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Brexit : Un nouveau report…qui peut durer longtemps !

Brexit : Un nouveau  report…qui peut  durer longtemps !

 

 

Enfoncé dans ses contradictions, le Royaume-Uni pourrait bien pratiquer la fuite en avant en demandant finalement un report du Brexit  qui pourrait durer longtemps. En effet la véritable question est de savoir si le Royaume-Uni veut ou non rester dans l’union européenne. Or cette question n’est pas tranchée et la seule hypothèse possible set de renvoyer le débat à plus tard en demandant une prolongation de la date de départ. Bref de reporter le débat à plus tard éventuellement après des élections législatives voire un nouveau référendum. On voit mal l’union européenne refuser ce nouveau délai car dans la conjoncture de faible croissance le départ du Royaume-Uni porterait préjudice aux deux partenaires dans des proportions qu’il est difficile d’appréhender tellement les économies sont impliquées. Ce préjudice pourrait même anéantir toute perspective de croissance pour l’année en cours. Par ailleurs il serait peut-être sage d’attendre les résultats des élections européennes qui vont sans doute consacrer une montée des souverainismes et un recadrage respectif du rôle de l’union européenne et des Etats. En attendant, le Parlement britannique et même sa Première ministre dit tout et le contraire. Plus exactement le Royaume uni ne sait pas ce qu’il veut, ce qu’il peut et où il va. “J’ai toujours clairement dit que sur le long terme, nous pourrions transformer en succès un Brexit sans accord. Mais nous retirer dans le cadre d’un accord est la meilleure solution”, a dit Theresa May à la télévision.“Aussi aurons-nous besoin d’une nouvelle extension de l’Article 50 (un nouveau report de la date de départ), qui soit aussi brève que possible, et qui prendra fin lorsque nous entérinerons l’accord”, a-t-elle continué.“Aujourd’hui, je prends une initiative pour sortir de l’impasse: je propose de discuter avec le chef de l’opposition pour tenter de nous accorder sur un plan – auquel nous nous tiendrons l’un et l’autre – pour faire en sorte que nous quittions l’Union européenne et que cela se fasse dans le cadre d’un accord». UN tel, plan, a-t-elle souligné, sera conditionné à une acceptation de l’Accord de retrait, qui a été négocié avec les 27 autres membres de l’UE, lesquels ont dit et répété que la négociation sur l’accord proprement dit ne pourrait être rouverte.“Ce sur quoi nous devons nous concentrer, c’est notre relation future avec l’UE”, a dit Theresa May. Premier à réagir à l’étranger aux déclarations de Theresa May, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé à la patience avec le Royaume-Uni. De toute façon l’union économique n’a pas d’autres attitudes à adopter. Il ne peut qu’attendre ou alors mettre à la porte le Royaume-Uni ce qui est évidemment inenvisageable. Pour autant l’union économique n’exclut pour l’instant aucun scénario. “Même si, après cette journée, nous ignorons quelle sera l’issue, restons patients”, a-t-il écrit sur Twitter. En France, le président de la république se montre plus radical ce qui diplomatiquement n’est pas forcément très heureux. Macron risque de se faire un nouvel ennemi en Europe où déjà il n’en manque pas. “Il revient au Royaume-Uni de présenter un plan alternatif crédible soutenu par une majorité d’ici au 10 avril pour l’éviter”, a-t-il ajouté. “Si le Royaume-Uni n’est pas capable, près de trois ans après le référendum, de proposer une solution qui réunit une majorité, il aura de facto choisi de lui-même de sortir sans accord, nous ne pouvons pas éviter l’échec à sa place.”

Brexit: demande de report…qui peut durer longtemps !

Brexit: demande de  report…qui peut  durer longtemps !

 

 

 

Enfoncé dans ses contradictions, le Royaume-Uni pourrait bien pratiquer la fuite en avant en demandant finalement un report du Brexit  qui pourrait durer longtemps. En effet la véritable question est de savoir si le Royaume-Uni veut ou non rester dans l’union européenne. Or cette question n’est pas tranchée et la seule hypothèse possible set de renvoyer le débat à plus tard en demandant une prolongation de la date de départ. Bref de reporter le débat à plus tard éventuellement après des élections législatives voire un nouveau référendum. On voit mal l’union européenne refuser ce nouveau délai car dans la conjoncture de faible croissance le départ du Royaume-Uni porterait préjudice aux deux partenaires dans des proportions qu’il est difficile d’appréhender tellement les économies sont impliquées. Ce préjudice pourrait même anéantir toute perspective de croissance pour l’année en cours. Par ailleurs il serait peut-être sage d’attendre les résultats des élections européennes qui vont sans doute consacrer une montée des souverainismes et un recadrage respectif du rôle de l’union européenne et des Etats. En attendant, le Parlement britannique et même sa Première ministre dit tout et le contraire. Plus exactement le Royaume uni ne sait pas ce qu’il veut, ce qu’il peut et où il va. “J’ai toujours clairement dit que sur le long terme, nous pourrions transformer en succès un Brexit sans accord. Mais nous retirer dans le cadre d’un accord est la meilleure solution”, a dit Theresa May à la télévision.“Aussi aurons-nous besoin d’une nouvelle extension de l’Article 50 (un nouveau report de la date de départ), qui soit aussi brève que possible, et qui prendra fin lorsque nous entérinerons l’accord”, a-t-elle continué.“Aujourd’hui, je prends une initiative pour sortir de l’impasse: je propose de discuter avec le chef de l’opposition pour tenter de nous accorder sur un plan – auquel nous nous tiendrons l’un et l’autre – pour faire en sorte que nous quittions l’Union européenne et que cela se fasse dans le cadre d’un accord». UN tel, plan, a-t-elle souligné, sera conditionné à une acceptation de l’Accord de retrait, qui a été négocié avec les 27 autres membres de l’UE, lesquels ont dit et répété que la négociation sur l’accord proprement dit ne pourrait être rouverte.“Ce sur quoi nous devons nous concentrer, c’est notre relation future avec l’UE”, a dit Theresa May. Premier à réagir à l’étranger aux déclarations de Theresa May, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé à la patience avec le Royaume-Uni. De toute façon l’union économique n’a pas d’autres attitudes à adopter. Il ne peut qu’attendre ou alors mettre à la porte le Royaume-Uni ce qui est évidemment inenvisageable. Pour autant l’union économique n’exclut pour l’instant aucun scénario. “Même si, après cette journée, nous ignorons quelle sera l’issue, restons patients”, a-t-il écrit sur Twitter. En France, le président de la république se montre plus radical ce qui diplomatiquement n’est pas forcément très heureux. Macron risque de se faire un nouvel ennemi en Europe où déjà il n’en manque pas. “Il revient au Royaume-Uni de présenter un plan alternatif crédible soutenu par une majorité d’ici au 10 avril pour l’éviter”, a-t-il ajouté. “Si le Royaume-Uni n’est pas capable, près de trois ans après le référendum, de proposer une solution qui réunit une majorité, il aura de facto choisi de lui-même de sortir sans accord, nous ne pouvons pas éviter l’échec à sa place.”

Grève à Air France : il y avait longtemps !

Grève à  Air France : il y avait longtemps !

Il y avait effectivement longtemps qu’Air France ne s’était pas manifestée par des revendications du personnel et des mouvements sociaux. Les syndicats, corpos  pour la plupart, réclament  une augmentation de 6 %. Certes on peut comprendre certaines demandes d’augmentation du pouvoir d’achat mais une hausse de 6 % n’est pas crédible surtout du fait que les personnels d’Air France sont déjà relativement bien payés par rapport à toutes les autres compagnies mondiales.A  Air France on a l’habitude,  les revendications corporatistes se succèdent plongeant la compagnie dans des turbulences qui ont menacé et menacent d’ailleurs toujours l’existence même d’Air France. La situation financière s’améliore enfin pour la compagnie, les personnels comme les actionnaires doivent pouvoir en profiter mais le rétablissement des comptes est toujours très fragile. On ne sera pas surpris d’apprendre que deux syndicats ont accepté l’augmentation de 1 % posé par la direction. Ces deux syndicats non corpo ont évidemment une approche économique et sociale plus réaliste de la situation du personnel d’Air France. Les dix syndicats ayant lancé cet appel à la grève, parmi lesquelles figurent notamment les trois principaux syndicats de pilotes de la compagnie (SNPL, Spaf et Alter) et deux syndicats d‘hôtesses et stewards (SNPNC et Unsa-PNC), dénoncent les augmentations proposées par la direction, en application d‘un accord auquel la majorité des syndicats de la compagnie se sont opposés. Selon la compagnie, cet accord conclu il y a quelques jours prévoit une augmentation générale de 1% pour l‘ensemble des personnels, auxquelles s‘ajouteront notamment des augmentations individuelles ainsi que le versement d’“une part significative du résultat 2017 d‘Air France” dans le cadre de l‘accord d‘intéressement 2017-2019.Notons que cette grève  tombe dans la période des vacances scolaires de la zone A et de la zone C.

30 Millions d’actifs, 10% au chômage pour longtemps avec une croissance à 2%

30 Millions d’actifs, 10% au chômage pour longtemps avec une croissance à 2%

Il est clair qu’avec une croissance qui ne dépasse guère 2 % par an la France n’est pas prête de faire diminuer de manière significative le chômage. Pour résumer , on compte environ 30 millions d’actifs et 10 %,  soit de l’ordre de 3 millions,  sont au chômage total. Comme la création nette est de l’ordre de 200 000 emplois, qu’il y a 600 000 départs à la retraite le solde global ne bouge guère puisque chaque année on compte 800 000 nouveaux entrants sur le marché du travail (il faut aussi compter sur les effets de la productivité). L’analyse de l’INSEE sur l’année 2016 permet de saisir dans le détail les gens je du chômage.  En moyenne, en 2016, 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans en France sont actives, soit 71,4 % de cette tranche d’âge. Parmi elles, 26,2 millions ont un emploi et 3,0 millions sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) ; 11,7 millions sont inactives, c’est-à-dire ne travaillent pas et ne recherchent pas activement un emploi ou ne sont pas disponibles pour en occuper un (figure 1). Sur la dernière décennie, la population active âgée de 15 à 64 ans a augmenté, principalement sous l’effet de la hausse du taux d’activité. Entre 2006 et 2016, le nombre d’actifs a augmenté de 1,0 million de personnes et le taux d’activité des 15–64 ans, de 1,9 point en France métropolitaine (sources). Cette hausse est avant tout portée par les seniors : entre 2006 et 2016, en France métropolitaine, le nombre d’actifs âgés de 50 à 64 ans a augmenté de 1,7 million et leur taux d’activité de 8,4 points (dont 7,4 points au titre de l’emploi). La participation croissante des seniors au marché du travail, ininterrompue malgré la crise de 2008, est liée aux réformes des retraites et aux restrictions d’accès aux dispositifs de cessation anticipée d’activité (dispense de recherche d’emploi, préretraite, retraite anticipée). La progression de l’activité des seniors se poursuit en 2016 (+ 0,8 point).

La hausse de l’activité est également due à une participation accrue des femmes au marché du travail : leur taux d’activité a progressé de 3,1 points entre 2006 et 2016 en France métropolitaine. Sur la même période, celui des hommes est resté stable. Les écarts de taux d’activité restent cependant encore marqués entre hommes et femmes : en 2016, en France, 67,6 % des femmes de 15–64 ans sont actives, contre 75,4 % des hommes.

Figure 1 – Statut d’activité

Statut d’activité

Ensemble

Sexe (en %)

Âge (en %)

en milliers

en %

Femmes

Hommes

15-24 ans

25-49 ans

50-64 ans

Actifs

29 207

71,4

67,6

75,4

36,9

87,9

64,9

Ayant un emploi

26 243

64,2

60,9

67,6

27,8

79,7

60,3

Chômeurs

2 964

7,2

6,7

7,8

9,1

8,2

4,6

Inactifs

11 683

28,6

32,4

24,6

63,1

12,1

35,1

Ensemble

40 890

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, enquête Emploi 2016.

