Archive pour le Tag 'liquidités'

Ces bulles alimentées par les milliards de liquidités des banques centrales

Ces bulles alimentées par les milliards de liquidités des banques centrales

 

 

Les milliards de liquidités déversées généreusement par les banques centrales de la plupart des zones économiques ont surtout pour objet évidemment de soutenir l’économie et particulièrement la croissance. Ceci étant,  cet argent gratuit est également de façon assez massive pour soutenir de manière artificielle les cours de la bourse. En effet les fondamentaux des entreprises à savoir notamment les chiffres d’affaires et la rentabilité ne justifient pas l’envolée des cours. Une partie de l’argent disponible va donc se placer dans les produits financiers boursiers et participe à la création de bulles.

 

La vérité c’est qu’une partie des facilités monétaires accordés aux banques servent à la spéculation mondiale. On voit mal par exemple en France qui pourrait justifier de la hausse du CAC  40 de plus de 60 % en un an. De la même manière, on voit mal aussi comment expliquer l’envolée extraordinaire et irresponsable de certaines cryptomonnaies  comme le bitcoin. Il y a aussi les bulles obligataires et les bulles immobilières. Cette dernière en particulier qui exclut désormais compte tenu de la folie des prix tost les ménages moyens. À Paris par exemple il faut un minimum de revenus de 7 à 8000 € pour prétendre acheter un logement de taille modeste.

 

autant dire que dans certaines grandes villes, l’immobilier est devenu un objet de spéculation qui n’a plus rien à voir avec le logement De l’Europe à l’Asie en passant par les États-Unis, les indices boursiers semblent immunisés contre ces mauvaises nouvelles. Les plans de soutien massifs déployés par les gouvernements et les banques centrales pour contrer les effets néfastes de la crise sanitaire ont galvanisé les investisseurs. adobe stock

«La déconnexion entre Wall Street et Main Street (l’économie réelle) ne pose pas de problème tant que les banques centrales interviennent», expliquaient récemment les spécialistes de l’agence de notation Fitch. «Les valorisations sont élevées» sur les marchés, mais «cela fait partie des effets secondaires du traitement de choc de la crise» abondaient les analystes d’Axa IM.  Des analystes qui toutefois oublient l’éventualité d’une remontée des taux d’intérêt et de l’inflation qui ne sont pas le seul produit de l’action des banques centrales.

La guerre des liquidités et après ?

La guerre des liquidités et après ?

 

Il est clair que devant les différentes crises les banques centrales se sont maintenant engagées dans une guerre des liquidités dont on ne sait pas où elles vont conduire l’économie mondiale. Le ralentissement de l’activité a justifié le déversement de masse de liquidités. Des liquidités qui ont souvent servi à soutenir artificiellement des cours boursiers en décalage avec les résultats de l’économie réelle. Aujourd’hui on assiste à un ajustement du décalage entre des cours surévalués et l’environnement économique. La banque centrale des États-Unis, la Fed a initié le mouvement ; elle a en suite été suivi par d’autres notamment la BCE est maintenant la Chine. Du coup cela provoque des mouvements erratiques des parités monétaires. L’objectif est de parvenir sans le dire à opérer des dévaluations monétaires compétitives pour masquer les évolutions structurelles qui seraient nécessaires notamment en matière d’équilibre budgétaire. Ces dévaluations sont d’autant plus possibles dans la conjoncture qu’elle ne provoque pas d’importation de l’inflation. En effet l’inflation est muselée  par la faiblesse de la demande qui pèse sur les prix. Ce phénomène est toutefois temporaire et des ajustements de prix s’opéreront très rapidement au premier signe du redressement économique. Ce sera le cas pour l’énergie en général et le pétrole en particulier. De ce point de vue le contre-choc risque d’être assez rude. À un moment un autre les taux devront être revus à la hausse pour garantir un minimum de rentabilité aux investissements financiers. En attendant ce flot de liquidités permet de remettre à plus tard les ajustements et réformes structurelles qui seraient nécessaires pour assainir les fondamentaux. Le danger de ces politiques très à accommodantes si elles devaient se poursuit de manière inconsidérée c’est qu’il pourrait créer un éclatement de bulles qui auraient alors des conséquences dramatiques sur la croissance mondiale. À défaut de gouvernance mondiale, chaque zone économique apporte sa contribution de manière isolée à la fuite en avant dont personne ne peut dire aujourd’hui qu’elles seront les incidences. Ce qu’on sait en tout cas  c’est que solliciter de manière excessive la planche à billets a toujours des limites.

La Chine lâche les vannes des liquidités

La Chine lâche les vannes des liquidités

 

 

Pour tenter de relancer une économie affaiblie la Chine lâche les vannes des liquidités. Elle a d’abord ainsi procédé à une dévaluation de sa monnaie puis réduit ses taux d’intérêt enfin lancé un plan de soutien aux banques. Cette fois la Chine s’apprête à desserrer les contraintes relatives aux prêts  accordés. Mais cette mesure risque de fragiliser un peu plus système financier déjà en difficulté compte tenu en particulier de l’endettement considérable des entreprises et des collectivités locales notamment. Du coup on ne peut écarter complètement l’hypothèse d’un krach.  La chute des bourses asiatiques témoigne des inquiétudes dans ce domaine. La Chine a abandonné samedi l’obligation qu’elle avait imposé aux banques depuis deux décennies de limiter leurs prêts par rapport aux dépôts, a annoncé l’agence Chine nouvelle.  La loi votée en 1975 qui limitait les prêts à 75 % des dépôts a été amendée par le comité permanent du Congrès national du peuple chinois et cette modification rentrera en vigueur le 1er octobre prochain, a annoncé l’agence officielle. Le Congrès national du peuple chinois assure le pouvoir législatif. Cet amendement intervient après que la Banque populaire de Chine, banque centrale, ait annoncé mardi dernier qu’elle réduisait ses taux d’intérêt de référence afin de réduire les fonds que les banques doivent conserver. Cette décision a été vue comme une tentative de stimuler les prêts et de soutenir l’économie chinoise en difficulté. La PBC a également annoncé l’élimination d’un plafond sur les taux d’intérêt pour les dépôts à terme d’une durée de plus d’un an. Les mesures prises par la Chine pour libéraliser les contrôles de taux d’intérêts sont interprétées comme destinées à ouvrir le pays au système financier.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol