Archive pour le Tag 'livre'

Page 3 sur 3

Sarkozy : son « dernier » livre

Sarkozy : son « dernier » livre

Sarkozy a certainement raison de prendre des précautions oratoires pour indiquer que son livre «. La France pour la vie » ne saurait constituer une déclaration de candidature. Une manière pour lui de conserver une porte de sortie s’il devait, comme c’est probable, ne pas se présenter  à l’élection présidentielle de 2017.  de ce point de vue le livre de l’ancien président de la république n’apporte rien de nouveau sur sa personnalité ou son ambition. Une ambition surtout marquée par un esprit de revanche. Un mea culpa très faux-cul qui en fait reporte la responsabilité sur d’autres. Exemple quand il considère qu’il aurait dû aller plus loin dans les réformes mais qu’il  n’en a été empêché par Fillon son premier ministre.  Sarkozy aurait été freiné dans ses velléités réformatrices  par « les silences de Fillon » : François Fillon, qui affirme a contrario dans son livre « Faire » avoir été bridé dans ses ambitions réformatrices par Nicolas Sarkozy, apparaît comme l’un des inspirateurs de cette retenue aujourd’hui regrettée parmi quelques erreurs confessées. « J’ai trop souvent pris les silences de François Fillon comme autant d’acquiescements ( à l’immobilisme NDLR°. « , écrit l’ancien président. Dans la campagne qui s’ouvre pour la primaire, Nicolas Sarkozy se pose comme le garant de la « profondeur et la force du débat d’idées ». « Je veux que la droite et le centre aillent jusqu’au bout de leurs nécessaires refondations idéologiques ». Autant de phrases très creuses déjà entendues en 2007, en 2012 maintenant en 2016. Et toujours cette promesse qu’il va changer : « On ne me reprendra pas à faire des compromis de circonstance avec mes convictions. Beaucoup pensent que j’ai perdu en 2012 parce que ‘j’en avais trop fait’; moi je pense à l’inverse que j’aurais dû faire davantage ». Or l’opinion publique ne croit pas à ce changement un très récent sondage montre que 75 % des électeurs estiment que Sarkozy n’a pas changé et qu’il ne peut pas changer. Du coup c’est vraisemblablement son dernier livre comme politique actif. L’homme à l’ego surdimensionné ne supportera pas une seconde défaite ni aux primaires, ni aux présidentielles. Il est assez probable qu’il retirera sa candidature pour la présidentielle suite à la pression des sondages.

Le livre de Sarkozy : une introspection qui convoque Confucius !

Le livre de Sarkozy : une introspection qui convoque Confucius !

 

Ce ne sont pas les « confessions d’un enfant du siècle » mais comme Octave Sarko ne comprend pas  les cause de l’infidélité de sa maitresse (la France), pas vraiment une vraie confession  une sorte d’ersatz ou le patient et le thérapeute sont une seule et même personne : Sarkozy. Bref du Musset façon « fils de pub ». Sarkozy en pleine introspection et qui convoque Confucius : « L’archer est un modèle pour le Sage. Quand il a manqué le milieu de la cible, il en cherche la cause en lui-même. »  . Sans doute les nègres qui ont écrit le bouquin ont-ils voulu élever un peu le débat et la référence culturelle et notamment  pour faire oublier la célèbre expression « casse-toi, pauvre qu’on ! ». Sans doute pour donner  dernière chance à Sarkozy dont les sondages deviennent un véritable casse-tête. Peut-être aurait-on  dû choisir  une autre citation de Confucius « Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide ». Pas étonnant puisque selon un sondage BVA 80 % des électeurs ne soit pas qu’il se représente en 2017. Du coup son mea culpa paraît bien tardif et surtout bien vain.  La défaite de 2012 « me conduit à analyser ce que j’aurais dû faire différemment, à la fois dans la conduite des réformes et dans l’exercice de la fonction présidentielle », reconnaît l’ex-chef de l’Etat. « Aujourd’hui, je regrette d’avoir retardé des réformes qui auraient dû être engagées dès les premiers jours de mon quinquennat », affirme-t-il, à propos notamment de « la baisse des charges », qui aurait dû être « plus immédiate et plus forte ». « J’aurais également dû aller au bout de deux sujets plutôt que de les contourner : les 35 heures et l’ISF ». Autres « erreurs » : l’exonération fiscale des heures supplémentaires et le bouclier fiscal,  Sarkozy regrette également avoir «cédé à la colère» au Salon de l’agriculture (il avait lancé «casse-toi pauvre con» à un homme qui l’avait insulté), et être parti en vacances tout de suite après son élection sur un yacht (celui de son ami Vincent Bolloré). Il estime encore que la campagne de 2012 fut « décevante quant aux débats de fond ». Pas sûr cependant qu’on élève le débat pour 2017 avec cet autre passage de son livre qui ressemble à une promesse de marchand de  chiens :

«Tout dire avant le grand rendez-vous de 2017 pour tout faire après »

Les ventes du livre de Fillon : du pipeau !

Les ventes du livre de Fillon : du pipeau !

 

 

Ces jours derniers on a annoncé que le livre de François Fillon «  Faire » connaissait un véritable succès de librairie avec un chiffre de ce plus de 50 000 ventes peu après sa sortie. Mais  d’après le JDD qui s’appuie sur des chiffres incontestables ces ventes tourneraient davantage autour de 17 000. François Fillon avait sans doute un peu surestimé ses talents littéraires et politiques en considérant que ce succès de librairie témoignait d’une certaine forme d’adhésion à. En fait d’après les spécialistes si Fillon a vendu un peu plus de 15 000 exemplaires, c’est surtout parce qu’il révèle quelques détails croustillants de ces relations sulfureuses avec Sarkozy notamment quand il qualifie ce dernier de « plébéiens hargneux ». Le livre de François Fillon est donc très  loin d’être un « phénomène ». Selon le site spécialisé Edistat, le livre de l’ancien Premier ministre, Faire, s’est vendu à 17.000 exemplaires en deux semaines. Un chiffre qui avait été repris par le député de la Sarthe dans un post Facebook.  »Déjà plus de 50.000 ventes pour « FAIRE »! Ce succès me touche profondément. Il révèle, chez les Français, une véritable volonté d’agir », avait écrit jeudi l’ancien chef du gouvernement. Or, le livre s’est vendu à 6.308 exemplaires lors de la première semaine et à 10.638 exemplaires la deuxième semaine. Soit un total de 16.946 ventes, selon les chiffres du site spécialisé Edistat, qui fait autorité puisqu’il compile les ventes réelles de livres. « Edistat publie des estimations de ventes de livres en France métropolitaine (hors Corse) réalisées à partir des sorties de caisses d’un panel de magasins (1.200 points de ventes, Ndlr) répartis par circuit (librairies, grandes surfaces alimentaires, grandes surfaces spécialisées). Depuis le 1er janvier 2015, une estimation des ventes en ligne est intégrée au circuit « Grandes Surfaces Spécialisées » (GSS) », peut-on lire sur le site d’Edistat.

Fillon vend bien son nouveau livre « Faire »

Fillon vend bien son nouveau livre « Faire »

Le nouveau livre de Fillon se vend très bien peut-être en raison des propositions qu’il avance sans doute les plus radicales que celles de ses collègues candidats à la primaire mais vraisemblablement aussi parce qu’il dévoile la nature de ses rapports avec Sarkozy. Il révèle notamment que Sarkozy sous des dehors volontaristes et relativement prisonnier de l’opinion publique « un plébéien hargneux » a déclaré Fillon à propos de Sarkozy. En vente depuis le 16 septembre dernier, le dernier livre de François Fillon cartonne en librairie. Faire se classe en cette première semaine d’octobre à la 8e place des meilleures ventes du classement tous genres confondus établi dans le Top 20 GFK/Livres Hebdo. L’éditeur Albin Michel assure même que 52.000 des 58.000 exemplaires du tirage ont été vendus. Sur son blog, François Fillon s’est félicité de cette popularité.  »Ce succès me touche profondément. Il révèle, chez les Français, une véritable volonté d’agir. (…) Le public se presse avec une amitié et une espérance qui me vont droit au cœur. Sur mon bureau, affluent des centaines d’exemplaires que je me dois de dédicacer. Chaque lectrice et chaque lecteur sont comme des compagnons qui m’encouragent à défendre mon projet pour libérer les énergies françaises et me renforcent encore dans ma volonté de FAIRE ! Merci à vous tous », a-t-il commenté. Dans Faire, l’ancien Premier ministre revient sur son parcours mais aussi sur sa relation contrastée avec Nicolas Sarkozy. Il s’agit surtout d’un livre-programme pour le candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l’élection présidentielle de 2017. L’autre ex-chef du gouvernement et concurrent direct de François Fillon, Alain Juppé, occupe quant à lui la 29e place des meilleures ventes, mais seulement dans la catégorie essais, avec son livre Mes Chemins pour l’école (éditions JC Lattès) qui en est à sa cinquième semaine.

 

Sarkozy va lire un livre !

Sarkozy va lire un livre !

C’est évidemment un événement de taille Sarkozy annonce qu’il va lire un livre et il en recommande même la lecture à ses  supporter. Il y a sans doute longtemps que Sarkozy comme beaucoup d’autres responsables politiques n’a pas lu le moindre livre si l’on s’en tient à ce qu’on perd peu percevoir de sa culture lors  de ses différentes interventions publiques. Fleur Pellerin par exemple, ministre de la culture, accessoirement énarque, avouait  d’ailleurs récemment qu’elle n’avait pas lu un livre depuis des années. À la place elle ce contentait de lire des notes et des fiches rédigées par ses conseillers. C’est bien le drame de ces responsables politiques qui ne prennent plus le temps depuis longtemps de s’informer et de réfléchir et se livrent pieds et main s liés à ceux qui les entourent : technocrates, politiciens et autres spécialistes de la communication.  il ne faut pas chercher plus loin la raison de la médiocrité de nos responsables politiques en particulier de ceux qui seront candidats en 2017. Sarkozy a donc posté sur Twitter une photo de lui, lisant un ouvrage d’Ernest Hemingway avec ce commentaire : « Un bon livre pour l’été, l’idéal pour se reposer et se ressourcer ». Depuis, les internautes ont largement détourné la publication.  Nicolas Sarkozy a posté un nouveau message sur Twitter. Le chef du parti Les Républicains passera quelques jours en Corse durant lesquels il devrait finir la lecture du livre d’Ernest Hemingway L’adieu aux armes. Il a recommandé cette lecture à ses 823.000 followers. Cette publication a suscité sur la toile un bon nombre de réactions. Si bien que la photo postée a été reprise et largement détournée, faisant lire des livres insolites à l’ancien président de la République.  L’adieu aux armes se voit ainsi remplacé par Tom-Tom et Nana, Oui-Oui, La politique pour les Nuls. Certains internautes se sont amusés à remplacer l’œuvre d’Ernest Hemingway par celle d’un autre grand auteur, Victor Hugo. En effet, le livre 1793 fait parti des détournements en référence à une erreur commise sur Twitter, en mai dernier. Nicolas Sarkozy avait posté un message où il faisait référence au livre 1793, de l’écrivain français. Sauf que le titre exact est Quatrevingt-treize. Sarko conseiller littéraire, une vraie surprise on l’aurait davantage attendu comme conseiller en crème solaire. 

 

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine dans un livre Poison présidentiel

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine  dans un livre Poison présidentiel

Ce qui la caractérise : omnipotence élyséenne, figuration gouvernementale, grogne parlementaire, rébellion des élus locaux, rejet citoyen, tentation populiste? Sans compter l’impuissance réformatrice, l’incapacité à construire du consensus et l’instabilité constitutionnelle. Dans un essai vif et documenté, Ghislaine Ottenheimer dénonce le système institutionnel, en particulier le déséquilibre produit par la réforme de 1962 et l’élection du président au suffrage universel. Paré de cette onction populaire, le président, « nombril de la République », écrase tout sur son passage. Ce système construit sur mesure pour le général de Gaulle rend l’exercice du pouvoir de plus en plus délicat, à mesure que l’omnipotence se conjugue avec l’impuissance. De la fracture sociale (Chirac) à « la finance, mon ennemie » (Hollande) en passant par « travailler plus pour gagner plus » (Sarkozy), la dichotomie s’approfondit entre « le rite chamanique » des campagnes et les désillusions postélection. Et même les promesses de simplicité (les convois officiels qui s’arrêtent aux feux rouges pour Chirac; les déplacements en train de Hollande) cèdent vite à la vie (isolée) sous les ors de la République, au défilé des courtisans (la palme revient à Lang s’adressant à Mitterrand : « Il y a Louis XI, Louis XIV, et vous! »). On rêve en pensant à Angela Merkel faisant ses courses le week-end au Lafayette Gourmet de Berlin et surtout aux processus collectifs de décision qui prévalent en Allemagne. « La seule monarchie d’Europe » (selon Jean-Pierre Dubois) est à bout de souffle. « On n’a jamais connu une aussi grande faiblesse de l’exécutif, cela rappelle la fin de la IVe République », analyse Marcel Gauchet. Ghislaine Ottenheimer examine les différentes possibilités de rééquilibrage des différents pouvoirs. Les prochains mois devraient nous valoir bien des débats (et peut-être même une réduction du nombre des parlementaires). Cela suffira-t-il à éviter un big bang comparable à celui de 1958?

Poison présidentiel, de Ghislaine Ottenheimer, Albin Michel, 256 pages, 19 euros

Goncourt : Christine Boutin a déjà vendu 38 exemplaires de son livre en 5 ans !

Goncourt : Christine Boutin a déjà vendu  38 exemplaires de son livre en 5 ans !

 

Il y a quelques livres politiques à la mode mais plus nombreux sont les flops comme celui de Christine Boutin pas vraiment candidate au Goncourt ; sur les 38 on ne sait pas combien d’exemplaires ont été achetés par sa famille, sa concierge ou le bedeau de sa paroisse. Certaines estimations font état d’une trentaine. Il y aurait donc 8 vrais lecteurs, ce qui paraît quand même eu énorme eu égard à la popularité de Christine Boutin dont le arti a renoncé à se réunir dans une cabine téléphonique faute de participants. A noter qu’à gauche les flops sont aussi retentissants comme ceux de Bartolone et Sapin, deux experts  linguiste (en langue de bois). En fait ce n’est pas parce qu’on a rien à dire que pour autant il faut renoncer à écrire un livre. D’autant que les nègres s’en chargent. D’une certaine manière même plus la matière est pauvre et plus cela justifie l’édition d’un ouvrage. L’’ENA (et autres sciences-po) constitue « à cet égard » un excellent atelier d’écriture pour ne rien dire ou plus exactement pour dire tout et son contraire ou l’inverse. Les candidats écrivains sont nombreux dans la classe politique, normal avec 677 députés et 343 sénateurs (sans compter les ex et les futurs), la France dispose d’un immense réservoir de talents littéraires. Ces gens là s’ennuient ,c’est évident. De temps à autre ils écrivent bien une loi, histoire de justifier leur appointements et autres avantages mais pas de quoi combler la frustration de l’ écrivain. En fait juste de quoi complexifier  un peu plus le citoyen et/ou le contribuable. Pauvre Christine !  À sa sortie en 2010, Qu’est-ce que le parti chrétien-démocrate est passé inaperçu, littéralement. Près de cinq ans plus tard, le magazine GQ révèle que l’ouvrage de Christine Boutin ne s’est écoulé qu’à 38 exemplaires. Un désastre sans précédent pour un livre politique.  L e magazine liste les autres loupés de la littérature politiques, mais aucun ne se rapproche du triste record de Christine Boutin. Claude Bartolone a par exemple vendu « seulement » 268 copies de son dernier ouvrage, en deux semaines, quand Michel Sapin atteignait, lui, péniblement les 346 ventes en trois semaines.  Pour les curieux qui voudraient se procurer l’ouvrage de Christine Boutin, il est toujours disponible sur Internet, parfois à moins de deux euros. Infime pour un livre qui pourrait bien devenir objet de collection.

Sondage livre Trierweilller : les français contre en majorité, pourquoi ?

Sondage Livre Trierweilller : les français contre en majorité, pourquoi ? 

 

