Archive pour le Tag 'l’ONU'

Gaza : l’ONU pour des pauses humanitaires

Gaza : l’ONU pour des pauses humanitaires

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé mercredi une résolution appelant à des pauses urgentes et prolongées dans les combats dans la bande de Gaza, cela pendant « un nombre de jours suffisant », afin de permettre l’acheminement d’aides humanitaires dans l’enclave assiégée par l’armée israélienne. Le problème c’est que Israël favorable à des interruptions de courte durée s’oppose à des pauses de plusieurs jours qui permettraient au Hamas de se rééquiper en matière militaire.

Ce texte appelle aussi à la libération immédiate et sans conditions de tous les otages détenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre.

Les Etats-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne, qui disposent d’un droit de veto en tant que membres permanents du Conseil, se sont abstenus lors du vote sur le projet de résolution soumis par Malte. Les 12 autres membres ont voté en faveur.

La résolution demande aussi le respect du droit international, en particulier pour la protection des civils dont les enfants. Elle appelle toutes les parties prenantes à ne pas priver les civils de Gaza des services essentiels et de l’aide humanitaire nécessaire à leur survie.

Deux textes présentés le mois dernier par la Russie ont échoué à obtenir un nombre de soutiens suffisant. Les Etats-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution rédigé par le Brésil, tandis que la Russie et la Chine ont mis leur veto à un texte américain.

Guterres inapte à diriger l’Onu d’après Israël

Guterres inapte à diriger l’Onu d’après Israël


« Guterres ne mérite pas d’être le chef des Nations unies », a déclaré Eli Cohen, Ministre des affaires étrangères israélien en déplacement à Genève pour s’entretenir avec des représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ainsi qu’avec des familles d’otages israéliens détenus par le Hamas.

« Je pense que Guterres, comme tous les pays libres, devrait dire clairement et bruyamment: libérez Gaza du Hamas. Tout le monde dit que le Hamas est pire que Daech ? Pourquoi ne peut-il pas le dire ? », a poursuivi le chef de la diplomatie israélienne.

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Antonio Guterres s’est montré critique à l’égard de l’opération militaire lancée par Israël en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre qui a tué 1.200 personnes et lors de laquelle 240 personnes ont été enlevées.

Il n’a cessé de multiplier les communiqués condamnant l’intervention d’Israël à Gaza. Le problème c’est que parallèlement à cette diplomatie des communiqués, il s’est montré incapable de se rendre sur place pour rencontrer les dirigeants locaux et proposer des issues possibles à la crise

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Politique- La dérive d’Antonio Guterres et de l’ONU

Politique- La dérive d’Antonio Guterres et de l’ONU

Il y a déjà plusieurs années que l’ONU déraille et particulièrement depuis que l’organisme est présidé par Antonio Guterres . Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très présent sur les réseaux sociaux où il réagit plus vite que son ombre; par contre, il est le plus souvent absent pour tenter de résoudre les conflits. Ainsi par exemple il y a quelques jours il s’est seulement contenter d’indiquer qu’il était profondément inquiet de l’intensification du conflit à Gaza.

Le problème c’est qu’on ne demande pas un secrétaire général de l’ONU de se comporter comme un commentateur d’informations sur les réseaux sociaux mais comme un intermédiaire pour faciliter la paix. Il y a longtemps qu’il aurait dû se rendre en Israël, à Gaza en Cisjordanie et dans les pays arabes notamment.

Au lieu de cela l’agité du tweet se contente de nourrir les réseaux sociaux sur les grandes questions sociales, politiques ou sociétales.

Certes, il ne porte pas seulement la responsabilité de la paralysie de l’ONU car le conseil de sécurité est le plus souvent bloqué. En cause sa composition. Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la république de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale. La présence de la Chine et surtout de la Russie rend ce conseil complètement inopérant.

Le secrétaire général en dépit de la paralysie de l’ONU connaît la musique, c’est un professionnel de la politique depuis qu’il a 25 ans. À défaut d’action, l’ancien socialiste parle, parle sans compter et toujours avec un clin d’oeil aux pays en développement qui pèsent de plus en plus alors que lui vient d’un pays relativement petit à savoir le Portugal.

La dérive d’Antonio Guterres et de l’ONU

La dérive d’Antonio Guterres et de l’ONU

Il y a déjà plusieurs années que l’ONU déraille et particulièrement depuis que l’organisme est présidé par Antonio Guterres .

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très présent sur les réseaux sociaux où il réagit plus vite que son ombre; par contre, il est le plus souvent absent pour tenter de résoudre les conflits. Ainsi par exemple il y a quelques jours il s’est seulement contenter d’indiquer qu’il était profondément inquiet de l’intensification du conflit à Gaza.

Le problème c’est qu’on ne demande pas un secrétaire général de l’ONU de se comporter comme un commentateur d’informations sur les réseaux sociaux mais comme un intermédiaire pour faciliter la paix. Il y a longtemps qu’il aurait dû se rendre en Israël, à Gaza en Cisjordanie et dans les pays arabes notamment.

Au lieu de cela l’agité du tweet se contente de nourrir les réseaux sociaux sur les grandes questions sociales, politiques ou sociétales.

Certes, il ne porte pas seulement la responsabilité de la paralysie de l’ONU car le conseil de sécurité est le plus souvent bloqué. En cause sa composition. Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la république de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale. La présence de la Chine et surtout de la Russie rend ce conseil complètement inopérant.

Le secrétaire général en dépit de la paralysie de l’ONU connaît la musique, c’est un professionnel de la politique depuis qu’il a 25 ans. À défaut d’action, l’ancien socialiste parle, parle sans compter et toujours avec un clin d’oeil aux pays en développement qui pèsent de plus en plus alors que lui vient d’un pays relativement petit à savoir le Portugal.

Politique: La dérive de l’ONU

Politique: La dérive de l’ONU

Il y a déjà plusieurs années que l’ONU déraille et particulièrement depuis que l’organisme est présidé par Antonio Guterres .

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très présent sur les réseaux sociaux où il réagit plus vite que son ombre; par contre, il est le plus souvent absent pour tenter de résoudre les conflits. Ainsi par exemple il y a quelques jours il s’est seulement contenter d’indiquer qu’il était profondément inquiet de l’intensification du conflit à Gaza.

Le problème c’est qu’on ne demande pas un secrétaire général de l’ONU de se comporter comme un commentateur d’informations sur les réseaux sociaux mais comme un intermédiaire pour faciliter la paix. Il y a longtemps qu’il aurait dû se rendre en Israël, à Gaza en Cisjordanie et dans les pays arabes notamment.

Au lieu de cela l’agité du tweet se contente de nourrir les réseaux sociaux sur les grandes questions sociales, politiques ou sociétales.

Certes, il ne porte pas seulement la responsabilité de la paralysie de l’ONU car le conseil de sécurité est le plus souvent bloqué. En cause sa composition. Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la république de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale. La présence de la Chine et surtout de la Russie rend ce conseil complètement inopérant.

Le secrétaire général en dépit de la paralysie de l’ONU connaît la musique, c’est un professionnel de la politique depuis qu’il a 25 ans. À défaut d’action, l’ancien socialiste parle, parle sans compter et toujours avec un clin d’oeil aux pays en développement qui pèsent de plus en plus alors que lui vient d’un pays relativement petit à savoir le Portugal.

La dérive de l’ONU

La dérive de l’ONU

Il y a déjà plusieurs années que l’ONU déraille et particulièrement depuis que l’organisme est présidé par Antonio Guterres .

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très présent sur les réseaux sociaux où il réagit plus vite que son ombre; par contre, il est le plus souvent absent pour tenter de résoudre les conflits. Ainsi par exemple il y a quelques jours il s’est seulement contenter d’indiquer qu’il était profondément inquiet de l’intensification du conflit à Gaza.

Le problème c’est qu’on ne demande pas un secrétaire général de l’ONU de se comporter comme un commentateur d’informations sur les réseaux sociaux mais comme un intermédiaire pour faciliter la paix. Il y a longtemps qu’il aurait dû se rendre en Israël, à Gaza en Cisjordanie et dans les pays arabes notamment.

Au lieu de cela l’agité du tweet se contente de nourrir les réseaux sociaux sur les grandes questions sociales, politiques ou sociétales.

Certes, il ne porte pas seulement la responsabilité de la paralysie de l’ONU car le conseil de sécurité est le plus souvent bloqué. En cause sa composition. Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la république de Chine, à la fois, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et parce que représentant à ce moment-là la majorité de la population mondiale. La présence de la Chine et surtout de la Russie rend ce conseil complètement inopérant.

Le secrétaire général en dépit de la paralysie de l’ONU connaît la musique, c’est un professionnel de la politique depuis qu’il a 25 ans. À défaut d’action, l’ancien socialiste parle, parle sans compter et toujours avec un clin d’oeil aux pays en développement qui pèsent de plus en plus alors que lui vient d’un pays relativement petit à savoir le Portugal.

Climat: le cri d’alarme de l’ONU

Climat: le cri d’alarme de l’ONU

« Le changement climatique plonge des millions de personnes dans la famine », a prévenu le haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme, Volker Türk, lundi

Publié dans l’Opinion

Son propos alarmiste réveillera-t-il les décideurs ? « Le futur dystopique est déjà là », s’est alarmé Volker Türk lors de l’ouverture de la 54e session du Conseil des droits de l’homme, précise Le Monde. Le responsable des droits de l’homme aux Nations unies (Onu) alertait en effet sur le changement climatique.

« Le changement climatique plonge des millions de personnes dans la famine. Il détruit des espoirs, des opportunités, des foyers et des vies. Ces derniers mois, des avertissements urgents sont devenus des réalités mortelles, encore et encore, partout dans le monde », a poursuivi Volker Türk.

Sur fond d’année particulièrement chaude, le G20, réuni samedi 9 septembre, ne s’est pas entendu pour appeler à la sortie des énergies fossiles, en grande partie responsables des émissions de gaz à effet de serre, précise Le Point. « Nous n’avons pas besoin d’autres avertissements. Le futur dystopique est déjà là. Nous avons besoin d’une action urgente. Maintenant. Et nous savons ce qu’il faut faire. La vraie question est : qu’est-ce qui nous en empêche ? » a fait mine de questionner le responsable des droits de l’homme aux Nations unies.

« Indifférence ». Contrecoup de la situation économique des pays pauvres, les migrations ont continué cette année, provoquant des tragédies dans « l’indifférence », selon les mots de Volker Türk, qui a rappelé les 2 300 personnes mortes ou disparues en Méditerranée en 2023. « Il est évident qu’un nombre bien plus important de migrants et de réfugiés meurent » sur le reste de la planète, a-t-il noté, « y compris dans la Manche, dans le golfe du Bengale et dans les Caraïbes, où les personnes en quête de protection sont constamment repoussées et expulsées ».

Les récriminations du haut-commissaire ne se sont pas arrêtées au réchauffement climatique et aux migrations, mais ont aussi porté sur les violations des droits de l’homme à travers le monde. De nombreux pays ont été critiqués, notamment l’Iran et le Pakistan. Concernant la Chine, Volker Türk a indiqué que les « récents défis économiques du pays rappellent la nécessité d’une approche plus participative, qui respecte tous les droits de l’homme – y compris les droits des membres des minorités ethniques, des habitants des communautés rurales, des travailleurs migrants de l’intérieur, des personnes âgées et des personnes handicapées ».

Organisation des Nations Unies (ONU)

Environnement -Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Environnement -Température mondiale : record historique d’après l’ONU

Presque chaque jour des records sont battus et il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a souligné à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce Copernicus, ce mercredi 6 septembre. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ».

La base de données de Copernicus remonte jusqu’en 1940. Elle peut toutefois être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (Giec).

Lire aussi
Face au changement climatique, « il faut développer la culture du risque » (Jean-Philippe Dogneton, Macif)

Sur cette base, « les trois mois que nous venons de vivre sont les plus chauds depuis environ 120.000 ans, c’est-à-dire depuis le début de l’histoire de l’humanité », affirme la cheffe adjointe du service changement climatique. Malgré trois années successives de La Niña, phénomène inverse d’El Niño qui a en partie masqué le réchauffement, les années 2015-2022 ont déjà été les plus chaudes jamais mesurées.

La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Climat-Température mondiale : record historique d’après l’ONU

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La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Température mondiale : record historique d’après l’ONU

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Il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a souligné à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

L’été a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce Copernicus, ce mercredi 6 septembre. « La saison juin-juillet-août 2023 », qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77°C ».

La base de données de Copernicus remonte jusqu’en 1940. Elle peut toutefois être comparée aux climats des millénaires passés, établis grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (Giec).

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La surchauffe des mers du globe, qui continuent d’absorber 90% de la chaleur en excès provoquée par l’activité humaine depuis l’ère industrielle, joue un rôle majeur dans le phénomène. Depuis avril, leur température moyenne de surface évolue à des niveaux de chaleur inédits.

« L’effondrement climatique a commencé », a déploré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans un communiqué paru ce mercredi.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il appuyé, rappelant comment « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».

Climat et G20 : Pour l’ONU les propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux

Climat et G20 : Pour l’ONU les propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux

Pour Simon Stiell (ONU), les récentes déclarations des pays du G20 Relative au réchauffement climatique sens sont en décalage avec le problème du climat. « Les communiqués qui ont été publiés sont tristement inadaptés, ils n’abordent pas les questions cruciales qui doivent être résolues par ces 20 pays », a-t-il fustigé. « Il y a encore des tentatives d’esquive et d’obstruction autour de ces sujets-clés ».

Une réunion des ministres de l’Énergie du G20 en juillet n’a d’ailleurs pas permis d’ébaucher un calendrier sur l’élimination progressive des énergies fossiles, ni de soutenir le consensus scientifique selon lequel les émissions de gaz à effet de serre atteindront leur pic d’ici 2025. Le sommet du G20 va se dérouler alors que les pays vont connaître les premiers pointages officiels de leurs avancées sur les objectifs convenus à Paris en 2015. Dans le cadre de l’accord de Paris, près de 200 pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique « bien en-dessous » de 2°C depuis l’époque préindustrielle, et de préférence 1,5°C.

Morts d’enfants: La Russie inscrite sur la liste de la honte de l’ONU

Morts d’enfants: La Russie inscrite sur la liste de la honte de l’ONU

Le secrétaire général des Nations unies (Onu), Antonio Guterres, a condamné la Russie pour la mort de 136 enfants ukrainiens en 2022, ajoutant ses forces armées à « liste de la honte », selon un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU vu par Reuters.

Les Nations Unies ont par ailleurs indiqué que les forces armées russes et autres groupes affiliés ont mutilé 518 enfants et mené 480 attaques contre écoles et hôpitaux. Elles ont également utilisé 91 enfants comme boucliers humains, selon le rapport.

La Russie a nié avoir pris des civils pour cible depuis qu’elle a envahi l’Ukraine le 24 février 2022.

Le rapport indique également que les forces armées ukrainiennes ont tué 80 enfants, en ont mutilé 175 et ont mené 212 attaques contre écoles et hôpitaux. Les forces armées ukrainiennes ne figurent pas sur la « liste de la honte ».

Le secrétaire général s’est dit dans le rapport « particulièrement choqué » par le nombre élevé d’enfants tués et mutilés et par les attaques menées contre des écoles et des hôpitaux par les forces armées russes.

Il a ajouté être « particulièrement troublé » par le nombre élevé d’infractions de ce type commises contre des enfants par les forces armées ukrainiennes.

La mission de la Russie auprès des Nations Unies à New York n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur le rapport.

Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est en visite surprise ce jeudi à La Haye, aux Pays-Bas, où la Cour pénale internationale (CPI) a émis en mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens, le Sénat a justement débattu du sujet ce jeudi, sur le thème du retour de ces enfants.

Il faudrait ajouter à cette infamie la déportation massive d’enfants. 19.000 sont identifiés, mais le nombre est sans doute plus important. Ils ont été déportés par divers biais vers la fédération de Russie depuis les zones occupées par l’armée russe. Ils ont été déportés sur ordre du président Vladimir Poutine et de la commissaire soi-disant aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, avec le concours de l’armée russe, donc avec une intervention constante de l’Etat dans ces déportations, qui est constitutive d’un crime de génocide, selon la convention pour la prévention des crimes de génocide ». Les Russes évoquent eux-mêmes le chiffre de 700.000 enfants, il ajoute :

La Cour pénale internationale (CPI) a émis en mars un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, l’accusant de crime de guerre pour la déportation illégale d’enfants d’Ukraine vers la Russie.

La Présidence russe au Conseil de sécurité de l’ONU : Ubuesque !

La Présidence russe au Conseil de sécurité de l’ONU : Ubuesque !

Patrick Martin-Genier, enseignant à Science Po, spécialiste de l’Europe estime que la présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU pendant un mois est contraire à la notion de paix internationale.
( Sur France télé)

La Russie a pris la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour tout le mois d’avril. Patrick Martin-Genier voit dans cette présidence « une insulte au multilatéralisme et à la notion de paix internationale que doit protéger l’ONU ». Mais il estime que le Conseil de sécurité « va attendre » que le mois d’avril passe « avant de faire des réunions importantes ».

franceinfo : Comment jugez-vous cette présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU ?

Patrick Martin-Genier : C’est complètement ubuesque. On est dans le théâtre Ubu, c’est le théâtre de l’absurde. L’article 24 de la Charte des Nations unies prévoit que la responsabilité principale du Conseil de sécurité des Nations unies est le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Quelqu’un qui a agressé l’Ukraine, quelqu’un qui commet des crimes de guerre, une nation issue des nations victorieuses de la Seconde guerre mondiale, va présider pendant un mois ce Conseil de sécurité qui a un rôle essentiel dans le maintien de la paix. C’est véritablement une situation dramatique, une insulte au multilatéralisme et à la notion de paix internationale que doit protéger l’ONU.


Est-ce qu’il possible de l’exclure ?

Bien évidemment non. Il est impossible de boycotter non plus. C’est la Charte des Nations unies. Il y a quinze membres au Conseil de sécurité, dont cinq permanents. Les pays se succèdent. Donc il n’est pas possible de l’exclure de cette présidence. Il faudrait modifier cette charte. C’est bureaucratique. Chacun exerce à son tour de rôle cette présidence. Néanmoins, pour certains pays, il pourrait y avoir un certain nombre de réactions, notamment abaisser par exemple le niveau de la représentation diplomatique auprès du Conseil de sécurité.

Quelle peut être la marge de manœuvre de la Russie pendant ce mois de présidence ? Est-ce que cela peut être une tribune pour Moscou ?

Au Conseil de sécurité, il y a un certain nombre d’Etats qui sont plutôt neutres dans cette guerre. Et la Russie, Vladimir Poutine et Lavrov, veulent utiliser cette tribune pour bien montrer qu’ils ne sont pas isolés sur la scène internationale. Donc ils vont présider des audiences. Lavrov va en présider une, notamment sur le multilatéralisme. Ça aussi c’est parfaitement ubuesque. Le 10 avril, il est prévu une réunion du Conseil de sécurité sur l’exportation des équipements militaires. Il en présidera également une situation sur le Proche-Orient. On voit bien que c’est une tribune extraordinaire. Bien naturellement, il ne convaincra personne.

Est-ce que le Conseil de sécurité va être complètement paralysé pendant ce mois d’avril ?

Je n’en suis pas certain. Le président du Conseil de sécurité a au moins un pouvoir, c’est de convoquer ou de refuser de convoquer le Conseil de sécurité. Il y a d’ores et déjà trois réunions qui sont prévues, dont une sur la situation au Proche-Orient, une sur le multilatéralisme et surtout celle des opérations de paix dans le monde entier. Et naturellement, ça ne concerne pas uniquement l’Ukraine. Bien sûr qu’on ne pourra pas empêcher Lavrov de se faire de la publicité au niveau des Nations unies. Si par exemple Lavrov refusait de convoquer le Conseil de sécurité sur une question liée à l’Ukraine, il y a une possibilité dans le règlement intérieur que neuf membres du Conseil de sécurité exigent une réunion sur cette question. Et là, ils ne pourraient pas refuser. Mais je crois que ce qui va se passer, c’est que l’on va attendre que ce mois se passe avant de faire des réunions importantes au niveau du Conseil de sécurité.

Quelle est l’utilité de ce Conseil de sécurité dans le contexte d’aujourd’hui ?

A supposer qu’on voudrait condamner la Russie, ce serait naturellement impossible. Il faudrait un ordre du jour. L’ordre du jour doit être fait avec le président du Conseil de sécurité. Par ailleurs, on sait très bien que la Chine refuse de condamner systématiquement la Russie. Donc c’est un Conseil de sécurité qui est complètement paralysé, sur ce sujet comme sur d’autres.

V

L’ONU, pour une justice climatique internationale

L’ONU, pour une justice climatique internationale

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi 29 mars, une résolution « historique » mais non contraignante visant à faire définir par la justice internationale les « obligations » des Etats dans la lutte contre le changement climatique. Un événement qui intervient après des années de campagne de l’archipel du Vanuatu, en première ligne face aux dévastations du réchauffement.

Avec l’adoption par consensus de cette résolution co-sponsorisée par plus de 130 Etats, la Cour internationale de justice (CIJ) devra désormais spécifier les différentes « obligations qui incombent aux Etats » dans la protection du système climatique, « pour les générations présentes et futures ». « Un défi sans précédent de portée civilisationnelle », insiste le texte.

« Ensemble, vous écrivez l’Histoire », a lancé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à la tribune, estimant que même non contraignant, le futur avis de l’organe judiciaire des Nations unies pourrait aider les dirigeants de la planète à « prendre les mesures climatiques plus courageuses et plus fortes dont le monde a si désespérément besoin ».

Il y a une semaine, les experts climat de l’ONU (Giec) ont encore averti que le réchauffement devrait atteindre dès 2030-2035 le seuil de +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Alors que les engagements nationaux des Etats à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’accord de Paris ne sont pas contraignants, la résolution souligne l’importance d’autres textes internationaux, comme la déclaration universelle des droits de l’Homme.

Même si les avis de la CIJ, organe judiciaire de l’ONU, ne sont pas contraignants, ils portent un poids légal et moral important, souvent pris en compte par les tribunaux nationaux. On pense que le futur avis, attendu d’ici environ deux ans, encouragera les gouvernements à accélérer leur action, par eux-mêmes ou via les recours en justice contre les Etats.

Protection de la haute mer: Accord à l’ONU

Protection de la haute mer: Accord à l’ONU

C’est la première fois que le grand large, plus précisément les zones situées au-delà de 200 milles nautiques (370 kilomètres) des côtes, sera réglementé. A l’extérieur des zones économiques exclusives (ZEE), la haute mer, qui représente 60 % des océans, n’était jusque-là soumise à aucune juridiction.

Entamées de façon informelle en 2004 et devenues formelles en 2008, les négociations ont été exceptionnellement longues. « C’est une prouesse d’être parvenu à s’entendre sur les règles de gestion d’un espace partagé par la communauté internationale, dans le contexte géopolitique actuel », souligne Julien Rochette, spécialiste de l’océan à l’Iddri.

Selon Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Océan, le texte final a échappé de justesse à un vote, qui aurait rendu son application bien plus compliquée. « La mouture finale du texte est jugée acceptable par presque tous les pays, à l’exception de la Russie, la Turquie et le Nicaragua, qui ont émis des réserves », dit-il.

L’océan est essentiel à la vie sur Terre : il abrite une biodiversité cruciale, fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons, et limite le réchauffement climatique en absorbant du CO2. Pourtant, à peine 1 % de la haute mer est aujourd’hui protégée, et l’océan, victime de pollutions, d’acidification ou de surpêche, est en grave danger . En décembre dernier, la COP 15 sur la biodiversité s’est fixé pour objectif de protéger 30 % des terres et des mers d’ici à 2030.

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