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Prix du Carburant : bientôt à deux euros le litre

Prix du Carburant : bientôt à deux euros le litre

Tout indique que le prix du carburant devrait prochainement passer à près de deux euros le litre. Il y a d’abord la demande mondiale qui ne faiblit pas notamment en Asie et qui devrait atteindre un pic en 2024. Il y a aussi les plans de réduction de la production voulue par l’OPEPet notamment par l’Arabie Saoudite. Enfin il faut prendre en compte les risques géo politique en particulier avec la guerre en Ukraine;  La Russie étant un des grands producteurs de pétrole ( et de gaz bien sûr).

Les prix des carburants à la pompe sont à la hausse depuis le tout début de l’année et avoisinent pour certains les deux euros. De quoi ranimer le spectre de 2022 où les prix avaient outrepassé ce seuil. A tel point que l’association « 40 millions d’automobilistes » a lancé une pétition en fin de semaine dernière pour réclamer un plafonnement des prix du carburant et garantir un tarif à 1,50 euro.

Dans le détail, le sans-plomb 95 avoisinait les 1,93 euros le litre le vendredi 12 avril, le sans-plomb 95-E10 atteignait 1,90 euro, le sans plomb 98 était à 1,98 euro et le Gazole se maintenait à 1,79 euro, d’après les données du ministère de la Transition écologique. A titre de comparaison, le SP 95 était à 1,80 euro tout début janvier, le SP 95-E10 à 1,77 euros, le SP98 à 1,86 et le gazole à 1,72 euro.

 

Plusieurs critères viennent jouer sur les prix à la pompe : le prix du pétrole brut, le taux de change, la marge de raffinage et les taxes. Actuellement, « les prix à la pompe sont essentiellement influencés par les variations du prix du brut », estime Olivier Gantois, président de l’Ufip énergies. Depuis le début de l’année, les prix évoluent globalement à la hausse. A tel point qu’ils ont même dépassé la barre des 90 dollars le baril au cours de la semaine dernière.

Une hausse qui découle en partie du contexte géopolitique. A la suite de la montée des tensions entre l’Iran et Israël, le prix du baril de Brent de la mer du Nord était autour des 91 dollars vers 17h40 vendredi dernier, et le baril de West Texas Intermediate (WTI) atteignait 87 dollars. Néanmoins, les attaques iraniennes en Israël n’ont à ce jour pas eu de répercussions sur les marchés.

Outre la situation au Moyen-Orient, les prix du brut sont également influencés par le conflit entre la Russie et l’Ukraine. D’autant que la Russie fait partie des principaux producteurs de pétrole. Récemment, les attaques de drone ukrainiens sur des infrastructures pétrolières en Russie ont ainsi pu créer des tensions sur les marchés.
Mais alors que la demande augmente d’un côté, les pays de l’Opep, l’organisation des pays exportateurs de pétrole, ainsi que la Russie, ont passé des accords pour maintenir de leurs côtés la production d’or noir. Ce que l’on appelle la « discipline de l’Opep ». Cette réduction permet donc à l’Opep, notamment l’Arabie Saoudite, de maintenir les cours du pétrole élevés. « La fourchette de prix du brut comprise entre 80 dollars et 90 dollars est idéale pour l’Opep » estime Thierry Bros, expert énergie et professeur à Sciences Po. Constat partagé par Olivier Gantois qui précise qu’« entre décembre 2022 et février 2025, le prix du baril n’est pas descendu en dessous de 75 dollars, ce qui est déjà un prix élevé ». De quoi maintenir encore in fine des prix à la pompe élevés…

Carburant : bientôt à deux euros le litre

Carburant : bientôt à deux euros le litre

 

Tout indique que le prix du carburant devrait prochainement passer à près de deux euros le litre. Il y a d’abord la demande mondiale qui ne faiblit pas notamment en Asie et qui devrait atteindre un pic en 2024. Il y a aussi les plans de réduction de la production voulue par l’OPEPet notamment par l’Arabie Saoudite. Enfin il faut prendre en compte les risques géo politique en particulier avec la guerre en Ukraine;  La Russie étant un des grands producteurs de pétrole ( et de gaz bien sûr).

Les prix des carburants à la pompe sont à la hausse depuis le tout début de l’année et avoisinent pour certains les deux euros. De quoi ranimer le spectre de 2022 où les prix avaient outrepassé ce seuil. A tel point que l’association « 40 millions d’automobilistes » a lancé une pétition en fin de semaine dernière pour réclamer un plafonnement des prix du carburant et garantir un tarif à 1,50 euro.

Dans le détail, le sans-plomb 95 avoisinait les 1,93 euros le litre le vendredi 12 avril, le sans-plomb 95-E10 atteignait 1,90 euro, le sans plomb 98 était à 1,98 euro et le Gazole se maintenait à 1,79 euro, d’après les données du ministère de la Transition écologique. A titre de comparaison, le SP 95 était à 1,80 euro tout début janvier, le SP 95-E10 à 1,77 euros, le SP98 à 1,86 et le gazole à 1,72 euro.

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Tensions géopolitiques
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Plusieurs critères viennent jouer sur les prix à la pompe : le prix du pétrole brut, le taux de change, la marge de raffinage et les taxes. Actuellement, « les prix à la pompe sont essentiellement influencés par les variations du prix du brut », estime Olivier Gantois, président de l’Ufip énergies. Depuis le début de l’année, les prix évoluent globalement à la hausse. A tel point qu’ils ont même dépassé la barre des 90 dollars le baril au cours de la semaine dernière.

Une hausse qui découle en partie du contexte géopolitique. A la suite de la montée des tensions entre l’Iran et Israël, le prix du baril de Brent de la mer du Nord était autour des 91 dollars vers 17h40 vendredi dernier, et le baril de West Texas Intermediate (WTI) atteignait 87 dollars. Néanmoins, les attaques iraniennes en Israël n’ont à ce jour pas eu de répercussions sur les marchés.

Outre la situation au Moyen-Orient, les prix du brut sont également influencés par le conflit entre la Russie et l’Ukraine. D’autant que la Russie fait partie des principaux producteurs de pétrole. Récemment, les attaques de drone ukrainiens sur des infrastructures pétrolières en Russie ont ainsi pu créer des tensions sur les marchés.

Hausse de la demande et stratégie de l’Opep
Le contexte géopolitique n’est cependant pas le seul déterminant des prix du baril. « La hausse du baril de brut est également dû à la consommation mondiale de pétrole brut qui est en augmentation, cette demande venant principalement d’Asie », pointe Olivier Gantois. En effet, d’après les chiffres de l’IAE, elle devrait atteindre un nouveau record en 2024, à 103,2 millions de barils par jour.

Mais alors que la demande augmente d’un côté, les pays de l’Opep, l’organisation des pays exportateurs de pétrole, ainsi que la Russie, ont passé des accords pour maintenir de leurs côtés la production d’or noir. Ce que l’on appelle la « discipline de l’Opep ». Cette réduction permet donc à l’Opep, notamment l’Arabie Saoudite, de maintenir les cours du pétrole élevés. « La fourchette de prix du brut comprise entre 80 dollars et 90 dollars est idéale pour l’Opep » estime Thierry Bros, expert énergie et professeur à Sciences Po. Constat partagé par Olivier Gantois qui précise qu’« entre décembre 2022 et février 2025, le prix du baril n’est pas descendu en dessous de 75 dollars, ce qui est déjà un prix élevé ». De quoi maintenir encore in fine des prix à la pompe élevés…

Relèvement du prix du litre du lait aux producteurs

Relèvement du prix du litre du lait aux producteurs

 

Lactalis propose désormais 425 euros les 1000 litres pour du lait standard. Et 440 euros la tonne pour du lait plus riche en matière grasse et en protéines. Ceci vaudra pour janvier, février et mars 2024. Et le litre de lait est revendu autour de un euro aux consommateurs.

 

Alors que le prix de la brique a augmenté de 51% en 20 ans, les éleveurs ont perdu 4% de marge brute. Les distributeurs ont eux enregistré une hausse de 188% et l’industrie agroalimentaire de 64%, selon la Fondation pour la Nature et l’Homme.

Pour mieux comprendre ces énormes inégalités de revenu, la FNH a étudié les marges effectuées par chaque acteur sur deux produits phares du panier des ménages: un litre de lait demi-écrémé et une plaquette de beurre de 250 grammes. Le résultat est sans appel.

Entre 2001 et 2022, le prix d’une bouteille de lait est passé de 0,55 euro à 0,83 euro. Soit une augmentation de 51%. La fondation relève que les éleveurs n’y sont pour rien. Pire, alors qu’ils récupéraient 0,25 euro sur un litre, ils gagnent désormais 0,24 euro ce qui correspond à une baisse de la marge brute » de 4%. Les distributeurs et l’industrie agroalimentaire ont, respectivement, enregistré une hausse de 188% et 64% de marge brute.

L’exemple de la plaquette de beurre, s’il est moins éloquent, confirme ces disparités. Entre 2016 et 2020, alors que le beurre connaissait une inflation de 34%, industriels et grande distribution voyaient leurs marges augmenter de 80% et 60%. Loin derrière, les éleveurs bénéficiaient d’une hausse de 11%.

La FNH dénonce une asymétrie des pouvoirs qui rend la négociation en faveur des éleveurs très compliquée. Selon l’étude, 3% des entreprises de la transformation réalisent 97% des bénéfices du secteur. De plus, les 71.000 exploitants n’ont pas connaissance du type de produits qui sera fabriqué à partir de leur lait, ni même du prix auquel il sera vendu. Une forme d’opacité qui joue, là aussi, en leur défaveur.

 

Inflation-Carburants : le litre à deux euros

Inflation-Carburants : le litre à deux euros

L’inflation touche tous les biens de consommation mais plus particulièrement l’alimentation et le carburant. Des hausses qui pourraient se poursuivre tout au long de l’année. Un peu partout le litre de carburant tutoie les deux euros et même le dépasse à Paris.. Publiées ce lundi, les dernières remontées du ministère de la Transition énergétique soulignent que les prix à la pompe ont de nouveau augmenté entre le 20 et le 27 janvier.

Dans le détail, le prix du litre de gazole a augmenté de 2,7 centimes en une semaine et coûtait, en moyenne, 1,9432 euro, au plus haut depuis fin août 2022. Même constat pour l’essence, dont la facture a bondi depuis un mois. Le SP95 coûtait ainsi 1,9334 euro, le SP95-E10 1,9103 euro et le SP98 1,9952 euro. Là encore, la hausse, de 3,6 centimes sur une semaine, a mené les prix au plus haut depuis mi-juillet. Les autres carburants – le Superéthanol, dont le coût a flambé depuis octobre, et le GPLc – ont également vu leur prix augmenter, de moins d’un centime toutefois.
Depuis quelques semaines, la flambée des prix du plein est ressentie durement par les automobilistes : entre fin décembre et fin janvier, la facture du litre de gasoil a bondi de près de 18 centimes, soit sept euros sur un plein de 40 litres. Le SP95-E10 a également augmenté, de 27 centimes d’euros. Si une grande partie de ces hausses s’explique par la fin des ristournes proposées jusqu’en décembre par l’État et TotalEnergies, la remontée du cours de la matière première sur les marchés doit aussi être soulignée. Le baril de Brent est remonté, depuis début janvier, passant graduellement de 78 dollars à 86 dollars, ce vendredi.
Les tensions pourraient se maintenir, entretenant de nouvelles hausses de prix dans les semaines à venir : «La mise en œuvre des nouvelles sanctions européennes sur les produits pétroliers russes à partir du 5 février est susceptible de créer une pression nouvelle sur le marché», souligne, dans une note, l’IFPEN, ce lundi. Tant que la guerre en Ukraine durera, les prix devraient rester élevés.

Carburant : à nouveau vers les deux euros le litre

Carburant : à nouveau vers les deux euros le litre

Paradoxe apparent, c’est au moment même où les cours du pétrole commencent à baisser du fait  des craintes de récession mondiale que le prix du carburant monte à la pompe pour s’approcher des deux euros le litre. En cause évidemment, le décalage entre la production et la consommation, sans parler de la spéculation.

L’essence a vu son prix bondir sur une semaine, autour de six centimes pour le SP95, le SP95-E10 et le SP98. Ces trois carburants repassent au-dessus de la barre des 1,8 euro, en moyenne, et même des 1,9 euro pour le troisième, atteignant 1,9181 euro le litre. Ils connaissent aussi leur plus forte hausse depuis le 22 avril pour le gazole, et depuis mi-mars pour l’essence.

En trois semaines, de mi-avril au 6 mai, le litre de gazole a donc augmenté de 13 centimes, et celui de SP95-E10 de près de 9 centimes. Dans l’ensemble, les prix à la pompe restent inférieurs au niveau de fin mars, avant l’entrée en vigueur de la remise à la pompe de quinze à dix-huit centimes par litre. Mais l’écart massif observé avant et après le début de cette mesure a été considérablement réduit par les hausses de prix. Au 25 mars, ainsi, un litre de gazole coûtait 2,1165 euros en moyenne, contre 1,8116 euro le 15 avril. Un écart de 30,5 centimes, qui s’est réduit à 17,3 centimes depuis.

Carburant : au-delà des deux euros le litre !

Carburant : au-delà des deux euros le litre !

 

La semaine dernière, d’après les données du ministère de la Transition écologique, le prix du litre de gazole a augmenté de 25 centimes, passant la barre des deux euros. Il s’agit de la onzième semaine consécutive de hausse des prix à la pompe.

L’inflation galopante des prix des carburants s’explique par la flambée des cours du pétrole sur les marchés. En février, selon le ministère de la Transition écologique, la cotation a bondi, atteignant son niveau le plus haut – 97,13 dollars en moyenne – depuis plusieurs années. De quoi porter le prix de la matière première – et donc celui payé par le consommateur final – à des sommets d’autant que parallèlement la fiscalité augmente. . Alors que le baril de Brent se négociait à plus de 120 dollars, la semaine dernière, son niveau le plus haut depuis 2014, il était redescendu, ce lundi midi, sous la barre des 110 dollars.

L’impact économique risque d’être considérable pour les ménages qui en moyenne consacrent 1500 € pour le carburant et encore 1500 € pour le chauffage. Globalement la facture pourrait augmenter de 50 % sur l’année

Essence : et maintenant vers les trois euros le litre ?

Essence : et maintenant vers les trois euros le litre ?

 

France : avec la guerre russe en Ukraine, le prix du gazole a bondi de 14 centimes le litre en une semaine, et ce n’est pas fini. 

Le litre de carburant est maintenant d’environ  deux euros le litre et a subi une augmentation de 0,14 € sur une semaine. La question qui se pose est de savoir jusqu’à quel niveau pourra atteindre le prix de l’essence. Le  prix du baril atteint jusqu’à 140 $. La crise ukrainienne avec les sanctions contre la Russie pourrait projeter le baril vers les 200 $ voire davantage. Dans un scénario noir, le prix de l’essence pourrait alors progresser jusqu’à trois euros le litre

 

En effet hausse va continuer au regard de la flambée des prix du pétrole. Dimanche, le cours du Brent a tutoyé les 140 dollars le baril, pas très loin du record observé en juillet 2008 (147 dollars).


La flambée des prix des carburants,  a d’abord été alimentée par la reprise économique mondiale et une offre toujours limitée des grands pays producteurs de pétrole. Cette tendance a été exacerbée depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie la semaine dernière. La décision hier des États-Unis de bloquer le pétrole russe va provoquer un nouveau choc sur toutes les énergies.

Les prix du gaz continuent eux aussi leur flambée, à plus de 270 euros le MWH.

 Pour les ménages , dépenses énergétiques pourraient s’envoler jusqu’à 1500 € cette année puisque en moyenne chaque ménage dépense 1500 € pour le chauffage et 1500 € pour le carburant.

Carburant : et maintenant vers les trois euros le litre ?

Carburant : et maintenant vers les trois euros le litre ?

 

France : avec la guerre russe en Ukraine, le prix du gazole a bondi de 14 centimes le litre en une semaine, et ce n’est pas fini. 

Le litre de carburant est maintenant d’environ  deux euros le litre et a subi une augmentation de 0,14 € sur une semaine. La question qui se pose est de savoir jusqu’à quel niveau pourra atteindre le prix de l’essence. Aujourd’hui le prix du baril atteint environ 140 $. La crise ukrainienne avec les sanctions contre la Russie pourrait projeter le baril vers les 200 $ voire davantage. Dans un scénario noir, le prix de l’essence pourrait alors progresser jusqu’à trois euros le litre

 

En effet hausse va continuer au regard de la flambée des prix du pétrole. Ce dimanche, le cours du Brent a tutoyé les 140 dollars le baril, pas très loin du record observé en juillet 2008 (147 dollars).


La flambée des prix des carburants,  a d’abord été alimentée par la reprise économique mondiale et une offre toujours limitée des grands pays producteurs de pétrole. Cette tendance a été exacerbée depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie la semaine dernière. La décision hier des États-Unis de bloquer le pétrole russe va provoquer un nouveau choc sur toutes les énergies.

Les prix du gaz continuent eux aussi leur flambée, à plus de 270 euros le MWH.

 Pour les ménages , dépenses énergétiques pourraient s’envoler Jusqu’à 1500 € cette année puisque en moyenne chaque ménage dépense 1500 € pour le chauffage et 1500 € pour le carburant

Carburant : Vers les 2 euros le litre

 

Carburants : Vers les  2 euros  le litre

 

Les prix du carburant enregistrent une régulière depuis mi-décembre. Une hausse qui va évidemment s’amplifier avec la crise en Ukraine de sorte que le carburant pourrait atteindre le prix de deux euros assez rapidement.

Les prix des carburants poursuivent leur hausse ininterrompue, atteignant de nouveaux sommets la semaine dernière, selon les données du ministère de la Transition écologique dévoilés ce lundi.

Le gazole a ainsi franchi pour la première fois la barre des 1,70 euro le litre en moyenne, s’affichant à 1,7051 euro (+0,6 centime par rapport à la semaine précédente). Du côté de l’essence, le litre de sans-plomb 95 (SP95) coûtait en moyenne 1,7924 euro (+1,1 centime), celui de sans-plomb 95-E10 (SP95-E10) 1,7618 euro (+1,3 centime), quand celui de sans-plomb 98 (SP98) valait 1,8505 euro (+1,4 centime).

Carburant : vers les 2 euros le litre

Carburant : vers les 2 euros le litre

 

 

Pas tout à fait 2 euros mais presque et le gasoil qui suit à dix centime près. Les prix flambent notamment à Paris mais pas seulement. En outre les cours vont reprendre à la hausse avec des mouvements de yo-yo.  La très récente période est sans doute significative de la future conjoncture du pétrole qui va enregistrer des mouvements de yo-yo sur une tendance haussière……sauf crise financière imprévue !   Les cours du pétrole en effet remontaient ce début de semaine alors que l’Arabie saoudite a affirmé qu’elle réduirait sa production dès décembre et a défendu une baisse des autres pays de l’OPEP et de ses partenaires, suite à la plongée des prix la semaine dernière. Vendredi, les cours de l’or noir avaient sombré à un plus bas depuis sept mois pour le Brent, à 69,13 dollars, et à un plus bas depuis neuf mois Le yo-yo va surtout se nourrir des les incertitudes relatives à des éléments de géo politique comme les sanctions sur l’Iran par exemple. Mais il y a les incertitudes également économiques à propos du tassement de la croissance mondiale. S’agit-il d’un phénomène limité à quelques années d’un événement plus structurel pouvant y compris s’alimenter d’éclatement de bulles financières ? Par ailleurs nombre de grandes sociétés pétrolières investissent massivement dans des énergies alternatives et peuvent faire douter de l’avenir à moyen et long terme du pétrole. Dernier élément la prise de conscience générale sur la nécessité de la transition énergétique même si les politiques concrètes sont encore loin des discours. Le problème c’est que si  l’OPEP  parvient à maintenir un assez haut niveau des prix du baril,  il risque de contribuer à affaiblir la croissance mondiale et en même temps la demande de pétrole, aussi ses prix.  Ce sont justement les hésitations à trouver le bon équilibre qui risque de nourrir les mouvements de yo-yo.

 

 

 

Carburant : le SP 95 passe de 0, 17 à 0,22 euros le litre ….. En Arabie Saoudite

Carburant : le SP 95 passe de 0, 17 à 0,22 euros le litre ….. En Arabie Saoudite

 

Pour un pays comme la France qui se réjouit de voir le litre  de gasoil actuellement ramené à 1 euro l’augmentation décidée en Arabie Saoudite pourrait prêter à sourire. Pour l’Arabie Saoudite, la vérité est cependant plus grave et plus tragique (comme pour la plupart des pays producteurs de pétrole) ; sur la tendance en effet ; l’Arabie Saoudite s’oriente vers une faillite certaine, elle est même menacée d’une dégradation par les agences de notation. En cause évidemment la baisse des cours du pétrole qui ont perdu 60 % de leur valeur en un peu plus d’un an. De ce fait le pays devra se serrer sérieusement la ceinture avec en particulier de nouvelles taxes et des réorientations des dépenses budgétaires. Le déficit budgétaire a en effet atteint L’Arabie saoudite, ses finances mises à mal par la chute des cours de pétrole, a annoncé lundi son intention de couper dans ses dépenses, de procéder à des réformes structurelles et de lancer des privatisations en 2016 afin de réduire son déficit budgétaire qui a atteint un niveau de leur de 15 % du PIB en 2015 soit environ 100 milliards de dollars,  record cette année. Le projet de budget 2016 dévoilé par le ministère des Finances constitue la plus importante inflexion de la politique économique du royaume depuis des années et comporte des réformes politiquement sensibles devant lesquelles les autorités avaient jusqu’ici reculé. Il indique aussi en creux que le pouvoir n’attend pas de redressement des prix du brut dans un avenir prévisible et se prépare au contraire à des années de maigres recettes pétrolières. En octobre, le Fonds monétaire international avait averti que le premier producteur de l’OPEP serait à court d’argent d’ici cinq ans s’il ne se serrait pas la ceinture. Le déficit budgétaire saoudien a atteint 367 milliards de riyals (89 milliards d’euros ou 98 milliards de dollars) en 2015, soit 15% du produit intérieur brut. Le projet de budget 2016 prévoit de le ramener à 326 milliards de riyals, ce qui devrait dispenser Ryad de céder des actifs à l’étranger. L’objectif des dépenses a été fixé à 840 milliards de riyals contre 975 milliards effectivement dépensés cette année. Le ministère des Finances a précisé qu’il passerait en revue une série de projets gouvernementaux pour s’assurer de leur nécessité et de leur efficacité. Les recettes sont quant à elles prévues à 514 milliards de riyals, contre 608 milliards en 2015, ce dernier chiffre à mettre au regard d’un objectif initial de 715 milliards. Les cours du pétrole se sont établis à 54 dollars le baril en moyenne cette année mais ils sont maintenant descendus à moins de 37 dollars.




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