Curieuse cette réaction des Français qui désapprouvent en majorité la sortie du livre de Trierweiler qui «  égratigne » Hollande ». D’abord pour avoir une opinion il faudrait avoir lu l’ouvrage et non se contenter de quelques phrases chocs. Ensuite parce qu’on le veuille on non Trierweiler est devenu un personnage public dès lors que Hollande a installé (puis chassé) sa compagne à l’Elysée. En fait Trierweilller (il est vrai un peu froide)  n’a jamais été vraiment acceptée par l’opinion en raison de sa personnalité peut-être mais surtout du fait qu’elle n’était pas mariée à Hollande. Pour être clair, elle n’avait rien à faire à L’Elysée. D’une certaine manière les Français sont assez légitimistes et conformistes sur certaines questions. Légitimistes car même s’ils détestent Hollande, ils ne veulent qu’on s’attaque au roi, même nu. La monarchie républicaine a encore de l’avenir devant elle. Il faudra sans doute encore un ou deux quinquennat pour qu’on revoit cette constitution pourtant bien désuète. En clair qu’on touche vraimenet le fond pour s’interroger sérieusement sur le modèle démocratique français. Contrairement aux anglo-saxons notamment A juste titre les Français n’aiment pas l’étalage de la vie privée de nos élites, ils ont raison. Pour autant en la circonstance la nature de relations qu’entretient Hollande avec ses proches dans sa vie quotidienne rend bien compte du caractère du personnage et au-delà du profil psychologique de nos élus finalement surtout préoccupés de pouvoir. En cela le livre est intéressant. Pourtant  une nette majorité de Français désapprouve la publication du livre de Valérie Trierweiler dans lequel l’ex-compagne de François étrille le président de la République, selon deux sondages CSA et Harris Interactive publiés mercredi.  Valérie Trierweiler a écrit un livre, sorti le 4 septembre, «Merci pour ce moment» (Les Arènes), véritable succès en librairie, dans lequel elle revient sur sa relation avec François Hollande et sa vie à l’Elysée. 56% des sondés pensent qu’«elle a eu tort d’écrire cet ouvrage», 41% qu’elle a «eu raison», selon un sondage Harris Interactive pour VSD.  Dans un autre sondage CSA pour Nice-Matin, 67% des sondés désapprouvent la publication de ce livre (dont 39% «tout à fait») tandis que 33% approuvent (dont 12% «tout à fait»). En quatre jours, depuis sa sortie le jeudi 4 septembre, l’ouvrage de Mme Trierweiler s’est vendu à 145.000 exemplaires, dont 131.000 pour l’édition papier, selon l’institut GfK

 

Curieuse cette réaction des Français qui désapprouvent en majorité la sortie du livre de Trierweiler qui «  égratigne » Hollande ». D’abord pour avoir une opinion il faudrait avoir lu l’ouvrage et non se contenter de quelques phrases chocs. Ensuite parce qu’on le veuille on non Trierweiler est devenu un personnage public dès lors que Hollande a installé (puis chassé) sa compagne à l’Elysée. En fait Trierweilller (il est vrai un peu froide)  n’a jamais été vraiment acceptée par l’opinion en raison de sa personnalité peut-être mais surtout du fait qu’elle n’était pas mariée à Hollande. Pour être clair, elle n’avait rien à faire à L’Elysée. D’une certaine manière les Français sont assez légitimistes et conformistes sur certaines questions. Légitimistes car même s’ils détestent Hollande, ils ne veulent qu’on s’attaque au roi, même nu. La monarchie républicaine a encore de l’avenir devant elle. Il faudra sans doute encore un ou deux quinquennat pour qu’on revoit cette constitution pourtant bien désuète. En clair qu’on touche vraimenet le fond pour s’interroger sérieusement sur le modèle démocratique français. Contrairement aux anglo-saxons notamment A juste titre les Français n’aiment pas l’étalage de la vie privée de nos élites, ils ont raison. Pour autant en la circonstance la nature de relations qu’entretient Hollande avec ses proches dans sa vie quotidienne rend bien compte du caractère du personnage et au-delà du profil psychologique de nos élus finalement surtout préoccupés de pouvoir. En cela le livre est intéressant. Pourtant  une nette majorité de Français désapprouve la publication du livre de Valérie Trierweiler dans lequel l’ex-compagne de François étrille le président de la République, selon deux sondages CSA et Harris Interactive publiés mercredi.  Valérie Trierweiler a écrit un livre, sorti le 4 septembre, «Merci pour ce moment» (Les Arènes), véritable succès en librairie, dans lequel elle revient sur sa relation avec François Hollande et sa vie à l’Elysée. 56% des sondés pensent qu’«elle a eu tort d’écrire cet ouvrage», 41% qu’elle a «eu raison», selon un sondage Harris Interactive pour VSD.  Dans un autre sondage CSA pour Nice-Matin, 67% des sondés désapprouvent la publication de ce livre (dont 39% «tout à fait») tandis que 33% approuvent (dont 12% «tout à fait»). En quatre jours, depuis sa sortie le jeudi 4 septembre, l’ouvrage de Mme Trierweiler s’est vendu à 145.000 exemplaires, dont 131.000 pour l’édition papier, selon l’institut GfK

Livre Trierweiler : le grand malaise des élites

Livre Trierweiler : le grand malaise  des élites

 

Les élites sont pour le moins très partagées concernant le livre de Trierweilller. Beaucoup objectent qu’il s’agit d’un récit de vie privée qui ne doit donc prendre une dimension publique. En fait Trierweilller est devenue un personnage public dès lors que Hollande a installé sa compagne à l’Elysée, on ne saurait donc être surpris que ses propos  prennent une telle ampleur. Certes Trierweiler n’était pas très aimée mais la manière dont elle a été congédiée par dépêche à l’AFP a suscité beaucoup de désapprobation. On ne peut sans doute contester que cet ouvrage vise à démolir Hollande mais en fait Hollande n’a pas eu besoin de Trierweilller pour se déconsidérer auprès de l’opinion. En réalité ce qui gène surtout une grande partie des élites c’est que ce livre décrit en fait la vraie personnalité de nos responsables  seulement assoiffés de pouvoir, sans scrupule, méprisant set cyniques. Ce n’est pas seulement Hollande qui est visé mais la plupart des cette oligarchie, son système politique, son fonctionnement, son mode de reproduction, bref le vrai visage de ceux qui nous gouvernent ,  aussi leur environnement économique, médiatique, culturel. Il y a bien entendu des secrets d’alcôves mais ce n’est pas le cœur du récit qui porte surtout sur le comportement politique. Un comportement dont les grands médias sont souvent complices. Médias qui se satisfont  d’être les miroirs de ceux qui se contentent de parler, de  paraitre au lieu d’agir et de réfléchir. On peut constater une grande hypocrisie chez ceux qui déclarent  ne pas vouloir lire le livre ou le condamnent  sans l’avoir lu, ceux-là craignent d’y retrouver une partie de leur profil psychologique. La multiplication de affaires de toutes sortes révèle que le système démocratique est à bout de souffle et beaucoup de nos responsables ne sont que des caricatures de démocratie. Comme une affaire chasse l’autre, les médias , les experts mêmes, font l’économie d’une réflexion critique. Or notre politique souffre de trois maux essentiels, manque d’analyse, manque de conviction, manque de détermination. Manque d’analyse parce que les élites sont toutes formatées de la même manière et suivent le conformisme sans réel approfondissement intellectuel, manque de conviction car la plupart encor sont idéologiquement plat ( sauf ceux qui sont aux marges mais qui n’ont aucune chance d’être élu un jour) ; manque de détermination enfin , ils changent  au gré du vent, des sondages, des modes,  comme Hollande et bien d’autres  Exemple pour se faire élire on déclare que « l’ennemi , c’est la finance » ensuite on bâcle la réforme bancaire à la demande des banquiers. Et de ce point de vue la livre de Trierweilller apporte un éclairage sur qui nous gouvernent  qui sont ceux que nous avons élus ; ce qui met auusi en question le concept de démocratie, en tout cas ses modes d’application. .

Livre Trierweilller : des petites phrases qui tuent

Livre Trierweilller :  des petites phrases qui tuent

 

On a déjà pris connaissance de ce que pense Trierweilller de Hollande : cynique, indifférent, méprisant, ignorant des réalités économiques et sociales. Quelques  passages significatifs sur l’homme qui dirige la France et sur son environnement. C’est Dallas en tragico-comique !

« Je veux qu’il connaisse la réalité quotidienne qu’affronte une partie des Français, ceux qui comptent chaque euro et ne savent jamais comment finir le mois. Lui qui préfère se passer d’un repas lorsque ce n’est pas du premier choix, ne mange pas mes fraises si elles ne sont pas des ‘garriguettes’, ne goûte pas aux pommes de terre si elles ne proviennent pas de ‘Noirmoutier’ et met directement à la poubelle la viande si elle est sous vide. Il connaît si peu le prix des choses. (…) Il n’est pas flambeur pour autant. Son apparence d’ailleurs lui importe peu. Il est capable d’acheter ses chemises et ses chaussures dans les hypermarchés. »

