Archive pour le Tag 'lobbies'

Contestation Chloroquine : une guerre des lobbies

Contestation Chloroquine : une guerre des lobbies

 

Il est assez curieux que cette question de l’efficacité de la chloroquine utilisée notamment par le professeur Didier RAOULT   de Marseille  suscite une telle polémique voire même des clivages politiques. Il y a d’abord une guerre des experts eux-mêmes en particulier de ces mandarins qui se livrent une concurrence acharnée dans le monde scientifique. Cela pour des questions de prestige de nature égocentrique et de corporatisme. Notons au passage que certains s’attribuent  les mérites de chercheurs qu’ils dirigent  et sans état d’âme éthique.

 

Ces chefs de service et ces grands chercheurs dirigent souvent des laboratoires qui ne pourraient fonctionner sans des financements d’État ou privé. On a pu s’étonner que certains experts se montrent tellement complaisants vis-à-vis des thèses des pouvoirs publics par exemple concernant les masques  ou le dépistage. Pas étonnant car ce sont des financements futurs des labos qui sont en cause. Et derrière les milliards qu’espèrent les industrie pharmaceutiques pour un traitement autrement nouveau que la chloroquine. (Une boite pour le traitement du palu, moins dosé,  ne coûte que 4 à 5 euros) quand  le traitement miracle sera au début autour de 100 euros la boite. 

 Le troisième élément est relatif au financement de ces labos par l’industrie pharmaceutique. Certains dirigeants de ces laboratoires sont très liés à ces industries qui les financent au moins en partie. Sans parler du financement personnel de certains de ses patrons de labo.

On comprend donc que certains se soient lancés dans une curieuse bataille contre les éventuels effets bénéfiques de la chloroquine dans la mesure où les industries pharmaceutiques qui financent leur labo proposent d’autres molécules qui pourraient éventuellement combattre le Coronavirus. La guerre est donc à la fois éthique, sanitaire mais aussi économique. Ajoutons enfin que le Gotha scientifique comme dans la plupart des autres champs de la recherche se situe essentiellement à Paris, Grall géographique dans pratiquement toutes les disciplines. Admettre la supériorité éventuelle d’un institut de recherche en province est difficile à avaler pour les sommités parisiennes.

Polémique chloroquine : une guerre des lobbies

Polémique  chloroquine : une guerre des lobbies

 

Il est assez curieux que cette question de l’efficacité de la chloroquine utilisée notamment par le professeur Didier RAOULT   de Marseille  suscite une telle polémique voire même des clivages politiques. Il y a d’abord une guerre des experts eux-mêmes en particulier de ces mandarins qui se livrent une concurrence acharnée dans le monde scientifique. Cela pour des questions de prestige de nature égocentrique. Notons au passage que certains s’attribuent  les mérites de chercheurs qu’il dirige et sans état d’âme éthique.

 

Ces chefs de service et ces grands chercheurs dirigent souvent des laboratoires qui ne pourraient fonctionner sans des financements d’État ou privé. On a pu s’étonner que certains experts se montrent tellement complaisants vis-à-vis des thèses des pouvoirs publics par exemple concernant les masques  ou le dépistage. Pas étonnant car ce sont des financements futurs des labos qui sont en cause.

 

Le troisième élément est relatif au financement de ces labos par l’industrie pharmaceutique. Certains dirigeants de ces laboratoires sont très liés à ces industries qui les financent au moins en partie. Sans parler du financement personnel de certains de ses patrons de labo.

 

On comprend donc que certains se soient lancés dans une curieuse bataille contre les éventuels effets bénéfiques de la chloroquine dans la mesure où les industries pharmaceutiques qui financent leur labo proposent d’autres molécules qui pourraient éventuellement combattre le Coronavirus. La guerre est donc à la fois éthique, sanitaire mais aussi économique. Ajoutons enfin que le Gotha scientifique comme dans la plupart des autres champs de la recherche se situe essentiellement à Paris, Grall géographique dans pratiquement toutes les disciplines. Admettre la supériorité éventuelle d’un institut de recherche en province est difficile à avaler pour les sommités parisiennes.

Chloroquine : une guerre des lobbies

Chloroquine : une guerre des lobbies

 

Il est assez curieux que cette question de l’efficacité de la chloroquine utilisée notamment par le professeur Didier RAOULT   de Marseille  suscite une telle polémique voire même des clivages politiques. Il y a d’abord une guerre des experts eux-mêmes en particulier de ces mandarins qui se livrent une concurrence acharnée dans le monde scientifique. Cela pour des questions de prestige de nature égocentrique. Notons au passage que certains s’attribuent  les mérites de chercheurs qu’il dirige et sans état d’âme éthique.

 

Ces chefs de service et ces grands chercheurs dirigent souvent des laboratoires qui ne pourraient fonctionner sans des financements d’État ou privé. On a pu s’étonner que certains experts se montrent tellement complaisants vis-à-vis des thèses des pouvoirs publics par exemple concernant les masques  ou le dépistage. Pas étonnant car ce sont des financements futurs des labos qui sont en cause.

 

Le troisième élément est relatif au financement de ces labos par l’industrie pharmaceutique. Certains dirigeants de ces laboratoires sont très liés à ces industries qui les financent au moins en partie. Sans parler du financement personnel de certains de ses patrons de labo.

 

On comprend donc que certains se soient lancés dans une curieuse bataille contre les éventuels effets bénéfiques de la chloroquine dans la mesure où les industries pharmaceutiques qui financent leur labo proposent d’autres molécules qui pourraient éventuellement combattre le Coronavirus. La guerre est donc à la fois éthique, sanitaire mais aussi économique. Ajoutons enfin que le Gotha scientifique comme dans la plupart des autres champs de la recherche se situe essentiellement à Paris, Grall géographique dans pratiquement toutes les disciplines. Admettre la supériorité éventuelle d’un institut de recherche en province est difficile à avaler pour les sommités parisiennes.

 

Les lobbies opposés à la publication de l’information nutritionnelle des aliments

Les lobbies opposés à la publication de l’information  nutritionnelle des aliments

Dans une tribune au Monde ,  trois eurodéputés de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates, Eric Andrieu, Sylvie Guillaume et Marc Tarabella dénoncent l’opposition des lobbies à la publication de l’information nutritionnelle des aliments.

 

 

Tribune.

 

« Le constat à la base est assez édifiant. La santé des Européens se dégrade : un adulte sur deux et près d’un enfant sur trois est en situation de surpoids en Europe, près d’un citoyen sur cinq est atteint d’obésité et ces chiffres ne font qu’augmenter, l’organisation mondiale de la santé qualifiant même ce phénomène de grave épidémie. Parallèlement les personnes victimes de diabète, d’hypertension ou de maladies cardiovasculaires sont de plus en plus nombreuses également. Un des principaux responsables ? La malbouffe.

Partant de cet état des lieux, en 2010, l’Europe a entrepris de rénover l’étiquetage des produits alimentaires via une nouvelle législation, le but étant de permettre davantage de transparence sur le contenu de ces produits, leur provenance, une signalisation plus claire des composants mais aussi des allergènes potentiels.

C’est alors que la question d’un Nutri-score s’est invitée à la table des discussions. L’idée était simple : proposer un logo qui indique la qualité nutritionnelle des aliments avec des notes allant de A à E avec un objectif louable et à encourager, celui de comparer plus rapidement et facilement des produits. Le calcul se fait sur base d’un algorithme conçu quelques années plus tôt par un groupe de scientifiques d’Oxford et prend en compte des paramètres à favoriser comme les fruits, les légumes, les fibres ou les protéines ainsi que les paramètres à limiter comme les acides gras saturés, les sucres, le sel…

Mais le texte législatif résultant de ces travaux a été très vite la proie des lobbies de l’industrie agroalimentaire qui ne voulait pas qu’on lui dicte ce qu’elle devait mettre sur les étiquettes ni qu’on l’oblige à mentionner les composants de ses produits ou leur origine. Alors rajoutez à cela un logo Nutri-score, les grandes marques ont crié au scandale, elles qui avaient déboursé près d’un milliard d’euros les années précédentes en lobbying et marketing espérant que jamais une obligation européenne ne verrait le jour. »

 

L’économie circulaire : des ordonnances pour éviter les lobbies ou s’y soumettre ?

L’économie circulaire : des ordonnances pour éviter les lobbies ou s’y soumettre ?

 

 

La loi sur l’économie circulaire risque d’être très succincte et très générale. L’essentiel des orientations et des moyens seront définis par ordonnances. Cette méthode un peu anti démocratique serait justifié par la nécessité d’éviter la pression des lobbys déclare le gouvernement. Mais la question est de savoir si c’est pour les éviter ou au contraire s’y soumettre. En effet le concept d’économie circulaire remet en cause le mode de production, de distribution et de consommation. En gros l’objectif est de limiter la quantité de déchets de toutes sortes et aussi de favoriser leur recyclage avec un principe de responsabilité des producteurs. On peut légitimement s’interroger, notamment dans le cas des plans alimentaires territoriaux (qui recherchent notamment un équilibre entre la production locale et la consommation) sur l’intérêt sanitaire et environnemental de consommer des produits hors saison qui parcourt des milliers de kilomètres. Des produits par ailleurs poussé chimiquement et sans grande saveur gastronomique. Le recyclage de certains déchets va aussi rencontrer l’opposition de nombre de producteurs. L’économie circulaire vise aussi à réduire de manière sensible les émissions polluantes notamment en raccourcissant les circuits de distribution. Le transport et la logistique sont en effet très l’énergie qui va et participe à l’accroissement des émissions vente. On comprend par exemple qu’on puisse importer des aliments exotiques en plein hiver européen qu’on ne peut produire sur place mais on peut s’interroger sur le bien-fondé de consommer par exemple du raisin en janvier ou en février. De nombreuses mesures de la future loi sur l’économie circulaire actuellement en préparation seront adoptées par ordonnances, selon un projet de texte consulté par l’AFP, une méthode censée protéger le texte des lobbies selon le gouvernement et qui suscite déjà des critiques. Cette loi, qui sera soumise au Parlement dans les mois à venir, doit permettre de réduire la quantité de déchets jetés par les Français (plastiques, produits électroniques usagés, emballages, etc.) mais aussi d’améliorer leur recyclage.

Elle reprend la cinquantaine de mesures de la « feuille de route de l’économie circulaire », présentée l’an dernier et qui vont d’un meilleur affichage sur la recyclabilité des produits à l’extension à de nouveaux produits du principe de la responsabilité des producteurs (REP) ou encore à des sanctions pour les filières qui n’atteignent pas leurs objectifs de recyclage.

Le projet de texte consulté par l’AFP datant du 15 janvier et initialement dévoilé par la lettre Déchets Infos prévoit que l’essentiel des mesures, longuement énumérées dans l’exposé des motifs, soient adoptées « par voie d’ordonnance ». Cette décision vise à éviter que les « lobbies » ne tentent d’influencer les débats parlementaires, a expliqué la secrétaire d’État Brune Poirson la semaine dernière devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE), selon des sources concordantes.

Au ministère de la Transition écologique et circulaire, on confirme ce choix des ordonnances, même si on précise que la rédaction du projet de loi n’est pas totalement terminée.

Cette méthode suscite toutefois l’inquiétude des acteurs concernés. Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce, qui regroupe des collectivités et des entreprises, fait part de sa « perplexité » devant des mesures qui seront en grande partie prises « sans débat parlementaire », même si « sur le fond, le projet de loi a le mérite de recadrer les sujets » sur l’éco-conception des produits ou l’information du consommateur. « On a cinq articles sur le volet consommation pour dire on a fait un pas vers les associations, mais pour les choses sérieuses, cela va être par ordonnance (…) sans aucune visibilité sur leur contenu », regrette aussi Émile Meunier, avocat spécialisé en droit de l’environnement. Du côté des industriels du recyclage, on se dit « dans l’expectative ». « Les ordonnances ne nous rassurent pas sur la transparence » indique à l’AFP Jean-Philippe Carpentier, président de la fédération Federec, qui attendait plus de mesures précises sur l’incorporation des matières recyclées dans les produits ou le traitement des déchets ultimes.

 

