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À l’occasion du budget, une motion de censure pour rien

À l’occasion du budget, une motion de censure pour rien !

Comme les discussions sur le budget s’éternisent et que nombre d’amendements ne peuvent être liés. Le gouvernement a décidé de mettre fin à la récréation et a sifflé la fin du débat. Le gouvernement utilisera donc l’article 49–3 pour passer en force. De son côté l’opposition ( sauf les « Républicains ») réagit de façon traditionnelle en déposant une motion de censure qui a peu de chances d’être votée.

Les « républicains » ne voteront pas cette censure en dépit de leur opposition sur de nombreux points. De son côté, la gauche de Mélenchon ne votera pas la motion de censure déposée par le rassemblement national. Lequel rassemblement national pourrait peut-être soutenir la motion de la gauche, Ce qui ne changera pas grand-chose résultat final. Bref le cirque habituel à l’assemblée avec des résultats connus d’avance qui sont davantage des postures que des attitudes politiques claires

Interrogé sur la position des députés RN par rapport à la motion de la Nupes, M. Tanguy Chef de file du RN sur ce texte a répondu: « On vote selon l’intérêt de la France ».
« Il n’y a pas encore de consignes qui ont été données. Ce qu’a dit Marine Le Pen, compte tenu des positions de la Nupes encore ces derniers jours, notamment sur le financement de la politique migratoire, le mépris pour le soutien à nos forces de l’ordre, ça nous paraît compliqué de voter une motion de la Nupes », a-t-il précisé.

La patronne du groupe d’extrême droite a exclu « a priori » dès dimanche de voter cette motion de la gauche. Aucune des deux motions n’a de chance d’être adoptée.
Ne disposant que d’une majorité relative au Palais Bourbon, le gouvernement avait permis l’utilisation de cet outil lors du Conseil des ministres mercredi dernier. Mais la Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé dimanche qu’il ne serait pas actionné avant mardi ou mercredi, pour que « le débat ait lieu ». Le déclenchement du 49.3 est synonyme d’échec sur ces débats pour le gouvernement.

Inflation et spéculation

Inflation et spéculation

 

 

Alors que l’inflation européenne est mesurée au mois d’août autour de 9 %, la France n’enregistrerait qu’une hausse des prix d’environ 6 % (5,8 % sur un an en août).

 

On comprend mal, à part la question de la tarification de l’électricité,  comment la France ce situe en retrait en matière d’évolution des prix. Sans doute en raison de l’obsolescence de l’indicateur de l’INSEE qui sous-estime l’évolution structurelle de la consommation. Une consommation caractérisée par une forte de l’alimentaire et des services notamment.

Un seul exemple des litres de huile autour de 1,50 € qui passe à plus de deux euros et jusqu’à cinq euros grâce au changement d’étiquette, d’emballage et de conditionnement.

En fait,  nombre de secteurs et d’entreprises profitent du climat inflationniste actuel pour augmenter sans raison objective leurs prix. C’est l’occasion d’une grande spéculation qui à terme permettra d’augmenter les profits. Aucune étude n’a été entreprise pour analyser de manière profonde les facteurs explicatifs de la hausse des prix. Certains sont structurels, d’autres conjoncturels et d’autres enfin purement spéculatifs. Sur une hausse globale qui devrait atteindre presque 10 % d’ici la fin de l’année la moitié environ est infondée. En cause notamment les rétentions de fourniture de producteurs et de distributeurs, la valse des étiquettes et de conditionnement.

Quelques exemples :

L’eau Salvetat a ainsi réduit en 2020 la taille de ses bouteilles de 1,25 litre à 1,15 litre tout en augmentant son prix de vente de 5%. Le fromage Kiri a réduit la taille de la portion de son fromage fondu de 10% il y a un an et demi, avec des portions passées de 20 à 18 grammes. Les sirops Teisseire dont la bouteille est passée de 75 à 60 cl en 2020 avec un prix de vente en hausse de 37%. Ou encore la marque les Pyrénéens de Lindt qui a réduit le nombre de chocolats de ses boîtes de 30 à 24 tout en augmentant ses tarifs de 30%.

« Le plus souvent avec la shrinkflation, le prix à l’unité reste inchangé alors que le prix au kilo s’est envolé, explique Camille Dorioz, responsable des campagnes chez Foodwatch à Challenges. Le consommateur ne voit pas la différence quand il passe à la caisse. »

S’il y a des raisons objectives à l’inflation il y a aussi la spéculation des producteurs et des distributeurs qui augmentent sans motif pertinent les prix. Ainsi les grandes sociétés n’ont-elles jamais réalisé autant de superbes bénéfices. Curieusement les experts patentés qui craignaient les effets de l’infernale boucle salaire-prix sont nettement moins nombreux à critiquer la véritable boucle-superprofits prix qui nourrit l’inflation.

D’après l’INSEE,  le détail des chiffres montre que l’augmentation des prix de l’énergie est revenue à 22,2 % en rythme annuel, après avoir atteint 28,5 % le mois dernier. En revanche, la hausse des prix de l’alimentation s’est encore accélérée pour atteindre 7,7 % par rapport à août 2021, après une hausse de 6,8 % un mois plus tôt, tout comme celle des prix des produits manufacturés (+3,5 % après +2,7 % avec la fin des soldes) tandis que celle des services reste stable, à 3,9 % annuel.

Au total, les prix augmentent ainsi de 0,4 % sur un mois en août, après une hausse de 0,3 % en juillet, précise l’Insee. La  hausse des prix y atteint un niveau sans précédent depuis 40 ans.

Dans la réalité, les prix alimentaires progressent au moins de 10 %. Les prix des services devraient eux enregistrer une forte hausse à la rentrée notamment concernant les abonnements.

facteurs explicatifs de l’inflation

Inflation structurelle-

Certaines mutations structurelles au sein de l’économie peuvent favoriser l’inflation.C’est le cas d’une situation de monopole caractérisée par une absence de concurrence par exemple.D’autres raisons, psychologiques…et spéculatives , pourraient aussi expliquer ce phénomène Imaginez qu’une entreprise vendant de la farine anticipe de très mauvaises récoltes de blé. Elle augmentera donc les prix de sa marchandise pour compenser la potentielle perte à venir.
Inflation conjoncturelle-
 Selon les économistes de l’école keynésienne, l’inflation s’explique par un déséquilibre entre offre et demande. Lorsque la demande excède l’offre de B&S, les prix augmentent mécaniquement afin de retrouver cet équilibre. C’est cette rareté qui entraîne la hausse des prix.
Inflation Monétaire-Lorsque la masse monétaire dépasse la richesse réellement produite ce qui conduit à une forme de dépréciation de la valeur de la monnaie donc à une inflation
Inflation par les coûts
 Une hausse généralisée et persistante des prix peut se justifier par une augmentation du coût de fabrication d’un bien ou parce que les produits qui le composent sont de plus en plus chers. L’augmentation du coût de fabrication provient souvent d’une hausse des salaires, qui se répercute sur le prix des B&S. Le consommateur ressentira également la hausse du prix des matières premières au moment de son achat.
L’inflation frappe l’économie dans son ensemble, des ménages aux entreprises en passant par les administrations publiques. Celle-ci est particulièrement mal accueillie par les épargnants qui constatent une dépréciation de la valeur de l’argent mis de côté. Toute personne ayant un revenu fixe voit également l’inflation d’un mauvais œil. Alors que les prix grimpent, les salaires ne sont pas forcément revus à la hausse.Actuellement (au mois d’août, l’inflation en France a progressé de l’ordre de  6 % tandis qu’en moyenne les salaires n’ont enregistrés qu’une hausse de 3 % ). Les salariés  sont donc forcément perdants et voient leur pouvoir d’achat baisser.L’inflation pénalise également le commerce extérieur. Les prix des marchandises du pays en proie à l’inflation étant plus élevés, les autres nations seront forcément plus réticentes à les importer.Ce phénomène entraîne aussi la hausse des taux d’intérêt, décourageant les ménages à solliciter des crédits à la consommation.

Inflation : l’occasion d’une grande spéculation

Inflation : l’occasion d’une grande spéculation

 

 

Alors que l’inflation européenne est mesurée au mois d’août autour de 9 %, la France n’enregistrerait qu’une hausse des prix d’environ 6 % (5,8 % sur un an en août).

 

On comprend mal, à part la question de la tarification de l’électricité,  comment la France ce situe en retrait en matière d’évolution des prix. Sans doute en raison de l’obsolescence de l’indicateur de l’INSEE qui sous-estime l’évolution structurelle de la consommation. Une consommation caractérisée par une forte de l’alimentaire et des services notamment.

Un seul exemple des litres de huile autour de 1,50 € qui passe à plus de deux euros et jusqu’à cinq euros grâce au changement d’étiquette, d’emballage et de conditionnement.

En fait,  nombre de secteurs et d’entreprises profitent du climat inflationniste actuel pour augmenter sans raison objective leurs prix. C’est l’occasion d’une grande spéculation qui à terme permettra d’augmenter les profits. Aucune étude n’a été entreprise pour analyser de manière profonde les facteurs explicatifs de la hausse des prix. Certains sont structurels, d’autres conjoncturelles et d’autres enfin purement spéculatifs. Sur une hausse globale qui devrait atteindre presque 10 % d’ici la fin de l’année la moitié environ est infondée. En cause notamment les rétentions de fourniture de producteurs et de distributeurs, la valse des étiquettes et de conditionnement.

D’après l’INSEE,  Le détail des chiffres montre que l’augmentation des prix de l’énergie est revenue à 22,2 % en rythme annuel, après avoir atteint 28,5 % le mois dernier. En revanche, la hausse des prix de l’alimentation s’est encore accélérée pour atteindre 7,7 % par rapport à août 2021, après une hausse de 6,8 % un mois plus tôt, tout comme celle des prix des produits manufacturés (+3,5 % après +2,7 % avec la fin des soldes) tandis que celle des services reste stable, à 3,9 % annuel.

Au total, les prix augmentent ainsi de 0,4 % sur un mois en août, après une hausse de 0,3 % en juillet, précise l’Insee. La  hausse des prix y atteint un niveau sans précédent depuis 40 ans.

Dans la réalité, les prix alimentaires progressent au moins 10 %. Les prix des services devraient eux enregistrer une forte hausse à la rentrée notamment concernant les abonnements.

Les facteurs explicatifs de l’inflation

Inflation structurelle- Certaines mutations structurelles au sein de l’économie peuvent favoriser l’inflation. C’est le cas d’une situation de monopole caractérisée par une absence de concurrence, par exemple.

D’autres raisons, psychologiques…et spéculatives , pourraient aussi expliquer ce phénomène Imaginez qu’une entreprise vendant de la farine anticipe de très mauvaises récoltes de blé. Elle augmentera donc les prix de sa marchandise pour compenser la potentielle perte à venir.
Inflation conjoncturelle- Selon les économistes de l’école keynésienne, l’inflation s’explique par un déséquilibre entre offre et demande. Lorsque la demande excède l’offre de B&S, les prix augmentent mécaniquement afin de retrouver cet équilibre. C’est cette rareté qui entraîne la hausse des prix.
Inflation Monétaire-Lorsque la masse monétaire dépasse la richesse réellement produite ce qui conduit à une forme de dépréciation de la valeur de la monnaie donc à une inflation
Inflation par les coûts- Une hausse généralisée et persistante des prix peut se justifier par une augmentation du coût de fabrication d’un bien ou parce que les produits qui le composent sont de plus en plus chers. L’augmentation du coût de fabrication provient souvent d’une hausse des salaires, qui se répercute sur le prix des B&S. Le consommateur ressentira également la hausse du prix des matières premières au moment de son achat.
L’inflation frappe l’économie dans son ensemble, des ménages aux entreprises en passant par les administrations publiques. Celle-ci est particulièrement mal accueillie par les épargnants qui constatent une dépréciation de la valeur de l’argent amassé sur leur compte. Toute personne ayant un revenu fixe voit également l’inflation d’un mauvais œil. Alors que les prix grimpent, les salaires ne sont pas forcément revus à la hausse.Actuellement (au mois d’août, l’inflation en France a progressé de l’ordre de  6 % tandis qu’en moyenne les salaires n’ont enregistrés qu’une hausse de 3 % ). Les salariés  sont donc forcément perdants et voient leur pouvoir d’achat baisser.L’inflation pénalise également le commerce extérieur. Les prix des marchandises du pays en proie à l’inflation étant plus élevés, les autres nations seront forcément plus réticentes à les importer.

Ce phénomène entraîne aussi la hausse des taux d’intérêt, décourageant les ménages à solliciter des crédits à la consommation.

