Loiret élections partielles : nouvel échec pour LREM
Dimanche, Jean-Pierre Door des Républicains l’emporte nettement avec 67,08 % des suffrages contre seulement 32,92 % des voix pour Mélusine Harlé. Un recul qui s’ajoute à celle de Belfort et du Val d’Oise. Ces mauvais résultats expliquant le tassement de la popularité de Macron. Un président de la république dont l’image de président des riches lui colle un peu trop à la peau et qui n’est pas démentie par la sociologie des responsables de la république en marche à peu près tous appartenant aux catégories sociales supérieures. Il s’agit là d’un handicap qui brouille la vision du parti au pouvoir concernant les réalités sociales voir sociétales. On objectera à juste titre que la participation aux deux élections partielle a été particulièrement faible mais ceci vaut pour tous les partis; bien que concernant l’élection d’un député, cette échéances électorale prend surtout un caractère local car on sait que le résultat ne remettra pas en cause les équilibres nationaux. Alors dans ce domaine la république en marche ajoute une autre faiblesse à savoir la quasi inexistence de structures locales et de militants. Une telle faiblesse voulue au niveau national où le pouvoir est hyper centralisé et où on craint surtout l’établissement de baronnies locales. Résultat une grande insuffisance de relais sur le terrain Dans la première circonscription du territoire de Belfort, le LR Ian Boucard s’était nettement imposé avec 59,18 % des voix, plus de huit points de mieux qu’en juin, face au MoDem-LREM Christophe Grudler (40,82 %). Et dans la première circonscription du Val d’Oise, Isabelle Muller-Quoy (LREM, 48,55 %) a perdu la circonscription prise en juin à la droite : son rival LR Antoine Savignat l’a emporté avec 51,45 %, six points de mieux qu’en juin.