Perturbateurs endocriniens : bataille entre les lobbies et scientifiques

Perturbateurs endocriniens : bataille entre les lobbies et scientifiques

L’impact des innombrables produits chimiques dans le secteur agro alimentaire est contesté par les industriels. Des industriels qui exercent une énorme pression sur Bruxelles pour obtenir une réglementation à minima de ces perturbateurs endocriniens susceptibles de dérégler le système hormonal et à l’origine de nombreuses pathologies. Du coup près de cent scientifiques européens et américains ont dénoncé, mardi 29 novembre, les « intérêts industriels » qui « déforment délibérément des preuves scientifiques » pour empêcher la mise en place, par cette instance européenne, d’une réglementation visant à limiter l’utilisation des perturbateurs endocriniens. « Le projet d’établir une réglementation de ce type dans l’Union européenne est activement combattu par des scientifiques fortement liés à des intérêts industriels, produisant l’impression d’une absence de consensus, là où il n’y a pourtant pas de controverse scientifique », estiment les signataires d’une tribune publiée par Le Monde. Des scientifiques qui accusent les lobbys de déformer délibérément des preuves scientifiques pour créer une fausse impression de controverse – est régulièrement utilisée lorsque des découvertes scientifiques touchent « de puissants intérêts industriels », soulignent les scientifiques.  Les précédents de l’industrie du tabac, du secteur agrochimique ou du réchauffement climatique ont « retardé des actions préventives et eu de graves conséquences pour la santé des populations et l’environnement », avertissent-ils. Selon eux, « la très grande majorité des scientifiques activement engagés dans la recherche des causes [de l'augmentation des maladies en lien avec le système hormonal] s’accordent pour dire que plusieurs facteurs y contribuent, dont les produits chimiques capables d’interférer avec le système hormonal », appelés perturbateurs endocriniens. Alors que la « seule solution » pour enrayer ces effets est de « prévenir l’exposition aux produits chimiques à l’aide d’une réglementation plus efficace », les signataires se disent « préoccupés par les options réglementaires que propose Bruxelles ».

La publication de cette tribune intervient alors que l’Union européenne peine à se mettre d’accord sur une définition des perturbateurs endocriniens, qui doit permettre d’encadrer leur utilisation. Avec plus de deux ans de retard, la Commission a proposé, en juin, une définition qui qualifie de « perturbateur endocrinien » toute substance ayant des effets indésirables sur la santé et sur le système hormonal, et dont le lien entre les deux est prouvé. Cette proposition « requiert un niveau de preuve bien plus élevé que pour d’autres substances dangereuses, comme celles cancérigènes. Dans la pratique, il sera très difficile de reconnaître une substance dangereuse comme perturbateur endocrinien », avertit la tribune. Ses signataires appellent à la constitution d’un groupe d’experts placés sous les auspices de l’ONU, à l’instar du Giec créé pour l’étude du climat, pour « mettre la science à l’abri de l’influence des intérêts privés ».

Immobilier : l’intox des lobbies contredit

Immobilier : l’intox des lobbies contredit

 

 

Depuis 2011, les ; lobbies ne cessent  de proclamer la reprise du secteur ; En 2015 on annonçait même des ventes en hausse de 20% dans le neuf, de 10% dans l’ancien et pratiquement l’arrêt des baisses de prix. Ce que contredit une étude de l’INSEE. En cause une offre très supérieure à la demande (3 vendeurs pour un acheteur),l’  impossible solvabilité de nombre de primo accédants et l’attentisme généralisé. On attend en effet de nouvelle baisse de prix qui viendront nécessairement.  D’après l’INSEE  la demande de logements neufs a subi un coup d’arrêt au troisième trimestre, les promoteurs faisant état d’un léger repli, selon l’enquête trimestrielle de conjoncture publiée mardi par l’Insee. Les perspectives de mises en chantier pour les trois prochains mois ont également fléchi au troisième trimestre – légèrement pour les logements destinés à la vente, plus fortement pour ceux destinés à la location – après s’être eux aussi nettement redressés depuis le début de l’année.   L’Insee fait état d’un climat qui se dégrade à nouveau après la légère embellie constatée depuis le début de l’année. Les chefs d’entreprises du secteur sont ainsi plus nombreux que dans la précédente enquête à annoncer une baisse de leur activité sur la période récente et, dans une moindre mesure, pour les trois prochains mois. Or, le soufflé risque de retomber. «L’immobilier reste affecté par des facteurs conjoncturels négatifs, tels qu’une croissance faible, un chômage élevé, l’impact des mesures fiscales de 2012/2013 et des prix élevés et encore surévalués», Les ventes de logements anciens pourraient légèrement baisser en 2016.

Le plan climat d’Obama contesté par les lobbys

Le plan climat d’Obama contesté par les lobbies

 

Le plan d’ Obama qui vise à réduit les émissions de gaz à effet de serre et très contesté par les lobbys en particulier ceux du charbon. Un plan qui doit  surtout à substituer des énergies renouvelables aux centrales à charbon. Le président Barack Obama doit dévoiler ce lundi la version définitive de son plan de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre produites par les centrales électriques fonctionnant au charbon.  Le président Barack Obama doit dévoiler ce lundi la version définitive de son plan de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre produites par les centrales électriques fonctionnant au charbon, a déclaré dimanche un haut responsable de son administration. Cette version-là du plan « Clean Power » vise à réduire de 32%, à l’horizon 2030, les émissions de C02 provenant du secteur de la production d’électricité, par rapport à leur niveau de 2005. Cela représente une augmentation de 9% par rapport à la proposition antérieure. Ce plan augure d’une transformation notable du secteur de l’électricité, car il encourage le passage aux énergies renouvelables aux dépens de la production d’électricité à partir du charbon. Il se fonde sur la prévision d’une capacité, en 2030, de produire 28% d’électricité à partir d’énergies renouvelables, contre 22% dans la précédente version du plan, présentée en juin. Certains groupes industriels et des élus d’Etats qui dépendent d’une énergie à base de charbon ont annoncé leur intention de contester ce plan en justice ainsi qu’au Congrès, en accusant l’administration Obama d’être responsable d’une future hausse du prix de l’électricité. La Maison blanche a estimé que ce plan marquait « le coup d’envoi d’une offensive tous azimuts en faveur du climat » de la part du président et de son administration.  »Mon administration va rendre publique la version définitive du plan America’s Clean Power, la mesure la plus importante que nous ayons prise pour lutter contre les changements climatiques », a déclaré le président Barack Obama dans une vidéo mise en ligne par la Maison blanche ce week-end.

 

Les lobbies qui ont coulé Batho

Les  lobbies  qui ont coulé Batho

Qui sont ces « forces économiques » que dénonce Delphine Batho? Jeudi après midi, lors d’une conférence de presse l’ancienne ministre de l’Ecologie à fustigé les « forces économiques qui ont eu ma tête ». À plusieurs reprises, elle a chargé le PDG de Vallourec. Cette société spécialisée dans les tubes pour l’industrie pétrolière et gazière, est très implantée dans le secteur du gaz de schiste aux États-Unis. « Comment se fait-il que le patron de Vallourec ait annoncé à l’avance ma marginalisation du gouvernement aux États-Unis? », s’est-elle interrogée de manière faussement naïve. La députée des Deux-Sèvres visait surtout ses liens avec l’Elysée. Car Philippe Crouzet est mariée depuis trente ans avec Sylvie Hubac, qui occupe le poste de directrice de cabinet de François Hollande. Si elle s’est violemment attaquée a lui, Delphine Batho s’est en revanche passée de charger le monde du nucléaire. Pourtant, Philippe Crouzet à été nommé administrateur d’EDF par son PDG Henri Proglio lors de son arrivée fin 2009. La frondeuse du PS a souligné que ces « forces économiques étaient discrètes dans le nucléaire », manière de dire qu’elles existaient. Pourtant, depuis plusieurs mois, le secteur ne cessait de critiquer la ministre de l’Écologie pour son « incompétence ». « Elle ne comprend rien à l’l'énergie », nous confiait il y a peu un de ses piliers. Elle a aussi épargné son administration, pourtant très hostile à sa fibre anti-nucléaire, truffée d’ingénieurs du Corps des Mines. Ils sont aussi présents à tous les étages d’EDF, Areva mais aussi dans plusieurs entreprises industrielles comme Total ou GDF Suez. Delphine Batho a aussi mentionné que ces mystérieuses « forces » avaient poussé son éviction lors du débat sur la taxation du diesel. Elle a désigné ainsi, sans le nommer, le groupe PSA Peugeot-Citroën, dont deux tiers des ventes sont diesel. La marque au lion subit une crise grave depuis un an. Bercy, par la voix d’Arnaud Montebourg, avait souligné qu’une fiscalité du diesel mettrait mal le groupe, déjà affecté. La logique voudrait que les pétroliers comme Total soient aussi la cible de l’ancienne porte-parole de François Hollande. Mais son PDG Christophe de Margerie s’était déjà prononcé en faveur de l’augmentation (progressive) de la fiscalité, car elle aurait favorisé l’essence, plus rentable pour lui. En revanche, Total a des engagements importants dans le gaz de schiste et s’est vu interdire deux permis d’exploration en France. Une décision prise sous la droite et sur laquelle l’ancienne ministre de l’Ecologie ne voulait pas revenir.

 




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