Archive pour le Tag 'Livret'

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

 
Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3% depuis le 1er février 2023 devrait passer à« un taux autour de 2,5 % », a indiqué jeudi, sur Radio Classique, le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC). La formule de calcul du taux du livret A, aussi valable pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour une moitié sur les taux interbancaires, et pour l’autre sur l’évolution des prix des six derniers mois.

Or l’inflation a fortement chuté depuis le printemps. En pratique, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera au ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant. Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3 % depuis le 1er février 2023, un pic depuis 2009.

Épargne : le livret A au service de l’industrie de la défense ?

Épargne : le livret A au service de l’industrie de la défense ?

 Le Sénat a adopté début mars en première lecture (244 voix pour et 34 contre) cette proposition de loi, déposée par Pascal Allizard (Les Républicains) et plusieurs autres sénateurs. Ce texte vise à renforcer les entreprises françaises de défense, en particulier les petites et moyennes entreprises, fragilisées par des difficultés de financement en raison d’un soutien public limité, d’un accès parfois restreint aux financements bancaires et d’un désintérêt des fonds d’investissement. Juridiquement et politiquement, l’adoption de cette loi poserait problème. Juridiquement parce qu’il n’est pas certain du tout que les produits du livret A puissent  être affectés en partie au secteur de la défense. Politiquement, parce que beaucoup vont considérer que le livret A est surtout destiné au financement du logement. 
Le Sénat a voté pour attribuer une partie de l’épargne du Livret A à l’industrie de la défense, touchée par des difficultés de financement renforcées par le contexte ukrainien. « L’outil militaire et industriel doit être en mesure de faire face à toute menace sur la paix et la stabilité. Ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui », s’est alarmé le sénateur Les Républicains Pascal Allizard, auteur de cette proposition de loi adoptée à 244 voix contre 34.Le texte propose d’affecter une partie des encours du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) au financement des entreprises de l’industrie de défense française. Un dispositif similaire avait déjà été adopté au Parlement ces derniers mois, mais le Conseil constitutionnel l’avait censuré par deux fois, le jugeant sans rapport avec les textes auxquels il avait été ajouté.La droite sénatoriale espère le voir enfin aboutir grâce à ce texte, même s’il faudra pour cela que l’Assemblée nationale s’en saisisse.

Le sénateur socialiste Rachid Temal a lui défendu une autre vision : celle de la création d’un produit tout spécialement conçu pour financer le secteur – le « Livret d’épargne défense souveraineté » –, synonyme selon lui de plus de « clarté et transparence », mais le Sénat l’a rejeté.

Près de 60 % des fonds du Livret A et du LDSS sont en effet dédiés au logement social, mais le reste – l’épargne non centralisée précisément visée par le texte – est consacré aux PME, à la transition énergétique ou encore à l’économie sociale et solidaire. Plusieurs parlementaires favorables ont eux insisté sur « l’urgence » imposée par le contexte ukrainien. « C’est une solution efficace à court terme pour accélérer le passage à une véritable économie de guerre », a plaidé Vanina Paoli-Gagin (groupe Les Indépendants, de centre droit).

 

  • L’épargne réglementée des ménages (Livrets A, LDDS, LEP, PEL, etc) représente une part importante de l’épargne financière et des ressources bancaires et atteint 926,1 milliards (soit 15% du patrimoine financier des Français).Une épargne sous utilisée pour le développement du pays d’autant que le logement est en berne et est loin de mobiliser les ressources disponibles

Economie- Réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie ( Notons que la proposition a encore été balayée pour les questions constitutionnelles

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Réindustrialisation : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie ( Notons que la proposition a encore été balayée pour les questions constitutionnelles

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Réindustrialisation-– Pour un livret A industrialisation durable

Réindustrialisation-– Pour un livret A industrialisation durable


Il faut arrêter cette hypocrisie qui consiste à penser que la totalité des fonds recueillis sur le livret sont destinés à financer le logement. La collecte par les banques est aussi utilisée pour financer des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’immobilier et cela grâce à l’opacité des conditions de collecte. En effet le bâtiment accuse actuellement un recul d’au moins 30 %. Les sommes recueillies ne vont donc pas–surtout aujourd’hui–en totalité au logement.
D’où l’opportunité de créer un livret A pour une industrialisation durable qui manque cruellement de moyens financiers.

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Cet amendement a été retenu par le gouvernement dans le budget 2000 24 mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie.

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Économie– Pour un livret A industrialisation durable

Économie– Pour un livret A industrialisation durable


Il faut arrêter cette hypocrisie qui consiste à penser que la totalité des fonds recueillis sur le livret sont destinés à financer le logement. La collecte par les banques est aussi utilisée pour financer des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’immobilier et cela grâce à l’opacité des conditions de collecte. En effet le bâtiment accuse actuellement un recul d’au moins 30 %. Les sommes recueillies ne vont donc pas–surtout aujourd’hui–en totalité au logement.
D’où l’opportunité de créer un livret A pour une industrialisation durable qui manque cruellement de moyens financiers.

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Cet amendement a été retenu par le gouvernement dans le budget 2000 24 mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie.

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Livret d’épargne populaire : collectant mais marginale

Livret d’épargne populaire : collecte en hausse mais mais marginale

Le nombre de Livrets d’épargne populaire (LEP) a franchi les 10 millions en août (Banque de France) mais sa collecte reste marginale par rapport aux autres livrets notamment le livret A. En effet, le livret d’épargne populaire réservée aux plus modestes et rémunéré à 6 %. En général les sommes déposées sont assez faibles.

Le LEP est porté par son taux de rémunération de 6%, le plus élevé du marché et ce sans fiscalité aucune. «Difficile de trouver mieux avec les mêmes caractéristiques», entre autres la possibilité de retirer ses fonds à tout moment, a observé lors d’une conférence de presse Marie-Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe en charge des statistiques à la Banque de France.

Si le nombre de titulaires est à un niveau record de 10,1 millions, l’encours total – 59 milliards d’euros au 30 septembre, selon la Caisse des dépôts – reste inférieur au niveau record de 2008 (plus de 62 milliards d’euros).C’est 10 fois moins que l’encours des autres livrets d’épargne . Outre les ouvertures, la collecte nette (différence entre les dépôts et les retraits) est très positive avec 11,1 milliards d’euros entre janvier et septembre, plus que sur toute l’année 2022, selon la Caisse des dépôts (CDC). Octobre s’annonce très favorable pour le LEP puisque son plafond a été relevé de 7700 euros à 10.000 euros.

Un frein cependant à sa démocratisation: ne sont éligibles que les personnes déclarant jusqu’à 21.393 euros de revenu fiscal pour une personne seule, ou 32.818 euros pour un couple (deux parts). Les établissements bancaires ne participent par ailleurs que timidement à son essor, en ne mettant pas par exemple en avant ce produit sur leurs sites internet. «Certaines banques ne font pas de zèle pour ouvrir de LEP», a concédé Marie-Laure Barut-Etherington. Il faut dire que les banques rémunèrent à parts égales avec la Caisse des dépôts les 6% d’intérêt, une facture qui pourrait dépasser les 3 milliards d’euros cette année.

Pour un livret A industrialisation durable

Pour un livret A industrialisation durable


Il faut arrêter cette hypocrisie qui consiste à penser que la totalité des fonds recueillis sur le livret sont destinés à financer le logement. La collecte par les banques est aussi utilisée pour financer des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’immobilier et cela grâce à l’opacité des conditions de collecte. En effet le bâtiment accuse actuellement un recul d’au moins 30 %. Les sommes recueillies ne vont donc pas–surtout aujourd’hui–en totalité au logement.
D’où l’opportunité de créer un livret A pour une industrialisation durable qui manque cruellement de moyens financiers.

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie.

