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Réforme du système d’aide au logement ?

Réforme du système d’aide au logement ?

 

Comment stopper la spirale inflationniste immobilier-aide au logement ? ,Quelques milliards pourraient être économisés sur l’aide au logement en tenant compte notamment des revenus et du patrimoine. Car laide annuelle  représente 17 milliards pour 5 millions de Français, les dépenses de l’État ayant  augmenté de  500 à 600 millions d’euros, comment l’ont constaté l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) dans leur dernier rapport publié en janvier, et qui présentait des mesures choc pour stopper la spirale inflationniste. Au total, l’État a dépensé 17 milliards d’euros (dont plus de la moitié pour le secteur privé locatif), rien qu’en aides au logement l’année dernière, qui ont concerné plus de 5 millions de foyers français. Pourtant en 2016, la France doit encore faire des économies dans son budget global, de l’ordre de 15 milliards d’euros. L’État cherche donc partout pour réduire ses factures, y compris dans ce dossier des aides au logement. Selon une source du ministère de l’Économie, que le Journal du Dimanche cite ce dimanche : «Un à deux milliards d’économies dans cet ensemble, c’est une part raisonnable». Ce chiffre d’un milliard d’euros a été évoqué cette semaine également par BFMBusiness. Selon le gouvernement, il y a bien des dérives dans le domaine des allocations logement. Parmi les pistes proposées par l’IGF et l’Igas, figurent notamment la refonte des critères d’attribution des aides en fonction du niveau des loyers, de la superficie du logement et du niveau de patrimoine des ménages. L’idée de moduler les APL en fonction du taux d’effort (rapport entre la dépense en logement d’un ménage et son revenu) est aussi évoquée. Ainsi que de supprimer ces APL pour les propriétaires d’une résidence secondaire, ou d’un bien immobilier loué etc. Mais la proposition qui fait le plus polémique, c’est celle qui interdirait le rattachement au foyer fiscal des étudiants qui touchent une aide au logement. Une réforme à laquelle le gouvernement a déjà dû renoncer, sous la pression des parlementaires.

Logement : un micro plan ridicule du gouvernement

Logement :  un micro plan ridicule du gouvernement

 

Difficile de faire plus minuscule alors que le secteur du logement est en crise profonde le gouvernement vient de décider une micro plan de 70 millions et en plus sur trois ans. Le précédent plan n’était déjà pas à la hauteur de l’enjeu mais celui là est d’une indigence à pleurer. Sans parler de la suppression d’une place de parking par appartement !  Le ministère du Logement a prévu de répartir 70 millions d’euros d’investissements sur trois ans et à travers trois chantiers : la transition numérique, le désamiantage et la transition énergétique. De nouvelles mesures de simplification ont également été annoncées.  70 millions d’euros sur trois ans. La ministre du Logement Sylvia Pinel a annoncé jeudi 4 décembre que le gouvernement allait financer des mesures visant à aider le secteur du bâtiment. Réparties en trois chantiers, ces mesures complètent celles annoncées l’été dernier par le gouvernement pour relancer la construction de logements, actuellement au plus bas. Inspiré du rapport de « l’ambassadeur du numérique », Bertrand Delcambre, remis à Sylvia Pinel le 2 décembre, le plan consacré au numérique prévoit notamment de « valoriser les bonnes pratiques » en la matière. Un comité de pilotage sera créé pour accompagner ces évolutions, autour de Bernard Delcambre. La formation, notamment en ligne, sera développée et des « kits BIM » (équipements et logiciels qui modélisent les données du bâtiment dans une maquette numérique), seront créés, pour encourager le travail collaboratif dans les TPE et PME du bâtiment. Concernant la « recherche et développement pour le traitement de l’amiante dans le bâtiment », le ministère souhaite « développer des technologies fiables permettant de réduire les coûts et les délais de détection et de traitement de l’amiante », ainsi que la pénibilité pour les ouvriers. Un programme de recherche et développement sera confié à des organismes de recherche, et piloté par un comité rassemblant les acteurs concernés. Le gouvernement prévoit par ailleurs de soutenir les « solutions innovantes de construction et de rénovation » et de « développer et mutualiser des outils d’expérimentation » ainsi que d’améliorer la formation des professionnels, entre autres. La ministre a également annoncé de nouvelles mesures de simplification des normes de construction. Parmi elles, la plus attendue est l’annonce que les promoteurs seront désormais tenus de ne construire qu’un seul parking par logement (et non plus deux), dans « les secteurs bien desservis par les transports en commun ». Elle entrera en vigueur « dès fin 2014″, selon le ministère, qui annonce aussi une « réduction des délais d’obtention du permis de construire« , ou encore une « amélioration des délais de traitement des recours » contre les permis, sans plus de précisions.

