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Une suppression de l’ISF qui ne change rien

Une suppression de l’ISF  qui ne change rien

Contrairement la théorie du ruissellement développé par Emmanuel Macron, la suppression de l’impôt sur la fortune n’a pas changé grand-chose quant à l’attractivité du pays et même à la fiscalité.Inversement on peut aussi dire que le totem de la gauche n’influence guère les investissements.
Il est clair que pour évaluer ce genre de mesures les méthodologies sont assez défaillantes dans la mesure où on ne dispose pas ou rarement de périodes de référence permettant de comparer avec ou sans ISF.

En outre contrairement à l’idée répandue, l’impôt sur la fortune ne touche pratiquement pas les très grandes fortunes qui grâce à l’ingénierie fiscale échappent à ce type d’impôt. Ce sont en général les catégories sociales moyennes fortunées qui sont soumis à cette fiscalité.

Un  rapport élaboré par un comité d’experts et supervisé par France Stratégie (un think tank rattaché à Matignon) peine à démontrer les bienfaits pour l’économie tricolore du big bang fiscal visant les contribuables fortunés.

En 2018, lors du remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et de la création d’un prélèvement forfaitaire unique (« flat tax ») de 30 % sur les revenus du capital (plutôt qu’une imposition au barème progressif), Emmanuel Macron s’était engagé à corriger le tir en fonction des évaluations qui seraient faites.

« L’instauration du prélèvement forfaitaire unique (PFU) n’a pas conduit les entreprises dont les actionnaires ont bénéficié du PFU à connaître une évolution de l’investissement significativement différente de celle des autres. » Une conclusion qui va à l’encontre de l’idée selon laquelle une amélioration de la rentabilité de l’actionnaire après impôt est un levier.

Même s’il ne peut pas le mesurer directement, le rapport souligne toutefois que l’instauration de la « flat tax » « a pu » conduire à une hausse globale de l’investissement des entreprises, notamment dans d’autres sociétés, dans l’immobilier, etc.

 

 

Suppression de l’ISF : le profit surtout aux 5% les plus riches

Suppression de l’ISF : le profit surtout aux 5% les plus riches

En fait ce sont surtout les plus riches,  c’est-à-dire environ 5 % de la population qui ont bénéficié du cadeau fiscal constitué notamment par la suppression de l’impôt sur la fortune. Une réforme qui avait été vendue par Macron pour prouver que c es cadeaux fiscaux permettraient aux capitaux de s’orienter vers l’investissement productif, qu’ils viendraient donc soutenir la croissance et l’emploi. Rien  de tout cela n’a pu être constaté même si l’évaluation de ce genre de dispositif est toujours difficile à effectuer. Ce qu’on a constaté par contre c’est   une  forte hausse des dividendes versés aux ménages fortunés. En revanche, la réforme n’aurait pas fait revenir les exilés fiscaux, mais elle aurait tout de même permis d’éviter certains départs. Les effets sur la croissance et sur l’emploi ne sont pas mesurables. De nouveaux travaux de recherche vont être menés, dont les résultats sont attendus pour 2021.

 

Impôts : cinq milliards en moins pour compenser l’ISF ?

Impôts : cinq milliards  en moins pour compenser l’ISF ?

 

Sans doute pour notamment compenser son refus de revenir sur l’ISF, Macron a annoncé 5 milliards d’impôts en moins essentiellement pour les couches moyennes. Des baisses d’impôts qui concerneront en particulier l’impôt sur le revenu. Elles seront financées par des économies et par la suppression de certaines niches fiscales concernant les entreprises. La réponse n’est pas dans le reniement mais dans la définition plus profonde d’une nouvelle ambition, dans la réponse aux questions que se pose notre pays et d’autre démocraties dans le monde”, a-t-il déclaré. “Face au sentiment d’injustice, nous devons apporter une réponse qui place l’homme au cœur de notre projet.”Les modalités de la baisse de cinq milliards d’euros de l’impôt sur le revenu seront fixées par le gouvernement mais elle ne se sera pas financée à crédit, a-t-il promis. Pour ce faire, les niches fiscales – ces dispositions qui permettent de réduire l’imposition – seront réformées. Mais seulement celles dont bénéficient les entreprises, a-t-il dit. Des économies contribueront en outre à financer cette baisse d’impôts et le gouvernement devra pour cela supprimer de nombreux organismes, a-t-il dit sans citer ces derniers.

Pour éteindre une crise née de revendications liées au pouvoir d’achat, il a également annoncé la réindexation sur l’inflation l’an prochain des pensions de retraites inférieures à 2.000 euros par mois, puis de toutes les pensions à partir de 2021.

Les modalités de la prime exceptionnelle versée fin 2018 par des entreprises seront en outre reconduites cette année.

« Gilets jaunes » et l’ISF « c’est de la pipe », (assure Macron)

 

 

 

L’évangéliste Macron est un champion de la rhétorique manipulatrice. Pour preuve, il utilise le montant de l’impôt sur la fortune pour prouver que ce moyen est inadapté à l’amélioration de la situation même d’un seul gilet jaune. Là il devra quand même refaire son addition puisque le produit de l’ISF été de l’ordre de près de 4 milliards ; ’il n’y a de quoi satisfaire faire la totalité des gilets jaunes mais quand même de quelques-uns. Le procédé qu’utilise Macron est déplorable. C’est la méthode de l’amalgame entre deux sujets qui ont peu à  avoir entre eux. La situation sociale dégradée que dénoncent les gilets jaunes met en jeux des sommes plus  importants que l’ISF mais ce n’est pas le sujet. Pour l’ISF, ce qui est en cause c’est le symbole d’une politique fiscale qui est au service des plus défavorisés. Évidemment il n’y a pas que l’ISF à mettre en sujet mais la totalité de la politique fiscale. Par ailleurs il y a bien d’autres sujets que dénoncent les gilets jaunes : la politique économique, l’aménagement du territoire, la justice sociale, la démocratie autant de thèmes qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’ISF même si ce sujet est important puisqu’il introduit la problématique de la justice fiscale.  Penser qu’en rétablissant pleinement l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), « la situation d’un seul ‘gilet jaune‘ s’améliorera, c’est de la pipe », a pourtant déclaré Emmanuel Macron mardi lors de l’ouverture du « grand débat national » devant des élus de l’Eure. « Il ne faut pas raconter des craques : ce n’est pas parce qu’on remettra l’ISF comme il était il y a un an et demi que la situation d’un seul ‘gilet jaune’ s’améliorera. Ça, c’est de la pipe », a déclaré le chef de l’Etat. « Ce que je sais, c’est que si je le faisais demain, les quelques-uns qui étaient en train de revenir et de créer de l’emploi diraient : ‘on a compris, celui-là il est comme les autres, dès qu’il y a un coup de grisou, lui, il remballe ses idées et il est reparti. Non ! Non ! », s’est exclamé Emmanuel Macron. 




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