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Épargne et relance : pour un livret A industrie durable

Épargne et relance : pour un livret A industrie durable

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Livret A en hausse du fait des incertitudes

Livret A en hausse du fait des incertitudes


Résultat des incertitudes qui pèsent sur la croissance en France et plus généralement sur l’environnement économique ( par exemple dans l’immobilier) ,lLe Livret A a récolté 2,47 milliards d’euros de plus qu’il n’en a perdu en retraits, en mai, selon les chiffres publiés mercredi par la Caisse des dépôts (CDC). Il s’agit d’un niveau plus vu pour un mois de mai depuis celui de 2020, une année jugée exceptionnelle. Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a de son côté enregistré une collecte nette de 1,05 milliard d’euros le mois dernier, un montant plus de six fois supérieur à celui de mai 2022.

Au total, l’encours des deux livrets atteignait 542,1 milliards d’euros à fin mai, un record. Avec plus de 32,38 milliards d’euros engrangés depuis le début de l’année, ces deux placements ont quasiment autant récolté d’argent en cinq mois que durant toute l’année 2022, hors intérêts capitalisés. Le livret A à lui seul a gonflé de 24,5 milliards d’euros depuis janvier.

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Cette collecte importante est portée, depuis le début de l’année, par la hausse de son taux d’intérêt à 3%, en vigueur depuis le 1er février, qui a poussé les Français à transférer une partie de leur argent qui dormait sur leurs comptes courants. Les épargnants attendent désormais le prochain taux applicable au 1er août, qui devrait être décidé courant juillet par le ministère de l’Économie, sur proposition de la Banque de France. Selon la formule de calcul prenant en compte d’une part la hausse des prix et d’autre part les taux interbancaires, il pourrait se situer à 4% ou 4,1%, selon le directeur du Cercle de l’épargne Philippe Crevel, sollicité par l’AFP.

Mais le directeur général de la CDC ne l’entend pas de cette oreille : Eric Lombard s’est en effet prononcé le 25 avril sur France Info pour un maintien du taux à 3%, arguant l’impact potentiellement négatif sur le logement social, pour qui le taux du Livret A est un taux d’emprunt.

« Une hausse d’un point du taux du Livret A générerait un surcoût non négligeable pour les établissements financiers (4 milliards d’euros sur un an), pour les bailleurs sociaux ainsi que pour les collectivités locales ou les PME qui empruntent à partir des ressources issues du Livret A ou du LDDS », accuse-t-il dans un communiqué. Selon lui, « les banques pourraient être amenées à répercuter le surcoût de la hausse du taux sur les emprunts. Un taux élevé pourrait également conforter les Français à privilégier l’épargne au détriment de la consommation ce qui nuirait à la croissance. Un relèvement du taux du Livret A pénaliserait les autres placements ».

Épargne :La peur fait gonfler le Livret A


Épargne :La peur fait gonfler le Livret A

Les craintes sur le plan géostratégique, les incertitudes sur l’économie et le climat social très agité qui pourrait déboucher sur une crise politique rendent les épargnants très prudents. Ainsi la consommation se tasse au profit de la collecte de l’épargne sur le livret A encore en hausse en février

Avec une collecte nette de 6,27 milliards d’euros, le Livret A atteint un nouveau record en février, selon les derniers chiffres de la Caisse des dépôts. En deux mois, la collecte nette dépasse les 15,5 milliards d’euros

La collecte de février 2023 est plus de cinq fois supérieure à la moyenne des mois de février de ces dix dernières années. « Il faut remonter à 2009 au moment de la banalisation de la distribution du Livret A, pour avoir un tel montant de collecte en janvier et février (20,73 milliards d’euros) », souligne l’expert.
L’encours du Livret A bat un nouveau record en février à 391 milliards d’euros, en hausse de 50% en dix ans, d’après l’institut. Avec le livret de développement durable et solidaire (LDDS), la collecte nette atteint 8,17 milliards en février, 19,39 milliards d’euros en collecte nette cumulée depuis janvier (il a fallu six mois l’an dernier pour atteindre ce montant l’an dernier), et 529 milliards d’euros en encours totaux.

