Nucléaire : l’Iran a menti
En contradiction avec l’accord international concernant le nucléaire, l’Iran qui devait limiter l’uranium enrichi à 10 % à en fait atteint la barre des 20 % et annonce son intention d’aller jusqu’à 60 % qui lui permettra le moment venu de consoler une bombe nucléaire.
Sans doute ce qui est justifié que le nouvel équipement récemment inauguré en grande pompe par les dignitaires iraniens effet l’objet d’un attentat. Un attentat que l’Iran attribue à Israël mais qui la renforce dans ses velléités de continuer à enrichir l’uranium et de s’asseoir sur l’accord international de Vienne. Il peut arrêt désormais peu probable qu’un nouvel accord devienne puisse être accepté par les pays occidentaux notamment les États-Unis et même la France. En outre l’Iran a négocié une forte collaboration économique et militaire avec la Chine. Ce qui lui permet d’une part d’écouler pétrole et gaz boycotté par les pays occidentaux aussi de se mettre sous l’aile militaire protectrice chinois notamment face à Israël.
L’enrichissement à 60% marquerait une étape supplémentaire et inédite dans la violation des engagements pris par l’Iran en vertu d’un accord international conclu à Vienne en 2015 pour limiter son programme nucléaire, au moment même où des discussions doivent continuer en Autriche pour sauver ce pacte. La République islamique enrichit actuellement de l’uranium à 20% en isotope 235, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015. Un enrichissement à 90% est nécessaire pour une utilisation à des fins militaires. La République islamique a toujours nié vouloir se doter de l’arme nucléaire, arguant d’un interdit moral et religieux.
L’Elysée a »condamné » cette décision perçue comme un « développement grave » nécessitant »une réponse coordonnée » des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire.