Archive pour le Tag 'Londres'

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Paris et Londres : livraison d’armes aux rebelles syriens

Paris et Londres : livraison d’armes aux rebelles syriens

Paris et Londres vont demander d’avancer la prochaine réunion de l’Union européenne sur l’embargo sur les armes pour la Syrie. Et s’il n’y a pas d’accord, ils décideront d’en livrer à titre national aux rebelles, a annoncé ce jeudi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

Budget Europe : François Hollande se couche devant Londres et Berlin

Budget Europe : François Hollande se couche  devant Londres et Berlin

L’histoire set connue, avant un sommet européen, la France montre ses muscles, elle finit  par céder et se justifie en se félicitant du accord d’elle ne voulait pas. Élu président de la République, François Hollande se ferait fort de «réorienter l’Europe». De la faire dévier de ses inclinations par trop libérales pour la remettre sur les rails du soutien à la croissance. Trois rencontres au sommet plus tard, force est de constater que l’opération se présente nettement moins bien qu’espéré.  En juin 2012, la renégociation du traité européen, que François Hollande s´était targué d’avoir obtenu de ses partenaires, avait pu faire un moment illusion. Mais des doutes s’étaient assez vite exprimés sur la réalité des 120 milliards d’euros arrachés par la France. Vendredi, à l’issue du sommet européen sur le budget, la vérité est crûment apparue: la France n’a pas réussi à défendre ses positions face aux exigences de David Cameron, soutenu par Angela Merkel. Au sortir d’une nuit complète de négociations, la tonalité générale se résumait ainsi dans les couloirs du Conseil européen: «La France s’est couchée.» Et il fallait toute la force de persuasion des membres de la délégation française pour convaincre les observateurs de la position «responsable» qu’avait su adopter le président français dans les discussions. Notamment parce que la France aurait eu un intérêt objectif à l’échec du sommet. Dans un tel cas, le pays aurait conservé le même niveau d’aides agricoles que dans le dernier budget, alors qu’il s’agissait de les réduire. En acceptant le compromis, donc une baisse de la PAC, François Hollande se serait donc montré «responsable». «C’est vrai qu’il y a une diminution», a reconnu le président de la République, tout en se félicitant que la PAC ait été «pour l’essentiel préservée». Mais, quel que soit l’habillage destiné à lui donner des allures de victoire française, la lecture politique du sommet européen reste cruelle pour le chef de l’État. Le budget européen va baisser et ce pour la première fois de son histoire. La ligne de rigueur défendue par Cameron et Merkel l’a emporté. La réorientation vers le soutien à la croissance n’a pas eu lieu. Pour François Hollande, c’est un échec, même s’il s’en défend. «En réalité, si nous dépensons tout ce qui est prévu pour les sept prochaines années, nous dépenserons plus que durant les sept dernières», a assuré le chef de l’État en distinguant les paiements réels des crédits programmés (pas forcément dépensés). Bref, le budget européen baisse mais, en réalité, les dépenses augmenteraient. La démonstration est subtile, et François Hollande lui-même n’en semble pas très convaincu. D’ailleurs, qualifiant l’accord de «bon compromis», le chef de l’État ajoute aussitôt une nuance: un bon compromis «dans les conditions que l’on sait et les circonstances que l’on connaît». Soit la crise et la rigueur. Au bout du compte, en forme d’aveu, François Hollande l’a déploré: «L’Europe n’a pas forcément gagné autant qu’elle aurait pu.»

 

Europe : le chantage de Londres déplaît à Berlin

Europe : le chantage de Londres déplaît à Berlin

Un avertissement très diplomatique et sans frais mais u avertissement quand même de l’Allemagne en Direction de la Grande Bretagne. Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a déconseillé au Royaume-Uni de faire du « chantage » à ses partenaires européens dans l’objectif de recouvrer certains pouvoirs transférés à Bruxelles, dans une interview publiée dimanche. « Nous souhaitons garder le Royaume-Uni dans l’UE et non le pousser dehors », a dit M. Schäuble au Frankfurter Allgemeine Zeitung, dans son édition du dimanche. « Mais je dirai aussi que cela ne signifie pas que n’importe qui puisse nous faire du chantage. » Interrogé sur le danger que pourrait présenter le débat qui fait rage au Royaume-Uni sur l’éventualité d’un référendum sur l’appartenance du pays à l’Union européenne, M. Schäuble a déclaré que l’UE devait envoyer un signal clair au reste du monde. « Nos amis britanniques ne sont pas dangereux. Mais un référendum créerait de l’incertitude », a-t-il jugé. Il a dit ne se « fâcher » avec les Britanniques qu’à propos de football, ajoutant qu’il espérait de leur part « plus d’engagement en Europe, pas moins ».

