Archive pour le Tag 'L’Iran'

Israël : L’Iran se félicite de l’opération du Hezbollah qu’elle a inspirée

Israël : L’Iran se félicite de l’opération du Hezbollah qu’elle a inspirée

Faute sans doute d’avoir les moyens de répliquer directement à Israël après la mort sur son sol du responsable du Hamas, une nouvelle fois l’Iran a instrumentalisé Hezbollah pour  lancer des centaines d’engins explosifs vers Israël.

Du coup, l’Iran se félicite de cette opération qui en réalité est la sienne et qui vise surtout à montrer à l’opinion publique au Moyen-Orient la puissance théorique de Téhéran.

En réalité d’Iran n’est pas en capacité de mener une guerre contre Israël compte tenu de la faiblesse de son armée mais aussi d’un climat interne délétère caractérisé par un affaiblissement économique et par un discrédit auprès de la population. Sans parler des divisions internes chez les religieux qui dirigent le pays.

À la place l’ Iran a donc sollicité le Hezbollah qui a expédié une salve de drones et de rockets  sur Israël précisant toutefois dimanche avec prudence que la réplique était terminée. Le Hezbollah n’est pas non plus en situation de gagner une guerre contre Israël et sa position interne est fragilisée par l’écroulement du pays

L’Iran a salué ce lundi 26 août l’attaque menée la veille par le Hezbollah libanais, son allié, contre des positions israéliennes, affirmant qu’Israël avait perdu son «pouvoir offensif et dissuasif» !

Israël : réponse « mesurée » du Hezbollah et de l’Iran

 Israël : réponse  » mesurée »  du Hezbollah et de l’Iran 

 

 

À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.

L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique ,  la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposée à la dictature chiite.

Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol  mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.

Dernier élément dont il faut tenir compte la fragilité du Premier ministre israélien qui ne se maintient au pouvoir que grâce à l’intensité et au développement de la guerre. Ce dernier ne serait pas opposé à une guerre totale qui menacerait l’existence du Liban et même le régime religieux de Téhéran. En effet en l’état du rapport de force, Israël a sans doute les moyens de détruire ses ennemis même si évidemment il faudra consentir de nombreux sacrifices notamment en termes de victimes.

Israël : réponse mesurée du Hezbollah et de l’Iran

  Israël : réponse mesurée  du Hezbollah et de l’Iran 

 

 

À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.

L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique ,  la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposée à la dictature chiite.

Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol  mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.

Dernier élément dont il faut tenir compte la fragilité du Premier ministre israélien qui ne se maintient au pouvoir que grâce à l’intensité et au développement de la guerre. Ce dernier ne serait pas opposé à une guerre totale qui menacerait l’existence du Liban et même le régime religieux de Téhéran. En effet en l’état du rapport de force, Israël a sans doute les moyens de détruire ses ennemis mêmes si évidemment il faudra consentir de nombreux sacrifices.

Conflits et Israël : réponse mesurée du Hezbollah et de l’Iran

Conflits et  Israël : réponse mesurée  du Hezbollah et de l’Iran 

 

 

À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.

L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique ,  la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposés à la dictature chiite.

Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol  mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.

Guerre Israël : réponse mesurée du Hezbollah et de l’Iran

Guerre Israël : réponse mesurée  du Hezbollah et de l’Iran 

 

 

À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.

L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique ,  la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposés à la dictature chiite.

Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol  mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.
Reste l’hypothèse d’un conflit direct entre l’Iran et Israël. Hypothèse peu vraisemblable compte tenu de la seule supériorité manifeste d’Israël sur l’Iran. Israël pourrait profiter d’un conflit généralisé pour s’attaquer en outre aux installations nucléaires iraniennes et mettre en danger le régime des Mollahs. On peut donc faire l’hypothèse d’ une réponse directe ou indirecte de l’Iran mais qu’elle sera mesurée ou plus exactement « réfléchie » comme l’indiquent les communiqués du Hezbollah et de l’Iran.

 

Politique-L’Iran piégée par ses contradictions

Politique-L’Iran piégée par ses contradictions

L’Iran vient sans doute de commettre une erreur géostratégique majeure en attaquant directement et massivement Israël. Israël qui en a profité pour montrer l’efficacité de son système de défense puisque 95 % des missiles et autres drones ont été détruits.