 

Envol de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

Envol de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

 

Macron a reconnu lui-même qu’il y avait à l’occasion de la vague d’inflation de nombreux profiteurs. pour autant ,le gouvernement et la majorité à l’Assemblée nationale se sont opposés pour l’instant la mise en place d’une commission parlementaire pour analyser le phénomène et identifier les spéculateurs.Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

 

Dans  les grandes surfaces ont note par exemple  les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix.

Dans les supermarchés, tous les produits de base flambent. La boîte de haricots, la farine, l’huile d’olive, le paquet de céréales affichent tous une hausse de plus de 5 %, et même bien au-delà pour les pâtes, le café, le sucre ou les œufs, constate 60 millions de consommateurs.

Premier constat : depuis un an, la hausse des viandes surgelées s’établit à + 4,2 %, selon l’indice des prix à la consommation dévoilée par le site 60 millions de consommateurs. Un repère déterminant dans la hausse moyenne des prix en rayons et qui constitue le panier des Français.

Parmi les autres produits qui flambent, les pâtes caracolent en tête. Leur prix a bondi de plus de 7 % en décembre 2021 par rapport à décembre 2020. Si les grandes marques restent un peu en deçà de ce chiffre, les marques de distributeur (MDD) ont flambé de 12 % et les premiers prix ont littéralement explosé : + 39 % !

Pour l’instant, l’inflation du panier alimentaire reste inférieure à l’inflation générale. Sauf qu’il y a eu plus de hausses aux rayons alimentaires dans les trois premiers mois de 2022 que durant les cinq années précédentes, relève 60 millions de consommateurs. Et surtout, la guerre en Ukraine devrait encore se répercuter sur les prix des viandes, des huiles ou des farines, entre autres.

Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale. Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % Un seul exemple, le fameux pot de moutarde qui avait disparu des étalages. Chez certains distributeurs il revient sous une autre marque mais au même prix que les plus chers; en réalité d’une moindre qualité et en provenance de Roumanie !au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Phénomène de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

Phénomène de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

 

Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

 

Ceux qui ont l’habitude par exemple d’effectuer leurs courses dans les grandes surfaces ont noté les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix. Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale. Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % Un seul exemple, le fameux pot de moutarde qui avait disparu des étalages. Chez certains distributeurs il revient sous une autre marque mais au même prix que les plus chers; en réalité d’une moindre qualité et en provenance de Roumanie !au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Inflation : l’occasion d’une vague de spéculation

Inflation : l’occasion d’une vague de spéculation

 

Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

Ceux qui ont l’habitude par exemple d’effectuer leurs courses dans les grandes surfaces ont noté les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix. Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale officielle . Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

Inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

 

Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

Ceux qui ont l’habitude par exemple d’effectuer leurs courses dans les grandes surfaces ont noté les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix. Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale. Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Guerre en Ukraine : L’occasion d’un renforcement des dictatures Pékin Moscou

Guerre en Ukraine : L’occasion d’un renforcement des dictatures Pékin Moscou

 

L’amitié sino-russe est une donnée contemporaine dont il faut tenir compte pour comprendre les nouveaux enjeux géopolitiques et économiques à l’échelle internationale créés par la décision de Moscou d’envahir l’Ukraine. Par Mariem Brahim, enseignante-chercheuse à Brest Business School, et Charaf Louhmadi, ingénieur économètre chez Natixis, auteur de « Fragments d’histoire des crises financières » et « Voyage au pays des nombres premiers ».( dans la « Tribune »)

La Chine et la Russie sont deux puissances mondiales. L’une représente le pays le plus peuplé du monde : 1,374 milliard d’habitants. L’autre est le plus grand en termes de superficie : 17 millions de km2. Une frontière commune de 4.200 km les relie. Les deux pays siègent au conseil permanent de l’ONU, tandis que les relations sino-russes sont excellentes depuis quelques années. Aux jeux olympiques de Pékin, Xi Jinping et Vladimir Poutine ont volontairement affiché aux yeux du monde entier l’amitié de leurs deux nations. A ce titre, le chef de la diplomatie chinoise Wang YI évoque « une amitié sino-russe solide comme un rock ». Il est évident que cette alliance, de plus en plus renforcée, constitue une menace pour le monde occidental.

Deuxième puissance économique mondiale, la Chine tisse en effet depuis des années un partenariat énergétique stratégique avec son voisin russe, particulièrement riche en gaz et en pétrole. Rappelons cependant que la Russie n’est que la 12e puissance économique mondiale au début de la guerre en Ukraine. Son PIB était en deçà de celui des pays du Benelux (Pays-Bas, Belgique et Luxembourg). Autrement dit, la puissance de la Russie paraissait d’abord d’ordre militaire.

Les relations économiques bilatérales entre les deux pays ont débuté dès la fin des années 1980. La Russie a alors tiré profit de l’embargo occidental suite aux événements tragiques de la place Tian’anmen pour vendre des armes à son nouveau partenaire. De surcroit, les deux pays ont procédé à des manœuvres militaires communes en 2005 avant de célébrer en grande pompe en juin 2019 le 70e anniversaire de leurs relations diplomatiques. A cette occasion, ils ont utilisé des moyens spectaculaires pour mettre en scène, devant les caméras du monde entier, la complicité et l’amitié qui les relient.

Pékin multiplie par ailleurs ses adhésions stratégiques aux organisations mondiales. Ainsi l’empire du Milieu fait-il partie des pays membres du FMI, des organisations mondiales de la santé (OMS) et du commerce (OMC) et, nous l’avons vu, de l’ONU. La Chine y dirige d’ailleurs quatre de ses quinze agences à savoir la FAO chargée de l’agriculture, l’ITU en charge des télécoms, l’ICAO spécialisée dans le domaine de l’aviation et enfin l’UNIDO pour le développement industriel.

Parallèlement, la Chine participe activement à l’élaboration et le développement de sa propre agence de coopération : l’Organisation de Coopération de Shanghai dite « OCS ». Fondée en 2001 et siégeant à Pékin, elle correspond à une alliance intergouvernementale de partenariats économiques. Mais son rôle essentiel porte sur le maintien de la stabilité et de la sécurité régionale. Au côté de la Chine donc, la… Russie faisait partie des six États fondateurs avec le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et le Tadjikistan. L’Inde et le Pakistan ont rejoint l’organisation en 2017. En outre, on dénombre quatre États observateurs (la Biélorussie, la Mongolie, l’Iran et l’Afghanistan) et six partenaires de discussion : La Turquie, l’Azerbaïdjan, le Népal, le Cambodge, l’Arménie et le Sri Lanka. Les deux langues officielles de travail sont le chinois et le… russe.

Chaque année, a lieu un sommet au cours duquel les dirigeants des États membres et observateurs définissent les grandes lignes des politiques de partenariats et d’alliances sectorielles portant sur la défense, l’éducation, la justice et le tourisme. Actuellement, l’Ouzbek Vladimir Norov en assure le secrétariat général qui doit s’assurer d’une bonne coordination entre les Etats.

En 2018, le PIB total de cet ensemble était valorisé à hauteur de 18.500 milliards de dollars, soit 21,6% du PIB mondial. Il détient plus du quart des terres émergées à l’échelle de la planète et plus de 40% de la population mondiale. D’un point de vue énergétique, les pays de l’OCS concentrent plus de la moitié des réserves mondiales connues de gaz et d’uranium, le quart de celles en pétrole et 35% du charbon. Au total, l’existence de cette organisation rend compte d’un déplacement progressif de l’axe du monde vers l’Asie.

L’OCS veille également au maintien de la non-ingérence des pays occidentaux et particulièrement des Etats-Unis dans les affaires de ses adhérents. Mais, n’étant pas une sorte d’OTAN oriental, elle ne dispose pas d’équivalent de l’article 5 de la charte de l’Alliance atlantique, qui stipule qu’une attaque militaire contre un pays membre donne systématiquement lieu à une riposte militaire collective de l’ensemble de ses pays membres. Non content de leur vendre des armes, le Kremlin a pourtant installé des bases militaires au sein de pays membres de l’OCS pour accroitre son influence en Asie.

Notons toutefois que l’Organisation de Coopération de Shanghai sert d’abord les intérêts chinois, à travers l’ambitieux projet mondial des « routes de la soie » qui touche notamment aux secteurs des hautes technologies, des transports, des énergies et de l’agriculture. L’OCS a par ailleurs participé au financement de la plus grande autoroute européenne reliant Ridder au Kazakhstan à la ville française de Calais, avec un objectif précis : faciliter l’écoulement des marchandises chinoises en Europe. La Chine a toujours veillé sur ses intérêts économiques et géostratégiques. Ne créait-elle pas, dès 1996, l’ancêtre de l’OCS, « Shanghai five » afin de traiter les problèmes de délimitations des frontières après la dislocation de l’URSS !

