Archive pour le Tag 'L’Irlande'

Fiscalité : L’Irlande accepte de remonter le taux d’imposition à 15 %

Fiscalité : L’Irlande accepte de remonter le taux d’imposition à 15 %

Le taux de 12,5 % en vigueur depuis 2003, à constituer le support moteur du développement de ce pays. En effet l’Irlande cumule les sièges sociaux internationaux qui permettent ensuite d’accéder au marché européen.

À noter cependant que la communauté internationale- y compris l’Europe- a toutefois accepté que les 15 % retenus comme minimum pour l’ensemble du monde constitue en fait un maximum pour l’Irlande. Un beau recul et une certaine hypocrisie quand on sait que dans la réalité ensuite les très grandes entreprises parviennent à négocier avec les ministères des finances concernées l’ampleur de leur impôt. Sans doute l’union européenne confrontée aux difficultés de mise en œuvre du brexit  n’a-t-elle pas voulu en rajouter pour donner raison à Boris Johnson.

Brexit : Boris Johnson menace de suspendre le brexit concernant l’Irlande

Brexit : Boris Johnson menace de suspendre le brexit  concernant l’Irlande

 

En clair, les Britanniques menace de ne plus respecter le brexit concernant l’Irlande. En faite il s’agit d’un aspect essentiel de l’accord. Ce que souhaitent les Britanniques c’est faire sauter tout contrôle des marchandises britanniques vers l’Irlande du Nord.

Une ligne rouge pour Bruxelles, craignant l’arrivée de produits non contrôlés sur le marché unique via l’Irlande (l’UE excluant catégoriquement toute frontière physique avec l’Irlande du Nord). Tout en reconnaissant que ce risque existe, la même source britannique affirme que le Royaume-Uni souhaite utiliser « des technologies de traçage » qui permettraient de garantir que « les produits à destination d’Irlande du Nord ne se retrouvent pas ailleurs ».

Il paraît peu vraisemblable que l’union européenne puisse accepter les demandes britanniques qui remettent en cause la philosophie de l’accord passé.

Si Boris Johnson devait persister dans sa remise en cause des sanctions serait inévitablement prises par l’union européenne.

Fiscalité internationale : l’Irlande fait de la résistance

Fiscalité internationale : l’Irlande fait de la résistance

Comme c’était prévu, l’Irlande se pose fortement à l’augmentation de la fiscalité sur les entreprises; la fiscalité dont elle a fait un argument économique fondamental pour localiser les sièges sociaux chez elle  et ainsi ramasser la manne fiscale. L’Irlande a montré une forte résistance mardi sur le projet de Joe Biden de taxer les bénéfices des multinationales d’au moins 15% à l’échelle mondiale au moment où un consensus semblait se dessiner au G7.

Le ministre des Finances irlandais Paschal Donohoe a déclaré que son pays n’avait pas l’intention d’augmenter son taux d’imposition sur les sociétés qui est l’un des plus bas au monde, rejetant du même coup la proposition américaine dévoilée la semaine dernière par la secrétaire au Trésor Janet Yellen.

« Nous avons des réserves vraiment importantes concernant un taux d’imposition minimum mondial à un niveau tel que cela signifierait que seuls certains pays, et certaines grandes économies, pourront bénéficier de cette base », a expliqué le ministre à la chaîne britannique Sky News.

L’Irlande ne fait pas partie du G7. -Dans l’Irlande ne fait pas parti–reprendra la proposition de Biden tout de 15 % alors que l’Irlande applique un taux de 12,5% .

La semaine dernière, Janet Yellen avait souligné que 15% était « un plancher » et que les discussions allaient se poursuivre avec l’objectif d’être « ambitieux » et « d’augmenter ce taux ».

Au sein du G7 -qui regroupe l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni- Paris et Berlin ont immédiatement apporté leur soutien à cette proposition estimant que 15% était un bon compromis.

 

 

L’Irlande contre le taux d’imposition minimum mondial

L’Irlande contre le taux d’imposition minimum mondial

 

Alors que les États-Unis prônaient un taux minimal d’imposition de 21 %, les autorités américaines proposent maintenant un taux de seulement 15 %. En dépit de ce recul, l’Irlande a manifesté nos oppositions «Nous avons des réserves vraiment importantes concernant un taux d’imposition minimum mondial à un niveau tel que cela signifierait que seuls certains pays, et certaines grandes économies, pourront bénéficier de cette base», a déclaré le ministre sur Sky News. Selon la chaîne, Paschal Donohoe a prédit que le pays maintiendrait son taux d’imposition des sociétés à 12,5% pendant de nombreuses années encore. Il faut dire que l’Irlande a fait de la faiblesse fiscale un des arguments de sa politique économique.

Brexit: la passoire de l’Irlande

Brexit: la passoire de l’Irlande

A juste titre , Patrice Cahart, ancien  directeur général adjoint des douanes.  attire l’attention dans le Figaro dans le piège tendu par Boris Johnson en Irlande. Il considère en effet que la frontière entre les deux Irlande risque de devenir une véritable passoire et une machine à blanchir les biens échangés entre l’extérieur et l’union européenne. En effet Irlande du Sud continue d’être membre de l’union européenne et Boris Johnson a obtenu de Bruxelles  que, malgré le Brexit, il n’y ait pas de contrôles douaniers à la frontière entre l’Irlande du Nord (qui continuera de faire partie du territoire douanier du Royaume-Uni) et la république d’Irlande. Cette décision paradoxale fait naître une évidente tentation chez les professionnels installés en Grande-Bretagne qui voudront exporter des marchandises vers un pays de l’union européenne.

En clair , il suffira qu’une marchandise d’un pays tiers passe discrètement vers l’Irlande du Sud pour obtenir le label européen. Certes la situation est provisoire jusqu’à fin 2020. Reste à savoir si elle ne sera pas prolongée dans l’accord définitif. Par ailleurs, l Irlande du Sud pourrait se montrer très laxiste pour faciliter de manière artificielle l’européanisation de biens en réalité en provenance de pays tiers. On connaît déjà la fragilité des liens entre l’Irlande du Sud et l’Europe. La l’Irlande du Sud en effet ne cache pas que son principal avantage réside dans des accommodements fiscaux pour attirer les capitaux de multinationales alors autorisées à intervenir dans l’union économique.

Cette hypothèse de frontières passoire servirait les intérêts du Royaume-Uni et de l’Irlande du Sud et on voit mal le reste de l’Europe imposer  des contrôles douaniers supplémentaires aux marchandises en provenance d’un membre de l’UE comme Irlande du Sud.

L’Irlande pour une présidence de l’UE tournée vers la croissance

L’Irlande pour une  présidence de l’UE tournée vers la croissance

 

Irlande qui ne cesse d’accumuler les plans austérité va prendre la présidence de l’UE mais veut une Europe tournée vers la croissance  Dublin a obtenu en novembre 2010 un plan d’aide de 85 milliards d’euros de la Troïka (FMI-UE-BCE), alors que le pays, plombé par son secteur bancaire, connaissait une grave crise économique.  Saluée depuis pour ses progrès, l’Irlande a désormais pour ambition d’être le premier pays de la zone euro à sortir de ce plan d’aide en 2013, avant la Grèce et le Portugal.  Et affiche pour sa présidence de l’UE l’objectif de « proposer des mesures destinées à promouvoir l’emploi et la croissance », déclare à l’AFP le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Eamon Gilmore. « Ce ne sont pas que des mots, promet-il. Il y a un certain nombre de mesures législatives clefs que nous voulons faire avancer ».  Soucieux de limiter les frais liés à cette présidence, Dublin a par ailleurs trouvé un accord avec sept sponsors, notamment le constructeur Audi, d’une valeur de 1,4 million d’euros.  Le pays, qui a présenté début décembre son sixième budget de rigueur successif, a fait à l’été dernier son retour sur les marchés financiers. Il a aussi renoué, bien que timidement, avec la croissance, enregistrant une légère progression de son PIB au deuxième trimestre (+0,4%) et au troisième (+0,2%).   »Il y a encore un an et demi, on pensait qu’il y avait de gros risques que l’Irlande fasse défaut. Ses progrès depuis ont été vraiment très impressionnants », juge John McHale, professeur d’économie à l’Université nationale d’Irlande à Galway. « Mais des risques importants subsistent; même si les résultats du troisième trimestre sont assez encourageants, la croissance reste incertaine », dit-il.  Et le chômage reste élevé -14,6% en novembre-, au sein d’une population qui subit de plein fouet les douloureuses mesures d’austérité imposées en contrepartie du plan d’aide.  Tom McSweeney, de la Société de St Vincent de Paul, principale organisation caritative irlandaise, constate que « la pauvreté gagne du terrain dans les classes moyennes, avec des effets dévastateurs ».   »La semaine dernière nous avons reçu environ 6.000 coups de fil de gens dans le besoin. Entre 30 et 40% de ces personnes ne nous auraient jamais contactés auparavant », estime-t-il.  Malgré les objectifs affichés par le gouvernement, Tony Foley, professeur d’économie et de commerce à Dublin City University, ne voit pas son pays renouer avec les niveaux d’emploi atteints pendant la période prospère du « Tigre Celtique » dans les années 1990.   »Je crois que nous avons une vision de l’Irlande déformée par cette ère du Tigre Celtique. Historiquement, nos performances ne sont pas caractérisées par le plein emploi et des revenus en hausse mais par le chômage et l’émigration », souligne-t-il.  Les Irlandais sont encore sous le choc du nouveau tour de vis annoncé en décembre par le gouvernement, qui va couper dans les budgets de la santé et des affaires sociales et créer un nouvel impôt.   »J’aimerais que les hommes politiques vivent ma vie, le temps d’une journée », soupire Anne Hughes, de Tullamore (centre). Mère d’une fille handicapée mentale de 33 ans, elle a vu ses allocations baisser de 20% et peine à payer toutes les « factures qui attendent sur la table de la cuisine ».  Si contrairement à d’autres pays européens, le pays n’a pas connu de violentes manifestations, la population « est fatiguée de l’austérité », souligne Tony Foley. « Les gens commencent à se dire que toutes ces coupes et baisses de salaires seront permanentes ». Dublin, qui succède à Chypre à la présidence tournante de l’UE, voudrait négocier un accord sur sa dette bancaire, avec l’espoir d’alléger le fardeau qui pèse sur le pays.

 




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