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Livret A: la dévalorisation de l’épargne (CLCV)

Livret A: la dévalorisation de l’épargne  (CLCV)

 

Il est clair que le livret a ne fait plus recette auprès des épargnants dont beaucoup préfèrent laisser dormir leur liquidité sur les comptes courants. En cause, le fait que le livret A n’assure qu’une rémunération de 0,75 % quand l’inflation est proche de 2 % en 2018. Et cela encore sur un indice des prix largement obsolètes compte tenu de l’évolution structurelle de la consommation des ménages qui se caractérise par une hausse sensible des dépenses contraintes ( loyer, assurance, chauffage, abonnement, impôts etc.) dont les prix augmentent davantage que l’inflation officielle et une réduction des dépenses ajustables. Or le livret A  est surtout utilisé par des couches moyennes sensibles à l’évolution des prix des dépenses contraintes. C’est pourquoi l’ L’association de défense des consommateurs CLCV a appelé jeudi les autorités à modifier la méthode de calcul du taux du Livret A, estimant que l’accélération de la hausse des prix entraînait une « dévalorisation historique » de l’épargne des ménages.

« Pour l’année 2018, l’inflation devrait se situer à environ 1,8% ou 1,9%. Avec un taux du Livret A gelé à 0,75%, le rendement sera de plus d’un point inférieur à l’inflation », souligne la CLCV dans un communiqué. « Il s’agit d’une situation jamais vue depuis le début des années 1980. Cela signifie concrètement que pour ces produits les particuliers voient la valeur réelle de leur épargne se dégrader », s’alarme l’association.

Mi-avril, le gouvernement avait annoncé le gel pour deux ans du taux du Livret A à 0,75%, soit le plus bas niveau historique de ce placement réglementé créé en 1818 et devenu depuis très populaire auprès des Français. À partir du 1er février 2020, une nouvelle méthode de calcul du taux doit entrer en vigueur. Si celle-ci prévoit un taux minimum de 0,50%, elle renonce en revanche au principe historiquement en vigueur qui voulait que le taux du Livret A soit au moins égal au niveau de l’inflation, c’est-à-dire au rythme de hausse des prix à la consommation.

Livret A : une rémunération qui ronge l’épargne

 Livret A : une rémunération qui ronge l’épargne

 

C’est le paradoxe, la collecte de l’épargne via le livret A continue de progresser depuis le début d’année alors  que le taux de ce livret ronge l’épargne. D’une certaine manière,  cette épargne qui a encore atteint 880 millions d’euros en juillet (des deux côtés de la Manche), soit près de 10 milliards depuis le début de l’année peut-être interprétée comme un bon signe mais aussi comme un mauvais. Il s’agit d’une épargne de précaution notamment destinée à faire face aux charges importantes de la rentrée De quoi porter la collecte du Livret A à près de 10 milliards d’euros depuis le début de l’année. L’encours total à fin juillet approche des 300 milliards. Entre parenthèses à comparer aux 1700 milliards de l’assurance-vie). Or les dépôts sur les livrets à perdent de la valeur puisqu’ils ne sont rémunérés qu’à hauteur de 0,75 % alors que  dans le même temps l’inflation à dérivé de 2,3 % sur un an en juillet. Encore faudrait-il rappeler que la mesure de l’inflation via les prix à la consommation est relativement faussée par l’INSEE qui ne tient pas assez compte de la déformation de la structure de la consommation. En clair par exemple, de l’augmentation sensible de tous les services qui représentent une part de plus en plus importante dans la consommation des ménages. La question se pose donc de savoir si les Français sont masochistes. Sans doute pas, car pour eux en majorité le livret A est un outil d’épargne de précaution et les Français ne manifestent pas un optimisme débordant par vis-à-vis d’une politique économique contestée du gouvernement.

 

Livret A : hausse de collectes…pas des taux

Livret A : hausse de collectes

 

