Archive pour le Tag 'l’intervention'

Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention

Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention

Les commentateurs habituels des grandes médias ont été bien timides pour évaluer la prestation à la télé de Macron. En effet les Français, eux, sont prêts de 80 % à condamner cette intervention et à considérer que la proposition du programme sur « 100 jours » est irréaliste. Bref, une nouvelle claque monumentale pour un président déjà très affaibli et donc le maintien dans la fonction va forcément se poser s’il continue dans son obstination. D’après le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, une écrasante majorité des Français (78%) jugent même que le chef de l’État a «raté» son intervention télévisée. «Jamais Odoxa n’avait enregistré un score aussi bas», d’après Odoxa.

Une majorité des Français (59%) refusent encore de tourner la page des retraites, estimant que «ce n’est pas le bon moment» pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont néanmoins 39% à souhaiter «passer à autre chose» après la promulgation de la réforme, le 15 avril dernier.

Pour maintenir son cap, Emmanuel Macron compte sur un «apaisement» du dialogue social, alors que les tensions avec l’intersyndicale persistent. Sans vouloir «brusquer» les partenaires sociaux, le président leur a donné «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir «un nouveau pacte de la vie au travail». Mais cette méthode est elle aussi jugée sévèrement par les Français (62%), qui l’estiment même irréaliste (79%).

Dans ce contexte, le rapport des Français au gouvernement se révèle négatif. Les ministres testés par l’institut enregistrent tous de hauts niveaux de défiance, qu’il s’agisse du ministre du Travail, Olivier Dussopt (74%), le ministre de la Santé, François Braun (74%) ou le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti (71%). Pour ces derniers, le compte-à-rebours est pourtant déjà lancé : ils devront incarner, d’ici le 14 juillet, les trois chantiers prioritaires du chef de l’État.

Macron à la télé : 80 % des Français désapprouvent l’intervention

Macron à la télé : 80 % des Français désapprouvent l’intervention

Les commentateurs habituels des grandes médias ont été bien timides pour évaluer la prestation à la télé de Macron. En effet les Français, eux, sont prêts de 80 % à condamner cette intervention et à considérer que la proposition du programme sur « 100 jours » est irréaliste. Bref, une nouvelle claque monumentale pour un président déjà très affaibli et donc le maintien dans la fonction va forcément se poser s’il continue dans son obstination. D’après le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, une écrasante majorité des Français (78%) jugent même que le chef de l’État a «raté» son intervention télévisée. «Jamais Odoxa n’avait enregistré un score aussi bas», d’après Odoxa.

Une majorité des Français (59%) refusent encore de tourner la page des retraites, estimant que «ce n’est pas le bon moment» pour avancer sur d’autres sujets. Ils sont néanmoins 39% à souhaiter «passer à autre chose» après la promulgation de la réforme, le 15 avril dernier.

Pour maintenir son cap, Emmanuel Macron compte sur un «apaisement» du dialogue social, alors que les tensions avec l’intersyndicale persistent. Sans vouloir «brusquer» les partenaires sociaux, le président leur a donné «jusqu’à la fin de cette année» pour bâtir «un nouveau pacte de la vie au travail». Mais cette méthode est elle aussi jugée sévèrement par les Français (62%), qui l’estiment même irréaliste (79%).

Dans ce contexte, le rapport des Français au gouvernement se révèle négatif. Les ministres testés par l’institut enregistrent tous de hauts niveaux de défiance, qu’il s’agisse du ministre du Travail, Olivier Dussopt (74%), le ministre de la Santé, François Braun (74%) ou le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti (71%). Pour ces derniers, le compte-à-rebours est pourtant déjà lancé : ils devront incarner, d’ici le 14 juillet, les trois chantiers prioritaires du chef de l’État.

L’intervention dans le monde se justifie (Kofi Annan , ex SG ONU)

L’intervention dans le monde se justifie (Kofi Annan , ex SG  ONU)

Dans une tribune au « Monde », l’ancien secrétaire général adjoint de l’ONU auprès de Kofi Annan dresse un bilan sans complaisance de vingt ans d’interventionnisme humanitaire occidental.(extrait)

 

Tribune.

