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Émeutes : à quand le rétablissement du service militaire

Émeutes : à quand le rétablissement du service militaire

Les bobos et autres technocrates ne cessent de tourner autour du pot à propos des émeutes et autres violences. Le bilan est chaque année catastrophique et la société tout entière porte une responsabilité. Les familles en premier, surtout les familles éclatées où la mère notamment est condamnée à passer une grande partie de son temps au travail et à la gestion des tâches domestiques. L’école bien sûr qui n’assume plus sa mission depuis longtemps du fait du laxisme irresponsable des pédagogistes qui ont négligé à la fois la discipline et même le contenu des savoirs fondamentaux. Enfin les politiques qui ont lâchement adhéré à la suppression du service militaire qui permettait un brassage de population et un rappel des valeurs de la république et de la discipline.

En mal d’analyse et de propositions, la première ministre annonce piteusement qu’elle n’est plus opposée à un encadrement militaire des délinquants dans certains cas. Autant dire de façon marginale alors que le problème de la délinquance avec une grande partie de la jeunesse de quartiers défavorisés via l’économie de la drogue.

Il serait grand temps que le système politique arrête sa politique des petits pas en avant mais parfois en arrière et prennent conscience de l’enjeu actuel de l’insécurité et de la délinquance d’une partie de la jeunesse.

De ce point de vue, le rétablissement du service militaire est urgent. Ce n’est pas un ersatz de service national d’une quinzaine de jours qui peut le remplacer.

En outre, il y a aussi un besoin de revoir la stratégie de défense d’un pays comme la France qui ne dispose que d’une micro armée certes complète mais complètement sous dimensionnée. Il ne faudrait pas attendre un conflit pour solliciter le recrutement de jeunes non formés qu’on enverrait alors à la boucherie.

La Première ministre a donc annoncé l’encadrement de mineurs condamnés par la justice par des militaires « dans certains cas ». Emmanuel Macron avait déjà évoqué cette possibilité lors du débat de l’entre-deux-tours en 2022.

Elle a notamment évoqué « un encadrement de jeunes délinquants par des militaires dans certains cas pour « transmettre des valeurs de dépassement de soi », sans plus de détails.

La cheffe du gouverment a également évoqué sa volonté de « proposer au Palement de placer des jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse ».

Plus d’un an avec les émeutes liées à la mort du jeune Nahel tué d’un tir de policier, Gérald Darmanin avait évoqué à Mayotte sa volonté d’avoir recours à l’armée pour « rééduquer » certains jeunes.

« Il faut permettre d’avoir de la rétention dans un environnement militaire », avait avancé Emmanuel Macron lors du débat de l’entre-deux-tours de 2022 avec Marine Le Pen.
Un centre militaire en 2024 à Mayotte

Un centre de ce type est dans les cartons à Mayotte Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé une mise en service « prévue pour la fin de l’année 2024″.

L’idée d’un encadrement militaire des mineurs délinquants n’est pas une idée nouvelle. Elle avait déjà été évoquée par Ségolène Royal en 2007, déclenchant à l’époque une vive polémique.

Le Sénat a très largement condamné le projet de réforme de la police judiciaire voulu par le ministre de l’intérieur Darmanin

Le Sénat a très largement condamné le projet de réforme de la police judiciaire voulu par le ministre de l’intérieur Darmanin

Les parlementaires de la Chambre haute ont jugé le texte inadapté. Ce nouveau coup est d’autant plus rude pour Gérald Darmanin qu’il est venu du sénateur LR Philippe Dominati, le rapporteur spécial des crédits budgétaires de la mission sécurité, d’ordinaire plutôt sur sa ligne. Dans son rapport présenté devant la commission des finances, il dénonce la structure même du projet, qui prévoit de placer tous les services de police d’un département (renseignement, sécurité publique, police aux frontières et PJ) sous l’autorité d’un seul directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

Le sénat dénonce ainsi le risque d’un « nivellement vers le bas » de la filière PJ, qui intégrerait les services d’investigation de la sécurité publique plombés par un stock énorme d’affaires en souffrance, et un renforcement du poids du préfet dans les enquêtes.

S’il considère « nécessaire de répondre à l’engorgement des services » de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) qui traitent de la criminalité quotidienne, Philippe Dominati prévient qu’il ne faut pas « déshabiller la DCPJ ». Il appelle à de nouvelles modalités « pouvant aller de l’exclusion de la DCPJ du périmètre de la réforme en maintenant son autonomie, à la création d’une filière investigation regroupant les effectifs de la DCPJ et de la DCSP, mais selon une organisation autonome avec des services rattachés directement à une direction centrale ou nationale disposant d’une autorité hiérarchique sur eux ».

Gérald Darmanin attend désormais la publication prochaine des rapports des deux missions d’information de l’Assemblée nationale et du Sénat pour engager la concertation avec les syndicats. Il les recevra « mi-février », selon son ministère. Le ministre de l’intérieur risque cependant de rencontrer une très forte opposition de la part des policiers qui considèrent que les moyens sont inadaptés qualitativement et quantitativement à l’enjeu de sécurité.

Le Roux (PS), ministre de l’intérieur : 50 000 euros pour ses filles, lycéennes !

Le Roux (PS), ministre de l’intérieur : 50 000euros pour  ses filles, lycéennes !

 

Encore un responsable politique pris la main dans le pot de confiture ; en plus, l’ancien président du groupe PS actuellement ministre de l’intérieur !  Le ministre français de l’Intérieur,  Bruno Le Roux, a employé ses deux filles en tant que collaboratrices parlementaires alors que ces dernières étaient lycéennes et étudiantes, rapporte lundi l’émission « Quotidien ». La défense de l’intéressé est pathétique puisqu’il relativise ses emplois fictifs en indiquant   « Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence », a dit l’ancien chef de file des députés socialistes au micro de l’émission diffusée sur la chaîne TMC. Et de s’enfoncer encore davantage quand il précise « Moi je me souviens avoir pris aussi des gens qui m’étaient recommandés sur l’été et donc je crois que c’est quelque chose qui se fait assez régulièrement, d’essayer de faire découvrir les choses, d’essayer de faire découvrir un travail », a-t-il ajouté lors d’un déplacement dans le Gard, le 10 mars dernier. Selon « Quotidien », les filles de Bruno Le Roux, âgées aujourd’hui de 23 et 20 ans, ont tout au long de leur cursus au lycée et pendant leurs études supérieures, bénéficié de CDD à l’Assemblée nationale comme collaboratrices parlementaires auprès de leur père, alors député PS de Seine-Saint-Denis. Elles auraient cumulé chacune 14 et 10 Contrats à durée déterminée (CDD), effectués pendant les vacances scolaires, entre 2009 et 2016, précise l’émission présentée par Yann Barthès. Cette révélation survient à l’heure où plusieurs candidats à l’élection présidentielle d’avril-mai sont visés par des soupçons d’emplois fictifs. Selon les informations de « Quotidien », le montant cumulé des contrats des deux filles atteindrait 55.000  euros.




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