La propagande iranienne affirme cependant que les objectifs ont été atteints ! Il s’agit évidemment de donner le change aux plus extrémistes du pays. L’Iran était en effet agitée en ce moment par des contradictions internes au sommet du pouvoir avec d’un côté les plus radicaux et de l’autre des plus modérés y compris dans la hiérarchie religieuse mais aussi militaire.

Les plus modérés dans les rangs militaires savent bien que le pays ne ferait pas le poids dans une guerre directe avec Israël et que l’extension du conflit au Moyen-Orient pourrait se traduire par un affaiblissement du mouvement chiite.

L’erreur stratégique majeure est surtout d’avoir réussi l’exploit de ressouder les pays arabes d’obédience sunnite autour d’Israël pour détruire l’attaque iranienne.

Il y a aussi les contradictions relatives à la société iranienne avec un fort mouvement qui lutte contre les contraintes religieuses. Et la vérité c’est que le pouvoir religieux et militaire est de plus en plus mal supporté par la population. En faisant appel au nationalisme,  le pouvoir iranien pensait  à la fois satisfaire des objectifs de politique interne et des objectifs de politique externe. L’opération est ratée sur tous les plans.

Il faut espérer qu’Israël ne tombera pas dans le piège de l’extension du conflit car les alliances contre l’Iran pourraient alors se défaire.

L’Iran est tombée dans le piège d’Israël

 

En forçant Téhéran à s’engager davantage dans le conflit qui l’oppose au Hamas, Israël a tendu un piège à la République islamique, obligée de choisir entre le soutien à ses alliés de « l’axe de la résistance » et le risque d’une guerre ouverte.(dans « Le Monde ») 

Le constat s’impose après l’attaque d’Israël par l’Iran, le 13 avril : « l’unité des fronts », invoquée par Téhéran et ses alliés au sein de « l’axe de la résistance » pour voler au secours du Hamas palestinien face à Israël, s’est refermée comme un piège sur la République islamique.Les limites de cette stratégie étaient très vite apparues. Pensée comme un « front défensif » des intérêts iraniens, elle ne s’est jamais traduite autrement que par l’ouverture, au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, de fronts de diversion aux ambitions limitées. Ignorant les appels du Hamas, qui a embarqué ses alliés malgré eux dans son entreprise dévastatrice contre Israël le 7 octobre 2023, l’Iran s’est refusé à engager une confrontation totale avec l’Etat hébreu.

Jusqu’alors, l’Iran invoquait la « patience stratégique » pour se soustraire à une riposte dont il ne voulait pas. Il se montrait prêt à assumer l’élimination méthodique par Israël des cadres des gardiens de la révolution iraniens, du Hezbollah libanais ou du Hamas et les entailles portées à son pouvoir de dissuasion, convaincu que l’issue de la guerre serait une défaite d’Israël, déjà dans l’impasse militaire à Gaza et isolé sur la scène internationale.

Politique-L’Iran piégée par ses contradictions

Politique-L’Iran piégée par ses contradictions

L’Iran vient sans doute de commettre une erreur géostratégique majeure en attaquant directement et massivement Israël. Israël qui en a profité pour montrer l’efficacité de son système de défense puisque 95 % des missiles et autres drones ont été détruits.

La propagande iranienne affirme cependant que les objectifs ont été atteints ! Il s’agit évidemment de donner le change aux plus extrémistes du pays. L’Iran était en effet agitée en ce moment par des contradictions internes au sommet du pouvoir avec d’un côté les plus radicaux et de l’autre des plus modérés y compris dans la hiérarchie religieuse mais aussi militaire.

Les plus modérés dans les rangs militaires savent bien que le pays ne ferait pas le poids dans une guerre directe avec Israël et que l’extension du conflit au Moyen-Orient pourrait se traduire par un affaiblissement du mouvement chiite.

L’erreur stratégique majeure est surtout d’avoir réussi l’exploit de ressouder les pays arabes d’obédience sunnite autour d’Israël pour détruire l’attaque iranienne.

Il y a aussi les contradictions relatives à la société iranienne avec un fort mouvement qui lutte contre les contraintes religieuses. Et la vérité c’est que le pouvoir religieux et militaire est de plus en plus mal supporté par la population. En faisant appel au nationalisme,  le pouvoir iranien pensait  à la fois satisfaire des objectifs de politique interne et des objectifs de politique externe. L’opération est ratée sur tous les plans.

Il faut espérer qu’Israël ne tombera pas dans le piège de l’extension du conflit car les alliances contre l’Iran pourraient alors se défaire.