Livret A: Un taux à 3% pour une inflation de 6%

Livret A: une rémunération négative 

 

Les médias avec le gouvernement se félicitent  de la hausse de 1% du taux du livret A. Ce qui porte la rémunération à 3% alors que l’inflation atteint le double. Ce qu’on pourrait s’appeler une rémunération négative.

 

Cette annonce fait suite aux calculs de taux de la Banque de France, qui prend en compte l’inflation et les taux interbancaires, auxquels les banques s’échangent de l’argent à court terme. Il s’agit de la troisième hausse du taux du placement préféré des Français en l’espace d’un an. À son niveau plancher de 0,5% début 2022, il avait doublé une première fois au 1er février 2022 puis une nouvelle fois au 1er août, pour atteindre 2%.

La hausse annoncée ce vendredi est légèrement plus faible qu’attendu. L’inflation et le relèvement des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) laissaient en effet penser que le taux

serait relevé à 3,2% ou 3,3%, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, interrogé par l’AFP. La Banque de France confirme d’ailleurs que son taux aurait pu être plus élevé : «L’application de la formule aboutirait à un taux de 3,3 % pour le livret A», indique-t-elle dans un communiqué.

 

Le taux du Livret de développement durable et solidaire  peu utilisés faute de meoyens des personnes éligibles  être rehaussé à 2%, ce placement étant aligné sur le taux du livret A. Le livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes, va lui aussi bénéficier d’une revalorisation très importante au 1er février. Il va passer de 4,6% à 6,1%.

 

Livret d’épargne: Une hausse « Sensible » à 2 % !!!

Livret d’épargne: Une hausse « Sensible » à 2 % !!!

Le gouverneur de la Banque de France qui n’a pas peur des mots annoncent une hausse « sensible » probable pour les livrets d’épargne; un hausse déjà « sensible » avait fait passer la rémunération du livret A de 1 à 2 %. Cette fois la hausse toujours aussi  » sensibl »e pourrait atteindre 2 %. Notons cependant que la hausse des prix, elle, aura atteint près de 7 % fins 2022. Le gap pour préserver le pouvoir d’achat est encore énorme.

Au 1er août de cette année, le taux avait doublé pour atteindre 2%. Une hausse qui aurait notamment engendré plusieurs mois de collecte record .En réalité, ce sont surtout les incertitudes qui ont fait gonfler l’épargne de ceux qui en avait les moyens.
Mais le gouverneur de la Banque de France a également mis un coup de projecteur sur le Livret d’Épargne Populaire en annonçant une «hausse encore plus forte» sur ce projet avant d’ajouter que «c’était le produit le plus intéressant pour les épargnants». Au 1er août, son taux était passé de 2,2% à 4,6%.

Le problème c’est que très peu de personnes en détiennent. Si ses modalités d’ouverture ont été simplifiées depuis l’an dernier, seuls 37% des 18,6 millions de Français remplissant les conditions pour disposer d’un LEP en ont effectivement un, selon la Banque de France. Ce produit est réservé aux personnes ayant des revenus ne dépassant pas certains plafonds (20.297 euros annuels par exemple pour une personne seule).

Livret A : un taux « incitatif » de 2 % face à une inflation de 10 % !

 

Livret  A : un taux « incitatif » de 2 % face à une inflation de 10 % !

Conséquence sans doute de vacances de nombreux journalistes, la Tribune publie un article qui s’inspire essentiellement des informations de la caisse de dépôt qui dépend de l’Etat ( observatoire de la BPCE). Un article un peu surréaliste quant au relèvement du taux d’épargne du livret A. Un taux relevé à 2 % quand l’inflation réelle va atteindre 10 % ! (extrait)

 

Selon les prévisions de BPCE, le taux d’épargne devrait donc rester à un niveau élevé en 2022, à 16%, certes loin derrière le pic du confinement de 2020 (27%) mais toujours supérieur à celui d’avant crise sanitaire (15%). Toutefois, le recul du pouvoir d’achat conduit à recul des flux de placements financiers (différence entre versements et remboursements, hors capitalisation des intérêts et valorisation boursière), estimés à 89 milliards d’euros en 2022 et 66,7 milliards en 2023 (contre 111 milliards en 2021). Ces montants fléchissent mais demeurent à des niveaux élevés, supérieurs à la moyenne de 44 milliards sur longue période (1993-2011).