Figure 2 – Statut d’emploi et type de contrat

Statut d’emploi et type de contrat

Ensemble

Sexe (en %)

Âge (en %)

en milliers

en %

Femmes

Hommes

15-24 ans

25-49 ans

50 ans ou plus

Non-salariés

3 140

11,8

8,4

15,0

2,7

10,5

16,9

Salariés

23 442

88,2

91,6

85,0

97,3

89,5

83,1

Contrat à durée indéterminée*

19 987

85,3

85,1

85,4

44,0

87,5

92,8

Contrat à durée déterminée

2 453

10,5

12,3

8,6

32,1

9,5

5,9

Apprentissage

379

1,6

1,1

2,1

16,6

0,3

0,0

Intérim

624

2,7

1,5

3,8

7,2

2,7

1,2

Ensemble

23 442

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Ensemble des emplois

26 584

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

  • *Y compris les fonctionnaires
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, enquête Emploi 2016.

Plus de trois emplois sur quatre dans le secteur tertiaire

En 2016, la part des professions intermédiaires et des cadres s’établit à 43,6 % des actifs occupés (figure 3) et augmente légèrement (+ 0,7 point sur un an), dans la continuité des années précédentes. A contrario, la part des ouvriers, qui avait fortement baissé durant les dernières années, reste stable en 2016 (20,3 %). Celle des employés (27,4 %) recule légèrement. Au total, en 2016, un actif occupé sur cinq est ouvrier ou employé non qualifié.

Les femmes occupent plus souvent des postes d’employés (43,3 %, contre 12,6 % pour les hommes), alors que les hommes sont plus fréquemment ouvriers (31,6 %, contre 8,3 % pour les femmes). Au total, les femmes sont plus présentes sur des postes d’employés ou d’ouvriers non qualifiés (26,4 % contre 14,9 % pour les hommes). La part de cadres reste plus élevée chez les hommes que chez les femmes (20,4 % contre 14,9 %).

Les jeunes de 15 à 24 ans qui occupent un emploi sont, en lien avec leur niveau de diplôme, essentiellement employés ou ouvriers (70,7 %), majoritairement non qualifiés ; seuls 4,8 % sont cadres. La structure des emplois par catégorie socioprofessionnelle est globalement proche entre les 25–49 ans et les 50 ans ou plus.

En 2016, 75,8 % des personnes ayant un emploi, salarié ou non, travaillent dans le secteur tertiaire : 88,0 % des femmes et 64,5 % des hommes, cet écart s’expliquant essentiellement par la forte présence féminine dans les secteurs de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale. Les autres secteurs se caractérisent par une plus forte présence masculine : l’industrie représente 13,6 % des emplois (19,1 % pour les hommes), la construction 6,4 % des emplois (11,0 % pour les hommes) et l’agriculture 2,8 % des emplois (4,0 % pour les hommes). Les 50 ans ou plus travaillent plus souvent dans l’agriculture (4,3 %) et les moins de 25 ans dans le commerce (18,2 %) et l’hébergement-restauration (9,1 %).

Figure 3 – Catégorie socioprofessionnelle et secteur d’activité¹

Catégorie socioprofessionnelle et secteur d’activité¹

Ensemble

Sexe (en %)

Âge (en %)

en milliers

en %

Femmes

Hommes

15-24 ans

25-49 ans

50 ans ou plus

Catégorie socioprofessionnelle
Agriculteurs exploitants

482

1,8

1,0

2,6

0,4

1,3

3,3

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

1 742

6,6

4,0

9,0

1,3

6,1

8,9

Cadres et professions intellectuelles supérieures

4 725

17,8

14,9

20,4

4,8

18,8

19,0

Professions intermédiaires

6 853

25,8

28,2

23,6

22,2

28,0

22,1

Employés qualifiés1

3 718

14,0

21,7

6,8

17,3

14,3

12,5

Employés non qualifiés1

3 556

13,4

21,6

5,8

20,8

11,5

15,2

Ouvriers qualifiés

3 532

13,3

3,5

22,5

15,0

13,5

12,5

Ouvriers non qualifiés

1 869

7,0

4,8

9,1

17,6

6,2

6,1

Non déterminé

107

0,4

0,4

0,4

0,6

0,4

0,4

Secteur d’activité2
Agriculture

754

2,8

1,6

4,0

2,9

2,1

4,3

Industrie

3 626

13,6

7,8

19,1

14,2

14,0

12,7

Construction

1 699

6,4

1,4

11,0

7,3

6,7

5,6

Tertiaire

20 161

75,8

88,0

64,5

73,1

76,0

76,3

Commerce

3 428

12,9

12,6

13,2

18,2

13,2

10,9

Transports

1 463

5,5

3,0

7,8

4,1

5,5

5,9

Hébergement et restauration

1 022

3,8

3,9

3,8

9,1

3,6

3,0

Information et communication

740

2,8

1,7

3,8

2,1

3,2

2,2

Finance, assurance immobilier

1 224

4,6

5,4

3,9

3,1

4,7

4,8

Act. scient., techn., serv. admin.

2 568

9,7

9,3

10,0

8,3

10,5

8,3

Administration publique

2 431

9,1

10,0

8,3

5,7

8,6

11,2

Enseignement

1 995

7,5

10,7

4,6

4,3

7,8

7,8

Activités pour la santé humaine

1 892

7,1

11,1

3,4

5,1

7,2

7,4

Héberg. médico-social et social et action sociale sans hébergement

1 976

7,4

13,0

2,3

6,3

6,9

8,8

Autres services

1 422

5,3

7,3

3,5

6,7

4,8

6,1

Activité indéterminée

344

1,3

1,2

1,4

2,5

1,2

1,1

Ensemble

26 584

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

  • 1. La ventilation entre employés qualifiés et non qualifiés se fonde sur la nomenclature PCS à quatre chiffres.
  • 2. Les intérimaires sont classés dans le secteur utilisateur.
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes en emploi de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, enquête Emploi 2016.

6,5 % des actifs occupés sont en sous-emploi

En 2016 comme en 2015, 18,8 % des personnes en emploi travaillent à temps partiel (figure 4). Cette part atteint 43,4 % parmi les employés non qualifiés. Elle est près de quatre fois plus élevée chez les femmes (30,1 % contre 8,2 % pour les hommes) et plus importante aux âges extrêmes (24,8 % pour les 15–24 ans et 22,2 % pour les 50 ans ou plus). En moyenne, les salariés à temps partiel travaillent habituellement23,3 heures par semaine, contre 39,1 heures pour les salariés à temps complet et 46,2 heures pour les non-salariés.