Il existe toutefois des tensions régionales, voire des escalades entre les pays membres de l’OCS. Prenons l’exemple du Cachemire qui est revendiqué à la fois par l’Inde et le Pakistan. La Chine n’est pas non plus étrangère à ce conflit. Cette région constitue en effet l’un des axes des routes de la soie chinoise, ce qui tend les relations diplomatiques entre l’Inde et la Chine. Ces deux derniers sont également en conflit au Ladakh dans l’Himalaya. L’Inde accusant la Chine de coloniser des territoires nationaux, des affrontements ont eu lieu en mai 2020 à plus de 5.000 mètres d’altitude et ont coûté la vie à plusieurs soldats : 20 Indiens et 4 Chinois.

Il existe enfin une certaine rivalité économique entre la Russie et la Chine, au sujet du libre-échange monétaire. Cela s’illustre par l’action portée par Moscou au sein des pays membres de l’OCS afin de protéger le rouble d’une prépondérance de la monnaie chinoise. En outre, Pékin convoite l’Union économique eurasiatique et l’organisation du traité de sécurité collective, deux zones de libre-échange au sein desquelles le rouble est traité à grands volumes.

De ces tensions à la fois géopolitiques et financières ressortent une réelle complexité de l’OCS car elle affiche par ailleurs une réelle volonté unitaire de contrer l’influence occidentale. Ainsi les deux puissances sino-russes entretiennent-elles des relations certes cordiales (car basées sur des partenariats solides et croissants) mais non dénuées d’une mutuelle méfiance. Depuis le début de la guerre en Ukraine, que la Chine observe dans la perspective d’un possible conflit avec l’île de Taïwan, les exportations et les importations ont tout de même bondi entre les deux pays. Les volumes d’exportations de la Chine vers la Russie ont cru de 45% au mois de février dernier, selon Oddo BHF, versus une augmentation mondiale de 16%. En même temps, Pékin profite des barils russes bon marché pour booster ses importations énergétiques.

C’est dire que la position ambiguë de l’État chinois qui n’a pas condamné l’invasion de l’Ukraine inquiète particulièrement les pays occidentaux. Reste que, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Europe ainsi que les Etats-Unis dépassant largement les volumes sino-russes, la Chine doit veiller à trouver un juste équilibre dans les relations bilatérales complexes qu’elle entretient avec Moscou. C’est pourquoi l’hypothèse d’un double discours couplé d’un rôle délicat d’équilibriste de Pékin prend sa source dans le fait que la Russie n’a pas été exclue de l’Organisation de Coopération de Shanghai. Cette neutralité, pour ne pas dire connivence, peut s’expliquer par une volonté commune de redessiner l’ordre mondial, aux antipodes des valeurs démocratiques et universelles de l’ouest. Un point commun relie également ces deux puissances, la volonté de contrer l’influence des Etats-Unis à l’échelle mondiale.

La Russie s’appuie désormais sur ses alliés pour limiter les impacts significatifs des sanctions internationales et éviter le défaut. Les réserves de change en euros ou en dollars de la banque centrale russe ont été gelées au sein des pays occidentaux. Sur 600 milliards de dollars, il ne resterait que 150 milliards mais essentiellement en yuans, roupies et en or. L’institution centrale russe n’a donc plus accès à l’essentiel de ses réserves internationales en euros et en dollars. Pendant ce temps, Pékin aurait procédé à l’entrée dans des capitaux d’entreprises russes en difficulté. L’Etat chinois profite ainsi de la conjoncture actuelle, pour s’implanter dans une Russie fragilisée. Les deux parties savent donc identifier les domaines d’intérêt commun pour lesquels s’impose la coopération, notamment dans le domaine spatial. Un accord prévoit ainsi la construction conjointe d’une future station lunaireAutre manière d’entrer en compétition directe avec les États-Unis.

C’est pourquoi l’attitude douteuse de Pékin vis-à-vis de la guerre en Ukraine a fait réagir Washington. Janet Yellen, la secrétaire du Trésor américain, a mis en garde la Chine en la menaçant de sanctions économiques qui toucheraient ses exportations vers l’Occident.