« Je ne reconnais pas le François que j’ai aimé passionnément dans l’homme qui traite désormais ses collaborateurs avec mépris, après m’avoir réservé le même traitement. Je l’ai vu se déshumaniser, jour après jour, sous le poids des responsabilités (…). Se prendre pour un seigneur. Comme lors de ce dîner avec sa garde rapprochée de la promotion Voltaire, cela m’avait frappée : trente ans qu’ils attendaient le pouvoir. Ils l’avaient enfin et se considéraient comme des demi-dieux, pleins d’arrogance. »

« J’anime alors une émission politique sur Direct8 et j’assiste stupéfaite à un numéro de Jérôme Cahuzac face à Marine Le Pen. Mon équipe et moi en sommes choqués : député socialiste, il se comporte devant elle comme un adolescent devant une star d’Hollywood, avec une déférence totale. Quelque chose ne colle pas. Et quand Médiapart révèle que son compte en Suisse avait été ouvert par un ami de sa famille, un avocat d’extrême droite proche de Marine le Pen, les pièces du puzzle s’emboîtent. »

« De l’Elysée, je ne reçois que trois messages de conseillers. Tous les autres sont aux abris. Je suis déjà traitée comme une paria. Au gouvernement, seulement quatre ministres osent m’adresser un mot d’amitié : Aurélie Filippetti, Yamina Benguigui, Benoît Hamon et Pascal Canfin. Ceux que je connais le mieux sont aux abonnés absents. Leur silence sera plus criant encore lorsque je lirai les messages venus de l’autre camp, de Claude Chirac, de Carla Bruni-Sarkozy, de Cécilia Attias, de Jean-Luc Mélenchon, d’Alain Delon et de tant d’autres.

(…) En moins d’une semaine, (…) je vérifie l’étendue du cynisme du petit monde des amis politiques, des conseillers et des courtisans. Manuel Valls et Pierre Moscovici, dont on me disait si proche, n’ont pas dû se souvenir de mon numéro de téléphone. »

Le livre de Trierweilller sur Hollande : le malaise des élites !

Le livre de Trierweilller sur Hollande : le malaise des élites !

 

Les élites des médias et des mileiux politiques semblent assez partagés sur l’analyse du livre de Trierweilller sur Hollande. Une affaire privée disent certains, quand même  avec des dimensions politiques osent certains autres. Pourtant c’est forcément politique car on ne lui demandait pas de faire entre à l’Elysée sa maîtresse. Et cet ouvrage révèle sa personnalité et son comportement politique. En fait ce portrait au vitriol rend compte de la vie personnalité du président mais aussi de nombre de politiciens, sans réelle conviction, cyniques et méprisants. Au-delà des discours démagogique, c’est surtout la conquête du pouvoir qui nourrit seule leur philosophie. En faiat Hollande a chois le PS comme il aurait pu choisir n’importe quel autre parti, nombre d’énarques d’ailleurs ne se servent des différents partis que pour servir leur carrière. Hollande est supposé représenter les plus défavorisés ; ce que révèle Trierweiler c’est qu’il ne manifeste pas la moindre compassion à leur égard et même qu’il les méprise. Sans doute ce pensent maintenant les anciens ouvriers de Florange auxquels il avait pourtant tant promis ! ( comme à d’autres lors de la campagne électorale) Du coup les élites sont inquiètes car c’est un nouveau coup porté à oligarchie, à son image dans l’opinion.  Au final, le portrait de François Hollande semble terrible. On découvre un homme froid, sans cœur, totalement dépassé par les événements, calculateur, parfois méchant, enfermé dans une bulle… Le passage le plus terrible est une scène qui se déroule lors d’un repas familial. Il moque la famille de Valérie d’origine modeste : « Une gifle ». « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : les sans-dents, très fier de son trait d’humour. » Le timing de la parution de Merci pour ce moment est parfait ou désastreux. Parfait, car il prend tout le monde de surprise. L’éditeur et l’auteur peuvent faire un coup d’édition magistral. Désastreux, car, au moment où François Hollande pensait enfin repartir de l’avant, le voici confronté à « la vengeance d’une blonde ». Les bienfaits d’un remaniement spectaculaire et d’une révision drastique de la politique économique sont déjà estompés. Pour l’Élysée, c’est le scénario noir : à deux semaines de sa conférence de presse de rentrée, le chef de l’État prend encore un paquet de mer en pleine figure. On s’attendait à un président normal, il lest sans doute si l’on se réfère à la personnalité de nombre d’élus nationaux. Encore un mauvais coup contre les institutions et ceux qui les dirigent.