La collecte sur le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS d’épargne défiscalisés est repartie à la hausse après avoir reflué à 1,29 milliard en février (contre 3,90 milliards en janvier). Un collecte qui dont le cours représente 400 milliards. Un  réservoir financier dans lequel l’Etat et les collectivités en général  piochent pour boucher les trous par exemple pour le financement du logement. Reste à savoir si cela va durer. En effet depuis des mois les lobbies financiers militent pour une rémunération en dessous l’inflation. Ce sera officialisé avec la réflexion en cours à Bercy qui prévoit un plancher à 0.75% qui sera souvent un plafond.  Sur les trois premiers mois de 2018, la collecte  dépasse celle de l’an passé à la même période (7,4 milliards contre 6,9 milliards), 2017 ayant été la meilleure année pour le livret A depuis le dernier relèvement de son plafond, en 2013. En mars, pour le seul Livret A, les dépôts ont dépassé les retraits de 1,72 milliard d’euros tandis que la collecte du LDDS a atteint 470 millions d’euros. L’encours total des deux livrets, avec les intérêts capitalisés, atteint 383,3 milliards d’euros en mars (278,1 milliards pour le Livret A et 105,3 milliards pour le LDDS), contre 381,1 milliards en février. Il s’élevait à 367,8 milliards fin mars 2017 et à 376,0 milliards en fin d’année dernière. Le gouvernement a annoncé la semaine dernière une nouvelle méthode de calcul du taux du Livret A. Présentée comme plus simple et mieux adaptée aux conditions économiques, cette formule, si elle était mise en œuvre aujourd’hui, ferait passer la rémunération du produit d’épargne le plus populaire sous le niveau de l’inflation. Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a également confirmé que le taux de rémunération du Livret A resterait gelé à 0,75% – un niveau historiquement bas auquel il est fixé depuis août 2015 – jusqu’en 2019, comme annoncé à l’automne. A ce niveau, le rendement réel du Livret A est déjà négatif, puisque l’inflation hors tabac s’est établie à +1,3% sur les douze mois à fin mars, mais il reste très compétitif face à celui d’autres produits financiers moins liquides et faisant l’objet d’une taxation.

Livret A : 0,5% taux plancher ou plafond ?

Livret A : 0,5% taux plancher ou plafond ?

Officiellement le ministre de l’économie annonce que le futur taux du livret A sera la moyenne de l’inflation et des taux d’intérêt mais sans jamais descendre sous les 0.5%. La question est de savoir si ce taux de 0.5% sera un plancher ou un plafond car on sait que les banques, la banque de France ou la caisse des dépôts militent pour un abaissement du taux du livret A peu rémunérateur pour les établissements financiers. Par ailleurs, on sait aussi que le taux est actuellement bloqué à 0.75% jusqu’en 2020. Après 2020, le gouvernement aura le temps de changer de position. Bref pour l’avenir le livret A serait mieux rémunéré d’après le ministre mais en attendant, il restera bloqué. Le ministre de l’Economie et des Finances a déclaré qu’il souhaitait « une règle beaucoup plus simple de calcul de ce taux, ce sera la moyenne du taux d’inflation et des taux d’intérêt« . Et il y aura un taux minimum « absolu« . « Quelle que soit la situation des taux, quel que soit le niveau de l’inflation, la rémunération du Livret A ne baissera jamais en dessous de 0,5%. Nous nous étions engagés avec le Premier ministre à ce que le taux reste bloqué à 0,75% pour les deux prochaines années : cet engagement sera tenu », a-t-il insisté dans une interview sur BFMTV. En novembre dernier, le gouvernement a en effet décidé de geler le taux de rémunération du Livret A au niveau auquel il est fixé depuis août 2015, soit 0,75%, jusqu’au 31 janvier 2020.  L’encours total du Livret A s’élevait à 276 milliards d’euros à fin février 2018 selon la Caisse des Dépôts qui centralise l’essentiel de la collecte. L’an passé, le livret A a connu sa meilleure année de collecte nette depuis 2013, à plus de 10,2 milliards d’euros. 

Livret A : forte hausse de collecte

Livret A : forte hausse de collecte

 

 

Un bon ou un mauvais signe cette hausse du livret A  en janvier ? D’abord peut être la preuve des incertitudes qui planent sur les marchés financiers et qui se traduisent par uen forte volatilité. En attendant, certains épargnants ne prennent pas de risques. Peut – être aussi le fait que les Français renforcent leur épargne de précaution du fait du relatif blocage du pouvoir d’achat tandis que la hausse des dépenses contraintes est repartie. (Notamment les abonnements aux services).  Le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont en effet commencé 2018 sur une note élevée avec une collecte nette positive de 3,9 milliards d’euros, la plus forte depuis avril 2013, selon les données publiées mercredi par la Caisse des dépôts (CDC). Par comparaison, elle avait été positive de 380 millions d’euros en décembre et de 3,27 milliards en janvier 2017. Pour le seul Livret A, les dépôts ont dépassé les retraits de 3,58 milliards d’euros le mois dernier et la collecte du LDDS a été pour sa part positive de 358 millions. L’encours total des deux livrets, avec les intérêts capitalisés, s’élevait à 379,9 milliards d’euros à fin janvier, dont 275,3 milliards pour le Livret A et 104,6 milliards pour le LDDS. Janvier est un mois traditionnellement favorable pour la collecte de ces deux produits d’épargne défiscalisés. Il faudra attendre les chiffres de février pour voir si la correction des marchés boursiers et le rebond des rendements obligataires à la fin du mois ont eu un impact sur le comportement des épargnants. Les effets positifs des incertitudes, qui encouragent généralement l’épargne de précaution, pourraient être contrebalancés par la remontée des taux d’intérêt, favorable à d’autres placements, alors que le gouvernement a décidé l’été dernier de geler la rémunération du Livret A et du LDDS à 0,75%, niveau auquel elle a été fixée depuis août 2015, pendant deux ans. A titre de comparaison, le rendement des emprunts d’Etat français, l’un des principaux supports de l’assurance vie, évolue autour de 0,97% pour l’OAT de référence à dix ans après être repassé début février au-dessus de la barre de 1,0% pour la première fois depuis mars 2017.

 

 

Nouvelle attaque contre le livret A

Nouvelle attaque contre le livret A

Nouvelle attaque contre le livret A et l’épargne en général de la part cette fois non pas gouvernement mais de la part du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), institution adossée à la Cour des comptes. Cet honorable conseil des prélèvements obligatoires repose tout simplement de limiter certaines formes d’épargne et de les surtaxer comme si déjà c’est épargne n’avait pas déjà été imposé. Il y a notamment l’impôt sur le revenu et autre taxes. Comme pour le gouvernement,  l’honorable conseil veut orienter cette épargne davantage vers le financement des entreprises car une partie important de l’épargne actuelle constitue de l’argent mort.  . Première observation, ce concept d’argent mort est-il est une illusion car les banques et la caisse de dépôts se chargent  bien entendu de faire travailler les montants stockés sur les livrets notamment le livret A d’autant plus facilement que le taux d’intérêt est maintenant négatif compte tenu de l’inflation. En fait l’objectif est double peut-être orienter davantage vers l’activité productive mais aussi accroître le rendement fiscal  global. A l’heure où le gouvernement et la place s’interrogent sur un meilleur « fléchage » de l’épargne vers le financement des entreprises, l’un des constats du rapport est l’avantage donné à l’argent qui dort : l’épargne réglementée, qui représente un encours de 420 milliards d’euros, et, en partie, l’assurance-vie (1.600 milliards d’euros). « La fiscalité est plus favorable à l’épargne non risquée qu’à l’épargne risquée. Les prélèvements sont en effet nuls ou faibles sur l’épargne réglementée, sans risque et liquide. Les prélèvements sont identiques en assurance-vie en unités selon que les supports sont en unités de compte et en euros, alors que le risque est pour l’assuré dans le premier et pas dans l’autre », relève le rapport. Du conseil de prélèvements obligatoires Ainsi les membres du Conseil des prélèvements obligatoires recommandent-ils d’abaisser les plafonds de dépôts de l’épargne réglementée, jugeant que « le niveau actuel semble excéder celui de l’épargne de précaution », estimé entre deux et trois mois de salaire. Ils préconisent de revenir aux niveaux de 2012, soit 15.300 euros pour le Livret A (contre 22.950 euros aujourd’hui) et 6.000 euros pour le LDDS (contre le double). Cela permettrait de réaffecter 30 milliards d’euros sur d’autres supports d’épargne, alors que « le niveau d’encours de l’épargne réglementée excède largement les besoins de financement de logement social » (255 milliards en 2016). L’abaissement doit être général « en reconsidérant le niveau cumulé de défiscalisation », incluant Livret A, LDDS, Livret épargne populaire (LEP) et Livret jeune, qui peut atteindre des montants élevés : 143.550 euros pour un couple avec trois enfants de plus de 12 ans. Le Conseil des prélèvements obligatoires conseille aussi de s’attaquer à l’assurance-vie, qui bénéficie d’un régime fiscal avantageux du point de vue de l’impôt sur les revenus et de l’imposition des successions, notamment le prélèvement forfaitaire libératoire au taux réduit de 7,5% au bout de huit ans.

 

Livret A, en baisse depuis la rentrée

Livret A, en baisse depuis la rentrée

La collecte de l’épargne sur le livret a encore diminué. En cause, les traditionnelles dépenses de la rentrée aussi des salaires pratiquement bloqués et l’absence de vrai dynamique de reprise de l’emploi. Les Français sont contraints de taper dans leurs économies pour faire face aux dépenses notamment contraintes. Il faut ajouter à cela que le la rémunération du livret à est devenu assez insignifiant et qu’une partie importante de l’épargne reste sur les comptes courants. Le Livret A a donc enregistré en octobre une décollecte nette dépassant de loin le milliard d’euros, signant le deuxième mois consécutif de recul de la collecte sur ce placement, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts. En octobre, les retraits ont été très supérieurs aux dépôts, ce qui s’est soldé par une décollecte nette de 1,58 milliard d’euros, comme le montrent les chiffres dévoilés par la Caisse dans un communiqué.    C’est bien davantage qu’en septembre lorsque la décollecte nette avait atteint 120 millions et plus que la décollecte nette de 1,02 milliard du mois d’octobre 2016. Le recul de la collecte en septembre avait mis un terme à une série de neuf mois de progression ininterrompue. La fin de l’année est traditionnellement marquée par des retraits importants sous l’effet des dépenses de rentrée, conjuguées au paiement du dernier tiers provisionnel de l’impôt sur le revenu et de diverses autres taxes. En cumulé sur les dix premiers mois de l’année, la collecte du Livret A n’en reste pas moins largement positive avec 10,47 milliards d’euros et fait nettement mieux que le montant de 1,23 milliard engrangé sur la même période en 2016.  Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui participe aussi, depuis le début de l’année, au financement de l’économie sociale et solidaire, a également connu un mouvement de décollecte en octobre, moins marqué toutefois que celui du livret A, à hauteur de 420 millions d’euros, ramenant la collecte cumulée depuis janvier à 1,52 milliard d’euros pour ce produit d’épargne. Au total, l’encours des placements réalisés sur ces deux produits a atteint 372,9 milliards d’euros fin octobre, après 374,9 milliards en septembre

Livret A : collecte négative en septembre

Livret A : collecte négative en septembre

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Il est clair que le mois de septembre n’est pas un mois propice à l’épargne puisqu’il faut faire face à différentes charges de rentrée notamment fiscales. Du coup,  on a sollicité le bas de laine que constitue le livret à dont la collecte s’est révélée déficitaire au mois de septembre. Autre raison sans doute le peu d’attractivité du taux de rendement de ce livret, un taux historiquement bas de 0,75 % alors que l’inflation réelle est notoirement plus importante. Certes en moyenne elle paraît relativement contenue (autour de  1% mais tout dépend de la structure et du niveau de la  consommation des ménages. De ce point de vue, les dépenses contraintes ne cessent de progresser au détriment des dépenses ajustables C’est un coup d’arrêt pour le produit d’épargne préféré des Français, après un été au beau fixe (1,15 milliard d’euros de collecte en juillet et 1,59 milliard d’euros en août). La collecte du Livret A cumulée sur les neuf premiers mois de l’année n’en reste pas moins largement positive et atteint 12,05 milliards d’euros. Le Livret A, produit d’épargne le plus répandu en France qui sert notamment à financer le logement social, continue de bénéficier d’un contexte de baisse généralisée des taux et d’un effritement du rendement d’autres placements, comme l’assurance-vie. Mi-septembre, le gouvernement a annoncé vouloir « stabiliser » le taux du Livret A pendant un voire deux ans à son niveau actuel.

Des banques contestent le ratio de fonds propres avec le livret A

Des banques contestent le ratio de fonds propres avec le livret A

 

La prise en compte des fonds collectés dans le cadre du livret A pour le ratio de fonds propres est très critiquée  par plusieurs banques. Cela d’autant plus que la plus grosse partie de cette épargne est ensuite versée à la caisse de dépôt. Des banques dont le montant des fonds propres est déjà contesté par certains experts.  « Les banques européennes ne disposent pas des fonds suffisants pour compenser les pertes attendues en cas de nouvelle crise financière », dit l’institut allemand de recherches économiques ZEW dans un communiqué. Professeur de finances au sein de cet institut, Sascha Steffen a collaboré avec des chercheurs de la Stern School of Business, l’école de commerce de l’Université de New York et de l’Université de Lausanne pour effectuer des tests de résistance avec les méthodes employées par la Fed en 2016 et par l’Autorité bancaire européenne (ABE) en 2014 afin de comparer les besoins en capitaux et les niveaux d’endettement des établissements étudiés. Avec la méthode de la Fed, ces 51 banques européennes affichent un déficit cumulé de fonds propres de 123 milliards d’euros, avec en tête de liste Deutsche Bank (19 milliards), Société Générale (13 milliards) et BNP Paribas (10 milliards). Les deux banques françaises ont des capitalisations boursières nettement supérieures à ces manques théoriques, respectivement de 26 milliards et 55 milliards d’euros pour Société Générale et BNP Paribas. La situation est différente pour Deutsche Bank, dont la capitalisation boursière est inférieure à 17 milliards d’euros. Pour Sascha Steffen, l’Europe serait bien inspirée de suivre l’exemple des mesures prises aux Etats-Unis après la crise financière internationale de 2008. « Les USA ont tiré leurs propres conclusions et mis en œuvre des mesures globales pour la recapitalisation du secteur bancaire américain dès 2008″, dit-il. « Le manque de volonté politique signifie que cela n’a toujours pas été fait en Europe. ». Du coup l’intégration de la collecte livrée à fragiliserait un peu plus le ratio de fonds propres. Six banques françaises ont donc déposé en octobre un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Elles contestent la manière dont la Banque centrale européenne comptabilise les fonds du Livret A dans leurs ratios de solvabilité. Les établissements en question sont la Banque Postale, BNP Paribas, BPCE, le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel et la Société Générale, a indiqué le tribunal européen.       Ils jugent que la collecte de l’épargne réglementée, dont les fonds du Livret A et du Livret de développement durable  n’a pas à alourdir les exigences de fonds propres qu’ils doivent respecter, alors qu’une large partie des sommes en question (65% en moyenne) est ensuite transférée à la Caisse des dépôts. Selon une source proche de la CJUE, « il faut compter près de deux ans de procédure avant d’avoir un arrêt du tribunal », qui pourrait donc être rendu après l’entrée en vigueur de la règle contestée. Les banques devront respecter à partir de 2018 ce qu’on appelle dans le jargon un ratio de levier (leurs fonds propres rapportés à la totalité des crédits consentis) de 3%.

‘(Avec Reuters et BFM

Le livret A : objectif, rémunération zéro

 Le livret A : objectif, rémunération zéro

 

La réforme ne sera appliquée qu’à partir de l’été 2017. L’objectif est de réduire la rémunération au niveau de l’inflation officielle. En clair, rémunération zéro. D’autant plus que l’inflation est fondée sur un indicateur des prix obsolète qui ne tient pas compte de la déformation de la structure de consommation notamment des moins favorisés. Lesquels consacrent de plus en plus pour les dépenses contraintes et réduisent les dépenses exceptionnelles dont l’évolution des prix est intégrée de manière excessive dans l’indice. Les prix tendanciellement baissent pour ces dépenses exceptionnelles et influencent de manière la réduction de l’inflation. Il s’agit de viser les petits épargnants car les plus favorisés ne placent pas leur argent sur le livret A.  Un arrêté a été présenté cet après-midi au comité consultatif de la législation et de la réglementation financière. Le gouvernement s’étant engagé cet été à maintenir le taux du livret A à 0,75% jusqu’à l’été 2017, ce n’est qu’à cet horizon, après les élections, que devrait s’appliquer pour la première fois la nouvelle formule de calcul. Un timing opportun pour le gouvernement, étant donné le caractère politiquement très sensible de chaque modification du taux du livret A.  Jusqu’à présent, la formule en vigueur prévoyait que le taux de ce placement ne puisse descendre en deçà du niveau de l’inflation majorée d’un quart point. La nouvelle formule introduit deux modifications: pour plus de stabilité, c’est désormais le taux d’inflation lissé sur les six derniers mois qui sera pris en compte, au lieu du seul mois précédent. Par ailleurs, en cas de forte divergence entre les taux pratiqués sur les marchés et le taux de l’inflation, le taux du livret A pourra descendre jusqu’au niveau de l’inflation. En septembre, les prix ont par exemple progressé de 0,4% sur un an. Comme aujourd’hui, le gouvernement et la Banque de France auront cependant la possibilité de déroger à cette formule de calcul, comme ils l’ont encore fait l’été dernier.

La fin du livret A ?

La fin du livret A ?

Aujourd’hui le livret A garantit une rémunération minimum supérieure de 0,25 % par rapport à l’inflation. La banque de France, Bercy notamment considèrent que c’est beaucoup trop et veulent  donc réduire le taux de  cette rémunération pourtant déjà assez insignifiante. Insignifiante car on se fonde bien entendu sur l’indice des prix obsolète de l’INSEE qui ne rend pas compte de l’évolution réelle des prix pour les Français moyens et modestes. En effet les plus riches n’utilisent jamais le placement du livret A.  pour les ménages moyens et modestes,  la structure de consommation se déforme dans la mesure où l’essentiel des ressources est consacré aux dépenses courantes. Or parmi ces dépenses courantes les dépenses contraintes ne cessent d’augmenter aux dépens des autres. De ce fait l’inflation est sous-estimée. Tendanciellement la collecte du livret se réduit même si les résultats ont été meilleurs cette année. En cause évidemment une rémunération insignifiante. Si cette rémunération devait être encore plus réduite c’est-à-dire à peine l’inflation alors le  livret A pourrait être en cause. Cela pourrait encourager les Français à laisser leur épargne sur les comptes courants.  Les ménages modestes seraient les plus concernés par cette mesure qui pourrait entrer en vigueur après la présidentielle, pour limiter leur colère. Selon la Banque de France, les livrets A dont l’encours est inférieur à 150 euros enregistrent plus de 30 mouvements par an en moyenne. Pour beaucoup de ménages modestes, ce placement garanti par l’Etat, sécurisé et gratuit est utilisé comme un compte courant. En 2015, alors que les encours globaux se sont concentrés sur les livrets les plus dotés, la part des livrets dont le montant est inférieur à 150 euros a progressé pour représenter 45 % des livrets. Après les étudiants et les mineurs, ce sont les chômeurs et les inactifs qui ouvrent le plus de Livret A.

Livret A : toujours bas mais en hausse

Livret A : toujours bas mais en hausse

Infléchissement de la tendance baissière constatée depuis 2014 avec une petite collecte positive de 630 millions en juillet. En clair le niveau de collecte demeure historiquement toujours bas mais se redresse. En cause en juillet des interrogations encore plus fortes des ménages  en matière de consommation. Pas forcément une bonne nouvelle pour la croissance. Produit d’épargne le plus répandu en France, le Livret A a connu depuis fin 2014 une certaine désaffection en raison notamment de la faiblesse de son taux de rémunération, à un niveau historiquement bas. Ce dernier est passé le 1er août 2015 sous le seuil symbolique de 1% pour s’établir à 0,75%. Jamais, depuis sa création en 1818, il n’avait été si bas. Il demeure toutefois supérieur à ce qu’il devrait être en théorie, si sa formule de calcul, qui repose pour beaucoup sur l’inflation, était strictement appliquée. Le Livret de développement durable (LDD) a pour sa part terminé fin juillet à l’équilibre mais affiche une décollecte cumulée de 260 millions à l’issue des sept premiers mois. L’encours total sur ces deux produits défiscalisés atteignait 357,9 milliards d’euros fin juillet.

(Avec AFP)

Livret A : taux maintenu

Livret A : taux maintenu

 

Le gouvernement n’a pas voulu réduire la rémunération du livret à dont la collecte est dans le rouge depuis le début de l’année. En cause évidemment la faiblesse du taux par rapport à l’inflation réelle. Le taux du Livret A sera donc maintenu à 0,75% jusqu’au 1er août 2017, le gouvernement et la Banque de France ayant mis en avant mardi leur volonté de privilégier la stabilité pour le produit d’épargne le plus populaire en France. La rémunération des plans d’épargne logement (PEL) sera, elle, revue à la baisse pour les PEL ouverts à partir du 1er août prochain, puisqu’elle sera fixée à 1%, contre 1,5% pour les plans ouverts actuellement. En théorie, le taux du Livret A aurait dû reculer à 0,50% début août, si la formule permettant son calcul avait été strictement appliquée. Celle-ci repose essentiellement sur l’inflation hors tabac, actuellement très basse. Mais, comme il en a la possibilité, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a choisi de ne pas la suivre. Il a ainsi préconisé un maintien de la rémunération de ce produit et son choix a finalement été entériné par le gouvernement. « Le gouvernement a souhaité maintenir une rémunération satisfaisante pour les épargnants », a fait valoir le ministre des Finances, Michel Sapin, cité dans un communiqué. Jamais, depuis sa création en 1818, le Livret A, dont les fonds servent notamment à financer le logement social, n’a affiché un taux inférieur à 0,75%.

(Avec AFP)

 

Rémunération Livret A encore trop élevée » ! (Pierre-René Lemas)

Rémunération Livret A encore trop élevée » ! (Pierre-René Lemas)

Le patron de la caisse des dépôts (qui gèrent les fonds du livretA considère que le taux du livret est encore trop élevé. Pourtant la rémunération de 0,75 % apparaît très virtuelle à nombre d’épargnes d’épargnant d’où les décollectes enregistrées depuis des mois

Le taux du Livret A peut-il descendre en dessous des 0,75 % ?

Il s’agit d’une question d’équilibre. En tant que gestionnaire, je considère que le taux est encore très élevé compte tenu des taux de marché et de l’inflation. Cependant, l’épargnant a le sentiment aujourd’hui que le rendement du Livret A est très faible, ce que je peux comprendre, même si en réalité la rémunération est élevée compte-tenu de l’absence d’inflation, de la liquidité et de la sécurité du produit.

  Comment jugez-vous les résultats de la CDC en 2015, pour son bicentenaire ?

Les résultats sont bons, dans la section générale comme dans celle des fonds d’épargne. Dans la section générale, nous avons dû intégrer des dépréciations d’actifs de notre filiale Icade, dépréciations que nous assumons pleinement compte tenu de son nouveau plan stratégique, ainsi qu’à Bpifrance – notamment sur les participations dans le secteur parapétrolier. Mais les résultats sont bons car ils nous permettent d’augmenter sensiblement nos fonds propres, de plus de 2 milliards d’euros. Nous retrouvons ainsi un volume de fonds propres supérieur à celui d’avant la crise financière de 2008. Nous pouvons donc réactualiser notre plan stratégique, à horizon 2020, en misant sur une capacité d’investissement de 26,3 milliards d’euros sur les cinq prochaines années, au lieu de 20 milliards initialement. Dans la section des fonds d’épargne, je suis à la fois positif, puisque le résultat courant atteint 1,8 milliard d’euros, et prudent pour l’avenir car ce résultat intègre des éléments exceptionnels. Nous n’atteindrons pas une telle performance dans les prochaines années, en raison des taux très bas, qui vont nécessairement comprimer notre marge.

A quel point l’environnement de taux bas contraint-il votre pilotage ?

L’ère des taux bas est durable, même si la deuxième vague de « quantitative easing » de la BCE n’a pas encore produit tous ses effets sur l’économie ou l’inflation. Elle nous oblige à mener une gestion très rigoureuse de nos deux bilans, dans la section générale comme dans celle des fonds d’épargne. Mais ce n’est pas la seule contrainte. La volatilité des marchés d’actions implique beaucoup d’agilité dans notre gestion financière quotidienne. La Caisse des Dépôts n’a pas de problème de liquidité ni de solvabilité, mais elle doit faire plus que jamais des choix forts.

 

Le portefeuille doit-il tourner ?

La réponse est oui. Notre portefeuille d’actifs doit tourner plus vite. Nous avons déjà réintégré plusieurs filiales et participations, comme CDC Climat et CDC Infrastructures et en avons vendu d’autres comme CDC Fast, AEW et Club Med. Nous avons aussi en tête quelques respirations d’actifs cotés et de participations mais cela ne s’annonce pas publiquement à l’avance. La Caisse des Dépôts n’est pas un holding de participations, c’est un groupe. Elle n’a traditionnellement pas une image très dynamique, il faut que cela change. Nous avons commencé à le faire. Icade a donc adopté un nouveau plan stratégique, SNI a été recapitalisé, nous négocions avec Veolia la montée au capital de Transdev, nous avons demandé à la Compagnie des Alpes de réfléchir aux conditions de son développement, nous sommes prêts à accompagner CNP Assurances dans son développement sur le marché brésilien…

Quels sont les axes de développement de CNP, qui vient de perdre son réseau distributeur des Caisses d’Epargne et un gros contrat avec le Crédit Agricole ?

CNP se porte bien, elle reste notre première filiale en termes de contribution au résultat du groupe. J’ai demandé à son directeur général, Frédéric L’avenir, de mener une réflexion sur l’avenir de CNP avec deux axes déterminants à mon sens : les métiers de la protection sociale et notamment des retraites supplémentaires, qui représentent encore des petits volumes mais avec des potentiels importants. Et je crois à la croissance de CNP à l’international, en particulier au Brésil, qui reste un pays très prometteur à moyen terme avec des taux de croissance de 7% à 8% par an sur l’assurance vie et l’assurance emprunteur, et où CNP est le seul acteur étranger à s’être bien implanté. Nous voulons donc prolonger et développer si possible les accords de distribution avec les réseaux brésiliens.

CNP pourrait-il être intégré à La Poste ?

Je ne me pose pas cette question. Les accords de distribution de CNP avec La Poste viennent d’être stabilisés pour une période de 10 ans. Ce sujet n’est pas à l’ordre du jour.

La décollecte sur le Livret A vous inquiète-t-elle ?

En 2015, la décollecte a atteint 12 milliards d’euros. Comme le plafond du Livret A  été relevé à deux reprises, le volume des fonds d’épargne est tel qu’aujourd’hui ce n’est pas un sujet. Cette décollecte relative n’entame pas le volume mobilisable, et ce n’est pas un véritable problème dans un environnement inondé de liquidités. En 2015, nous battons ainsi le record de 2014 sur le volume de prêts en faveur du logement social. Nous sommes dans notre rôle d’acteur contra-cyclique, puisque nous avons augmenté de plus de 33 % nos encours de prêts au cours des cinq dernières années.

Le taux du Livret A peut-il descendre en dessous des 0,75 % ?

Il s’agit d’une question d’équilibre. En tant que gestionnaire, je considère que le taux est encore très élevé compte tenu des taux de marché et de l’inflation. Cependant, l’épargnant a le sentiment aujourd’hui que le rendement du Livret A est très faible, ce que je peux comprendre, même si en réalité la rémunération est élevée compte-tenu de l’absence d’inflation, de la liquidité et de la sécurité du produit.

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Avez-vous les moyens de vos ambitions, l’Etat ne va-t-il pas réclamer une plus grande contribution de la CDC à son budget ?

Les versements de la CDC à l’Etat sont en léger recul en 2015, à 1,576 milliard d’euros. Il a été décidé que le versement à l’Etat au titre de la section générale serait plafonné à 50% de notre résultat social dès cette année, contre 75% jusqu’alors, et que nous bénéficierons d’une exonération sur les plus-values de cessions de nos participations supérieures à 5%. Cette double amodiation va nous permettre de disposer de davantage de moyens pour financer le plan de 3 milliards d’euros d’interventions nouvelles annoncé par le Président de la République en janvier.

Quels sont ces nouveaux projets ?

Nous allons créer une Foncière qui sera capitalisée par la Caisse des Dépôts et par l’Etat ou ses établissements publics, qui apportera comme actifs du foncier public. Cette société cédera ce patrimoine aux collectivités locales sous forme de bail emphytéotique, ce qui permettra de faire baisser le coût du logement et de la construction. J’aimerais que des bâtiments comme les crèches puissent aussi en bénéficier. Ce projet est en cours de négociation avec le ministère du Budget, et il va y avoir de la bagarre pour déterminer la valeur d’apport des actifs de l’Etat qui seront apportés dans la foncière ! Nous allons également réaliser plus d’un milliard de prêts à taux zéro en faveur des organismes de logements sociaux, remboursables au bout de 20 ans, qui constitueront des quasi-fonds propres et permettront de renforcer les hauts de bilans de ces organismes HLM. Et puis nous allons distribuer une enveloppe de 1,5 milliard d’euros de prêts à taux zéro également dédiés à la réhabilitation thermique des bâtiments publics (écoles, hôpitaux, Ehpad etc.), sur des durées de 20 ans, et qui pourront représenter jusqu’à 100% des besoins de financement. Il s’agit là de financements à injecter très vite dans l’économie, pour un effet rapide de soutien au BTP. C’est une mesure très attendue par les élus locaux.

Et sur le numérique ?

Nous nous engageons sur les smart cities et sur des technologies nouvelles par exemple avec l’initiative de place sur la blockchain que nous coordonnons. L’impact de cette technologie pourrait être important sur la CDC, pour ses métiers de tiers de confiance. Cela pourrait être une formidable opportunité. De manière générale, je veux que la Caisse retrouve la culture d’innovation qu’elle a eue par le passé (sur l’architecture, la finance…) mais qui s’est un peu perdue. Et qu’elle soit prête pour cela à prendre des risques raisonnables et même à assumer les « unsuccess stories ». Il est essentiel que nous devenions un outil d’innovation.

 

Livret A : toujours en baisse

 Livret A : toujours en baisse

 

La décollecte du livret A  à continue avec des retraits plus importants que les dépôts. En cause une rémunération de 0, 75 % jugée insuffisante par les déposants. Certes l’inflation est officiellement quasi nulle mais la mesure de cette inflation est faussée par l’indice d’évolution des prix de l’INSEE. Un indice qui ne tient pas compte suffisamment de la déformation structurelle de la consommation des ménages. En clair si effectivement les prix de certains biens manufacturés diminuent par exemple par contre  les dépenses contraintes continuent d’augmenter ;  au total l’inflation réelle et sans doute située autour de 2 % de sorte que la rémunération du livret A est considérée comme négative. À cela s’ajoute le quasi blocage des salaires et des pensions dont l’évolution est également faussée par l’indice obsolète de l’INSEE. Depuis août 2015, le Livret A rapporte 0,75% net. Un taux supérieur à ce qu’il devrait être théoriquement, le gouvernement ayant décidé de le maintenir à ce niveau alors que la formule de calcul devait mécaniquement le faire chuter à 0,50%, en raison de la faiblesse de l’inflation. Dans le contexte actuel de taux d’intérêt extrêmement bas, le rendement du Livret A reste donc théoriquement intéressant. Mais, ce n’est pas l’avis des épargnants qui, depuis l’été 2014 (à l’époque, son taux était tombé à 1%), vident pratiquement tous les mois leur bas de laine, préférant souvent laisser leurs liquidités sur leur compte courant pourtant non rémunéré. Le mois dernier, les ménages ont aussi puisé dans leur Livret de développement durable (LDD), adossé à un compte courant et dont le taux est identique à celui du Livret A. Ils ont ainsi retiré 120 millions d’euros, soit 440 millions d’euros au cours des deux premiers mois de l’année (contre 430 millions d’euros sur la même période l’an dernier). Au total, 355,5 milliards d’euros étaient déposés fin février sur le Livret A et le LDD, dont les encours permettent notamment de financer le logement social en France. Le désamour des Français pour le Livret A et le LDD profite à ses concurrents comme le Plan d’épargne logement (PEL), qui a collecté plus de 3,4 milliards d’euros avant que son taux passe le 1er février de 2% à 1,5%. Et l’indétrônable assurance-vie. Depuis plus de deux ans, ce placement enregistre une collecte nette (dépôts supérieurs aux retraits) importante. En janvier, les épargnants ont encore déposé sur leurs contrats, 2,7 milliards d’euros. Malgré une baisse continue de son rendement, le fonds en euro séduit toujours. L’an dernier, il a rapporté 2,3% en moyenne. Un rendement que le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) juge trop élevé. «Dans le contexte actuel de développement des taux d’intérêt négatifs, une poursuite de l’évolution des modèles et des ajustements des rendements est nécessaire», estime cet organisme présidé par le ministre des Finances, Michel Sapin. Créé en 2014, le Haut conseil, qui se réunit chaque trimestre, a pour objectif de réduire les risques de crise financière. Il regroupe le ministère des Finances, la Banque de France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, l’Autorité des marchés financiers et l’Autorité des normes comptables.

 

 

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