L’ascension économique de la Chine est la conséquence de son inclusion au sein de l’économie mondiale. Son intégration à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001 a permis son essor économique et une croissance accrue lors des deux dernières décennies. L’empire du Milieu accroît constamment son influence économique internationale. C’est ainsi que la Chine a réussi à négocier le paiement en yuan du pétrole saoudien. Selon les données de l’Administration générale des douanes de Chine, les exportations de pétrole du royaume vers la Chine s’accélèrent depuis 30 ans. L’Arabie saoudite était l’an dernier le premier fournisseur de brut de la Chine, suivie de la Russie avec 1,6 million de barils par jour.

En imposant sa monnaie, Pékin souhaitait aussi prouver que celle-ci pouvait être une monnaie d’échange parfaitement crédible à l’échelle mondiale. L’usine du monde, premier partenaire économique des Etats-Unis et dont le PIB est six fois supérieur à celui de la Russie, rayonne par ses partenariats économiques et commerciaux mondiaux. Le maintien de sa croissance, qui montre par ailleurs des signes d’essoufflement ces dernières années, passe d’abord par l’écoulement de ses marchandises en Europe et aux Etats-Unis, d’où la nécessité de ne pas essuyer des sanctions internationales. Mais, inversement, appliquer des sanctions à Pékin priverait l’Europe, les Etats-Unis et le monde de nombreuses marchandises et biens importés de Chine. Ainsi le rôle d’équilibriste revient-il aussi à l’Occident.

Mariem Brahim et Charaf Louhmadi

À l’occasion de la guerre en Ukraine, favoriser une Europe puissance

À l’occasion de la guerre en Ukraine, favoriser une Europe puissance

Une réflexion sur les causes de l’échec de la Communauté européenne de défense en 1954 peut aider à définir les conditions qui rendront possible une « Europe puissance », explique, dans une tribune au « Monde », Jean-Marc Lieberherr, le président de l’Institut Jean-Monnet.

 

L’élection présidentielle, marquée par un score historique des partis eurosceptiques, a révélé l’abîme qui sépare encore les Français de l’Europe. Malgré les avancées historiques réalisées au cours des cinq dernières années, l’Union européenne demeure en France un objet de défiance, y compris pour une partie de sa jeunesse. Ignorer ce rejet serait une faute ; mais considérer ce rejet comme une fatalité le serait tout autant.

« Là où manque l’imagination les peuples périssent », disait Jean Monnet (1888-1979). Il est grand temps de puiser dans la pensée et l’action des pères fondateurs les voies d’un renouveau susceptible de convaincre les Français de la nécessité de l’Union. C’est souvent en revenant à l’origine et à l’essence d’une idée que l’on peut imaginer ses développements futurs.

Les Mémoires de Jean Monnet sont à cet égard un texte fondateur d’une étonnante actualité. Il y tire notamment les leçons de l’échec de la Communauté européenne de défense (CED), en 1954, et propose une méthode pour transformer les crises successives en opportunités pour l’Europe.

Le 3 septembre 1950, alors que la guerre de Corée menace d’embraser le reste du monde, Jean Monnet adresse à René Pleven (1901-1993) [président du Conseil en juillet 1950] une lettre qui porte en elle les prémices du projet d’armée européenne : « Je vous propose d’apporter à nos associés la contribution d’une pensée forte, constructive, déterminée à créer notre défense extérieure en Europe. »

De l’aveu même de Monnet, le projet de CED venait trop tôt. La perspective d’une renaissance militaire de l’Allemagne avait précipité sa création, mais les esprits n’y étaient pas préparés. Le Parlement français devait, en 1954, rejeter ce projet. Malgré cet échec, Monnet reste convaincu que l’Europe « n’aura de conscience et de force que dans l’unité », condition d’une véritable souveraineté européenne fondée sur une capacité d’action indépendante des Etats-Unis.

En 2022, l’irruption de la guerre en Europe est venue nous rappeler que la paix, ce trésor que les Européens ont considéré comme acquis, procède d’un équilibre fragile. Le fait que l’Europe ne soit pas capable de la garantir de manière autonome est en soi une source d’instabilité. Il est donc nécessaire de se pencher sur les causes de l’échec de la CED pour définir les conditions qui rendront peut-être possible, demain, l’avènement d’une Europe puissance.

La première cause, et peut-être la plus importante, est que le projet impliquait – pour que cette défense soit indépendante – un saut politique auquel la France n’était pas prête. La dimension politique de la CED allait à l’encontre de la méthode dite « des petits pas » lancée par Monnet avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA).

 




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