L’Iran piégée par ses contradictions

L’Iran piégée par ses contradictions

L’Iran vient sans doute de commettre une erreur géostratégique majeure en attaquant directement et massivement Israël. Israël qui en a profité pour montrer l’efficacité de son système de défense puisque 95 % des missiles et autres drones ont été détruits.

La propagande iranienne affirme cependant que les objectifs ont été atteints ! Il s’agit évidemment de donner le change aux plus extrémistes du pays. L’Iran était en effet agitée en ce moment par des contradictions internes au sommet du pouvoir avec d’un côté les plus radicaux et de l’autre des plus modérés y compris dans la hiérarchie religieuse mais aussi militaire.

Les plus modérés dans les rangs militaires savent bien que le pays ne ferait pas le poids dans une guerre directe avec Israël et que l’extension du conflit au Moyen-Orient pourrait se traduire par un affaiblissement du mouvement chiite.

L’erreur stratégique majeure est surtout d’avoir réussi l’exploit de ressouder les pays arabes d’obédience sunnite autour d’Israël pour détruire l’attaque iranienne.

Il y a aussi les contradictions relatives à la société iranienne avec un fort mouvement qui lutte contre les contraintes religieuses. Et la vérité c’est que le pouvoir religieux et militaire est de plus en plus mal supporté par la population. En faisant appel au nationalisme,  le pouvoir iranien pensait  à la fois satisfaire des objectifs de politique interne et des objectifs de politique externe. L’opération est ratée sur tous les plans.

Il faut espérer qu’Israël ne tombera pas dans le piège de l’extension du conflit car les alliances contre l’Iran pourraient alors se défaire.

Quelle réponse d’ Israël à l’Iran ?

Quelle réponse d’ Israël à l’Iran

 

La guerre entre Israël l’Iran prend trois dimensions. Il y a d’abord évidemment la guerre militaire traditionnelle en quelque sorte et qui s’est  traduite par l’expédition par l’Iran de 200 bombes (drones et missiles). 95 % de ces engins ont été éliminés par le système de défense d’Israël et de ses alliés dont les pays arabes voisins.

Il y a forcément des dégâts et quelques blessés mais finalement marginaux. Pourtant l’Iran se félicite d’avoir atteint tous les objectifs qu’elle avait fixées. C’est évidemment , le deuxième aspect de la guerre, celui de la communication. L’aspect peut-être le plus fondamental est le plus nouveau, c’est la riposte des alliés américains bien sûrs, britanniques, Français mais aussi de Jordanie et d’Arabie Saoudite.

Compte tenu de cette situation il n’est pas certain qu’Israël ait beaucoup à gagner à riposter sur le territoire de l’Iran. La réplique devrait plutôt être en quelque sorte mesurée pour ne pas affecter justement cette nouvelle alliance. Surtout après les erreurs faites à Gaza.

À noter la position très ambiguë de l’Iran qui considère maintenant l’affaire comme terminée et qui montre ainsi les limites de ses forces; Aussi les contradictions internes dans le pays avec un particulier d’un côté des faucons et de l’autre des plus pacifistes. Sans parler de la dictature religieuse de moins en moins bien supportée.

 

 

Les attaques de l’Iran rapprochent Israël et les États-Unis

Les attaques de l’Iran rapprochent Israël et les États-Unis

 Alors que le différend devenait très significatif entre les États-Unis et Israël à propos de Gaza, les attaques de l’Iran contre Israël paradoxalement servent le rapprochement entre Nétanyahou et Biden dans les forces sont notoirement supérieures à celles de l’Iran.

«  La conséquence, c’est que les États-Unis, qui étaient en difficulté avec monsieur Netanyahou, se sont portés immédiatement (…) à la défense de l’État hébreu », commente le politologue Gilles Kepel.

Selon lui, « d’une certaine manière, l’Iran est pris dans un piège ». En effet, si le pays attaque, « les conséquences risques d’être terribles, parce que la capacité militaire réunie d’Israël et des États-Unis excède très largement celle de l’Iran ». 

Il s’agit d’un pays par ailleurs « fragilisé », qui n’avait, rappelle-t-il, pas pu répondre à l’attentat lors de la commémoration de la mort du général Soleimani, qui a causé plus d’une centaine de morts au début de l’année. L’Iran devient par ailleurs selon le spécialiste davantage une « dictature militaire », celle des Pasdaran, que « le régime religieux qui était jusqu’alors prévalent »« S’ils tapent, ils risquent d’avoir une rétorsion très forte, qui peut faire éclater leur pouvoir », résume Gilles Kepel.

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Guerre: L’Iran attaque directement Israël

 

Selon l’armée israélienne, l’Iran aurait tiré au total plus de 200 drones et missiles. « Le régime en Iran a lancé un essaim massif de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari dans une allocution télévisée. De fortes détonations ont également été entendues à Damas et à Beyrouth. Les sirènes d’alerte ont été activées dans la région du Negev, dans le sud d’Israël, mais aussi dans le nord, a indiqué l’armée. La question est désormais de savoir si on va vers l’escalade en intensité et sur le plan géographique avec une éventuelle extension au Liban mais aussi en Syrie et en Irak. Jusque-là l’Iran s’était contenté en quelque sorte d’intervenir indirectement via les Houthis du Yémen, le Liban et les milices chiites d’Irak ou de Syrie

Les interceptions des drones ont été réalisées avec l’appui des Etats-Unis. Les forces américaines ont abattu plusieurs drones iraniens visant Israël, a ainsi indiqué un responsable du ministère de la Défense des Etats-Unis. « Conformément à notre engagement inébranlable en faveur de la sécurité d’Israël, les forces américaines présentes dans la région continuent d’abattre des drones lancés par l’Iran et ciblant Israël », a indiqué ce responsable sous couvert de l’anonymat. « Nos forces restent positionnées pour fournir un soutien défensif supplémentaire et pour protéger les forces américaines opérant dans la région ».

 

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a pour sa part indiqué « fermement condamner la grave escalade » que représente l’attaque de l’Iran contre Israël, et appelé à « une cessation immédiate de ces hostilités ». « Je suis profondément alarmé par le danger très réel d’une escalade dévastatrice à l’échelle de la région », a encore déclaré le secrétaire général dans un communiqué.

Menace de l’Iran sur Israël

Menace de l’Iran sur Israël
Selon les informations de Bloomberg, le renseignement américain anticipe une « attaque massive imminente » de l’Iran et de ses groupes alliés, comme le Hezbollah, contre Israël. La question n’est pas de savoir si une attaque aura lieu, mais quand, assure une source auprès de Bloomberg.

 

L’Iran « menace de lancer une attaque importante contre Israël », a confirmé le président américain Joe Biden ce mercredi 10 avril lors d’une conférence de presse commune à la Maison Blanche avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

« Comme je l’ai dit au Premier ministre   Netanyahu, notre engagement pour la sécurité d’Israël, face à ces menaces de l’Iran et de ses alliés, est inébranlable », a-t-il ajouté.
Cependant on observe une certaine prise de distance des États-Unis vis-à-vis d’Israël concernant certaines actions discutables.

Ainsi, États-Unis avaient assuré mardi n’avoir « rien à voir » avec la frappe sur le consulat d’Iran à Damas. « Nous n’étions pas impliqués de quelque manière que ce soit », a déclaré à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby. « Les commentaires du ministre iranien des Affaires étrangères selon lesquels nous devrions rendre des comptes ou que nous serions à blâmer sont tout simplement absurdes », a-t-il ajouté.

La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a également précisé qu’Israël n’avait pas « informé » les États-Unis au préalable. « Nous avons fait savoir très clairement à l’Iran, par des voies privées, que nous n’étions pas responsables de cette frappe », a-t-elle insisté.

Gaza-L’instrumentalisation par l’Iran

Gaza-L’instrumentalisation par l’Iran

par
André Versaille
Editeur et documentariste

Derrière les attaques meurtrières perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre et le déclenchement d’un nouveau conflit israélo-palestinien, l’éditeur et documentariste André Versaille pointe, dans une tribune au « Monde », le jeu de l’Iran. La doctrine de la République islamique d’Iran est de « vaincre sans tirer une seule cartouche ». Avec les relais dont celle-ci dispose, elle parvient à s’épargner des guerres en en chargeant ses séides. C’est ce qu’elle a fait avec le Hamas. Depuis des années, la question palestinienne avait disparu des radars des chancelleries. Celles-ci ayant considéré ce dossier sorti des agendas diplomatiques, Israël s’était convaincu que cet effacement délitait la question palestinienne dans les territoires occupés.

C’était oublier la détermination du Hamas, l’un des mouvements terroristes les plus riches du monde, de détruire l’Etat hébreu. Cette émanation des Frères musulmans lutte beaucoup moins pour la libération des territoires occupés de la Cisjordanie que pour l’éradication totale et définitive de toute présence juive en terre d’islam. Tant il est vrai qu’après le retrait de la bande de Gaza par Israël en 2005, le Hamas au pouvoir a utilisé les centaines de millions de dollars, envoyés par plusieurs Etats, pour surarmer l’enclave et la bunkériser.

