Archive pour le Tag 'l’Italie'

Production de vin : l’Italie repasse devant la France

Production de vin : l’Italie repasse devant la France

L’Italie devrait redevenir en 2024 le premier pays producteur de vin au monde, avec 41 à 42 millions d’hectolitres produits, place qu’elle a quasiment monopolisée ces quinze dernières années. Elle repasserait ainsi devant la France, où la production est attendue en forte baisse, aux alentours de 39 millions d’hectolitres, touchée par des conditions climatiques « particulièrement défavorables ».

Le pays, détrôné par la France l’année dernière, devrait retrouver sa place de numéro un mondial. Les vendanges devraient conduire à une augmentation de 8% de la production viticole italienne comparé à 2023, celle-ci étant estimée « entre 41 et 42 millions d’hectolitres », a annoncé ce mercredi Coldiretti, la principale organisation agricole italienne.

Côté français, la production viticole s’élèverait à 39,3 millions d’hectolitres, en fort recul de 18%, selon le service de statistiques du ministère, Agreste, qui se base sur des estimations établies au 1er septembre.

Dans l’Hexagone, où la production « est attendue en baisse dans presque tous les bassins viticoles », les vignobles les plus touchés seraient dans le Jura (-71% sur un an). Dans cette région de l’est du pays, un gel sévère et le mildiou (champignon parasite spécifique de la vigne) réduisent significativement la production, après une très bonne récolte 2023. Mais en volume produit, le repli le plus important touche le grand vignoble des Charentes, où la production devrait chuter de 35%. Les vignobles du Val-de-Loire ne sont pas en reste (-30%) tout comme ceux de Bourgogne-Beaujolais (-25%). Les pertes ont été essentiellement occasionnées là aussi par le mildiou, auquel s’est ajoutée la grêle pour le Beaujolais.

 

Et l’avenir ne serait pas forcément favorable aux vignobles du sud de l’Europe. « Le changement climatique modifie la géographie du vin, il y aura des gagnants et des perdants », résume Cornelis van Leeuwen, professeur de viticulture à Bordeaux Sciences Agro.

 

Croissance : l’Italie baisse encore ses prévisions

Croissance : l’Italie baisse encore ses prévisions

Comme l’Allemagne, comme la France, l’Italie est contrainte de revoir encore ses prévisions à la baisse. L’Italie subit évidemment la détérioration de la conjoncture économique en Europe et au-delà au plan mondial. Elle ramène sa prévision de croissance à 1 %, ce qui paraît encore optimiste.

L’Italie espère désormais seulement une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1% cette année et de 1,2% en 2025, contre respectivement 1,2% et 1,4% précédemment.

Ces prévisions, jugées ambitieuses par les analystes, sont supérieures à celles de la Banque d’Italie, qui mise sur seulement 0,6% de croissance en 2024 et 1,1% en 2025. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient, eux, 0,7%. Pour rappel, en 2023, le pays a enregistré une hausse de son PIB de 0,9%.

 

De son côté, la Commission de Bruxelles a revu ses prévisions de croissance à la baisse, jeudi 15 février, tout en jugeant plus élevés les risques qui pèsent sur son scénario. En 2024, le produit intérieur brut (PIB) devrait augmenter de 1,3 % au sein de l’Union européenne (UE) et de 0,8 % dans la zone euro, après avoir, dans les deux cas, progressé de 0,5 % en 2023. S’il a échappé de peu à une récession au second semestre 2023, le Vieux Continent peine à renouer avec une économie florissante.

 

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine


L’Italie qui devait être une tête de pont pour les routes de la soie chinoises destinées à inonder l’Europe de sa surproduction industrielle change complètement sa position en s’opposant au projet chinois.

Après l’avoir maintes fois critiqué, l’Italie quitte le projet des nouvelles routes de la soie. Le gouvernement de Giorgia Meloni a, en effet, officialisé son retrait de l’accord avec la Chine sur ce projet, ce mercredi, à la veille d’un sommet entre l’Union européenne et Pékin. Selon Rome, cette décision communiquée au pays il y a trois jours, vise à « maintenir ouvertes les voies du dialogue politique », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.

Pour rappel, cet ambitieux projet de Pékin, lancé sous l’impulsion du président Xi Jinping en 2013, vise à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d’aéroports ou de parcs industriels. En 2019, l’Italie, ployant sous le poids de sa dette publique, est devenue le seul pays du G7 à participer à ce programme d’investissements massifs de Pékin.

Immigration: un Plan d’aide européen à l’Italie toujours pas à la hauteur

Immigration: un Plan d’aide européen à l’Italie toujours pas à la hauteur

On peut évidemment se féliciter que le gouvernement très adroite de l’Italie se rapproche de l’Europe pour réfléchir à la gestion de la difficile question de l’immigration. La présidente de la commission européenne s’est déplacée pour rencontrer la première ministre italienne. Des décisions ont été prises mais elles sont très loin des les enjeux car pour l’essentiel l’exile et nourrit par le déficit économique et démocratique de la plupart des pays d’Afrique.

Certes on va tenter d’empêcher l’immigration maritime en faisant bloquer les navires par des pays qu’on rémunère comme la Tunisie ou la Libye. Mais la masse des candidats à l’immigration ce nourrit de la faillite des gouvernances africaines, de l’inefficacité des politiques d’aide au développement. Aussi par le déficit démographique de l’Europe. Et tout autant par la perte de la valeur travail dans les pays développés qui contraint à embaucher du personnel étranger. Bref une question complexe et structurelle qui appelle des réponses à la hauteur des enjeux.

La présidente de la Commission européenne a présenté un plan d’aide en dix points. L’idée générale est de concilier la fermeté à l’encontre des passeurs et la simplification des voies légales d’entrée en Europe pour les candidats éligibles à l’asile politique.

Le plan prévoit également d’améliorer le dialogue avec les principaux pays d’émigration pour la réadmission de leurs citoyens qui ne rempliraient pas les conditions d’asile, en particulier la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso. Des accords pourraient être trouvés avec les pays d’origine et de transit pour freiner le nombre de départs, notamment la Tunisie avec lequel l’Union européenne a signé en juillet un partenariat pour faire baisser le nombre de départs vers l’Europe.

Enfin, la commission souhaite « accroître les campagnes de sensibilisation et de communication pour dissuader les traversées de la Méditerranée », tout en « continuant à travailler pour offrir des alternatives comme l’admission humanitaire et les voies légales » d’immigration.

Ces propositions sont avancées alors que la question de l’immigration illégale sera sans doute au cœur de la campagne pour les élections européennes l’an prochain. En France, le gouvernement prépare une loi sur l’immigration qui devra trouver un compromis entre les besoins en main d’œuvre de l’économie française et le rejet de plus en plus manifeste des Français à l’égard de l’immigration.

Mais le véritable enjeu n’a pas été abordé celui du sous-développement de l’Afrique dont se désintéressent les pays développés. Or pour l’essentiel, les migrations est justifiée par la misère et la faim.

Automobiles thermiques neuves en 2035 : l’Italie veut un report

Automobiles thermiques neuves en 2035 : l’Italie veut un report

Hier, le Parlement européen a approuvé le projet de réglementation mettant fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035 – par 340 voix pour, 279 voix contre et 21 abstentions.
Après le vote des eurodéputés ce mardi, il faut encore que le Conseil européen donne formellement son feu vert pour que le texte entre en vigueur.

Il s’agit en tout cas du premier accord sur un texte du paquet climat européen (« Fit for 55 ») destiné à réduire d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport à 1990 les émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Il entérine l’objectif de réduction des émissions de CO2 pour 2030 de -55% pour les nouvelles voitures et -50% pour les nouvelles camionnettes, par rapport à 2021.

Notre industrie est prête à relever le défi de fournir des véhicules zéro émission », a déclaré dans un communiqué Sigrid de Vries, directrice générale de l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). « Tous les efforts et investissements de l’industrie automobile sont orientés vers une mobilité zéro émission. Il est essentiel que toutes les politiques et réglementations de l’UE s’alignent sur cet objectif et le soutiennent », a-t-elle ajouté.

Un avis que ne partage pas le gouvernement italien (ni les constructeurs notamment allemands), qui continue d’afficher son opposition à la mesure ce mercredi 15 février. « Les délais qui nous sont imposés par l’Europe ne coïncident pas avec la réalité européenne et surtout italienne » et « représentent un risque pour l’emploi » dans la filière automobile, a protesté le ministre des Entreprises Adolfo Urso sur Rai Radio 1. «

SNCF : après la concurrence de l’Italie, celle de l’Espagne

SNCF : après la concurrence de l’Italie, celle de l’Espagne

 

 L’opérateur Espagnol RENFE  a obtenu des autorités françaises le droit d’exploiter des lignes précise sur Perpignan-Lyon et Perpignan-Marseille et non à l’ensemble du réseau ferré national. Mais l’opérateur espagnol poursuit ses démarches pour avoir accès à l’ensemble du réseau. ( Notons que la SNCF elle-même exploite la concurrence sur plusieurs réseaux étrangers soit directement, soit par ses filiales)

Cette limitation contraint pour l’instant l’ ambition de RENFE  d’aller jusqu’à Paris, mais cet objectif n’est de toute façon prévu que dans un second temps par Renfe. Le groupe espagnol a fait de la France « une priorité » de son expansion internationale, qu’il considère comme « le développement naturel de ses services vers l’Europe », et souhaite s’y implanter depuis 2019.

Après avoir été retardé par la crise sanitaire, l’opérateur est donc enfin en passe de concrétiser son projet. Il a aussi exprimé un intérêt pour les trains régionaux avec des candidatures aux appels d’offres publics dans les régions Grand-Est et Hauts-de-France, pourtant éloignées des frontières espagnoles.

Renfe veut également se positionner sur l’axe Paris-Londres pour concurrencer Eurostar, mais ne dispose pas de trains homologués pour emprunter le tunnel sous la Manche.L’Italie de son côté est aussi en concurrence avec certains TGV français sur le territoire national

Après la Suède et l’Italie, l’Europe en question ?

Après la Suède et l’Italie, l’Europe en question ?

 

Editorial du « Monde ». Pour la première fois depuis cent ans, l’Italie s’apprête à expérimenter un gouvernement dominé par l’extrême droite. Une menace pour l’Europe, après les succès des Démocrates de Suède et du RN aux élections législatives.

 

Si le triomphe de Fratelli d’Italia aux élections législatives italiennes, dimanche 25 septembre, n’est pas une surprise au regard des sondages qui, ces dernières semaines, lui donnaient une large avance, la victoire d’un mouvement postfasciste dans un pays membre fondateur de l’Union européenne (UE), troisième économie de la zone euro, n’en constitue pas moins un séisme politique.

Avec un quart des suffrages, le parti de Giorgia Meloni est désormais en position de force pour former un gouvernement de coalition avec la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi. Pour la première fois depuis l’accession au pouvoir de Benito Mussolini, à l’issue de la Marche sur Rome, il y a pile cent ans, l’Italie s’apprête à expérimenter un gouvernement dominé par l’extrême droite. Certes, Fratelli d’Italia a jusqu’à présent tenté de rassurer en gardant ses distances avec le fascisme historique. Mais ses ambiguïtés et ses références douteuses contribuent à entretenir l’inquiétude sur ses intentions véritables et incitent à la plus grande vigilance.

Avec cette élection, la politique italienne fait une nouvelle fois la preuve de son extrême volatilité. Après une courte période de dix-neuf mois de stabilité et de crédibilité sur le plan international, sous le gouvernement de Mario Draghi, le pays a choisi de faire un saut dans l’inconnu en portant au pouvoir une coalition hétéroclite, populiste et identitaire, dont l’espérance de vie est déjà questionnée.

La situation est d’autant moins claire que la victoire électorale débouche sur un rapport de force qui est loin d’être stabilisé. Même si la coalition s’est assuré la majorité absolue des sièges à la Chambre des députés comme au Sénat, deux de ses composantes, la Ligue et dans une moindre mesure Forza Italia, ressortent très fragilisées du scrutin. S’ouvre désormais une deuxième campagne sous la forme d’une négociation délicate entre trois alliés de circonstance, dont les points de divergence sont nombreux. Le tout dans un système institutionnel où les contre-pouvoirs limitent les marges de manœuvre de la majorité. Cette période constituera un test crucial pour la résilience de la démocratie italienne.

Pour maintenir sa cohérence, la coalition devra commencer par trouver un point d’équilibre sur le conflit russo-ukrainien. L’atlantisme et le soutien à l’Ukraine affichés par Giorgia Meloni se trouvent en porte à faux avec la russophilie de Silvio Berlusconi et de Matteo Salvini. De ce rapport de force au sein du futur gouvernement italien dépendra la solidité de la cohésion européenne face à Vladimir Poutin.

Les relations avec les institutions européennes s’annoncent, elles aussi, incertaines. L’anti-européanisme viscéral du président de la Ligue risque de se heurter au réalisme de Giorgia Meloni, qui s’est engagée à suivre le plan de réforme élaboré par son prédécesseur et approuvé par la Commission européenne. Fratelli d’Italia a certes promis à ses électeurs de trouver des aménagements aux efforts réclamés par Bruxelles pour améliorer les finances publiques et la compétitivité du pays. Mais, avec une dette représentant 150 % du PIB, l’Italie n’a pas réellement les moyens d’entrer en conflit ouvert avec l’UE, qui doit encore lui verser 140 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance européen post-Covid.

Pour l’Europe, dont le continent doit déjà subir une guerre frontale pour la première fois depuis des décennies, la situation politique en Italie est un nouveau défi. Quelques jours après le succès des Démocrates de Suède, une formation née d’un parti ouvertement néonazi, et alors qu’en France le Rassemblement national de Marine Le Pen a confirmé sa progression récente en faisant élire près de cent députés à l’Assemblée nationale, la victoire historique de Fratelli d’Italia confirme à tous ceux qui faisaient mine de l’ignorer que le danger vient principalement d’un côté en Europe : de l’extrême droite. De partis nationalistes qui cherchent à banaliser leur apparence, mais n’en demeurent pas moins opposés, dans leur identité et leurs principes, aux valeurs qui ont fondé l’Union européenne.

Pour l’heure, l’Europe ne peut que prendre acte de la victoire de Giorgia Meloni en misant sur la capacité du système politique italien à trouver, comme il a toujours su le faire, les compromis nécessaires pour gommer les radicalités exprimées lors des scrutins. C’est l’intérêt de la nouvelle majorité italienne de faire preuve de pragmatisme pour respecter le vote des électeurs tout en tenant compte des responsabilités qui incombent à l’Italie au sein du projet européen. Si tel n’était pas le cas, un engrenage mortifère s’enclencherait aussi bien pour l’une comme pour l’autre.

 

Finances-Taux de la BCE : l’Italie sur le chemin de la Grèce ?

Finances-Taux de la BCE : l’Italie sur le chemin de la Grèce ?

 

Alors que les taux en Allemagne tournent autour 2 % brusquement ils ont monté à 4 % en l’Italie. Et ce n’est sans doute qu’un début. D’où le risque de voir un éclatement des taux au sein de l’union européenne et des menaces pour l’euro. D’une certaine manière, l’Italie pourrait prendre le chemin de la Grèce. Pour empêcher un tel phénomène qui sera difficile d’éviter une sorte de mutualisation des emprunts que redoutent particulièrement l’Allemagne.

L ‘Italie est condamnée à emprunter massivement ne serait-ce que pour rembourser sa dette souveraine qui atteint 151 % du PIB.

Mardi, le  taux d’emprunt italien à 10 ans a bondi au-dessus des 4%, une première depuis 2014, traduisant une perte de confiance des marchés quant à la stabilité économique du pays.  Du coup, la  semaine passée, l’institution s’est réunie en urgence mercredi. Une session exceptionnelle à l’issue de laquelle elle a promis une nouvelle stratégie pour limiter les écarts de taux entre les pays européens, restant toutefois évasive sur les contours de ce dispositif.

En effet il y a une contradiction entre l’orientation de la banque centrale à réduire son programme d’achats d’actifs classiques et la possibilité de mutualiser les emprunts de membres de l’Union pour limiter la hausse des taux. En faite la banque centrale européenne est partagée entre son souci de lutter contre l’inflation et la nécessité de ne pas tuer la croissance par des hausses offre des taux.

Taux de la BCE : l’Italie sur le chemin de la Grèce ?

Taux de la BCE : l’Italie sur le chemin de la Grèce ?

 

Alors que les taux en Allemagne tournent autour 2 % brusquement ils ont monté à 4 % en l’Italie. Et ce n’est sans doute qu’un début. D’où le risque de voir un éclatement des taux au sein de l’union européenne et des menaces pour l’euro. D’une certaine manière, l’Italie pourrait prendre le chemin de la Grèce. Pour empêcher un tel phénomène qui sera difficile d’éviter une sorte de mutualisation des emprunts que redoutent particulièrement l’Allemagne.

L ‘Italie est condamnée à emprunter massivement ne serait-ce que pour rembourser sa dette souveraine qui atteint 151 % du PIB.

Mardi, le  taux d’emprunt italien à 10 ans a bondi au-dessus des 4%, une première depuis 2014, traduisant une perte de confiance des marchés quant à la stabilité économique du pays.  Du coup, la  semaine passée, l’institution s’est réunie en urgence mercredi. Une session exceptionnelle à l’issue de laquelle elle a promis une nouvelle stratégie pour limiter les écarts de taux entre les pays européens, restant toutefois évasive sur les contours de ce dispositif.

En effet il y a une contradiction entre l’orientation de la banque centrale à réduire son programme d’achats d’actifs classiques et la possibilité de mutualiser les emprunts de membres de l’Union pour limiter la hausse des taux. En faite la banque centrale européenne est partagée entre son souci de lutter contre l’inflation et la nécessité de ne pas tuer la croissance par des hausses offre des taux.

Énergies russe -gaz : l’Italie retourne sa veste

Énergie russe -gaz : l’Italie retourne sa veste

 

L’Italie retourne sa veste concernant les conditions d’achat d’énergie russe (gaz). Le pays a décidé de se soumettre aux exigences de Poutine qui veut être payé en roubles Ce mardi, Eni, le groupe énergétique italien détenu à 30,3% par l’Etat italien, a annoncé sa décision d’ouvrir un compte en euros et un autre en roubles auprès de Gazprombank afin d’honorer ses paiements de fourniture de gaz russe livrables « dans les prochains jours ». Une exigence de Vladimir Poutine.Et pour contourner désorientation européenne, la péninsule a trouvé une combine très italienne

 

Cela consiste à « ouvrir un compte en devises prévu par le contrat, de faire un paiement dans cette devise et de faire une déclaration en disant que cela clôt le paiement pour la livraison de gaz concernée », a-t-il précisé.

Selon Eni, les autorités russes ont confirmé que « la facturation et le paiement continueront d’avoir lieu en euros » – la devise convenue par les contrats -, et « un opérateur de la Bourse de Moscou effectuera la conversion en roubles dans les 48 heures sans intervention de la Banque centrale de Russie ».

Un décret du Kremlin a introduit une nouvelle procédure de paiement en deux phases, avec d’abord un versement sur un compte de Gazprombank en euros ou dollars, puis la conversion en roubles sur un second compte ouvert auprès du même établissement. Dans un premier temps, ce mécanisme de conversion supposait une transaction avec la Banque centrale russe, que le régime des sanctions de l’UE interdit.

 

 

Politique : l’Italie choisit la continuité avec Draghi et Mattarella

Politique : l’Italie choisit la continuité avec Draghi et  Mattarella

 

Une fois n’est pas coutume l’Italie abandonne son instabilité politique  Cette fois, le pays choisi de renouveler le mandat du président de la république Mattarella (80 ans) et celui du premier ministre Draghi pourtant lui aussi très contesté lors de sa nomination mais qui fait la preuve  de l’efficacité de sa gestion .

Pour une fois,  l’Italie aurapresque la preuve d’une certaine exemplarité en matière de stabilité politique alors qu’en Allemagne la coalition entre les sociaux-démocrates, les libéraux et les écolos à surtout produit jusqu’alors  beaucoup de confusions ( en matière d’énergie par exemple ou de relations avec la Russie). Même instabilité aussi en France où le président est menacé par l’extrême droite notamment.

 

Pour une fois, l’Italie n’est pas à la traîne de l’Europe. Mieux: ce fort rebond de 2021 après l’effondrement du PIB de 8,9 % en 2020, a été tiré par l’investissement et des exportations records en 2021. Ces dernières ont été gonflées par la hausse des prix du pétrole, l’Italie étant un gros exportateur. De ce point de vue l’Italie est beaucoup plus performant que la France qui elle vient d’accuser un record de déficit des échanges extérieurs de l’ordre de 90 milliards pour l’année. En cause notamment le faite que l’Italie a su conserver un tissu industriel performant alors que la France a délocalisé une grande partie de sa production.

l’Euro 2020 : « L’Italie et l’Angleterre, Deux exemples de « non-starification »

 l’Euro 2020 : « L’Italie et l’Angleterre, Deux exemples de  « non-starification »

 

D’une certaine manière Arsène wenger  le célèbre entraîneur de Monaco mais surtout d’Arsenal met en cause le phénomène de starification ( Ces vedettes qui ont la grosse tête) qui sans doute a coûté cher à l’équipe de France. Il observe en effet que deux équipes ont évité ce piège et se retrouvent en finale à savoir l’Angleterre et l’Italie. (Interview dans le JDD). En creux, on peur voir  une certaine critique de l’équipe de France qui sur le papier comportait  sans doute les plus grandes stars du football européen mais qui sur le terrain sauf contre l’Allemagne a été plutôt pitoyable.

Une finale Angleterre-Italie à Wembley : est-ce la meilleure issue possible pour cet Euro?
Oui, ce sont les deux équipes qui ont eu les performances les plus constantes. Elles ont été très fortes défensivement, et c’est ce qui permet de survivre. Au-delà de ça, le tournoi a révélé l’extraordinaire force du football européen. Des quatre demi-finalistes de la Coupe du monde 2018, il ne restait que l’Angleterre dans le dernier carré de cet Euro. Un tel turnover dans un intervalle aussi court, c’est très rare. Ça prouve que l’Europe est sur le toit du monde. Le fossé se creuse avec les autres. En tant que responsable du développement du football à la Fifa, je trouve ça inquiétant.

Une grande partie de l’Italie reconfinée pour trois semaines

Une grande partie de l’Italie reconfinée pour trois semaines 

  • Des mesures très restrictives ont été prises sur une grande partie de l’Italie en raison de la montée catastrophique des contaminations en particulier du variant britannique. Depuis lundi matin, la moitié des régions transalpines sont reconfinées pour trois semaines .

Le confinement est particulièrement restrictif : il est désormais interdit de sortir de son domicile sans une attestation de déplacement. Exactement comme il y a un an, lors du premier confinement. Touts les établissements scolaires sont fermées, de la maternelle à l’université, laissant 7 millions d’élèves italiens à la maison.

Un tour de vis drastique voulu par le gouvernement italien pour endiguer une accélération de la contamination depuis le 1er février et alléger la pression sur les hôpitaux au bord de la saturation. L’Italie a été largement touchée par une troisième vague du coronavirus dû au variant britannique, désormais majoritaire. Le ministre de la Santé table sur une amélioration de la situation dans la seconde moitié du printemps.

 

Mario Draghi, le docteur de Goldman Sachs au chevet de l’Italie

 

Mario Draghi, le docteur de Goldman Sachs au chevet de l’Italie

 

 

Le sauveur Super Mario est appelé à la rescousse de l’Italie pour sauver son pays. Et la plupart des observateurs de souligner les talents exceptionnels de l’intéressé notamment lorsqu’il était à la tête de la banque centrale européenne lui attribuant même le sauvetage de l’euro. On a oublié ses piètres résultats comme gouverneur de la banque d’Italie. De la même manière qu’on a oublié que l’ancien responsable de Goldman Sachs pour l’Europe avait maquillé les chiffres de la Grèce pour favoriser son entrée dans l’union économique. Une entrée qui ensuite avait coûté très cher non seulement à l’union économique mais aussi à la Grèce. Avec le temps ,on trouve des vertus au vieux cacique. Pas étonnant , personne ne maîtrise plus rien en Italie. Ni sur le plan de la crise sanitaire ni sur le plan de la très grave dépression économique plus importante encore qu’ailleurs. En outre la classe politique est complètement divisé. En plus elle redoute de nouvelles élections qui pourraient favoriser le retour des troupes de Salvini et de l’extrême droite. On rappelle le bon docteur de Goldman Sachs pour  sauver l’Italie en même temps que pour éviter que l’immense enveloppe financière dont doit bénéficier l’Italie ne soit détournée notamment par des partis politiques ou la mafia.  Du coup , super Mario se voit attribuer des vertus qui doivent le surprendre lui-même. Mais comme d’habitude en Italie, pour combien de temps ?

Endettement : l’Italie veut effacer la dette Covid !

Endettement : l’Italie veut effacer la dette Covid !

 

L’Italie a trouvé la solution financière pour boucher le trou de l’endettement. Il suffit tout simplement de supprimer la dette  Corona virus. Même la France dans la gestion n’est pas exemplaire n’appuie pas évidemment cette proposition fantaisiste de l’Italie. La dette structurelle était déjà très importante mais avec la crise sanitaire elle va encore gonfler pour atteindre environ 160 % du PIB italien soit 2700 milliards.

 

Il est clair que cette dette ne pourra être apurée en quelques années mais de la à faire défaut il y a un pas pourrait affecter la crédibilité de la monnaie européenne. S’il Italie et d’autres devaient s’engager dans cette voie, il est clair que cela provoquerait une chute conséquente et brutale de la monnaie européenne avec ses conséquences en termes d’inflation et de taux d’intérêt. Bref une position irresponsable qui ne risque pas d’être appuyée par d’autres pays même si effectivement il faudra le moment venu convenir des dispositions pour amortir sur une très longue période les énormes liquidités accordées par la banque centrale ( et les banques bien sûres). Le système financier italien est déjà très fragile et cette position politique pourrait signifier l’écroulement complet du système financier italien

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