Archive pour le Tag 'l’ONU'

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Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a souligné à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce Copernicus, ce mercredi 6 septembre. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ».

La base de données de Copernicus remonte jusqu’en 1940. Elle peut toutefois être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (Giec).

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Face au changement climatique, « il faut développer la culture du risque » (Jean-Philippe Dogneton, Macif)

Sur cette base, « les trois mois que nous venons de vivre sont les plus chauds depuis environ 120.000 ans, c’est-à-dire depuis le début de l’histoire de l’humanité », affirme la cheffe adjointe du service changement climatique. Malgré trois années successives de La Niña, phénomène inverse d’El Niño qui a en partie masqué le réchauffement, les années 2015-2022 ont déjà été les plus chaudes jamais mesurées.

La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Climat et G20 : Pour l’ONU les propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux

Climat et G20 : Pour l’ONU les propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux

Pour Simon Stiell (ONU), les récentes déclarations des pays du G20 Relative au réchauffement climatique sens sont en décalage avec le problème du climat. « Les communiqués qui ont été publiés sont tristement inadaptés, ils n’abordent pas les questions cruciales qui doivent être résolues par ces 20 pays », a-t-il fustigé. « Il y a encore des tentatives d’esquive et d’obstruction autour de ces sujets-clés ».

Une réunion des ministres de l’Énergie du G20 en juillet n’a d’ailleurs pas permis d’ébaucher un calendrier sur l’élimination progressive des énergies fossiles, ni de soutenir le consensus scientifique selon lequel les émissions de gaz à effet de serre atteindront leur pic d’ici 2025. Le sommet du G20 va se dérouler alors que les pays vont connaître les premiers pointages officiels de leurs avancées sur les objectifs convenus à Paris en 2015. Dans le cadre de l’accord de Paris, près de 200 pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique « bien en-dessous » de 2°C depuis l’époque préindustrielle, et de préférence 1,5°C.

Morts d’enfants: La Russie inscrite sur la liste de la honte de l’ONU

Morts d’enfants: La Russie inscrite sur la liste de la honte de l’ONU

Le secrétaire général des Nations unies (Onu), Antonio Guterres, a condamné la Russie pour la mort de 136 enfants ukrainiens en 2022, ajoutant ses forces armées à « liste de la honte », selon un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU vu par Reuters.

Les Nations Unies ont par ailleurs indiqué que les forces armées russes et autres groupes affiliés ont mutilé 518 enfants et mené 480 attaques contre écoles et hôpitaux. Elles ont également utilisé 91 enfants comme boucliers humains, selon le rapport.

La Russie a nié avoir pris des civils pour cible depuis qu’elle a envahi l’Ukraine le 24 février 2022.

Le rapport indique également que les forces armées ukrainiennes ont tué 80 enfants, en ont mutilé 175 et ont mené 212 attaques contre écoles et hôpitaux. Les forces armées ukrainiennes ne figurent pas sur la « liste de la honte ».

Le secrétaire général s’est dit dans le rapport « particulièrement choqué » par le nombre élevé d’enfants tués et mutilés et par les attaques menées contre des écoles et des hôpitaux par les forces armées russes.

Il a ajouté être « particulièrement troublé » par le nombre élevé d’infractions de ce type commises contre des enfants par les forces armées ukrainiennes.

La mission de la Russie auprès des Nations Unies à New York n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur le rapport.

Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est en visite surprise ce jeudi à La Haye, aux Pays-Bas, où la Cour pénale internationale (CPI) a émis en mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens, le Sénat a justement débattu du sujet ce jeudi, sur le thème du retour de ces enfants.

Il faudrait ajouter à cette infamie la déportation massive d’enfants. 19.000 sont identifiés, mais le nombre est sans doute plus important. Ils ont été déportés par divers biais vers la fédération de Russie depuis les zones occupées par l’armée russe. Ils ont été déportés sur ordre du président Vladimir Poutine et de la commissaire soi-disant aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, avec le concours de l’armée russe, donc avec une intervention constante de l’Etat dans ces déportations, qui est constitutive d’un crime de génocide, selon la convention pour la prévention des crimes de génocide ». Les Russes évoquent eux-mêmes le chiffre de 700.000 enfants, il ajoute :

La Cour pénale internationale (CPI) a émis en mars un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, l’accusant de crime de guerre pour la déportation illégale d’enfants d’Ukraine vers la Russie.

La Présidence russe au Conseil de sécurité de l’ONU : Ubuesque !

La Présidence russe au Conseil de sécurité de l’ONU : Ubuesque !

Patrick Martin-Genier, enseignant à Science Po, spécialiste de l’Europe estime que la présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU pendant un mois est contraire à la notion de paix internationale.
( Sur France télé)

La Russie a pris la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour tout le mois d’avril. Patrick Martin-Genier voit dans cette présidence « une insulte au multilatéralisme et à la notion de paix internationale que doit protéger l’ONU ». Mais il estime que le Conseil de sécurité « va attendre » que le mois d’avril passe « avant de faire des réunions importantes ».

franceinfo : Comment jugez-vous cette présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU ?

Patrick Martin-Genier : C’est complètement ubuesque. On est dans le théâtre Ubu, c’est le théâtre de l’absurde. L’article 24 de la Charte des Nations unies prévoit que la responsabilité principale du Conseil de sécurité des Nations unies est le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Quelqu’un qui a agressé l’Ukraine, quelqu’un qui commet des crimes de guerre, une nation issue des nations victorieuses de la Seconde guerre mondiale, va présider pendant un mois ce Conseil de sécurité qui a un rôle essentiel dans le maintien de la paix. C’est véritablement une situation dramatique, une insulte au multilatéralisme et à la notion de paix internationale que doit protéger l’ONU.


Est-ce qu’il possible de l’exclure ?

Bien évidemment non. Il est impossible de boycotter non plus. C’est la Charte des Nations unies. Il y a quinze membres au Conseil de sécurité, dont cinq permanents. Les pays se succèdent. Donc il n’est pas possible de l’exclure de cette présidence. Il faudrait modifier cette charte. C’est bureaucratique. Chacun exerce à son tour de rôle cette présidence. Néanmoins, pour certains pays, il pourrait y avoir un certain nombre de réactions, notamment abaisser par exemple le niveau de la représentation diplomatique auprès du Conseil de sécurité.

Quelle peut être la marge de manœuvre de la Russie pendant ce mois de présidence ? Est-ce que cela peut être une tribune pour Moscou ?

Au Conseil de sécurité, il y a un certain nombre d’Etats qui sont plutôt neutres dans cette guerre. Et la Russie, Vladimir Poutine et Lavrov, veulent utiliser cette tribune pour bien montrer qu’ils ne sont pas isolés sur la scène internationale. Donc ils vont présider des audiences. Lavrov va en présider une, notamment sur le multilatéralisme. Ça aussi c’est parfaitement ubuesque. Le 10 avril, il est prévu une réunion du Conseil de sécurité sur l’exportation des équipements militaires. Il en présidera également une situation sur le Proche-Orient. On voit bien que c’est une tribune extraordinaire. Bien naturellement, il ne convaincra personne.

Est-ce que le Conseil de sécurité va être complètement paralysé pendant ce mois d’avril ?

Je n’en suis pas certain. Le président du Conseil de sécurité a au moins un pouvoir, c’est de convoquer ou de refuser de convoquer le Conseil de sécurité. Il y a d’ores et déjà trois réunions qui sont prévues, dont une sur la situation au Proche-Orient, une sur le multilatéralisme et surtout celle des opérations de paix dans le monde entier. Et naturellement, ça ne concerne pas uniquement l’Ukraine. Bien sûr qu’on ne pourra pas empêcher Lavrov de se faire de la publicité au niveau des Nations unies. Si par exemple Lavrov refusait de convoquer le Conseil de sécurité sur une question liée à l’Ukraine, il y a une possibilité dans le règlement intérieur que neuf membres du Conseil de sécurité exigent une réunion sur cette question. Et là, ils ne pourraient pas refuser. Mais je crois que ce qui va se passer, c’est que l’on va attendre que ce mois se passe avant de faire des réunions importantes au niveau du Conseil de sécurité.

Quelle est l’utilité de ce Conseil de sécurité dans le contexte d’aujourd’hui ?

A supposer qu’on voudrait condamner la Russie, ce serait naturellement impossible. Il faudrait un ordre du jour. L’ordre du jour doit être fait avec le président du Conseil de sécurité. Par ailleurs, on sait très bien que la Chine refuse de condamner systématiquement la Russie. Donc c’est un Conseil de sécurité qui est complètement paralysé, sur ce sujet comme sur d’autres.

V

L’ONU, pour une justice climatique internationale

L’ONU, pour une justice climatique internationale

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi 29 mars, une résolution « historique » mais non contraignante visant à faire définir par la justice internationale les « obligations » des Etats dans la lutte contre le changement climatique. Un événement qui intervient après des années de campagne de l’archipel du Vanuatu, en première ligne face aux dévastations du réchauffement.

Avec l’adoption par consensus de cette résolution co-sponsorisée par plus de 130 Etats, la Cour internationale de justice (CIJ) devra désormais spécifier les différentes « obligations qui incombent aux Etats » dans la protection du système climatique, « pour les générations présentes et futures ». « Un défi sans précédent de portée civilisationnelle », insiste le texte.

« Ensemble, vous écrivez l’Histoire », a lancé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à la tribune, estimant que même non contraignant, le futur avis de l’organe judiciaire des Nations unies pourrait aider les dirigeants de la planète à « prendre les mesures climatiques plus courageuses et plus fortes dont le monde a si désespérément besoin ».

Il y a une semaine, les experts climat de l’ONU (Giec) ont encore averti que le réchauffement devrait atteindre dès 2030-2035 le seuil de +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Alors que les engagements nationaux des Etats à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’accord de Paris ne sont pas contraignants, la résolution souligne l’importance d’autres textes internationaux, comme la déclaration universelle des droits de l’Homme.

Même si les avis de la CIJ, organe judiciaire de l’ONU, ne sont pas contraignants, ils portent un poids légal et moral important, souvent pris en compte par les tribunaux nationaux. On pense que le futur avis, attendu d’ici environ deux ans, encouragera les gouvernements à accélérer leur action, par eux-mêmes ou via les recours en justice contre les Etats.

Protection de la haute mer: Accord à l’ONU

Protection de la haute mer: Accord à l’ONU

C’est la première fois que le grand large, plus précisément les zones situées au-delà de 200 milles nautiques (370 kilomètres) des côtes, sera réglementé. A l’extérieur des zones économiques exclusives (ZEE), la haute mer, qui représente 60 % des océans, n’était jusque-là soumise à aucune juridiction.

Entamées de façon informelle en 2004 et devenues formelles en 2008, les négociations ont été exceptionnellement longues. « C’est une prouesse d’être parvenu à s’entendre sur les règles de gestion d’un espace partagé par la communauté internationale, dans le contexte géopolitique actuel », souligne Julien Rochette, spécialiste de l’océan à l’Iddri.

Selon Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Océan, le texte final a échappé de justesse à un vote, qui aurait rendu son application bien plus compliquée. « La mouture finale du texte est jugée acceptable par presque tous les pays, à l’exception de la Russie, la Turquie et le Nicaragua, qui ont émis des réserves », dit-il.

L’océan est essentiel à la vie sur Terre : il abrite une biodiversité cruciale, fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons, et limite le réchauffement climatique en absorbant du CO2. Pourtant, à peine 1 % de la haute mer est aujourd’hui protégée, et l’océan, victime de pollutions, d’acidification ou de surpêche, est en grave danger . En décembre dernier, la COP 15 sur la biodiversité s’est fixé pour objectif de protéger 30 % des terres et des mers d’ici à 2030.

Politique-GUERRE EN UKRAINE: L’ONU pour le retrait « IMMÉDIAT » DES TROUPES RUSSES

Politique-GUERRE EN UKRAINE: L’ONU pour le retrait « IMMÉDIAT » DES TROUPES RUSSES

La résolution adoptée largement à l’ONU constitue sans aucun doute une grave défaite diplomatique pour la Russie.

La résolution adoptée réaffirme l’ « attachement » à « l’intégrité territoriale de l’Ukraine » et « exige » que la Russie « retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays », une référence aux territoires annexés par la Russie.

Elle appelle également à une « cessation des hostilités » et « souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies ».

Parallèlement la Chine a déposé un plan de paix qui demande un cessez-le-feu et la reprise des négociations.

GUERRE EN UKRAINE: L’ONU pour le retrait « IMMÉDIAT » DES TROUPES RUSSES

GUERRE EN UKRAINE: L’ONU pour le retrait « IMMÉDIAT » DES TROUPES RUSSES

La résolution adoptée largement à l’ONU constitue sans aucun doute une grave défaite diplomatique pour la Russie.

La résolution adoptée réaffirme l’ »attachement » à « l’intégrité territoriale de l’Ukraine » et « exige » que la Russie « retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays », une référence aux territoires annexés par la Russie.

Elle appelle également à une « cessation des hostilités » et « souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies ».
Parallèlement la Chine a déposé un plan de paix qui demande un cessez-le-feu et la reprise des négociations.

Russie: Condamnée par l’ONU à des dommages et intérêts pour l’Ukraine

Russie: Condamnée par l’ONU à des dommages et intérêts pour l’Ukraine

La nouvelle condamnation par l’ONU de la Russie dans le conflit ukrainien confirme la responsabilité générale de Moscou. Reste cependant la position ambiguë de tout un tas de pays surtout des pays à régime de dictature qui ont refusé de se prononcer. Même chose aussi pour la plupart des pays d’Afrique dans les régimes politiques ne sont certes pas en général des dictatures mais dans la légitimité démocratique est douteuse et que la pratique de la corruption- comme en Russie- rend relativement prudents. L’Assemblée générale des Nations unies a donc adopté lundi une résolution, non contraignante, en faveur d’un mécanisme de réparations par la Russie des destructions humaines et matérielles causées par son invasion de l’Ukraine.

Quatorze pays ont voté contre, dont la Russie, la Chine, Cuba, le Mali ou l’Ethiopie, tandis que soixante-treize pays se sont abstenus, principalement du continent africain, mais aussi le Brésil, Israël ou l’Inde.

La résolution demande que la Russie soit « tenue responsable de toute violation » du droit international et de la charte des Nations unies en Ukraine, et qu’elle « assume les conséquences juridiques de tous ses actes illégaux au plan international, notamment en réparant le préjudice » matériel et humain.

Au siège des Nations unies, à New York, le représentant russe a au contraire dénoncé une volonté des pays occidentaux de légitimer par avance l’utilisation « de milliards de dollars » d’actifs russes gelés pour sanctionner Moscou, y compris pour l’achat d’armes à l’Ukraine.

Société- Tweeter: mise en demeure de l’ONU

Société- Tweeter: mise en demeure de l’ONU

Déjà inquiète des dérives de Twitter, l’ONU met en garde le nouveau propriétaire Elen Musk sur de nouveaux dérapages qui remettraient en cause les droits humains. Un rappel utile quand le milliardaire vient de liquider la moitié du personnel justement pour changer l’orientation du réseau social vers davantage d’excès libertariens.

« Je vous demande instamment de faire en sorte que les droits humains soient au centre du management de Twitter sous votre direction », a écrit Volker Turk.
Dans sa lettre ouverte, il dit son « appréhension au sujet de notre place publique numérique et du rôle de Twitter dans celle-ci ».
Pas « un début encourageant »

« Le respect de nos droits humains partagés devrait tenir lieu de garde-fous pour l’utilisation et l’évolution de la plateforme » et « comme toutes les entreprises, Twitter doit comprendre les dommages associés à sa plateforme et prendre des mesures pour y remédier », a-t-il ajouté.
En ce sens, les informations selon lesquelles Elon Musk a limogé toute l’équipe de Twitter qui était dédiée aux droits de l’Homme ne sont « pas, de mon point de vue, un début encourageant », a regretté Volker Türk.

Tweeter: mise en demeure de l’ONU

Tweeter: mise en demeure de l’ONU

Déjà inquiète des dérives de Twitter, l’ONU met en garde le nouveau propriétaire Elen Musk sur de nouveaux dérapages qui remettraient en cause les droits humains. Un rappel utile quand le milliardaire vient de liquider la moitié du personnel justement pour changer l’orientation du réseau social vers davantage d’excès libertariens.

« Je vous demande instamment de faire en sorte que les droits humains soient au centre du management de Twitter sous votre direction », a écrit Volker Turk.
Dans sa lettre ouverte, il dit son « appréhension au sujet de notre place publique numérique et du rôle de Twitter dans celle-ci ».
Pas « un début encourageant »

« Le respect de nos droits humains partagés devrait tenir lieu de garde-fous pour l’utilisation et l’évolution de la plateforme » et « comme toutes les entreprises, Twitter doit comprendre les dommages associés à sa plateforme et prendre des mesures pour y remédier », a-t-il ajouté.
En ce sens, les informations selon lesquelles Elon Musk a limogé toute l’équipe de Twitter qui était dédiée aux droits de l’Homme ne sont « pas, de mon point de vue, un début encourageant », a regretté Volker Türk.

« ANNEXIONS ILLÉGALES » RUSSES EN UKRAINE: Largement condamnées par l’ONU

« ANNEXIONS ILLÉGALES » RUSSES EN UKRAINE: Largement condamnées par l’ONU

À l’issue du vote de l’ONU, la Russie se trouve relativement isolée dans sa décision d’annexer des territoires ukrainiens.L’Assemblée générale de l’ONU des 193 États membres réunie en urgence depuis lundi a adopté une résolution qui condamne la Russie avec 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud.

Les cinq États à régime dictatorial qui ont voté contre sont, sans surprise, la Russie, le Bélarus, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua.

Avec ce texte, co-rédigé par l’Union européenne et présenté par l’Ukraine, les Occidentaux ont affirmé avoir prouvé que la Russie du président Vladimir Poutine était « isolée » sur la scène internationale, sept mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

« En envahissant son voisin, la Russie a décidé d’ouvrir la voie à d’autres guerres d’annexion. Ce qui se passe aujourd’hui en Europe peut se passer demain ailleurs: en Asie, en Afrique, en Amérique latine », a expliqué le Français Nicolas de Rivière.

Pour la Britannique Barbara Woodward, « la Russie a échoué sur le champ de bataille et à l’ONU. (…) La Russie s’est isolée. (…) Il faut maintenant arrêter la guerre ».
La résolution « condamne les tentatives d’annexions illégales » des régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson après des « prétendus référendums illégaux » et souligne que ces actions n’ont « aucune validité » au regard du droit international.

Hausse des taux d’intérêt: Opposition entre l’ONU et le FMI

Hausse des taux d’intérêt: Opposition entre l’ONU et le FMI

Le différend entre l’ONUet le FMI porte sur l’objectif de politique monétaire. L’ONU défend l’idée qu’il ne faut pas de hausse excessive des taux d’intérêt qui vont tuer la croissance alors que le fonds monétaire international fait de la lutte contre l’inflation le premier objectif quitte à asphyxier la croissance.

Dans son rapport annuel, la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) met en garde sur le risque de récession mondiale si la hausse des taux se poursuit dans les pays riches à un rythme soutenu. Déjà, celle-ci fragilise encore davantage les économies émergentes. A contrario, la directrice du FMI soutient, elle, que la lutte contre l’inflation est nécessaire car elle touche les ménages les plus faibles, à condition que les gouvernements mènent une politique budgétaire cohérente avec ces resserrements monétaires.

La hausse des taux d’intérêt par les banques centrales des pays riches est trop rapide estime la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) dans son rapport annuel publié lundi. L’agence onusienne pointe le risque de récession et de stagnation pour les économies développées et la plongée dans la pauvreté pour les économies émergentes. « Croire qu’elles pourront faire baisser les prix en s’appuyant sur des taux d’intérêt plus élevés sans provoquer de récession est un pari imprudent », avertit la Cnuced.

La Cnuced a d’ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale en 2022, à 2,5% contre 2,6% en mars. Pour 2023, elle prévoit une croissance de 2,2%.

L’agence estime qu’une hausse d’un point de pourcentage du taux directeur de la Fed réduirait la production économique des autres pays riches de 0,5 % et la production économique des pays pauvres de 0,8 % au cours des trois années suivantes.Il faut aussi observer qu’un relèvement rapide des taux déterrés par la Fed est particulièrement bénéfique à la valorisation du dollar qui aussi renchéri les importations de nombre de pays notamment les plus pauvres

D’ores et déjà, ces hausses des taux vont réduire les revenus des pays émergents (hors Chine) de 360 milliards de dollars dans les trois prochaines années, a calculé la Cnuced. Elle estime également que ces pays ont déjà dépensé environ 379 milliards de dollars de réserves pour défendre leur monnaie cette année, en raison de la forte appréciation du dollar qui fragilise les pays endettés en billets verts. « Quelque 90 pays en développement ont vu leur monnaie s’affaiblir face au dollar cette année – plus d’un tiers d’entre eux de plus de 10% », estime le rapport.

Cette vision n’est pas partagée par Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) FMI plus proche des intérêts des grandes puissances.

Hausse des taux : Opposition entre l’ONU et le FMI

Hausse des taux : Opposition entre l’ONU et le FMI

Le différend entre l’ONUet le FMI porte sur l’objectif de politique monétaire. L’ONU défend l’idée qu’il ne faut pas de hausse excessive des taux d’intérêt qui vont tuer la croissance alors que le fonds monétaire international fait de la lutte contre l’inflation le premier objectif quitte à asphyxier la croissance.

Dans son rapport annuel, la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) met en garde sur le risque de récession mondiale si la hausse des taux se poursuit dans les pays riches à un rythme soutenu. Déjà, celle-ci fragilise encore davantage les économies émergentes. A contrario, la directrice du FMI soutient, elle, que la lutte contre l’inflation est nécessaire car elle touche les ménages les plus faibles, à condition que les gouvernements mènent une politique budgétaire cohérente avec ces resserrements monétaires.

La hausse des taux d’intérêt par les banques centrales des pays riches est trop rapide estime la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) dans son rapport annuel publié lundi. L’agence onusienne pointe le risque de récession et de stagnation pour les économies développées et la plongée dans la pauvreté pour les économies émergentes. « Croire qu’elles pourront faire baisser les prix en s’appuyant sur des taux d’intérêt plus élevés sans provoquer de récession est un pari imprudent », avertit la Cnuced.

La Cnuced a d’ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale en 2022, à 2,5% contre 2,6% en mars. Pour 2023, elle prévoit une croissance de 2,2%.

L’agence estime qu’une hausse d’un point de pourcentage du taux directeur de la Fed réduirait la production économique des autres pays riches de 0,5 % et la production économique des pays pauvres de 0,8 % au cours des trois années suivantes.Il faut aussi observer qu’un relèvement rapide des taux déterrés par la Fed est particulièrement bénéfique à la valorisation du dollar qui aussi renchéri les importations de nombre de pays notamment les plus pauvres

D’ores et déjà, ces hausses des taux vont réduire les revenus des pays émergents (hors Chine) de 360 milliards de dollars dans les trois prochaines années, a calculé la Cnuced. Elle estime également que ces pays ont déjà dépensé environ 379 milliards de dollars de réserves pour défendre leur monnaie cette année, en raison de la forte appréciation du dollar qui fragilise les pays endettés en billets verts. « Quelque 90 pays en développement ont vu leur monnaie s’affaiblir face au dollar cette année – plus d’un tiers d’entre eux de plus de 10% », estime le rapport.

Cette vision n’est pas partagée par Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) FMI plus proche des intérêts des grandes puissances.

Vers la mort de l’ONU ?

Vers la mort de l’ONU ?

Un  riche ouvrage collectif, dirigé par Julian Fernandez, juriste, et par Jean-Vincent Holeindre, politiste, revient sur la crise du système de sécurité collective et l’impuissance de l’ONU mises en évidence par la guerre en Ukraine.(« Le Monde »)

 

Livre.

 

La guerre en Ukraine et l’impuissance totale des Nations unies face à une agression dont est responsable la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, révèle dans toute son évidence la crise du système de sécurité collective mis en place après la fin de la seconde guerre mondiale au nom d’un « plus jamais ça ».

Il faut, certes, distinguer d’une part l’institution politique de l’ONU – l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité – et, de l’autre, les nombreuses agences onusiennes spécialisées, situées en première ligne dans la protection des réfugiés et dans les divers aspects de la sécurité humaine, et qui continuent d’assurer leurs fonctions avec souvent une réelle efficacité.

Le titre de l’ouvrage collectif dirigé par Julian Fernandez, juriste, et par Jean-Vincent Holeindre, politiste, Nations désunies ?, ne résume pas l’enjeu d’un multilatéralisme qui cherche à se réinventer, alors même qu’il est indispensable pour affronter des crises conjuguées, militaires, économiques, sociales, sanitaires. « Le multilatéralisme est un sport de combat », rappelle avec humour Serge Sur, professeur émérite de droit public et rédacteur en chef de la revue Questions internationales. Cela n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui après les grands rêves de la fin du second conflit mondial, de la décolonisation puis des espoirs post-guerre froide.

Le multilatéralisme est multiforme. « Ce n’est pas un bloc, mais un puzzle », résume Serge Sur. Dans un appel commun sur la pandémie publié dans Le Monde, le 3 février 2021, et cités dans le livre, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et des chefs d’Etat et de gouvernement, dont Emmanuel Macron et le sénégalais Macky Sall, esquissaient cette définition : « Une manière bien particulière d’organiser les relations internationales qui s’appuie sur la coopération, l’Etat de droit, l’action collective et des principes communs. »

Le multilatéralisme est ritualisé dans des rendez-vous tels le G7 ou le G20 et structuré dans des organisations internationales ou régionales. Ce riche ouvrage collectif en fait l’histoire et en montre les différents aspects – sécurité collective, droits humains, sécurité alimentaire, réfugiés, espace, justice pénale internationale, etc. –, avec des contributions de certains des meilleurs spécialistes.

Cette crise est avant tout celle du système onusien, issu du conflit le plus meurtrier de l’histoire et qui en reste profondément marqué. « La guerre était la cible centrale de son action, occultant les défis collectifs », rappelle le politiste Bertrand Badie. Il relève que cela explique notamment « le rôle central du Conseil de sécurité, pivot des pouvoirs de contrainte et lieu des privilèges de puissance ». A cela s’ajoute, comme le soulignent Julian Fernandez et Jean-Vincent Holeindre, la nouvelle donne créée par le fait que « les trois puissances aujourd’hui dominantes, les Etats-unis, la Chine et la Russie, sont trois figures défavorables au multilatéralisme et en tout cas à un multilatéralisme dynamique et fidèle à l’esprit de 1945 ».

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