Archive pour le Tag 'Livret'

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Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

 

Comment s’étonner de la baisse de la collecte du livret A ? Inutile d’avoir fait l’ENA pour la comprendre. Il s’agit simplement d’une conséquence de l’augmentation des dépenses contraintes. Certes d’après l’INSEE,  l’inflation serait sur un rythme annuel  de 0.4 à 0.5% mais c’est faire l’impase sur l’évolution de la structure des dépenses depuis la crise. Un part de plus en plus importantes est consacrée aux dépenses contraintes (impôts, électricité, gaz, eau, assurances, loyers,  rentrées scolaires etc.). La preuve c’est que les dépenses dans la grande distribution ont plutôt tendance à diminuer et que les investissements de ménages diminuent. Seconde raison évidente comme l’inflation réelle est sous évaluée, les épargnants ne voient plus l’intérêt de placer leurs économie sur un livret qui ne rapporte plus. La baise du livret est donc régulière. En juillet, elle a atteint 1,06 milliard d’euros, puis 3,15 milliards en septembre et 3,81 milliards en octobre (livret A et livret de développement durable). Un mouvement sans doute lié à la baisse de la rémunération du livret A, qui est tombée en août à 1%, soit un plus bas historique.  Mais les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations, qui se charge de centraliser les sommes déposées par les épargnants, et d’en prêter une bonne part, notamment en faveur du logement social, ne s’en inquiètent pas outre mesure de cette désaffection croissante. A destination des épargnants, ils signalent que le rendement réel (une fois la hausse des prix défalquée) du livret A n’est pas si faible. L’inflation étant proche de zéro, cette épargne rapporte près de 1% en termes réels, ce qui n’est pas si négligeable Un raisonnement évidemment faussé par la mesure de l’inflation (notons que les impôts n’entrent pas de l’indice des prix) ° ; La décollecte n’empêchera pas de la Caisse de prêter une vingtaine de milliards d’euros en 2014 (les trois quarts en direction du logement social, un quart pour les collectivités locales, avec des prêts à très long terme), soit un restant largement supérieur à la moyenne des 15 dernières années. Le financement du logement social devrait d’ailleurs rester en 2015 à un très haut niveau, même si un certain tassement se fait sentir. D’un point de vue strictement financier, la Caisse des dépôts n’a aucune inquiétude à avoir : si le montant des prêts atteint 158 milliards d’euros, elle dispose d’un matelas financier -sous forme de placements divers- d’une centaine de milliards, dans lequel elle peut puiser, en cas de besoin.

 

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

5 ème mois de baisse et pour cause, le livret ne rapporte plus rien. Une rémunération de 1%, théoriquement en francs constant 0.7% si l’ inflation demeure officiellement à 0.3% ; En fait une inflation sous-évaluée ne tenant  pas compte de l’évolution de la structure des achats des ménages. pour les dépense contraintes, les prix augmentent mais il ne est pas tenu compte, (exemple les impôts directs  n’entrent pas dans l’indice INSEE).  Le Livret A ne redémarre donc pas. Pour le 5e mois consécutif, les détenteurs de ce placement ont effectué davantage de retraits que de dépôts. En septembre, la décollecte atteint 2,37 milliards d’euros, selon des données publiées ce 21 octobre par la Caisse des dépôts.  Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette (les dépôts moins les retraits) devient négative et s’établit à -1,66 milliard d’euros.  Le Livret A, le produit d’épargne le plus répandu en France,  souffre notamment d’une rémunération historiquement basse, à 1% depuis le 1er août en raison de la faiblesse de l’inflation.  Le mois de septembre est, de surcroît, souvent difficile pour ce livret, en raison des dépenses de rentrée scolaire ou du paiement du solde de l’impôt sur le revenu. En septembre 2013, il avait également connu une décollecte nette, à -1,56 milliard d’euros.  Le Livret de développement durable, dont le taux est également fixé à 1%, n’a pas échappé à la désaffection des épargnants en septembre et les retraits ont été supérieurs aux dépôts, à hauteur de 780 millions d’euros. Depuis le 1er janvier, sa collecte reste tout de même positive, à 870 millions d’euros.  Au total, 366,4 milliards d’euros étaient déposés fin septembre sur un Livret A ou un LDD, montant en baisse de 3,15 milliards d’euros par rapport à fin août.