La triste fin de l’aventure afghane devrait nous faire réfléchir sur les deux dernières décennies d’interventions extérieures. Avec le départ bâclé de Kaboul, on enterre les deux doctrines qui ont inspiré les démocraties occidentales depuis l’an 2000 ou qui ont été mises en avant par elles : d’abord celle de la responsabilité de protéger – au moins dans sa dimension militaire et coercitive – et de l’interventionnisme humanitaire. Le temps est loin où le portrait d’une femme afghane sur la couverture de Time Magazine aidait à vendre aux opinions occidentales ce qui au départ n’avait été qu’une expédition punitive contre les hôtes de Ben Laden. Quant à l’autre justification, « réaliste », celle d’une défense avancée contre le terrorisme au-delà des frontières nationales, grâce à des Etats amis qu’on consoliderait, beaucoup des meilleurs experts de l’Afghanistan estiment aujourd’hui que les talibans n’ont pas d’ambition globale, et seront de meilleurs alliés contre Daech que l’administration corrompue à laquelle ils succèdent…

 

Il est grand temps aussi de réfléchir à l’aléa moral de l’interventionnisme occidental : on souligne à juste titre l’horreur de la guerre asymétrique que mènent les terroristes, un petit nombre d’attaquants faisant un grand nombre de victimes (19 attaquants pour 2 977 victimes aux Etats-Unis le 11 septembre 2001, 9 attaquants pour 131 victimes le 13 novembre 2015 à Paris, 1 attaquant pour 86 victimes le 14 juillet 2016 à Nice). Mais il existe une autre asymétrie : elle n’est pas entre les victimes et les assassins, mais entre ceux pour qui la guerre reste un engagement distant et limité, et ceux qui la subissent sur leur sol : en Irak, environ 6 000 morts dans les forces américaines et alliées, et environ 150 000 morts irakiens, dont au moins 100 000 civils ; en Afghanistan, moins de 8 000 morts du côté des intervenants (Forces armées américaines et alliées, entreprises privées, travailleurs humanitaires, journalistes) et plus de 100 000 parmi les Afghans.

Ce décalage entre les pertes de ceux qui interviennent et celles que subissent les populations des territoires sur lesquels se déroule un conflit est une constante des guerres, et il existait déjà pendant les deux guerres mondiales et pendant la guerre du Vietnam. On peut même affirmer que les armes modernes, plus précises, permettent de le réduire et que la dévastation infligée par les guerres contemporaines est bien inférieure à celle des guerres passées : la guerre du Vietnam fit entre 1/2 million et 1 million de victimes en Asie du Sud-Est ! La grande différence avec les conflits passés, qui crée l’aléa moral, est la diminution massive de l’impact de ces guerres sur les pays qui lancent une intervention. Les 2 500 morts des forces armées américaines tombés en Afghanistan dans les vingt dernières années, tous engagés, sont à mettre en regard des 58 000 morts américains tombés au Vietnam en dix ans, dont beaucoup étaient des appelés.

Côte d’Ivoire : Soro sollicite l’intervention de l’armée !

Côte d’Ivoire : Soro sollicite l’intervention de l’armée !

 

Il est probable que Soro ne remettra pas de sitôt les pieds en Côte d’ivoire après son appel à la prise de pouvoir par l’armée afin de s’opposer au renouvellement du mandat de Ouattara. Il va faire effectivement rapidement l’objet d’une poursuite judiciaire qui va lui interdire pendant longtemps de retrouver le sol Ivoirien.

La Côte d’Ivoire a l’expérience d’une dictature militaire qui s’est d’ailleurs terminée dans le sang y compris de son chef Guéi assassiné dans des conditions très mystérieuses. C’est notamment à partir de cet épisode militaire que la crise ivoirienne s’est amplifiée au plan politique depuis précisément l’intervention de l’armée de 1999 et qui a encore des conséquences jusqu’à aujourd’hui sur le contexte politique.

 

Heureusement la Côte d’Ivoire est une terre de métissage qui a grandement favorisé la diminution des affrontements interethniques. En outre ,la Côte d’Ivoire presque toujours bénéficie d’un développement économique sans comparaison avec ses voisins. Par exemple la richesse nationale a doublé ces 10 dernières années.

Ces tensions alimentent la crainte d’une escalade des violences dans un pays ensanglanté par une guerre civile de plusieurs mois consécutive à l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara en 2010 au détriment du président sortant de l’époque Laurent Gbagbo. Quelque 3.000 personnes avaient trouvé la mort dans les affrontements.

Une quarantaine de personnes ont été tuées dans les troubles ayant éclaté en amont du scrutin de cette année.

Dans un message publié sur Facebook mercredi soir, Guillaume Soro a appelé l’armée à joindre ses forces au gouvernement formé par l’opposition.

« Je vous demande de désobéir aux ordres illégaux et de vous joindre au conseil de transition national », a dit celui qui avait contribué à porter Alassane Ouattara au pouvoir au terme de la brève guerre civile. « Nous ne pouvons pas, par peur, permettre la dictature d’Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.




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