Au lieu de se bonifier, les conditions de vie déjà difficiles des Palestiniens se sont, dès lors, dramatiquement érodées. Depuis la prise de pouvoir du Hamas, l’autoritarisme et l’extrémisme l’ont toujours emporté sur le souci du bien-être et de l’amélioration de la vie quotidienne de la population gazaouie.

Le Hamas a les mêmes objectifs que Daech. Loin d’être nationalistes comme le Fatah, ces deux mouvements ont pour finalité l’exclusion de l’oumma de toute présence juive, quels que soient les moyens à mettre en œuvre et le coût humain (y compris du côté palestinien), pour y parvenir. Le pogrom du 7 octobre avait pour but de montrer que les services secrets de l’« entité sioniste » n’étaient plus guère performants. Et, afin de frapper les esprits, l’attaque devait avoir lieu cinquante ans après l’offensive égyptienne de 1973, qui avait plongé les Israéliens dans la guerre du Kippour.

Comment comprendre l’aveuglement des autorités israéliennes à la préparation de l’invasion dont elles voyaient les entraînements depuis quelque deux années ? Car ces manœuvres étaient exécutées à Gaza sans dissimulation (elles étaient même filmées et diffusées), dans des décors copiés de villages israéliens. Pour le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, il ne s’agissait là que de gesticulations. Il en tenait pour preuve le fait que, depuis quatre ou cinq ans, ses membres avaient fait l’effort de réduire leurs diatribes

Politique–L’instrumentalisation de Gaza par l’Iran

Politique–L’instrumentalisation de Gaza par l’Iran

par
André Versaille
Editeur et documentariste

Derrière les attaques meurtrières perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre et le déclenchement d’un nouveau conflit israélo-palestinien, l’éditeur et documentariste André Versaille pointe, dans une tribune au « Monde », le jeu de l’Iran. La doctrine de la République islamique d’Iran est de « vaincre sans tirer une seule cartouche ». Avec les relais dont celle-ci dispose, elle parvient à s’épargner des guerres en en chargeant ses séides. C’est ce qu’elle a fait avec le Hamas. Depuis des années, la question palestinienne avait disparu des radars des chancelleries. Celles-ci ayant considéré ce dossier sorti des agendas diplomatiques, Israël s’était convaincu que cet effacement délitait la question palestinienne dans les territoires occupés.

C’était oublier la détermination du Hamas, l’un des mouvements terroristes les plus riches du monde, de détruire l’Etat hébreu. Cette émanation des Frères musulmans lutte beaucoup moins pour la libération des territoires occupés de la Cisjordanie que pour l’éradication totale et définitive de toute présence juive en terre d’islam. Tant il est vrai qu’après le retrait de la bande de Gaza par Israël en 2005, le Hamas au pouvoir a utilisé les centaines de millions de dollars, envoyés par plusieurs Etats, pour surarmer l’enclave et la bunkériser.

Au lieu de se bonifier, les conditions de vie déjà difficiles des Palestiniens se sont, dès lors, dramatiquement érodées. Depuis la prise de pouvoir du Hamas, l’autoritarisme et l’extrémisme l’ont toujours emporté sur le souci du bien-être et de l’amélioration de la vie quotidienne de la population gazaouie.

Le Hamas a les mêmes objectifs que Daech. Loin d’être nationalistes comme le Fatah, ces deux mouvements ont pour finalité l’exclusion de l’oumma de toute présence juive, quels que soient les moyens à mettre en œuvre et le coût humain (y compris du côté palestinien), pour y parvenir. Le pogrom du 7 octobre avait pour but de montrer que les services secrets de l’« entité sioniste » n’étaient plus guère performants. Et, afin de frapper les esprits, l’attaque devait avoir lieu cinquante ans après l’offensive égyptienne de 1973, qui avait plongé les Israéliens dans la guerre du Kippour.

Comment comprendre l’aveuglement des autorités israéliennes à la préparation de l’invasion dont elles voyaient les entraînements depuis quelque deux années ? Car ces manœuvres étaient exécutées à Gaza sans dissimulation (elles étaient même filmées et diffusées), dans des décors copiés de villages israéliens. Pour le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, il ne s’agissait là que de gesticulations. Il en tenait pour preuve le fait que, depuis quatre ou cinq ans, ses membres avaient fait l’effort de réduire leurs diatribes

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