 

Livret A : Nouvelle forte baisse de la collecte

Livret A : Nouvelle forte baisse de la collecte

Les Français ont compris que le livret ne présentait plus guère d’intérêt compte tenu du niveau de rémunération de 1% (à peine l’inflation réelle compte tenu de la structure des dépenses de certains petites  épargnants). Du coup l’épargne reste sur les comptes courants. A la fois par attentisme mais auusi pour faire face à la baisse des revenus et à l’augmentation des charges notamment des impôts.  Les retraits sont donc  largement supérieurs aux dépôts lors du septième mois de l’année, à 1,08 milliard d’euros, selon les chiffres de la Caisse des Dépôts publiés ce 21 août. Début juillet, le ministre des Finances a annoncé que le taux de ce placement passerait de 1,25% à 1% au 1er août. Résultat, les retraits sont nettement supérieurs à la collecte en juillet, à 1,08 milliard d’euros, selon les chiffres de la Caisse des Dépôts publiés ce 21 août. C’est le troisième mois d’affilée que les retraits sont supérieurs aux dépôts sur ce produit d’épargne. En juin, les retraits ont été supérieurs aux dépôts à hauteur de 130 millions d’euros et en mai à hauteur de 90 millions d’euros. Pour Philippe Crevel, économiste et secrétaire général du Cercle de l’Epargne, cette décollecte n’est pas surprenante. « Depuis un an, il y a un phénomène de yo-yo, avec une décollecte à peu près un mois sur deux. Ce mouvement va se poursuivre car le Livret A est l’antichambre du compte courant des Français. Et ces derniers ajustent de plus en plus leur épargne en fonction de leurs besoins (impôts, vacances). Par ailleurs, les Français laissent de plus en plus d’argent sur leur compte courant et placent de moins en moins. On risque donc de se situer sur une collecte faible ou négative ». Néanmoins, pas d’inquiétude pour autant. Avec un taux d’épargne de 15,9%, les Français sont les deuxièmes plus gros épargnants de la zone euro derrière l’Allemagne.

 

Baisse du taux du livret A : une grosse erreur

Baisse  du taux du livret A : une grosse erreur

Une erreur de plus pour le gouvernement avec cette baisse au premier août du taux du livret A. Avec pour conséquence une baisse de collecte déjà constatée de puis le début de l’année. En fait ce taux est tellement peu intéressant que les fonds vont se placer ailleurs et surtout rester sur les comptes courants (13 milliards qui dorment ainsi depuis le début de l’année) pour faire face aux dépenses à venir. De toute manière une grande partie de l’épargne du livret A était destinée à faire face à des dépenses contraintes (impôts, assurances, chauffage etc.). Le taux de rémunération ramené à 1% n’a pas de sens si on ne tient pas compte de l’inflation réelle enregistrée par les épargnants sur les dépenses contraintes. Or il est évident que cette inflation est nettement sous évaluée pour les dépense contraintes (les impôts par exemple non pris en compte dans l’inflation).  Même si ce n’est pas une surprise, la pilule a du mal à passer. C’est ce vendredi 1er août que le taux du Livret A baisse. Il passe de 1,25% à 1%. Il s’agit du plus faible taux jamais observé pour ce placement. Pour autant, le livret A, s’il n’est plus des plus attractifs, reste intéressant. En effet, son taux est faible, mais il faut le mettre en perspective de l’inflation qui l’est encore plus (0,5%). Par exemple, entre octobre 2011 et mars 2012, le taux du Livret A était à 2,25%. Mais au même moment, l’inflation, elle, oscillait entre 2,3% et 2,5%, rendant ce placement finalement moins intéressant qu’aujourd’hui.  Néanmoins, le Livret A a déjà perdu des adeptes en mai et juin alors que son taux était encore à 1,25%. En mai, la décollecte était de 90 millions d’euros et en juin de 130 millions d’euros. Sur les six premiers mois de 2014, la collecte nette sur ce produit d’épargne, atteint 2,28 milliards d’euros, un niveau nettement inférieur à celui enregistré un an auparavant (15,15 milliards d’euros). En revanche, l’assurance-vie affiche une forme insolente. Le placement a enregistré, en juin, son sixième mois consécutif de collecte positive. Elle est ressortie à 1,2 milliard d’euros. La collecte nette s’établit à 10,3 milliards d’euros depuis le début de l’année. Mais  les Français ne se tournent pas seulement vers l’assurance-vie, ils en profitent également pour diversifier leurs placements. « Ils investissement dans les entreprises. On sent un vrai retournement de tendance », note Julien Schalh, responsable investissements chez ING Direct. « Il y a une aversion moins importante qu’il y a deux ans ».

 

Epargne : le Livret A à 1%

Epargne : le Livret A à 1%

 

C’est un record historique, le livret A ne sera plus rémunéré qu’à 1 %, c’est à dire pratiquement rien compte tenu de l’inflation réelle. Un risque important pour le gouvernement car la collecte ne se portait déjà pas très bien. Les français pourraient bien être tentés de laisser leur épargne de précaution sur leurs comptes courants bancaires. Ce serait alors une mauvaise opération pour l’économie puisque l’Etat puise dans le livret A en particulier pour financer l’immobilier. Rémunéré actuellement au taux de 1,25%, le livret A verra son rendement passer à 1% dès le 1er août prochain. Un plancher historiquement bas pour ce produit d’épargne créé en 1818, dont le nombre atteignait 63 millions fin 2013. L’annonce a été faite jeudi 10 juillet par Bercy. Ce repli est toutefois moins important que celui prévu par la formule permettant son calcul. Du fait de la faiblesse de l’inflation, la rémunération du livret A aurait mécaniquement dû descendre à 0,5%. La Banque de France préconisait pour sa part un taux de 0,75%. Mais pour ne pas descendre en dessous de la barre symbolique des 1% net d’impôt pour le placement préféré des épargnants français, le gouvernement a tranché et opté pour le compromis en appliquant une baisse de 0.25% au taux du placement.  Une rémunération à 1% peut sembler faible, voire très faible, mais à la lumière d’une inflation de seulement 0,3% sur un an, le gouvernement peut argumenter et affirmer que les économies des Français sont toujours protégées.  En moyenne, les Français disposaient fin 2013 de 4.063 euros sur ce produit à la fin de l’année 2013. Mais dans le même temps, près d’un livret d’épargne sur deux (45%) continent moins de 200 euros.  C’est surtout le moyen pour les Français fortunés de placer de l’argent le plus rapidement possible sans payer d’impôt. La part des livrets A disposant de plus de 15.300 euros d’encours a augmenté de plus trois points ces six dernières années.  Un couple avec deux enfants peut ainsi mettre de côté jusqu’à 91.800 euros. Cela concerne moins de 10% des livrets d’épargne : ceux qui atteignent le plafond relevé depuis l’année dernière à 22.950 euros par personne.