Alain Afflelou s’exile à Londres mais pour affaires…. fiscales

Alain Afflelou s’exile à  Londres mais pour affaires…. fiscales

La moindre annonce de départ à l’étranger de riches hommes d’affaires ou d’artiste alimente désormais les soupçons d’exil fiscal. Et Alain Afflelou, l’opticien français, n’échappe pas à la règle. Dans un communiqué, il a indiqué vendredi qu’il partait s’installer à Londres.  Peu avant, sa porte-parole avait commenté ce qui n’étaient alors que des rumeurs de départ. Il s’agit « d’assurer le développement de sa société ». Face à la crise qui frappe durement des pays européens où Afflelou est présent comme l’Espagne, « on regarde de nouveaux marchés, l’Europe du nord et pourquoi pas le Royaume-Uni ».  En tout état de cause, explique la porte-parole, « il n’est absolument pas sûr qu’Alain Afflelou quitte la France », où « il réside et paie ses impôts », a-t-elle ajouté. « Si ça se fait, ce sera de manière déterminée avec une date de retour », a-t-elle poursuivi. Dans son communiqué Alain Afflelou récuse également tout exil fiscal. Avant lui, le départ probable d’un autre homme d’affaires, Bernard Arnault avait défrayé la chronique. Il avait annoncé avoir demandé la nationalité belge niant, là aussi, agir pour des considérations fiscales. Cette demande a pour l’instant du plomb dans l’aile puisque Bernard Arnault ne remplirait pas la première condition pour obtenir cette nationalité, à savoir apporter la preuve qu’il réside depuis plus de trois ans en Belgique.

La Banque de France attaque la City, Londres réplique

La Banque de France  attaque la City, Londres réplique

 «Il n’y a aucune raison» d’accepter que le centre financier le plus actif sur le marché des euros se trouve «offshore», a affirmé le banquier central français  Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France  dans le Financial Times, en marge d’un forum financier à Tokyo. «La plupart des échanges en euros devraient se dérouler à l’intérieur de la zone euro», a-t-il ajouté. «C’est lié à la capacité d’une banque centrale de gérer sa liquidité et d’assurer la surveillance de sa propre monnaie», a indiqué Christian Noyer, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE. Devant la presse, le banquier central français a cité l’exemple des États-Unis. «Les autorités américaines ne sont pas opposées au fait que le dollar soit échangé à Londres, mais elles font très attention à ce que l’essentiel des transactions ne soient pas réalisées en dehors des États-Unis. New York reste le principal centre financier pour le dollar américain», a rappelé Christian Noyer. Le sang des Britanniques, déjà chauffé par les projets d’union bancaire européenne, n’a fait qu’un tour. «C’est contradictoire avec ce que disent des banquiers français sérieux,pour qui un centre financier britannique fort est bon pour l’Europe», a indiqué Vince Cable, le ministre britannique des Entreprises, en visite à Paris. «Nous supportons les efforts de la zone euro pour sortir de la crise et stabiliser le secteur financier, mais les réformes doivent respecter le marché unique. Des mesures anticompétitives ou protectionnistes porteront préjudice à l’image de l’Europe en tant qu’endroit où faire des affaires», indique Mark Boleat, responsable de la stratégie à la City. La Grande-Bretagne redoute les projets de régulation financière européenne, notamment l’union bancaire. Londres craint de se voir imposer une régulation excessive qui réduirait la compétitivité de la City. «En tant que capitale financière de l’Europe, Londres n’est pas uniquement un atout britannique, mais un atout européen!», insiste Mark Boleat. Très sensibles au sujet, les Britanniques ont, semble-t-il, surinterprété les propos de Christian Noyer, qui ne cherche pas à relocaliser le marché des changes sur le continent, une tâche hors de portée Il se fait plutôt le porte-parole des inquiétudes de la BCE, qui voit le contrôle de sa liquidité lui échapper, ce qui handicape sa politique monétaire.

 

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