 

Immobilier: nouvelle chute du logement neuf

Immobilier: nouvelle chute du logement neuf

 

Avec Hollande on devait construire 500 000 logements par an, on en fera à peine 300 000 en 2014. Le fameux plan logement du gouvernement tombe à plat. Certes,  certaines simplifications ne sont pas inutiles (il y en a encore bien d’autres à supprimer) mais la question centrale est celle de la solvabilité des accédants notamment des primo-accédants. Les banques ne veulent plus prendre de risque compte tenu de la précarité du marché du travail. Pour un prêt,   elles exigent en moyenne un revenu de 4500 euros pour un achat lui auusi en moyenne de 230 000 euros (avec apport personnel de 20%). Des garanties que de moins en moins peuvent  apporter ; Pour relancer le logement il conviendrait d’agir sur deux leviers d’une part la baisse des couts (en particulier du foncier), d’autre part sur la durée des prêts (comme en Allemagne par exemple).  En attendant Le marché de l’immobilier continue de reculer. Les mises en chantier de logements neufs ont reculé de 5% d’août à octobre à 72.785, selon des chiffres publiés ce mardi par le ministère du Logement.   Par type de logement, sur la période, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 6,4% à 66.984 unités. Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants, de tourisme), un secteur plus restreint et qui a bien mieux résisté à une conjoncture économique morose ces derniers mois, ont progressé de 15,4% à 5 801 unités.  Sur les 12 mois écoulés entre novembre 2013 et octobre 2014, le nombre de logements neufs mis en chantier affiche encore un recul de 11,4% à 301 240 unités. En 2013, déjà ce chiffre avait reculé de 4,2% sur un an. L’objectif gouvernemental, encore jamais atteint dans l’Hexagone, d’un demi-million de logements construits par an, est loin En parallèle, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs, un indicateur qui renseigne sur les futures mises en chantier, a régressé de 3,9% sur la période, à 98.017, selon ces statistiques. Après un léger rebond – sur le trimestre achevé à fin août, puis à fin septembre – les permis de construire mordent ainsi à nouveau dans le rouge.  Le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs était repassé dans le vert à fin août et était resté sur une pente positive à fin septembre, après avoir été dans le rouge de façon continue, depuis le premier trimestre 2013.  Les permis accordés pour les logements ordinaires ont reculé de 7,5% à 88.801 unités d’août à octobre, tandis que ceux octroyés aux logements en résidence bondissaient de 52,8% à 9.216. Sur 12 mois, les permis de construire affichent toutefois encore un repli de 12,1% à 387.502 unités. 

 

Empreinte carbone : priorité au transport et au logement

Empreinte carbone : priorité au transport et au logement

Pas vraiment une découverte, le transport et le logement, la priorité à accorder pour lutter contre la production de carbone. La mobilité,  en favorisant les transports collectifs et le logement, par une meilleure isolation thermique.  D’après les « échos », l’empreinte carbone (émission de CO2) est liée à notre consommation. Et elle peut être sensiblement réduite si l’on agit en priorité les deux secteurs « les plus impactants ». A savoir : le bâtiment et la mobilité, avec une baisse supérieure à 35% en 2030 (par rapport à 2007) pour le premier et supérieure à 25% pour le second. L’Ademe constate que les dépenses des ménages français ont connu « une hausse sans précédent depuis plus de cinquante ans ». Ce niveau élevé de consommation  va de pair avec une augmentation de notre empreinte environnementale : énergie, carbone, eau, consommation de ressources, recul de la biodiversité…. Pour l’alléger, il faut « faire évoluer notre système de +production-consommation+ et changer nos habitudes et routines de citoyens-consommateurs », souligne-t-elle. Objectif : « passer d’une société de la quantité à une société de la qualité ». Comment faire ? Concrètement, l’Ademe recommande notamment d’ «améliorer le confort et l’efficacité thermique » des logements, de réduire la part des maisons individuelles dans les constructions neuves au profit du petit collectif (50/50 en 2030 contre 58/42 aujourd’hui). En matière de mobilité, elle préconise un usage accru des transports en commun. Il faudrait qu’ils représentent 28% des déplacements en 2030 contre 21% actuellement. Parallèlement, il faudra aussi d’encourager le vélo, la marche, l’autopartage et le covoiturage. Il faudra également que l’industrie automobile développe de nouvelles motorisations d’ici à 2030 avec «une part de marché pour les véhicules neufs de 10% de véhicules électriques et 22% d’hybrides rechargeables». L’Ademe recommande en outre d’allonger la durée de vie des équipements électriques et électroniques tout en améliorant leur efficacité énergétique. Dans le cadre d’une « économie circulaire », il faudrait développer davantage les filières de récupération et de valorisation de ces équipements.  L’agence appelle à enfin à réduire drastiquement le gaspillage alimentaire, à chaque étape de la chaîne alimentaire, « en visant une baisse de 60% de 2007 à 2030« .

 

Logement : «Construire plus et moins cher » (Chanut)

Logement :  «Construire plus et moins cher » (Chanut)

Dans une intreview au Figaro jacques Chanut livre ses propositions pour relancer le logement, il aborde auusi le prix mais ne va sans doute pas assez loin. Il est clair pourtant qu’il s’agit de la question centrale car eu égard  la situation économique et sociale la cible des acheteurs solvable est de pus en plus réduite. Il faudrait diminuer les prix d’au mois 30% pour resolvabiliser la demande.

Club Immo : Avec des mises en chantiers de logements toujours dans le rouge, quand peut-on espérer une véritable reprise ?

Jacques Chanut : Cette reprise nous l’attendons de pied ferme  depuis des années et les entreprises veulent vraiment voir le bout du tunnel. L’espoir  est revenu avec un certain nombre d’annonces gouvernementales ces dernières semaines. En attendant, l’activité est en baisse depuis 2008.  En 2014, les chiffres vont être plus mauvais que prévu. Nous étions partis sur une baisse d’activité de 0, 4 %,  malheureusement nous devrions atteindre – 1, 5 %.  Ce résultat succède à une année 2013 déjà négative avec – 3, 5 %.

 

Les mesures de Manuel Valls pour tenter de relancer le logement vont-elles dans le bon sens ?

Cela va dans le bon sens et la plupart de nos demandes ont d’ailleurs été entendues.  Ce plan de relance du logement neuf est équilibré sur les secteurs clés : le logement social est maintenu avec une confirmation d’aides, l’investissement locatif qui était bloqué depuis la loi Duflot, à moins de 30 000 logements, devrait rebondir avec le nouveau dispositif Pinel, s’il est voté en tant que tel. Enfin,  les conditions plus attractives du prêt à taux zéro pour les primo-accédants devraient dynamiser les ventes et donc la production de logements. Les trois piliers essentiel du logement neuf sont aujourd’hui soutenus.  Ce plan de relance sera-t-il suffisant ? Nous ne verrons les effets de ces annonces que l’année prochaine, peut-être un peu en fin d’année sur l’investissement locatif.

Quelles sont les autres priorités ?

Le marché de la rénovation représente 50 % de l’activité de nos entrepreneurs et de nos artisans.  Les annonces de Ségolène Royale vont aussi dans le bon sens, reste à les faire voter.  Sur les pistes d’amélioration, il faut voir réellement comment demain construire moins cher par rapport à d’autres pays européens. Construire moins cher cela ne  veut pas dire construire moins bien, ni de façon « low-cost » avec des travailleurs détachés, en situation irrégulière, cela veut dire simplifier les normes, les rendre accessibles à tous.

Quelles sont les grandes tendances, les innovations dans le domaine de la construction ?

Des pistes de progrès peuvent être réalisées en termes de gestion du logement. Nous croyons beaucoup à la maquette numérique. Regrouper sur un même système informatique tous les plans, toutes les réservations, les annotations, là on ne peut que gagner du temps, et donc faire des économies sur la construction en évitant des erreurs.  Il faut regarder les systèmes de production sur nos chantiers là où des gains de productivité peuvent être réalisés, tout en gardant l’esprit architectural français pour répondre à l’attente de nos concitoyens. L’époque des barres répétitives est révolue. Le choix des matériaux peut être optimisé et en simplifiant les normes, nous serons sur une tendance lourde d’économies  du coût de la construction.  Celui-ci ne représente que 50 % du coût du logement. Si l’on veut faire baisser le coût du logement, il faut aussi prendre en compte tout ce qui est autour : des frais annexes au financier en passant par le juridique, notamment.

 

Immobilier logement : action contre Foncia

Immobilier logement  : action contre Foncia

l’UFC-Que Choisir a choisi comme cible le « leader européen du service immobilier » accusé de facturer des frais de quittance de loyer.  L’UFC-Que Choisir a déjà fait condamner Foncia l’année dernière pour de telles pratiques reconnues illégales par la justice. Fort de ce jugement, l’association passe donc à la vitesse supérieure et compte avec la nouvelle  action de groupe entrée en vigueur le 1er octobre pour  obtenir le remboursement des frais indûment payés pendant des années par les quelques 318.000 locataires revendiqués par Foncia. Les sommes en jeu peuvent paraitre faible, le groupe immobilier facturait 2, 30 euros par mois son service d’avis d’échéance. Sauf que ça a duré des années et que c’était illégal.   Selon UFC-Que Choisir, ces frais ont rapporté au groupe immobilier 44 millions d’euros sur les cinq dernières années. Une somme que Foncia va peut-être devoir redistribuer à tous ses locataires. C’est désormais à la justice de le dire,  en l’occurrence, le tribunal de grande instance de Nanterre. En tout cas dans un premier temps. Car il y des possibilités d’appel. Et l’ensemble de la procédure peut être longue. « Les consommateurs ne seront avertis qu’en toute fin de procédure, ça peut prendre des années  et des années. Encore faut-il avoir gardé les preuves. J’invite les locataires à garder les factures, les quittances, toutes les preuves qui vont démontrer qu’ils ont dû payer ces sommes » insiste Alain Bazot, le président de l’UFC-Que Choisir.

 

Logement : Valls capitule devant Aubry

Logement :  Valls capitule devant Aubry

 

Inutile de tourner autour du pot le PS est au bord de l’éclatement et le gouvernement ne tiendra pas six mois. Le coup de mentions de Vals ne suffit plus à entretenir l’illusion. Hier Aubry a très sévèrement attaqué Valls sur sa politique du logement. Pour éviter de se faire encore un ennemi de plus, surtout à la veille de son discours devant les responsables du PS à La Rochelle où le Premier Ministre risque d’être sifflé), Valls a donc du capituler. Manuel Valls se dit d’accord, dans Le Journal du dimanche, pour que Lille et d’autres villes volontaires puissent, comme Paris, « expérimenter l’encadrement des loyers », en réponse à la demande formulée ce samedi en ce sens par la maire de Lille Martine Aubry. « Si en plus de Paris, d’autres villes comme Lille sont volontaires pour expérimenter l’encadrement des loyers, qu’elles le fassent », déclare le Premier ministre au JDD. La maire PS de Lille Martine Aubry a demandé ce samedi que sa ville, « reconnue comme la troisième ville la plus chère de France », et d’autres villes volontaires bénéficient aussi de l’encadrement des loyers que Manuel Valls avait souhaité limiter pour l’heure à Paris. « Sur le fond, elle a raison », a réagi de son côté le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone(PS) tout en regrettant le moment choisi – en pleine université d’été du PS à La Rochelle, où la tension est déjà forte entre le gouvernement et les frondeurs- par l’ancienne patronne du parti socialiste. Pour l’ancien ministre du Travail UMP Xavier Bertrand, Martine Aubry a fait cette demande « uniquement pour gêner Manuel Valls et François Hollande ».

 

Logement: il faut des mesures fiscales urgentes pour sauver le logement (Attali)

Logement:  il faut des mesures fiscales urgentes pour sauver le logement (Attali)

 

 

. Jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand, préconise un geste fiscal pour encourager l’achat de logements neufs et in fine relancer la croissance. «Je pense qu’il y aurait une réforme très simple, qui serait de dire: si vous achetez un logement neuf, que ce logement neuf, acheté pour habiter ou pour louer dans les deux prochaines années, puisse être légué sans droits de succession, et ce tout au long de la vie», dévoile-t-il avant d’ajoute r que «cela aurait un impact énorme en termes de relance». Les mises en chantier de logements neufs ont en effet encore chuté de près de 19% au deuxième trimestre et le nombre de permis de construire délivrés ne cesse de chuter.  Il n’est pas le seul: le président de la Fédération française du bâtiment (FFB), le fraîchement nommé Jacques Chanut, prône également la défiscalisation pour le logement. «Même Jacques Attali reconnaît que s’il n’y a pas d’incitation fiscale, l’investissement locatif ne repartira pas», commente-t-il. Mais pour lui, ce geste fiscal prend une autre voie «Il faudrait bénéficier d’une défiscalisation lorsqu’on loue à ses ascendants/descendants, contrairement à ce que préconise la loi Duflot», explique-t-il. «Le logement est une réelle problématique pour les familles, autant pour les jeunes que les seniors et grands seniors», ajoute-t-il.  L’idée de solidarité intergénérationnelle fait l’unanimité chez l’une et l’autre de ces propositions pour un geste fiscal de l’État. Toutefois, Jacques Chanut soulève une problématique très présente dans le contexte actuel: «Pour la proposition de Monsieur Attali, l’avantage fiscal n’est pas immédiat, cela pose donc le problème de la parole de l’État, dans le climat actuel de méfiance vis à vis de l’engagement de l’État». Le président de la FFB encourage donc une défiscalisation à l’entrée plutôt qu’à la sortie de l’investissement dans le logement neuf.  Dans ses récentes interviews Jacques Attali préconise la mise en place de mesures «urgentes et importantes» dès ce mois d’août pour relancer la croissance. «Il faut réduire les dépenses et créer les conditions de la croissance qui permet des recettes nouvelles sans impôts nouveaux», explique-t-il. Outre des mesures sur le logement, l’économiste évoque d’indispensables mesures sur la formation professionnelle, l’accord passé entre les partenaires sociaux est «une catastrophe» selon lui, «parce que les partenaires sociaux se sont entendus pour préserver leur magot», poursuit-il. «Il est urgent de ne pas mettre en œuvre cet accord et de le reprendre». Il prône en outre des mesures pour inciter l’investissement dans les PME, et une hausse de la TVA car selon lui «les prix n’augmentent pas, nous sommes en déflation, c’est le moment absolument formidable et unique pour augmenter la TVA. Il faudrait l’augmenter massivement, de trois points…».

 

Immobilier : nouveau recul du logement

Immobilier : nouveau  recul du logement

 

Les mises en chantier ont reculé de 13,3% sur un an, pour s’établir à 73.468, selon les chiffres du Logement publiés ce mardi 26 août.  Sur les douze mois écoulés entre août 2013 et juillet 2014, le nombre de logements neufs mis en chantier affiche un recul également notable de 10,8% à 305.079 unités. La tendance s’aggrave cette fois: le repli n’était encore que de 8,5% au mois de mai.  Le président François Hollande, qui a fait de la relance de la construction une de ses priorités de la rentrée, a promis la semaine dernière un nouveau « plan de relance » pour le secteur, alors que les efforts du gouvernement n’ont pas permis jusqu’ici d’enrayer l’effondrement de la construction.  Petite lueur à l’horizon tout de même, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs, qui renseigne sur les futures mises en chantier, a de son côté diminué de 1,1% de mai à juillet, à 101.885. Il s’agit malgré tout d’une nette amélioration, car à fin mai les permis de construire des trois mois écoulés étaient en repli de 16,1%, et à fin avril ils avaient chuté de 22,8%.  Sur douze mois, la baisse se réduit un peu pour les permis de construire, avec un repli cumulé de 17% à fin juillet (contre 20,7% à fin mai) à 391.474 unités.  En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre en repli de 4,2% sur un an, bien en deçà de l’objectif gouvernemental – encore jamais atteint dans l’Hexagone – d’un demi-million de logements construits par an.

 

Immobilier : le logement neuf sinistré

Immobilier : le logement neuf sinistré

 

Le secteur est dévasté, on va construire à peu  près la moitié de logements prévus par Hollande en 2014 (250 000 au lieu de 500 000). Parmi les facteurs explicatifs trois dominent les prix,   la crise et la bureaucratie (les innombrables normes et procédures). Les normes dans la construction sont complètement démentes et sont source de renchérissement des prix, prix d’une manière générale trop excessif pour être accessible aux jeunes primo accédants. Cette question des prix est cependant peu abordée par les professionnels voire les experts. Or c’est une question centrale car la crise écarte durablement des couches  socioprofessionnelles de l’accès à la propriété. Hollande va annoncer la semaine des nouvelles mesures, Il dit vouloir agir sur trois leviers dans le domaine du logement: la fiscalité, l’investissement et la réglementation. Après la très contestée loi Alur adoptée quand Cécile Duflot était ministre du Logement et le plan de relance présenté au début de l’été, un nouveau train de mesures se révèle nécessaire pour ce secteur essentiel à l’économie français mais apathique. Les transactions immobilières sont en berne malgré des taux historiquement bas et la construction est au plus mal. Les mises en chantier ont atteint en juillet le plus bas depuis novembre 1998, à 305.700 unités sur un an, et les permis de construire ont chuté de 20,2% sur un an. S’il y a urgence à agir, François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), ne jette pas la pierre au gouvernement de Manuel Valls, qu’il dit volontaire. « Il y a des choses qui arrivent avec la loi de finances et la loi de simplification. Le Premier ministre nous a dit ‘faites des propositions que l’on puisse porter dans ces deux véhicules législatifs’ », assure-t-il à Reuters. Les professionnels, reçus en juillet par le gouvernement, vont à nouveau l’être dans les deux semaines qui viennent. Ils entendent défendre leurs idées-forces avec pour credo d’aider l’ancien afin d’avoir des effets rapides, un logement neuf étant en général livré au bout de six à sept ans.  « On a un vrai problème de construction, mais c’est lié à l’ancien. Si les gens qui sont propriétaires dans l’ancien n’arrivent pas à vendre, ils n’achèteront pas du neuf », estime Jean-François Buet, président du réseau FNAIM. Une mesure en ce sens a été prise en juillet avec le nouveau Prêt à taux zéro (PTZ), étendu à l’ancien sous condition de travaux et dans certaines zones, mais cela répond mal aux besoins, selon Bruno Rouleau, du réseau de courtage Cafpi : « Ça va dans le bon sens mais on est perfectionnistes sur les travaux, le virage énergétique. On ne tient pas compte de la conjoncture, on aurait pu faire une parenthèse là-dessus. » Jean-François Buet est plus sévère. « Les primo-accédants, ce sont les jeunes, qui n’ont pas les moyens de faire les travaux. Quant à ‘revitaliser les centres-bourgs’, ça fait sourire. Les jeunes sont là où ils ont du travail, en ville », dit-il. Pour fluidifier le marché, son réseau propose le retour d’un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt et l’ouverture du « don manuel » aux grands-parents afin qu’ils aident leurs petits-enfants, pour relancer l’accession à la propriété. Sur l’investissement locatif, la FPI s’attend à voir reprise sa proposition d’ouvrir l’abattement fiscal Duflot – accordé en échange de l’engagement de louer – à la location au sein de la famille, et espère voir le taux de la réduction d’impôt porté à 21% contre 18% si le bien est loué 12 ans au lieu de 9. Tous réclament en outre une réforme de la taxation sur les plus-values, qui a été modifiée trois fois en trois ans et est jugée illisible, même si le passage de 30 à 22 ans de la durée de détention au-delà de laquelle le vendeur est exonéré d’impôts – à l’exception de la CSG – a été bien accueilli. « Il faut la simplifier au maximum », plaide Laurent Vimont, président de Century 21, qui demande aussi la suppression de la surtaxe de 6% mise en place en 2013. François Payelle va plus loin : « Il faut un fort abattement pendant deux ou trois ans et ensuite mettre en place une logique inversée : plus vous gardez le bien, plus vous êtes taxé. » Le président de la FPI estime qu’une même logique appliquée au foncier permettrait en outre de rendre disponible nombre de terrains inoccupés, car la libération d’espaces – locaux ou fonciers – est au coeur du problème de la construction. Le ministère du Logement a promis d’y œuvrer mais les élus restent très réticents, pour des raisons électorales et budgétaires, alors que le foncier est largement disponible. François Payelle suggère, et le ministère disait y réfléchir en mai dernier, déjà, de récompenser les maires bâtisseurs. Laurent Vimont de Century 21 estime lui que les édiles doivent « sélectionner un promoteur sur la base d’un projet, et arrêter de vendre les terrains aux enchères » pour faciliter les choses. Enfin, les professionnels attendent que le gouvernement accélère franchement sur la simplification de normes qui bloquent nombre de projets, comme l’obligation de faire des parkings, jusqu’aux plus tabous.  « Même sur les normes pour les personnes handicapées, il y a des choses qui permettraient de construire en les respectant », assure Laurent Vimont. « On pourrait limiter à un logement par bâtiment. Est-ce que toutes les voitures neuves sont adaptées aux personnes handicapées ? »  Pour lui, toute mesure sera bénéfique dès lors qu’elle sera encourageante pour les propriétaires, échaudés par Alur. « Il y a un fil extrêmement ténu de la confiance qui a été rompu. Les propriétaires investisseurs sont en fuite – on estime que 110.000 ont quitté le marché depuis deux ans et demi. Restaurer la confiance, c’est la priorité », affirme-t-il.

 

Immobilier : le marasme du secteur du logement

Immobilier : le marasme du secteur du logement

 

Ce n’est pas une crise passagère mais une crise structurelle qui affecte le secteur du logement. Hollande avait promis 50 000 logements neufs par an, il y en a eu 300 000 en 2013, en 2014 c’est pire, on atteindra péniblement 250 000. En cause surtout le manque de solvabilité de primo-accédants. Dans le contexte économique e et social actuel, il n’est plus possible de financer avec les revenus du salaire un bien dont le coût set en moyenne de 220 000 euros (2 à 3 fois plus en région parisienne). Cela implique de disposer due revenu de 5000 euros mensuels pour accéder aux financements. Tout doit donc être à revoir d’abord le prix des logements beaucoup trop excessifs, ensuite l’apport initial, le taux ,  durée  des prêts et  les conditions d’accès au foncier  Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment, livre quelques pistes pour venir à bout de la crise du logement en France.( intreview le Figaro)

 

Que préconisez-vous pour relancer le logement?

Il manque près d’un million de logements en France, en raison d’une pénurie de l’offre. Ce n’est pas un excès de réglementation qui fera repartir le marché. La solution est simple: il faut débloquer des terrains. La mobilisation du foncier public a trop traîné. On peut compter sur les doigts d’une main les dossiers qui ont abouti. L’État doit prendre le taureau par les cornes et tordre le bras aux récalcitrants. Côté privé, il faut inverser la fiscalité pour inciter les propriétaires de terrains constructibles à les céder rapidement.

Faut-il aider davantage les ménages à financer leurs acquisitions?

Sur le volet de l’investissement locatif – un marché aujourd’hui complètement bloqué -, nous voulons élargir le dispositif de défiscalisation Duflot pour permettre à un propriétaire de louer son appartement à ses parents ou à ses enfants.

Pour les primo-accédants, il faut s’attaquer sérieusement à la question de l’apport. Avec le prêt à taux zéro, nous disposons d’un bon outil. Mais il faut différer encore son remboursement. Si le remboursement du prêt à taux zéro intervient non pas au bout de cinq ans mais de douze à quinze ans, les banquiers considéreront ce prêt comme un véritable apport et non pas comme un simple crédit à taux bonifié.

 

Quelle est l’urgence de la situation pour votre profession?

Depuis 2008, l’activité dans la construction a baissé de 18 %. Les entreprises ont fait leur possible pour protéger leurs salariés. Les effectifs n’ont fléchi que de 6 %. Mais si le rebond promis tarde encore, nous serons obligés d’ajuster la main-d’œuvre. Un million cent cinquante mille emplois sont en jeu dans le bâtiment.

 

Immobilier : le logement neuf sinistré

Immobilier : le logement neuf sinistré

Une belle promesse de construire 500 000 logements faites par Hollande en 2012, en faiat un peu plus de 300  000 en 2013 et 250 000 en 2014. Le secteur économique est proche du sinistre. Comment le gouvernement compte-t-il relancer la machine ? La question sera abordée ce mercredi matin, lors du premier Conseil des Ministres après les vacances d’été. Le secteur du logement sera notamment car au menu, car les derniers chiffres confirment les prévisions les plus pessimistes.  Au rythme actuel, on pourrait bien avoir du mal à dépasser les 250.000 logements construits cette année.   »Le secteur touche le fond » résume un professionnel. A tel point qu’1/3 des défaillances d’entreprises concernent aujourd’hui des entreprises du BTP.  Dans ce contexte, Manuel Valls a bien promis des mesures supplémentaires pour doper la construction. Mais les professionnels qui l’ont rencontré à la mi-juillet restent extrêmement prudents. Le gouvernement veut relancer sans dépenser. Plusieurs pistes sont bien évoquées : doper le prêt à taux zéro ou encore autoriser ceux qui achètent grâce au dispositif « Duflot », le dispositif d’incitation fiscale, à louer leur logement à leurs parents ou leurs enfants.  Des mesures qui restent selon eux très insuffisantes. Rien ne repartira si on ne provoque pas un choc avec de nouvelles incitations fiscales nous dit un professionnel.

Sabban(PS) a menti sur son logement social

Sabban(PS)  a  menti sur son logement social

Nouvelle affaire  démontrant que des élus n’hésitent pas à se sucrer tant qu’ils ne sont pas prix la main dans le  pot de confiture. Michèle Sabban, vice-présidente (PS) de la région Ile-de-France, avait donné des « informations inexactes » concernant le logement social dont elle a bénéficié, et a décidé de remettre sa délégation de vice-présidente, a annoncé mardi Jean-Paul Huchon, président de la région.  Michèle Sabban, vice-présidente (PS) de la région Ile-de-France, avait donné des « informations inexactes » concernant le logement social dont elle a bénéficié, et a décidé de remettre sa délégation de vice-présidente, a annoncé mardi Jean-Paul Huchon, président de la région. Michèle Sabban « m’a remis sa délégation de vice-présidente en charge du personnel, de l’administration générale et des marchés publics, ce que j’ai accepté », a indiqué Jean-Paul Huchon, président de la région dans un communiqué mardi. Selon lui, Michèle Sabban, qui a fin juin quitté son logement social, « a reconnu avoir donné des informations inexactes à l’ensemble des élus régionaux lors de son audition devant la Mission d’information et d’évaluation (MIE) sur le logement ». Michèle Sabban « a indiqué ce jour (mardi) avoir bénéficié d’un logement appartenant au quota réservataire régional », précise-t-il.  »Elle a présenté ses excuses à l’ensemble de l’exécutif régional et confirmé qu’elle quitte son logement », a ajouté Jean-Paul Huchon. Michèle Sabban louait 70 m2 dans le 8e arrondissent 1.218 euros par mois. Pierre-Yves Bournazel, qui a présidé la MIE sur les logements de la région Ile-de-France, avait demandé à Jean-Paul Huchon de communiquer les « documents établissant de manière incontestable » que Michèle Sabban n’a pas eu son logement sur le quota régional réservataire et permettant de connaître les conditions d’obtention de ce logement. Le 25 juin, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, avait « demandé aux conseillers de Paris en logement social de déménager ». Un mois plus tôt, les conseillers de Paris avaient approuvé à l’unanimité, le 20 mai, un code de déontologie prévoyant que les élus ne disposent pas d’un logement social, « sauf situation particulière justifiant un maintien dans le logement occupé avant l’élection ».

 

Immobilier-logement : recul du neuf

Immobilier-logement : recul du neuf

 

Elle est loin la promesse de Hollande de construire 500 000 logements par an. Aujourd’hui le secteur recule et ce ne sont pas les décsion de Valls qui vont inverser la tendance car la question centrale est celle de la solvabilité des candidats acquéreurs et le coût exorbitant des coutes de construction en France. Le secteur de la construction continue donc son déclin, alors que le gouvernement s’apprête à annoncer des mesures pour le relancer. Les mises en chantier de logements neufs en France ont reculé de mars à mai de 19,7% sur un an, pour s’établir à 69.577, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi 24 juin. Sur les trois mois allant de mars à mai, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 21,4%, à 64.428 unités, contre un recul de 20,5% à fin avril. En revanche le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…), plus restreint, a progressé de 9,7% à 5.149 unités (contre un bond de 35,6% un mois plus tôt). Sur les douze mois écoulés entre juin 2013 et mai 2014, le nombre des logements neufs mis en chantier affiche un recul plus modéré, de 8,5%, à 312.066 unités. Celui-ci s’accentue toutefois: il n’était encore que de 6,5% un mois plus tôt. Le ministère du Logement, qui a fait de la relance de la construction sa priorité cette année, doit annoncer des mesures mercredi en Conseil des ministres, en faveur de la simplification des normes qui alourdissent les coûts de construction, de la mobilisation du foncier public et de l’accession à la propriété, notamment. Le nombre des permis de construire accordés pour des logements neufs, qui renseigne sur les futures mises en chantier, a de son côté diminué de 16,1% sur cette période, à 94.155, selon la même source. C’est là un léger mieux, car à fin avril les permis de construire des trois mois écoulés étaient en repli de 22,8%, et à fin mars ils avaient chuté de 25%.  Les permis de construire accordés aux logements ordinaires ont reculé davantage (-18,8%), à 85.981 unités, contrastant toujours avec le rebond de 28,2% affiché par les logements en résidence, à 8.174 unités. Sur douze mois, la baisse est légèrement moindre qu’un mois plus tôt pour les permis de construire, avec un repli cumulé de 20,7% à fin mai (contre -21,5% à fin avril), à 389.444 unités. En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre en repli de 4,2% sur un an, bien en deçà de l’objectif gouvernemental – encore jamais atteint dans l’Hexagone – d’un demi-million de logements construits par an.

 

Immobilier -Logement: plan de sauvetage de Valls, surtout des gadgets

Immobilier -Logement: plan de sauvetage de Valls, surtout des gadgets

 

 

Le logement connait une crise sans précédant aussi bien le logement neuf qu’ancien. Du coup Valls lance un plan de sauvetage ; En fait surtout des gadgets car la vraie question est celle de la solvabilité des candidats à l’accession de logements  et du coût d’acquisition trop important, avec en plus les inquiétudes crées par la loi Duflot. En face du risque de nouvelle bulle immobilière ce plan apparaît dérisoire.  La faute à la loi Duflot? Manuel Valls ne va pas jusqu’à dire cela. Mais pour relancer la construction de logements neufs, totalement sinistrée depuis des mois, le Premier ministre annonce ce mercredi 25 juin une série de mesures destinées à donner un coup de fouet au secteur. Il les développe dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France.    »Il s’est créé un climat de crainte autour de la loi Alur », lance-t-il. Il ne s’agit pas d’un « détricotage mais d’une application réaliste, pragmatique et vigilante » de la loi Duflot précise-t-il en introduction. « Le marché est déprimé. Il n’y a eu que 330.000 mises en chantier en 2013 alors qu’il en aurait fallu 500.000″, constate Manuel Valls.  Première annonce, le gouvernement envisage de « favoriser l’accession à la propriété en élargissant l’accès au prêt à taux zéro ». « Ces prêts seront disponibles auprès des banques en octobre 2014″, précise-t-il. Le remboursement commencera au bout de 7 ans et non plus 5 ans.  Par ailleurs, le prêt à taux zéro (PTZ), « normalement réservé à l’acquisition d’un logement neuf, sera élargi à l’achat d’un logement ancien dans certains centre-bourgs en zone rurale, sous réserve d’y réaliser des travaux », ajoute Manuel Valls.   Il s’engage également à réduire les normes de construction: « la multiplication des normes décourage et freine la construction ». « Cinquante mesures de simplification vont donc être mises en œuvre dès l’automne ».  En revanche, le gouvernement ne veut pas revenir sur l’un des points essentiels et très contesté de la loi Duflot: l’encadrement des loyers. « C’est une mesure sociale importante (…) mais il faut le faire de façon transparente et prévisible ». Mais sans donner davantage de détails.  Le gouvernement va aussi mettre en place un nouveau dispositif afin d’encourager fiscalement « les propriétaires qui font l’effort de loger plus longtemps des locataires avec un loyer plafonné ». Plus généralement, le gouvernement va  » développer l’investissement locatif dans les villes où les loyers sont chers ». Mais là aussi, il ne donne pas davantage de détails.
 Enfin, la garantie universelle des loyers (GUL), autre mesure forte de la loi Alur, n’est pas officiellement abandonnée. « Le principe est généreux mais il a un coût trop important ». Et d’ajouter: « nous travaillons donc à l’ajuster pour qu’elle bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin: les jeunes ».

 

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