 

Il faut une baisse du taux du Livret A (Banque de France)

Il faut  une baisse du taux du Livret A (Banque de France)

 

Après avoir demandé un relèvement des taux de prêt dans  l’immobilier, Christian Noyer plaide maintenant pour une baisse du taux du livret A. Un livret A dont la collecte est déjà pourtant peu dynamique. Une diminution du taux annulerait pratiquement la rémunération déjà très faible.  Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a en effet déclaré mercredi que la rémunération de l’épargne réglementée, à commencer par le Livret A, devait mieux refléter les baisses de taux décidées par la Banque centrale européenne pour favoriser la reprise de l’économie. « La Banque centrale européenne a baissé deux fois agressivement ses taux depuis la dernière fois où le livret A a bougé », a-t-il dit.  Si l’on veut que l’économie française en profite, « il faut que cette politique monétaire soit transmise, il faut que l’ensemble des taux des crédits reflètent ça, il faut que les taux des dépôts reflètent cette évolution à la baisse », a ajouté Christian Noyer lors de la présentation du rapport annuel de l’Observatoire de l’épargne réglementée. Le gouverneur de la Banque de France s’exprimait à la veille de la publication du chiffre de l’inflation du mois de juin en France, qui sera pris en compte pour une éventuelle révision du taux du livret A au 1er août. Si le taux d’inflation constaté en mai – +0,6% sur douze mois hors tabac – était confirmé sur juin, sa formule de calcul ramènerait la rémunération du livret A théoriquement à 0,75%, alors qu’elle se situe à 1,25%, son plus bas niveau historique, depuis l’été 2013. Une fois publié le chiffre de juin, Christian Noyer doit faire une recommandation sur le taux du Livret A au gouvernement, qui aura le dernier mot.  L’ancien ministre de l’Economie Pierre Moscovici avait décidé en janvier, lors de la dernière révision du taux, de le maintenir à 1,25% au nom de la protection de l’épargne populaire alors que le gouverneur de la Banque de France proposait de le ramener à 1,0%. Christian Noyer, qui est également membre du conseil des gouverneurs de la BCE, avait alors insisté sur l’écart entre le principal taux directeur de celle-ci, qui était de 0,25%, et la rémunération du livret A. La BCE a ramené depuis son taux de refinancement à 0,15%.   »Je ne peux pas d’un côté participer à des décisions à Francfort de baisse des taux pour favoriser la reprise de l’activité économique de la zone euro et considérer que la France n’a pas besoin de reprise économique et qu’elle peut s’abstenir de transmettre cette politique », a-t-il dit mercredi.

 

Livret A: baisse de la rémunération à 1,75% ; en cause un indice INSEE truqué

Livret A: baisse de la rémunération à 1,75% ; en cause un indice INSEE truqué

L’indice INSEE est bien pratique pour verrouiller salaires, retraites ou encore l’épargne. C’est sur lui qu’on se fonde pour les réévaluations. Pour 2012, on annonce seulement 1.2% d’inflation ; Un vrai miracle quand on connait l’implosion des dépenses contraintes (logement, énergie notamment carburant, impôts, alimentation) ; En fait rien que pour l’alimentation les prix ont augmenté d’au moins 5% comme le gasoil, les impôts notamment locaux :1.7% pour la taxe d’habitation et 2.6% pour l’impôt foncier dans une ville sur deux et en moyenne) ( dans des viles très endettées l’augmentation est nettement supérieur) Le gouvernement va donc suivre les recommandations de la Banque de France et abaisser au 1er février la rémunération du Livret A, un des placements préférés des Français, de 2,25% à 1,75%, a annoncé mardi le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.   »Je suivrai cette recommandation et le taux du livret A sera bien à 1,75% », a déclaré le ministre sur RTL.  Compte tenu de la formule de calcul basée sur l’inflation en 2012, le taux de rémunération aurait normalement dû être de 1,5%.  Mais le gouvernement et la Banque de France sont « tombés d’accord sur le fait qu’il y a quand même un souci des Français par rapport à leur pouvoir d’achat » et « donc nous avons rajouté un coup de pouce de 0,25% », a déclaré M. Moscovici.   »Ce qui fait que le pouvoir d’achat du livret A sera le plus important depuis deux ans », a assuré le ministre, en expliquant que le pouvoir d’achat du livret représentait la différence entre le taux de rémunération et le taux d’inflation.  La hausse des prix à la consommation (hors tabac) s’est établie à 1,2% en 2012.

 

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