Unis), a proposé mardi au pouvoir de négocier la levée des sanctions contre notamment «un calendrier pour des élections libres et justes», réclamant «un accord de salut national».

Élections Régionales: l’opposition contre un report

Élections Régionales: l’opposition contre un report

A gauche comme à droite, l’opposition proteste contre la perspective de repousser à nouveau les élections régionales. Le pouvoir pourrait en effet justifier de la crise sanitaire pour décaler encore cette échéance qui risque de lui être très défavorable dans les circonstances actuelles. Pas sûr cependant que les résultats puissent être meilleurs pour la majorité actuelle en cas de report. «Des élections se sont tenues dans toute l’Europe, dans toute l’Europe! Y compris au Portugal pour une présidentielle… Et nous, en France, nous devrions confiner la démocratie, renoncer aux élections ? Nous devons les tenir, en adaptant les outils, sans mettre en danger les Français, et c’est possible.» Ancien ministre sous François Hollande et maire socialiste du Mans, Stéphane Le Foll est en colère. Et il est loin d’être le seul à gauche… comme à droite.

« La critique du complotisme pour étouffer l’opposition

« La critique du complotisme pour étouffer l’opposition

La thèse de Marie Peltier, selon laquelle le conspirationnisme serait la source de l’égarement des politiques, occulte les causes tant individuelles que systémiques,

Tribune.

 

Dans une tribune Covid-19 : « Le déni face à la réalité sanitaire, conséquence directe d’années de désinformation en ligne » publiée par le journal Le Monde du 4 novembre, Marie Peltier postule que « Le déni face à la réalité sanitaire [serait] la conséquence directe d’années de désinformation en ligne ». Selon elle, la frilosité des gouvernements à imposer des mesures pour « infléchir la courbe pandémique » s’expliquerait, au-delà des conséquences économiques et sociales que de telles décisions engendrent, par « la défiance envers la parole d’autorité (dont la parole scientifique) qui a aujourd’hui gagné tout l’espace public ».

La Covid-19 mettrait en évidence l’anomie de notre société dont le conspirationnisme serait l’une des causes centrales. La thèse exprimée ici par l’historienne pose un certain nombre de problèmes et mérite, pour le moins, d’être questionnée. L’absence de définition du conspirationnisme révèle un biais majeur des interprétations sur ce sujet.

Cette notion ne va pas de soi, pas plus que le lien exclusif, établi ici, entre ce dernier et les débats relatifs à l’opportunité ou non du port du masque, à « la prétendue “immunité collective” », à « la supposée “exagération” de la situation », etc. La mise en relation directe effectuée entre l’opposition à certains discours scientifiques et politiques et le conspirationnisme réduit ces questionnements à des contestations paranoïaques, engendrant doute et méfiance envers la parole officielle et notamment scientifique.

Par ailleurs, Marie Peltier occulte le fait que cette défiance peut se comprendre du fait même des errements des autorités. La question des masques l’illustre pleinement. Les discours contradictoires du gouvernement sur la nécessité ou non de porter un masque de protection ont sans nul doute davantage nourri les mouvements d’opposition au port du masque que les propagandistes conspirationnistes.

En faisant du conspirationnisme la source de l’égarement des politiques, Marie Peltier en voile les causes tant individuelles que systémiques. « Le risque d’hôpitaux saturés, de morts supplémentaires et, plus largement, de la non-protection des soignants et des personnes les plus fragiles au sein de nos sociétés » ne serait ainsi pas tant dû à l’impréparation des dirigeants face à la crise et aux logiques économiques qui conduisent depuis de nombreuses années à la destruction du système de santé qu’au fait que ces responsables prêteraient une oreille complaisante « à des discours dits “alternatifs” » remettant en question la gravité de la pandémie ».

Déconfinement Macron: critiques de l’opposition

Déconfinement Macron: critiques de l’opposition

 

Il va sans doute falloir quelques jours pour digérer le calendrier complexe de Macron. Mélange de prudence et de contradictions qui autorisent ici les rassemblements, les interdit ailleurs, qui permet l’ouverture de certains commerces et activités mais pas d’autres. Bref une sorte de patchwork qui tente d’allier un déconfinement soft avec les protestations des secteurs considérés. Le principal reproche fait à Macron une nouvelle fois , c’est évidemment sa gestion très monarchique de la crise sanitaire en plus de ses contradictions. La très longue intervention d’Emmanuel Macron n’a pas convaincu.. «Fatigué de ces longs bavardages d’autosatisfaction! Quant aux mots – horodatage, isolement, comité scientifique -, ils révèlent la mainmise des bureaucrates sur notre vie. C’était donc Macron au pays des Soviets et des technos. Préparons la révolution du bon sens», a-t-on indiqué côté républicain.

 

L’opposition s’est aussi vivement inquiétée des décisions prises, selon eux, sans concertation. «Je ne suis pas surpris des mesures, on pouvait les deviner. Les collectivités locales et territoriales vont encore être sollicitées, sur le dossier des tests en particulier, sans que nous n’ayons jamais été associés à la stratégie mise en place», a regretté Stéphane Le Foll, maire PS du Mans et ancien ministre. «26 minutes sans jamais citer le Parlement et pourtant la démocratie est un atout dans une crise sanitaire économique et sociale!», s’est indignée Cécile Cukierman, sénatrice et porte-parole du PCF. Un constat partagé par les écologistes. «Merci aux Français qui par leurs efforts pallient le défaut d’anticipation du gouvernement. Et toujours merci aux soignants. Le soutien à l’hôpital doit être encore accru…», a réagi Julien Bayou, le secrétaire national de EELV. «Pour le reste, le président ne peut continuer à tout décider seul éternellement», s’est agacé l’écologiste s’offusquant qu’il n’y ait «toujours rien pour les plus précaires, sur les loyers ou les moins de 25 ans. Une crise monte, (Emmanuel Macron) ne peut rester les bras ballants»«Donc si j’ai bien compris, toutes les décisions sont basées sur le nombre de lits de réanimation occupés, s’est offusqué le député européen du RN Jean-Lin Lacapelle. Alors Emmanuel Macron peut-il nous expliquer pourquoi nous n’avons que 5700 lits de disponibles quand l’Allemagne en a 28.000! Pas un seul de créé depuis mai dernier. Honte!»

«Produire en France» : la vocation tardive de Macron critiquée par l’opposition

«Produire en France» : la vocation tardive de Macron critiquée par l’opposition

«Jusqu’à sa fermeture il y a deux ans, l’entreprise Sperian à Plaintel (22) pouvait produire presque un million de masques par jour. Elle a été rachetée par l’américain Honeywell puis délocalisée. Les machines ont été détruites», a déploré l’eurodéputé LFI Manuel Bompard«Alertés à l’époque, Macron et Le Maire n’ont rien fait», a-t-il voulu rappeler.

 «31 mars 2020 : après les services publics, Macron découvre la relocalisation et la maîtrise de notre production industrielle», a par exemple moqué Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste, sur Twitter. «il commence à comprendre. Relocalisation des productions! Encore un effort! Planification et réquisitions sont la solution moderne, efficace», a également persiflé Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France Insoumise.

«Jusqu’à sa fermeture il y a deux ans, l’entreprise Sperian à Plaintel (22) pouvait produire presque un million de masques par jour. Elle a été rachetée par l’américain Honeywell puis délocalisée. Les machines ont été détruites», a déploré l’eurodéputé LFI Manuel Bompard«Alertés à l’époque, Macron et Le Maire n’ont rien fait», a-t-il voulu rappeler.

Du côté du Rassemblement national, Marine Le Pen a remis en cause la crédibilité du chef de l’État. «Après avoir, comme conseiller de Hollande puis ministre de l’Économie, et enfin président de la République, vendu à l’étranger beaucoup de nos fleurons industriels, Emmanuel Macron fait mine de redécouvrir le concept de souveraineté…! Pourquoi le croire?», a demandé la présidente du RN.

Chez Les Républicains (LR), Éric Ciotti a salué les déclarations du chef de l’État mais laisse entendre que ces décisions interviennent trop tard. «Emmanuel Macron a enfin pris la mesure des besoins massifs de masques, respirateurs et tests. Notre pays sera prêt en mai, sans doute bien après le pic de l’épidémie…», a regretté le député des Alpes-Maritimes.

 

Loi «anticasseurs» : Macron joue le rôle de la majorité et de l’opposition

Loi «anticasseurs» : Macron joue le rôle de la majorité et de l’opposition

 

Macron avait déjà joué sur le registre ni droite ni gauche maintenant avec la loi anticasseurs il s’est essaye dans la posture ni majorité, ni opposition. Une situation assez inédite. En fait la loi anticasseurs émane évidemment de la majorité avec l’aval du gouvernement. Paradoxalement c’est macron qui saisit le conseil constitutionnel pour vérifier la fiabilité juridique du texte. Macron se met ainsi en position de ramasser la mise pour le cas où le conseil constitutionnel serait amené à rejeter certaines parties du texte comme par exemple la disposition très controversée d’arrestation préalable des manifestants. En fait, Macron coupe un peu l’air sous le pied de l’opposition qui elle aussi en appelle au conseil constitutionnel. Un conseil dit de sages qui est en fait est  un organe très politisé et qui recycle d’anciens responsables politiquement très marqués comme on l’a vu avec l’entrée récente de Juppé, aussi la présence d’ancien présidents de la république. Bref une caractéristique très française puisque dans la plupart des pays européens,  le conseil constitutionnel ou son équivalent est essentiellement composé de juristes. En France aucune exigence n’est posée en matière de connaissances juridiques et on n’y place des politiques nommées par le président de la république, par le président du Sénat et par le président de l’assemblée nationale. En fait, un conseil constitutionnel pas très indépendant et juridiquement pas très compétent. Mais la république se donne ainsi l’illusion d’un organe suprême disposant d’une autorité quasi divine. Bref un appendice original assez conforme à cette monarchie républicaine.  Macron donc a finalement décidé de saisir le Conseil constitutionnel, comme l’a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Un moyen pour le président de rassurer et ressouder sa majorité. L’initiative, de ce côté, est d’ailleurs saluée. «Le président est dans son rôle», affirme au Figaro François Patriat, président du groupe LREM au Sénat. «En matière de liberté publique, Emmanuel Macron a raison de se poser en questionneur». «C’est une excellente décision», renchérit Philippe Bas président LR de la Commission des lois du Sénat. «Je m’étais déjà interrogé sur ce texte, car l’Assemblée est allée assez loin, en particulier dans ses ajouts à l’article 2», poursuit-il.

Pour Bruno Retailleau, invité de Sud Radio, cette attitude traduit «un manque de confiance vis-à-vis de son premier ministre et de son gouvernement». «Il en appelle au Conseil constitutionnel pour que ce dernier tranche contre ce qu’a décidé son gouvernement et sa propre majorité, les bras m’en tombent!», s’étouffe-t-il. «On se demande bien à quoi il joue», tempête quant à lui le sénateur LR de Moselle François Grosdidier, sur France Inter. «Il interfère dans le processus législatif, c’est inhabituel. Et sur le plan politique, ça brouille totalement le message de fermeté. Il fait un pas à droite, un pas à gauche…».  À gauche, en revanche, on pointe du doigt, une volonté de «court-circuiter» l’opposition, qui avait déjà dévoilé son intention de saisir le Conseil constitutionnel. «Emmanuel Macron savait que la gauche en avait l’intention, analyse-t-on au Sénat. «Cela relativise son initiative…» Pour Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne, le président cherche à «noyer le poisson après les récentes déclarations inquiètes du conseil de l’Europe et de l’ONU sur les manifestations et leurs débordements». «Le Conseil constitutionnel vient d’être renouvelé, continue la parlementaire. Je serais étonné que le nouveau Conseil constitutionnel pose un avis négatif à l’égard de la politique du président comme premier acte».

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