Hollande : cynique et indifférent (Valérie Trierweiler)

Hollande : cynique et indifférent (Valérie Trierweiler)

 

Le livre de Trierweilller sur Hollande révèle la blessure ressentie donc essentiellement le drame de la rupture. Au-delà de l’affaire passionnelle, cet ouvrage décrit surtout la personnalité de  Hollande que le pouvoir a rendu encore plus indifférent et plus cynique à l’égard d’autrui. Un trait souvent dissimulé sous sa bonhommie apparente. Pourtant un aspect qui peut expliquer son incapacité totale à ressentir les réalités sociales du pays. Finalemenet un homme sans affect, égoïste et préoccupé surtout de la conquête du pouvoir.  Dans ce livre «Merci pour ce moment», en librairie jeudi, François Hollande «n’est pas épargné». L’Elysée a dit n’être pas au courant de cette publication.  L’ex-première dame Valérie Trierweiler publiera jeudi aux éditions Les Arènes un livre relatant sa vie à l’Elysée aux côtés de François Hollande, selon des informations révélées mardi par la chaîne parlementaire LCP.  «Tout ce que j’écris est vrai. A l’Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour», annonce d’emblée Valérie Trierweiler sur la couverture de l’ouvrage reproduite dans Paris-Match dont elle est une collaboratrice. L’hebdomadaire, qui promet des extraits exclusifs du livre, sortira à Paris et en région parisienne dès mercredi et jeudi dans le reste de la France.  «Rédigé dans le plus grand secret», ce livre de 320 pages «est à la fois un cri d’amour et une lente descente aux enfers, une plongée dans l’intimité d’un couple. Deux personnages et rien d’autre : Valérie et François», écrit l’hebdomadaire. Valérie Trierweiler y donne, selon le magazine, sa version de l’histoire «depuis l’éblouissement jusqu’à la cruauté de la rupture. Elle appelle un chat un chat». C’est la première fois qu’une première dame «raconte vraiment neuf ans d’une relation minée par la jalousie et le pouvoir (…) Une histoire d’amour… et de désespoir», ajoute le journal où l’ex-première dame se révèle une «amoureuse passionnée, possessive, folle de cet homme qu’elle admire, qui la fait rire et la déstabilise délicieusement». Valérie Trierweiler, qui est séparée de François Hollande depuis janvier, n’a pu être jointe par l’AFP vendredi. Son éditeur, Les Arènes, n’a pas souhaité faire de commentaire. Depuis plusieurs mois, l’hypothèse d’un livre signé par l’ancienne compagne de François Hollande et journaliste à Paris-Match, revient régulièrement.

« Tous à poil » un livre pédagogique sur la sexualité ou la fiscalité ?

« Tous à poil » un livre pédagogique sur la sexualité ou la fiscalité ?

 

« Tous à Poil » le livre pouvant servir de support pédagogique pour éclairer les élèves sur la sexualité est critiqué par certains notamment Copé ; une critique pas forcement fondée car si  ce livre ne trouve pas sa pace dans l’enceinte scolaire  il pourra toujours servir dans la sphère sociétale  pour faciliter la compréhension de la fiscalité ; Tous à poil, c’est en effet sans doute l’objectif de l’ingénierie fiscale de Bercy avec la multiplication de taxes de toutes natures et le relèvement de leurs niveaux. A ce jour plus de 57% de la richesse nationale est consacrée à la dépense publique. Le contribuable n’est donc pas encore complètement dénudé. En fait il est presque en slip mais  il possède encore 33% de richesse patronale et vestimentaire. C’est certainement encore beaucoup trop, d’ailleurs le budget 2014 va s’efforcer d’effeuiller encore un peu plus la marguerite et même dépouiller complètement le contribuable pour mieux identifier la véritable  nature de l’homme fiscal. Pourquoi même une petite taxe à vocation écolo sur les slips, une sorte de contribution climat, énergie, sexualité. Le naturisme fiscal est dans l’ordre biologique, l’homme a sa naissance est nu, l’ingénierie fiscale ne fait que redonner à l’espèce française son état originel.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol