Archive pour le Tag 'Lombard'

Lombard une pour une « économie de guerre », vraiment ?

Lombard une pour une économie de guerre, vraiment ?

Depuis le début du conflit en Ukraine, Macro, ne cesse de déclarer que notre pays est entré dans une économie de guerre. Une illusion évidemment si l’on tient compte d’une part de l’état des forces armées de nature échantillonnaire (  Un seul porte-avions, 200 chars seulement par exemple ou à peine 50 000 hommes mobilisables immédiatement) et l’état notoirement insuffisant de la part militaire dans l’industrie. En cause en particulier une absence de vision stratégique et un manque chronique de financement de la défense. La France ne consacre que 2 % de son pipe aux dépenses militaires quand la Russie en dépense actuellement 30 % . Pour l’instant cette économie les guerres n’est qu’un slogan à usage politique. Or c’est le pilier central pour s’opposer à un Poutine qui n’a que faire des relations diplomatiques, des règles internationales et des accords de paix. Le ministre des finances qui reprend son compte ce concept aujourd’hui très théorique d’économie de guerre qui supposera par parenthèse un bouleversement de nos paradigmes économique, démocratique et stratégique. Et derrière une autre allocation des ressources.

« Le 20 mars, à Bercy, avec Sébastien Lecornu (ministre des Armées, NDLR), nous rendrons compte publiquement de notre action visant à mobiliser les banques, les investisseurs français afin de développer la base industrielle et technologique de défense. C’est par l’action que nous répondrons aux anxiétés et que nous nous protégerons », a-indiqué le ministre des finances.

Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Economie et des Finances a précisé qu’il s’agissait d’un événement visant à permettre de faciliter l’investissement privé dans les structures industrielles et technologiques de défense. A la question de savoir si la situation était celle d’une « économie de guerre », il a répondu: « On n’y est pas mais il le faut ».

Lors d’échanges avec des internautes en février, le président Emmanuel Macron n’avait pas exclu de « lancer des produits d’épargne » pour soutenir le financement de programmes de défense, estimant que la France devrait « monter » la part de son PIB qu’elle y consacre, d’environ 2% aujourd’hui. Le Premier ministre François Bayrou avait dit jeudi souhaiter que les dépenses militaires soient exclues des règles européennes qui plafonnent le déficit public à 3% du PIB.

Selon le ministre de l’Economie, « c’est techniquement possible, mais il faut maîtriser notre dette. D’autres pays européens ont plus de marges de manoeuvre », alors que la France affiche l’un des déficit public les plus élevés de la zone euro.

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbocka, a quant à elle jugé urgent samedi que l’Allemagne et l’UE assouplissent leurs règles budgétaires afin de dégager des moyens supplémentaires pour renforcer leur défense et aider l’Ukraine.

Lombard pour une immigration de travail

Lombard pour une immigration de travail

 «Nous avons besoin d’une immigration de travail, les entrepreneurs le souhaitent, et, d’ailleurs elle se fait», a assuré dimanche le ministre de l’Économie et des Finances Éric Lombard sur LCI.

 

«On a besoin de l’immigration pour remplir les jobs dans les entreprises, les usines, à l’hôpital», a soutenu le ministre. Et ce, alors que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui souhaite resserrer les critères de régularisation, considère que «l’immigration n’est pas une chance pour la France». Assumant sa différence de vision, Éric Lombard a rétorqué : «On peut avoir à l’intérieur d’un gouvernement des appréciations différentes (…) Ce n’est pas ma vision de l’immigration».

 

Sur les retraites,  Il pense qu’il est «légitime» que des personnes «qui font un métier pénible et ont une carrière longue parce qu’ils ont commencé tôt partent plus tôt». Mais, par souci «d’équilibre», «si on permet pour des raisons de solidarité nationale à tel ou tel salarié de s’arrêter plus tôt, il faut trouver ceux qui sont d’accord pour travailler plus longtemps», a-t-il glissé.

Vue de Paris : »La France des territoires va mieux  » (Eric Lombard, DG de la Caisse des dépôts )

Vue de Paris : »La France des territoires va  mieux  » (Eric Lombard, DG de la Caisse des dépôts )

Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations ouvre dans un livre-témoignage les portes et les fenêtres sur les mutations de la finance au regard de ses quatre ans passés à la tête de l’institution plus que bicentenaire de la rue de Lille. Il affirme que la France des territoires va mieux… sans doute vue de Paris; En effet, globalement nous assistons plutôt un phénomène de désertification du territoire en dehors des grandes métropoles. 

 

La  caisse de dépôt gère notamment une grande partie de l’épargne notamment du livret A rémunéré aujourd’hui à 1 % quand l’inflation a atteint 3 % sur un an en 2021 et qu’elle progressera encore au minimum de 3,5 % sur un an d’ici la moitié de 2022. De quoi faciliter la gestion de la caisse de dépôt au détriment des épargnants  ! NDLR

 

 

 

Vous racontez dans « Au cœur de la finance utile, à quoi sert votre épargne ? », publié ce mois-ci aux Editions de l’Observatoire, votre expérience de quatre années à la tête de la CDC. Ce livre est un appel pour un second mandat à l’issue de la présidentielle ?

ERIC LOMBARD : Ce n’est pas l’objectif de ce livre. J’ai été nommé par le président de la République sur un projet. Si Emmanuel Macron est rééluil faudra penser la suite du projet pour la Caisse. En revanche, j’ai voulu expliquer le rôle de la Caisse des Dépôts, car c’est le Livret A, c’est l’argent des Français et cela nous oblige. Et la CDC a beaucoup changé, j’ai aussi voulu le montrer.

On a coutume de dire qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits…

Quand je suis arrivé, c’était encore vrai pour un directeur général ! Venu du privé, d’une grande entreprise du secteur de l’assurance, j’ai découvert qu’il existait vingt directions qui rapportaient au directeur général, sans compter les présidents de filiales. Tant est si bien qu’il y avait des réunions à près de trente personnes. C’est pourquoi très vite, j’ai poussé pour que nous fassions quelque chose de plus opérationnel regroupant quatre métiers et en créant cinq fonctions transversales. En cinq ans, nous avons triplé le bilan du groupe. De 400 milliards d’euros, il avoisine désormais les 1.200 milliards d’euros, notamment depuis le rapprochement entre CNP et La Poste.

Vous dénoncez dans le livre les dérèglements du capitalisme et la montée des inégalités. La situation s’est aggravée avec la crise du Covid, selon vous ?

Depuis la crise financière de 2008 et au cours de la dernière décennie, on a assisté à un déséquilibre croissant dans la répartition des richesses qui est devenu aujourd’hui massif et constitue selon moi un frein et un danger pour la stabilité économique. Cela vient du fait que la rentabilité du capital est excessive, au regard de celle du travail. L’équilibre social qui a permis les 30 Glorieuses est rompu et les intérêts des managers sont désormais alignés sur le monde de la finance. Les investisseurs financiers ont continué de réclamer des rendements de 8 à 10% dans un monde de taux zéro voire négatifs.




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