La collecte de l’épargne est toujours tirée par les dépôts à vue et les livrets, surtout le Livret d’épargne populaire (LEP). L’assurance-vie se porte bien également, soutenue à la fois par la croissance rapide des plans d’épargne retraite (PER) et les unités de compte (UC) qui se substituent progressivement à la détention de titres via un compte-titres.

Mais le doublement, à partir du 1er août, du taux du Livret A à 2%, et surtout celui du Livret d’épargne populaire (LEP) à 4,6% ( Très peu utilisé du fait des moyens des intéressés ), un niveau proche de l’inflation, pourrait changer la donne et enclencher des arbitrages plus massifs des dépôts à vue vers les livrets. La première hausse n’a pas eu vraiment d’impact sur les arbitrages, même si elle a donné un coup de fouet à la collecte sur le Livret A en février et mars. Pour le reste, pas de changement majeur dans le comportement d’épargne des Français.

D’une façon assez constante, le taux incitatif, à partir duquel les Français se déclarent intéressés pour réorienter leur épargne, est en effet compris entre 2 et 3%.( La vérité c’est que tout dépend du niveau de l’inflation et des peurs vis-à-vis de la croissance NDLR) Or, selon l’Observatoire, un tiers des Français déclare avoir des sommes inutilisées sur des dépôts à vue, un pourcentage qui grimpe à 49% pour les clients dits « patrimoniaux ».

Le mouvement de remontée des taux ne fait que commencer. « Il se poursuivra en toute probabilité l’année prochaine », a prévenu François Villeroy de Galhau, gouverneur de la France, lors de la présentation, mardi dernier, du rapport annuel de l’épargne réglementée. Le taux du Livret A est revu tous les six mois, selon une formule qui repose sur la moyenne de l’inflation des six derniers mois et le taux interbancaire. Mais c’est Bercy qui décide en dernier ressort de l’appliquer strictement, ou de se donner une marge de manœuvre, à la hausse comme à la baisse. Cette décision reste donc avant tout politique.

La prochaine hausse est donc prévue le 1er février 2023. De combien ? Le gouverneur s’est bien gardé du moindre pronostic. Ce qui est certain est que la BCE va relever plusieurs fois ses taux directeurs d’ici là. Le scénario d’un livret A à 3% en 2023 n’est donc pas exclu si l’inflation devait se maintenir à un niveau élevé.

 

Taux du livret : « relèvement » à 2% !

Taux du livret : « relèvement » à  2% !

La générosité du gouvernement est sans limite. Sans parler de celle du gouverneur de la Banque de France au service des lobbys pour ne pas augmenter les salaires et l’épargne.Ainsi la Banque de France a servi la soupe au gouvernement en proposant une limitation du relèvement des taux du livret a à 2 %. Une proposition retenue immédiatement par le gouvernement

Or on sait que l’inflation sur un an a  progressé officiellement d’environ 6 %. Résultat une perte de pouvoir d’achat de 4 %.De quoi réjouir le système bancaire et le gouvernement qui évidemment utilisent  cette épargne mal rémunérée. D’un certain point de vue les ménages sont doublement punis. D’une part parce que les revenus salariaux ne suivent pas l’inflation ensuite parce que l’éventuelle épargne est aussi pénalisée comme les salaires.

Le taux du livret A va doubler au 1er août prochain, pour passer de 1% à 2%, son plus haut niveau depuis dix ans. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. « C’est possible », a-t-il ainsi soufflé  au micro de France Info, sachant que la décision finale revient à Bercy. Et Bercy n’a pas attendu pour sauter sur l’occasion et retenir la proposition de la servile Banque de France qui elle-même a obéi au monde bancaire

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