En 2016, 1,7 million de personnes sont en situation de sous-emploi , soit 6,5 % des actifs occupés. Il s’agit essentiellement de personnes à temps partiel souhaitant travailler davantage et disponibles pour le faire (1,6 million de personnes, dont près d’un quart recherchent activement un autre emploi). Le sous-emploi affecte surtout les femmes (9,4 %), les jeunes (11,9 %) et les employés non qualifiés (18,2 %).

Figure 4 – Temps partiel et sous-emploi

Temps partiel et sous-emploi

Temps partiel

Sous-emploi

Effectifs (en milliers)

Part (en %)

Effectifs (en milliers)

Part (en %)

Catégorie socioprofessionnelle
Non-salariés

519

16,5

195

6,2

Salariés

4 474

19,1

1 528

6,5

Cadres

427

10,1

85

2,0

Professions intermédiaires

993

15,4

255

4,0

Employés qualifiés*

828

22,3

221

5,9

Employés non qualifiés*

1 542

43,4

647

18,2

Ouvriers qualifiés

286

8,1

137

3,9

Ouvriers non qualifiés

382

20,4

177

9,5

Sexe
Femmes

3 860

30,1

1 209

9,4

Hommes

1 133

8,2

515

3,7

Âge
15-24 ans

516

24,8

248

11,9

25-49 ans

2 705

16,4

1 017

6,2

50 ans ou plus

1 772

22,2

459

5,7

Ensemble

4 993

18,8

1 724

6,5

  • * La ventilation entre employés qualifiés et non qualifiés se fonde sur la nomenclature PCS à quatre chiffres.
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes en emploi de 15 ans ou plus.
  • ·         Source : Insee, enquête Emploi 2016.

Grève nationale des pilotes de ligne du SNPL à Noël : il y avait longtemps !

Grève nationale des pilotes de ligne du SNPL à Noël : il y avait longtemps !

Encore un nouveau coup contre Air France avec cette perspective de grève dans le groupe. En cause, la contestation des conditions de travail dans la filiale Hop. Si la direction a trouvé un terrain d’entente avec les personnels au sol et les hôtesses et stewards, elle a, en revanche, échoué à signer un accord avec les pilotes. Le point de blocage se situe notamment au niveau des règles concernant l’organisation du travail entre les jours travaillés des pilotes et les jours non travaillés (système « ON-OFF »). S’ajoute également un désaccord sur les « repos réduits » ou « nuits courtes », où les pilotes ont par dérogation moins de 10 heures de repos comme le veut  la réglementation entre le dernier vol de la journée et le premier du jour suivant. Face à l’absence d’accord début juillet, la direction de HOP a demandé à la DGAC de valider sa convention jusqu’au 31 décembre, provoquant une grève des pilotes de HOP au début de l’été. Pour le SNPL en effet, cette validation de la DGAC est illégale. Mais pas illégale pour la DGAC.  « Après l’échec des négociations avec certains syndicats de pilotes, la compagnie HOP! a demandé l’application d’un régime unilatéral de travail. Ce régime s’appuie sur un accord signé par une organisation syndicale ; accord qui n’a pu être validé, la représentativité de l’organisation syndicale signataire étant inférieure à 30%. La compagnie HOP!, en application des dispositions du code de l’aviation civile et notamment son article D422-6, a demandé la validation à la DGAC de ce régime de travail. Après vérification de sa validité règlementaire, tant d’un point de vue social, que de celui de la sécurité des vols, la DGAC a produit un arrêté autorisant son application. Cette procédure, qui existe de longue date, a été récemment contestée par le SNPL devant le tribunal administratif, qui, saisi en référé, a débouté la demande de cette organisation. » En effet, le SNPL a déposé un recours en référé auprès du tribunal administratif de Melun qui l’a rejeté. Mais le recours demeure sur le fond. Ce mardi, devant les journalistes de l’association des journalistes de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE), Franck Terner, le directeur général d’Air France s’est montré très ferme et « confiant ». « Si nous ne signons pas d’ici au 1er décembre, nous avons l’autorisation de passer les règles d’utilisation des pilotes de manière unilatérale. Je souhaite évidemment que nous arrivions à trouver un accord. »

 

Pour la patronne de la Fed, «des taux plus bas pour longtemps » (FED)

Pour la patronne de la Fed, «des taux plus bas pour longtemps » (FED)

C’est la thèse de la patronne de la Fed, Janet Yellen, deux raisons à cela d’abord une croissance encore assez faiblarde et surtout fragile. Ensuite, le fait que la mondialisation concourt à freiner de manière notoire l’inflation. Pour la responsable de la FED,  les taux d’intérêt « naturels » à long terme de l’économie actuelle sont beaucoup plus bas « qu’au cours des décennies passées », « autour de 2,75% contre 4,25% il y a quelques années », a-t-elle affirmé. Il se pourrait donc que cette période de taux bas dure encore longtemps , même si des ajustements maîtrisés à la hausse sont probables. Mais une hausse précipitée et d’ampleur significative serait de nature à faire éclater la bulle financière et à faire replonger la croissance dans la crise. D’où l’extrême prudence de toutes les banques centrales à l’égard des taux afin de ne pas affecter le niveau de l’activité et l’emploi. Ce concept de taux naturel utilisé par la patronne de la Fed est  le taux d’équilibre optimal qui favorise le plein emploi comme des prix stables. En cas de ralentissement économique, sans même une récession, la Fed peut devoir réenclencher sa politique monétaire « non-conventionnelle », a affirmé Mme Yellen faisant référence aux achats d’actifs. « Si nous vivons dans un monde de taux naturel bas, un ralentissement d’activité bien moins sévère qu’une grande récession peut suffire à faire revenir les taux au jour le jour à zéro », a-t-elle ajouté.

 

Electricité : le nucléaire encore pour longtemps

Electricité : le nucléaire encore pour longtemps

 

 

Aujourd’hui, 71% de la production d’électricité émane  de l’énergie nucléaire, 14% de l’énergie hydraulique, 6% du gaz, 4% de l’énergie solaire, 3% de l’éolien, 1% des bioénergies et 1% du charbon. Pour respecter la loi de transition énergétique, il faudrait fermer environ une dizaine de réacteurs dans les huit ans à venir. Or on ne fermera sans doute aucune centrale– Fessenheim exceptée- et encore d’ici 2025. Pire une nouvelle centrale entrera en service à savoir,  Flamanville en 2018. Du coup la loi de transition énergétique ne sera pas mise en œuvre. Pour plusieurs raisons, la première c’est que Ségolène Royal a fixé des objectifs complètement irréalistes. La seconde est essentiellement financière. On ne pourra pas consacrer 50 à 100 milliards pour le grand carénage du parc nucléaire et en même temps 50 milliards pour les énergies renouvelables dont une grande partie est payée à perte par EDF comme par exemple l’électricité produite par les éoliennes. En l’état catastrophique des finances d’EDF,   la France ne pourra tout faire en même temps. Par ailleurs et surtout l’urgence serait de développer de façon drastique les économies d’énergie surtout dans l’habitat et le transport. Ensuite progressivement mais réellement de développer des sources énergétiques renouvelables mais rentables aussi. La loi de transition énergétique adoptée en août 2015 prévoit de baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025. Un cap qu’Emmanuel Macron a promis de maintenir. «Il n’est pas bon d’avoir 75%» de l’électricité d’origine nucléaire avait jugé, lors de sa campagne, le candidat d’En Marche!, lors d’un entretien organisé par WWF et diffusé sur Facebook en février dernier. Il entend en parallèle passer à 32 % la part des énergies renouvelables d’ici à 2030. Pour cela, il souhaite mettre en place un calendrier d’appels d’offres à hauteur de «30 milliards d’euros en cinq ans» pour «la production de  l’équivalent de six réacteurs», a-t-il assuré. L’Hexagone compte aujourd’hui 58 réacteurs nucléaires de différentes puissances. Ils sont répartis sur 19 centrales. Parmi ces réacteurs, 34 produisent chacun une puissance électrique de 900 MégaWatt (MWe), d’après l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Un réacteur de 900 MW produit en moyenne chaque mois 500.000 MWh, ce qui correspond à la consommation de 400.000 ménages environ, souligne EDF. Vingt autres réacteurs produisent 1300 MWe. Les quatre derniers délivrent 1450 MWe. Enfin, un 59ème est en construction à Flamanville, dans la Manche. De type EPR, il est censé produire à lui seul 1600 MWe.

 

 

Fonctionnaires : grève le 7 mars, il y avait longtemps !

Fonctionnaires : grève le 7 mars, il y avait longtemps !

 

 

En France, c’est un peu le rituel avec la perspective des beaux jours en tout cas d’un climat moins rigoureux, les syndicats de fonctionnaires relancent la mobilisation. Essentiellement les syndicats gauchistes avec des mots d’ordre qui amalgame la défense du service public et les revendications des personnels. On voudrait discréditer le service public qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Certes des problèmes existent évidemment dans certains secteurs, dans certains services, dans certains métiers mais globaliser le mécontentement constitue une erreur stratégique qui discrédite tout autant le service public que le syndicalisme. Ce syndicalisme, contestataire par principe et corporatiste par vocation, ne sert pas les intérêts des salariés concernés. Pas étonnant si l’image du syndicalisme est aussi si dégradée en France. Les fédérations de fonctionnaires CGT, FO, Solidaires et FA-FP appellent donc, lundi 13 février, à participer à la mobilisation du 7 mars lancée par le secteur de la santé, pour « défendre le service public »« Actions et grèves » sont donc prévues le jour annoncé, indiquent les syndicats dans un communiqué commun. Initiée par le secteur de la santé, cette journée de mobilisation nationale également annoncée dans la fonction publique territoriale, sera « l’occasion de porter nos revendications en matière de défense du service public hospitalier et de la sécurité sociale », ajoutent-ils. Les syndicats dénoncent un secteur de la santé « en péril en termes d’égalité d’accès aux soins », « asphyxié par les déremboursements, les dérégulations, les suppressions de postes et les réorganisations permanentes, auxquels s’ajoutent les regroupements d’hôpitaux imposés par la loi Touraine« . Ils s’en prennent également à la « réforme territoriale et ses conséquences: fusion de communes, de conseils régionaux, création de métropoles », qui « entrainent des mobilités forcées et des inquiétudes grandissantes chez les agents et dégradent le service public ». « La fonction publique de l’Etat n’est pas épargnée », soulignent encore les syndicats qui rappellent que plusieurs secteurs ministériels (enseignement, environnement, culture…) ont déjà annoncé leur participation à cette grève.

Fillon : faute de preuve l’enquête va durer longtemps

Fillon : faute de preuve l’enquête va durer longtemps

D’après des proches du dossier judicaire, Fillon n’a pas apporté  le moindre élément matériel pour confirmer ses dires : ni téléphone, ni mail, ni le moindre dossier, ni la moindre revue de presse pour justifier le salaire de son épouse. Cette dernière a déclaré qu’elle n’avait aucune raison de conserver des preuves écrites.  « Elle relisait mes discours et me soutenait » a affirmé Fillon.  François Fillon avait demandé mercredi dernier à ses partisans de  »tenir 15 jours », le temps que les enquêtes sur les présumé emplois fictifs de sa femme soient bouclées, selon lui. En réalité, les investigations pourraient ne pas être aussi expéditives.  »Il y a encore plusieurs investigations à mener », confie au JDD une source judiciaire haut placée. La magistrate Éliane Houlette, qui dirige le parquet national financier, a reçu vendredi – à leur demande – les avocats de la famille Fillon et leur a répété son intention « d’aller vite », mais sans donner le moindre calendrier.  Menées tambour battant, les recherches policières, loin de minorer les soupçons initiaux ont, en effet, ouvert de nouvelles pistes qui ne pourront pas être fermées en quelques jours. « La logique consistant à confier la suite des investigations à des juges d’instruction risque de s’imposer », redoute-t-on dans le camp Fillon, où l’inquiétude gagne. « Il n’est pas exclu que certaines personnes déjà entendues devront être de nouveaux convoquées pour obtenir des précisions, si des contradictions sont apparues », confie une source au parquet.

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BCE : des taux bas encore pour longtemps

BCE : des taux bas encore pour longtemps

 

Bien que la banque centrale européenne soit demeurée relativement énigmatique voire silencieuse à propos des perspectives de sa politique monétaire il semble bien que l’on s’oriente pour les mois à venir vers une poursuite des orientations actuelles. En clair la politique accommodante sera poursuivie notamment concernant les taux. Par ailleurs la BCE pourrait également continuer sa politique de rachat d’actifs actuellement fixés à 80 milliards par mois. Reste que cette politique est insuffisante à elle seule à relancer à la fois l’inflation et l’activité générale. Une inflation sur une tendance annuelle de 0,4 % quand l’objectif est de 2 %. Et une activité bien atone avec même un nouveau tassement en 2017.  La traditionnelle conférence de presse qui suit les réunions de politique monétaire n’a fourni que peu d’indices aux investisseurs sur les mesures que l’institution pourrait adopter le mois prochain en vue de l’échéance actuelle de son programme d’achats d’actifs, Mario Draghi se contentant de dire que la BCE avait « fait le point » sur les travaux techniques menés par ses équipes sur les différentes options envisageables. Il a ajouté que les responsables de la BCE n’avaient débattu ni d’un arrêt du programme d’ »assouplissement quantitatif » (QE) ni de sa prolongation. « Il est parfois (…) plus important de dire de quoi nous n’avons pas parlé: nous n’avons pas parlé de ‘tapering’, ni de l’échéance prévue de notre programme d’achats d’actifs », a-t-il dit, employant le terme anglais utilisé pour évoquer un ralentissement progressif d’un programme de politique monétaire. Constatant que l’économie de la zone euro poursuivait une reprise « modérée mais régulière », Mario Draghi a estimé que la politique actuelle était plus efficace qu’espéré initialement par la BCE et il a rejeté les arguments selon lesquels les taux d’intérêt négatifs auraient des effets contre-productifs. « La conclusion a été qu’ils ne freinent pas la transmission de notre politique monétaire. En d’autres termes, les taux bas fonctionnent », a-t-il déclaré. Comme l’avaient anticipé la quasi-totalité des économistes interrogés par Reuters, le taux de refinancement de la BCE reste fixé à zéro et le taux de facilité de dépôt, devenu de fait son principal taux directeur, reste à -0,40%. Interrogé sur leur évolution possible, Mario Draghi a réaffirmé qu’ils resteraient « à leurs niveaux actuels ou à des niveaux plus bas sur une période prolongée, et bien au-delà de l’horizon fixé pour nos achats nets d’actifs ». « Nous restons déterminés à préserver un degré très substantiel d’accommodation qui est nécessaire pour assurer une convergence durable de l’inflation vers des niveaux inférieurs à mais proches de 2% à moyen terme », a dit Mario Draghi. Une large majorité des analystes interrogés par Reuters s’attendent à ce que la BCE annonce en décembre une prolongation de trois à six mois des achats d’actifs. La BCE pourrait justifier cette extension par le fait que l’inflation, à 0,4% sur un an en septembre, reste insuffisante et qu’elle ne devrait pas atteindre avant deux ou trois ans le niveau d’un peu moins de 2% qu’elle s’est fixé comme objectif. Mario Draghi a par ailleurs réitéré son appel aux gouvernements de la zone euro pour qu’ils assument leur part du soutien à la croissance, par le biais de la politique budgétaire et des réformes structurelles.

(Avec Reuters)

Alstom : pourquoi ils étaient tous informés depuis longtemps

Alstom : pourquoi ils étaient tous informés depuis longtemps

 

Sur le sur le dossier très chaud politiquement d’Alstom chacun se renvoie la balle. La droite accuse la gauche ; à l’intérieur même de la gauche ; on se repasse la patate chaude Montebourg en particulier accuse le gouvernement d’avoir été informé dés  2014. En vérité ils étaient tous informés depuis longtemps car le transport ferroviaire ne cesse de régresser. Globalement le transport de voyageurs diminue depuis 2009, c’est en 2012 que le TGV a commencé à enregistrer des reculs. Tout cela en dépit de l’augmentation de la l’offre ; depuis des décennies et des décennies ; le train perd des parts de marché en transport de personnes comme pour le transport de fret (en voie de disparition). Conclusion,  ils mentent tous ou à leur ils sont encore plus incompétents qu’on ne le pense l’État possède des administrateurs à la SNCF, par ailleurs très discrets qui ont sans doute avisé le gouvernement depuis très longtemps. En outre les statistiques du trafic sont publiques, elles sont notamment diffusées par le service économique du ministère (dont j’ai été le président du comité d’orientation). Il est évident que lorsque le trafic stagne ou recule les commandes de matériel se tasse forcément. Les accusations réciproques des politiques relèvent donc de la bataille de chiffonnier. L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a accusé par exemple mercredi le gouvernement, dont il a fait partie pendant plus de deux ans, d’avoir ignoré les avertissements pour le site Alstom de Belfort, accusations dont se défend l’exécutif. Le sort de ce site, dont le groupe a annoncé la semaine passée le transfert des activités en Alsace, s’est invité dans la campagne pour l’élection présidentielle de 2017, à laquelle cette figure de la gauche du PS s’est déclaré candidat. Lors d’un déplacement à Belfort, l’ancien ministre, démis en août 2014 de ses fonctions en raison de désaccords avec le chef de l’Etat, François Hollande, a déclaré que l’exécutif était au courant des risques pesant sur le site de Belfort. « A l’évidence, le gouvernement savait tout, je regrette qu’il n’ait rien fait », a dit Arnaud Montebourg. Une accusation également portée par des élus locaux de droite mais de nouveau réfutée mercredi par le gouvernement. Son porte-parole, Stéphane Le Foll, leur a répondu lors du compte rendu du conseil des ministres. « Chacun avait parfaitement conscience des difficultés que pouvait rencontrer Alstom sur la question de la production de locomotives en France », a-t-il dit. « Mais l’information concernant la fermeture du site de Belfort n’a pas été donnée au gouvernement et n’a même pas été présentée à un conseil d’administration. » Stéphane Le Foll a rappelé que l’Etat, qui dispose de 20% des droits de vote au sein d’Alstom, se donnait dix jours pour trouver des solutions afin de sauver le site de Belfort, où 400 emplois sont en jeu sur les 9.000 du groupe en France. « Il y a dix jours pour peaufiner le plan, donner des perspectives et négocier avec l’entreprise. C’est ce qu’a rappelé le président de la République ce matin », a-t-il dit. A huit mois de l’élection présidentielle, ce dossier fait écho à l’échec du sauvetage des hauts-fourneaux de Florange, devenu pour une partie de la gauche le symbole de l’impuissance du pouvoir socialiste, voire d’une trahison. (Avec Reuters)

Croissance mondiale : au ralenti pour longtemps

Croissance mondiale : au ralenti pour longtemps

 Confirmation pour l’OCDE que l’économie mondiale s’installe dans la croissance molle. L’indicateur avancé  pour la zone OCDE dans son ensemble, à 99,7, reflète cette mollesse, le seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. C’est également le cas pour les Etats-Unis (99,0), le Japon (99,6) et la zone euro (100,2) dans son ensemble. Les indicateurs pour la France (100,3, -0,1 point) et l’Italie (-0,2 à 100,2) traduisent un infléchissement pour ces deux pays qui ne se retrouve pas en Allemagne (stable à 99,8).  Pour les grandes économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance en Chine (+0,2 point à 99,2), en Russie (+0,4 à 99,9) et au Brésil (en hausse de 0,5 point à 100,3) et une consolidation en Inde (+0,2 point à 100,8). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, suggèrent aussi un infléchissement de la croissance en France et surtout en Italie.

Même analyse de la part d’Euler Hermès qui indique que  l’économie mondiale va connaître une croissance très faible en 2016,  (2,4% et seulement de 2,7 % en 2017) Il s’agit du plus faible chiffre depuis 2009, année où les effets de la crise financière. En cause plusieurs facteurs le ralentissement net en Chine par ailleurs très difficile à évaluer de manière précise tellement les statistiques sont dans ce pays politique. Second élément des politiques budgétaires trop brutales dans de nombreux pays (sauf aux États-Unis). Un tassement partout de la consommation qui par répercussion à peser sur l’affaiblissement des exportations. Autant d’éléments qui ont également influencé l’atonie des investissements. Le tout alimentant un climat d’incertitude des entreprises, des ménages aidaient les investisseurs. Les banques centrales de leur côté en s’engageant dans des politiques accommodantes n’ont pas réussi à combler le manque de dynamisme économique. Une raison fondamentale ces politiques accommodantes s’annulent, pire crée une certaine instabilité monétaire. Dernier facteur, fondamentale celui-là l’absence de gouvernance mondiale. Le dernier G20 par exemple à démontrer que les principaux pays étaient à peu près en désaccord surtout aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine géo politique. Enfin la perspective de prochaines élections un peu partout aux États-Unis bien sûrs moi aussi encore par exemple en Allemagne en France en Espagne pour ne citer que ces pays ne permet pas de donner une lisibilité suffisant sur les grandes évolutions des politiques économiques. Exemple le traité transatlantique mis pour l’instant entre parenthèses ou encore l’évolution de l’Europe après le break site. Euler Hermès liste trois « grands chocs » qui affaiblissent la croissance cette année. Le premier est la peur d’un « atterrissage brutal » de la Chine. Cette crainte continue de hanter les marchés financiers, même si le pire avait été atteint il y a un an, lorsque le CAC40 avait perdu plus de 5%, le 24 août 2015. La deuxième économie mondiale tente depuis plusieurs années de rééquilibrer son modèle économique en le tournant davantage vers la consommation et moins sur l’investissement et le commerce extérieur. Une démarche risquée. « Il est indéniable qu’il y a un ralentissement. Et d’une certaine manière c’est sain. Mais il est sûr qu’un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur », affirmait en février à BFMBusiness.com Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC. La chute des prix du pétrole constitue le deuxième élément. Certes, la baisse des prix du baril constitue une aubaine pour les pays importateurs. La France, par exemple, a enregistré un surplus de croissance de 0,4% de PIB grâce à la dégringolade des prix de l’or noir en 2015, selon l’Insee. Mais les pays producteurs, eux, souffrent. En témoigne le Venezuela où le pétrole représente 95% des exportations. Le FMI s’attend à ce que le pays connaisse une récession de 10% cette année!  Enfin, le troisième et dernier choc est le Brexit et ses premiers effets. En juillet dernier, le FMI avait abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2016 de 0,1% à la suite de cet événement mais prévenait que l’impact pourrait aller jusqu’à 0,4%, selon le scénario le plus pessimiste. « Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie: les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’État, ou encore les élections américaines », considère Ludovic Subran, le chef économiste d’Euler Hermès. L’assureur-crédit n’attend, par ailleurs, pas de miracle pour 2017 avec une croissance mondiale de 2,7%. Conclusion il se pourrait bien que l’économie mondiale s’installe dans une période de croissance molle pour assez longtemps.

 

Après le brexit, des taux bas pour longtemps

Après le brexit, des taux bas pour longtemps

Il y aura au moins une conséquence heureuse pour l’économie mondiale après le brexit: l’assurance à peu près totale de connaître des taux bas pendant encore longtemps. Une conséquence heureuse dans la mesure où avant le brexit l’économie mondiale manifestait déjà des signes réels de tassement y compris aux États-Unis et au Royaume uni. Un relèvement précipité des taux  aurait constitué en quelque sorte une mesure à contre-courant en affaiblissant un peu plus la croissance non seulement celle des États-Unis mais celle de l’économie mondiale en raison de l’effet de diffusion. La faiblesse des taux pourra permettre de soutenir une économie dont la croissance est très faiblarde, en outre elle permettra des reports sur le marché des actions car la rémunération des ses obligations notamment est trop insignifiante voire négative. Après les incertitudes provoquées par la décision des électeurs britanniques de sortir de l’Union européenne à l’occasion du référendum organisé le 23 juin, Wall Street a repris pied, confortée par le sentiment que les taux d’intérêt aux Etats-Unis ne seront pas relevés de sitôt. Le résultat du référendum du 23 juin a donné naissance à beaucoup d’incertitudes concernant l’avenir de la Grande-Bretagne, de l’Union européenne et de l’économie mondiale. Mais comme il faudra beaucoup de temps pour régler toutes les questions soulevées par le Brexit, les investisseurs se concentrent sur ce qu’ils considèrent comme un acquis pour le futur proche : que la Réserve fédérale n’est pas prête dans l’immédiat de relever ses taux. Tout en gardant un oeil sur les implications du vote britannique, les investisseurs seront surtout attentifs cette semaine aux chiffres de l’emploi du mois de juin, dont la publication est prévue vendredi. Les économistes tablent à ce stade à 175.000 créations d’emplois en juin. Même si le chiffre se révèle supérieur aux attentes, il ne devrait pas pour autant redonner naissance à des anticipations d’une hausse des taux imminente. En revanche, s’il est aussi faible que celui du mois de mai – 38.000 créations d’emplois contre 164.000 attendues – les acteurs de marché pourraient se poser des questions sur la solidité de la croissance américaine. « S’il y a un nouveau choc, les gens vont commencer à penser qu’il s’agit d’une tendance et il y aura des craintes de récession », a déclaré Aaron Jett, vice-président chez Bel Air Investment Advisors.

(Avec Reuters)

État d’urgence : pour trois mois ou beaucoup plus longtemps ?

 

État d’urgence : pour trois mois ou beaucoup plus longtemps ?

Dans un premier temps, l’état d’urgence devrait être prolongé de trois mois mais Manuel Valls a évoqué une poursuite «le temps qu’il faudra». Dans une interview à la BBC le premier ministre n’a pas exclu une très longue prolongation de cet état d’urgence qui pourrait même durer le temps d’une génération. Comme d’habitude la gauche de la gauche pousse des cris d’orfraie considérant que les droits fondamentaux sont remis en cause. Sur Twitter, l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot y voyait «la fin de l’état de droit». D’autres déclarations à gauche vont dans le même sens. Pourtant l’opinion publique soutient à une très forte majorité l’ensemble des dispositions permettant aux forces de l’ordre et à la justice de mieux lutter contre un terrorisme dont il est difficile de prévoir la fin. En outre il faut bien convenir que les mesures permises par l’état d’urgence sont peu contraignantes pour la quasi totalité des personnes résidant en France. Le fait par exemple d’être obligé d’ouvrir le coffre de sa voiture aux fins de vérification ne saurait constituer  une atteinte fondamentale aux libertés. Sauf évidemment pour ceux  qui ont quelque chose à se reprocher. Certes il ira bien ici ou là quelques bavures mais l’environnement démocratique du pays permettra rapidement de les régler. L’état d’urgence en France, en vigueur depuis la nuit du 13 au 14 novembre dernier à la suite des attentats à Paris et Saint-Denis, sera donc prolongé après le 26 février. L’Elysée a en effet annoncé vendredi la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois supplémentaires. «Le Président de la République a annoncé que, face à la menace terroriste, le gouvernement présenterait au Conseil des ministres du 3 février 2016 un projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une durée de trois mois», indique l’Elysée dans un communiqué. Par ailleurs, l’Elysée souligne que «le même Conseil des ministres délibérera sur le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale. Enfin, le Président de la République a demandé au Premier ministre de présenter mercredi prochain lors de son audition par la Commission des Lois les avant-projets de loi d’application de la révision constitutionnelle». Un peu plus tôt dans la journée, le premier ministre avait déclaré, en marge du Forum de Davos, que la situation serait prolongée «le temps qu’il faudra». Il avait affirmé à la BBC que la France pouvait «utiliser tous les moyens» face au terrorisme «jusqu’à ce qu’on puisse en finir» avec le groupe Etat islamique (EI). «En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, nous devons éliminer Daech, expliquait-il à la BBC. «La guerre, c’est utiliser tous les moyens dans notre démocratie pour protéger les Français. Donc, c’est en effet l’état d’urgence. Nous allons voir si nous allons le prolonger», avait ajouté le premier ministre.  «Jusqu’à quand?» avait demandé la journaliste. «Le temps nécessaire. Nous ne pouvons pas vivre tout le temps avec l’état d’urgence. Mais tant que la menace est là, nous pouvons utiliser tous les moyens», avait répondu Manuel Valls. «Est-ce que vous pouvez en finir? Beaucoup disent que c’est le combat d’une génération… 30 ans…», lui demandait alors la BBC. «Je le crois. Et il faut dire la vérité, pas seulement aux Français mais à tous ceux qui sont concernés par le terrorisme. C’est une génération qui peut être concernée par cette guerre», assurait le chef du gouvernement.

Il Il n’y a plus de république dans les quartiers sensibles depuis longtemps

Il n’y a plus de république dans les quartiers sensibles depuis longtemps  ( Fadela Amara)

 

«  »il y a une absence de République dans nos quartiers depuis très longtemps. Il y a des choses qui sont faites, il y a beaucoup de choses encore à faire, mais quand vous avez une forme de laxisme, une forme de non exigence du respect des valeurs de la République, vous vous retrouvez dans ce genre de situation ». Selon elle, ce laxisme est dû à « la lâcheté, souvent, à l’achat de la paix sociale. On est en train de payer les conséquences de ce qui s’est passé il y a dix, vingt, trente ans ». Cette lâcheté est le fait « des hommes politiques, de gauche comme de droite, qui ont acheté la paix sociale en passant par exemple des accords avec des islamistes, pour des raisons électoralistes, en fermant les yeux par exemple sur toutes ces formes de particularisme, de revendication. Une des grandes avancées de notre pays, ça a été quand même la loi de 2004, qui a permis d’interdire des signes religieux dans les écoles, notamment le voile, donc on a protégé les filles. Il a fallu mener cette bataille alors que tout le monde pensait que c’était acquis. Et quand vous regardez ce qui se passe dans les quartiers, on ferme les yeux sur la burqa, on ferme les yeux sur le voile ».

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