Archive pour le Tag 'l’interdiction'

Automobiles- Moteurs thermiques: l’interdiction de 2035 reportée !

Automobiles- Moteurs thermiques: l’interdiction de 2035 reportée ! !

Officiellement, c’est pour des raisons écolos que l’Allemagne a fait capoter le texte européenqui devant prévoir la fin des voitures thermiques en 2035. L’Allemagne souhaite en effet que soien t autorisés les moteurs thermiques mais avec des carburants de synthèse moins polluants . La vérité, c’est que l’industrie allemande se rebelle contre la brutalité de la mesure d’interdiction du thermique en 2035 et n’est pas non plus d’accord avec son gouvernement. Du coup politiquement, l’Allemagne a fait capoter le texte.

Prévu mardi, le vote des Etats membres devait entériner l’interdiction de la vente de voitures à moteur thermique en 2035. Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager les carburants de synthèse qui pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après cette échéance.

En raison de l’abstention annoncée de l’Allemagne, les Etats membres ne voteront pas mardi l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035.

« Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (…). Ce qui manque maintenant, c’est la réalisation de cet engagement », a rappelé vendredi le ministre allemand des Transports, Volker Wissing (FDP, libéraux).

A la demande de Rome et Berlin, les Vingt-Sept avaient intégré au texte un possible feu vert à l’avenir pour des technologies alternatives, comme les carburants synthétiques (e-carburants), si celles-ci permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.

La technologie des carburants de synthèse, actuellement en cours de développement, consiste à produire du fuel à partir de CO2 issu notamment des activités industrielles en utilisant de l’électricité bas-carbone. Pour la filière automobile, elle permettrait de prolonger l’utilisation des moteurs thermiques menacés par l’irruption des véhicules 100% électriques. L’usage de cette technologie dans l’automobile est contesté car elle est très énergivore….Et finalement pas très écolo

Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager ces carburants de synthèse dans le transport routier tandis qu’un autre texte sur les « infrastructures pour carburants alternatifs » est en cours de négociation.

Voiture thermique : l’interdiction de 2035 reportée



Voiture thermique : l’interdiction de 2035 reportée
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Officiellement, c’est pour des raisons écolos que l’Allemagne a fait capoter le texte européen qui devait prévoir la fin des voitures thermiques en 2035. L’Allemagne souhaite en effet que soient autorisés les moteurs thermiques mais avec des carburants de synthèse moins polluants . La vérité, c’est que l’industrie allemande se rebelle contre la brutalité de la mesure d’interdiction du thermique en 2035 et n’est pas non plus d’accord avec son gouvernement. Du coup politiquement, l’Allemagne a fait capoter le texte.

Prévu mardi, le vote des Etats membres devait entériner l’interdiction de la vente de voitures à moteur thermique en 2035. Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager les carburants de synthèse qui pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après cette échéance.

En raison de l’abstention annoncée de l’Allemagne, les Etats membres ne voteront pas mardi l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035.

« Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (…). Ce qui manque maintenant, c’est la réalisation de cet engagement », a rappelé vendredi le ministre allemand des Transports, Volker Wissing (FDP, libéraux).

A la demande de Rome et Berlin, les Vingt-Sept avaient intégré au texte un possible feu vert à l’avenir pour des technologies alternatives, comme les carburants synthétiques (e-carburants), si celles-ci permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.

La technologie des carburants de synthèse, actuellement en cours de développement, consiste à produire du fuel à partir de CO2 issu notamment des activités industrielles en utilisant de l’électricité bas-carbone. Pour la filière automobile, elle permettrait de prolonger l’utilisation des moteurs thermiques menacés par l’irruption des véhicules 100% électriques. L’usage de cette technologie dans l’automobile est contesté car elle est très énergivore….Et finalement pas très écolo

Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager ces carburants de synthèse dans le transport routier tandis qu’un autre texte sur les « infrastructures pour carburants alternatifs » est en cours de négociation.

Bassines en Charente-Maritime : Le Conseil d’État confirme l’interdiction

Bassines en Charente-Maritime : Le Conseil d’État confirme l’interdiction

Le Conseil d’État a confirmé vendredi l’interdiction de remplir les cinq bassines controversées à usage agricole. Celles-ci font l’objet de nombreuses manifestations en Charente-Maritime.

Dans son jugement du 17 mai, la cour administrative d’appel avait interdit de les remplir, notant « l’insuffisance » ou « l’absence de données » de certains aspects des études d’impact avancées par les irrigants. Selon la cour, l’absence de sources de certains chiffres avancés ou des mesures ne permettait pas un « ajustement pertinent » du remplissage des réserves.

Pour demander l’annulation de l’arrêt de la cour administrative d’appel de Bordeaux, l’association syndicale de défense des bassines soutenait que ce dernier était entaché « d’une insuffisance de motivation en ce qu’il se fonde sur des motifs hypothétiques » et plusieurs « dénaturations des pièces du dossier ». Mais pour le Conseil d’État, « aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi ».

« On s’y attendait. On va refaire une demande d’autorisation encore une fois avec une nouvelle étude d’impact, mais cela prend du temps », a réagi à l’AFP Thierry Boucard, qui préside l’association, qui « n’a aucune obligation à reboucher les réserves » car « légales ». « Si on abandonne, c’est 5,5 millions d’euros perdus, dont 67 % d’argent public », a-t-il déploré. Avec cette décision, « on donne un permis de les dégrader ».

Pour l’interdiction totale de la la consommation de drogue

Pour l’interdiction totale de la la consommation de drogue

Par François Diot, Thérapeute dans une tribune du Figaro

Alors que la France a fait face à des saisies de cocaïne records en 2022, le thérapeute François Diot plaide pour un changement de paradigme dans la lutte contre la drogue. Selon lui, les salles de shoot, en voulant accompagner la consommation de drogue la normalisent.

François Diot est thérapeute, spécialiste des conduites addictives. Il a notamment dirigé un Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD), un centre d’aide pour les toxicomanes.

Depuis une trentaine d’années, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France, comme en témoignent les chiffres de l’OFDT. Et c’est la cocaïne qui, après un certain mélange, permet la fabrication du crack. Si lors de la décennie 1990, les saisies sur le territoire national s’élevaient en moyenne à 1,8 tonne par an, elles sont passées à 5,3 tonnes dans les années 2000 et à plus de 11 tonnes dans les années 2010. En 2021, elles ont atteint un record avec 26,5 tonnes, soit deux fois plus qu’en 2020. Cette évolution spectaculaire est la conséquence de plusieurs facteurs. Le premier est la très forte croissance de la production de cocaïne en Amérique latine et particulièrement en Colombie, d’où provient la majeure partie du chlorhydrate de cocaïne consommé en France. Depuis le début de la décennie 2010, la production colombienne a plus que triplé, passant de 384 tonnes en 2011, à 1 228 tonnes en 2020.

Le second facteur est une augmentation très nette de la pureté de la cocaïne observée depuis dix ans avec, en France, un taux moyen de pureté de 63,5 % en 2021, contre 45,8 % en 2011. Le reste de cette cocaïne contient généralement des produits de coupe qui ont également des effets psychoactifs (lévamisole, paracétamol, caféine, hydroxyzine, lidocaïne). Enfin le troisième facteur explicatif est le prix de vente. Le prix du gramme de chlorhydrate de cocaïne a augmenté depuis 2010 mais il a diminué progressivement à partir de 2018, pour atteindre aujourd’hui entre 60 et 70 euros le gramme. La «galette» de crack (qui peut permettre 3 à 5 consommations) s’achète entre 10 et 20 euros.

D’un point de vue médical, le dispositif de soin en addictologie est actuellement confronté à une difficulté majeure concernant la prise en charge médico-sociale des usagers de crack, car il n’existe pas de traitement de substitution à cette drogue. De plus, ces usagers de crack cumulent des difficultés sociales importantes, des parcours de vie traumatiques, ainsi que des pathologies psychiatriques qui ne sont pas soignées. Pour permettre une prise en charge adaptée des consommateurs de cette drogue hautement addictive, il est indispensable qu’il y ait une rupture avec son usage, une rupture avec les lieux de consommation et de deal, bref une mise à distance de toutes les tentations et une mise à l’abri. Vouloir réguler et accompagner la consommation de crack, comme le soutiennent et le pratiquent les adeptes de la réduction des risques, est totalement illusoire. Plus grave, c’est une impasse.
Pourquoi ? Mise en place, à juste raison, il y a 30 ans pour lutter contre les ravages du VIH et du VHC, la réduction des risques reste nécessaire, même si désormais le VIH se soigne et le VHC se guérit. Il ne s’agit donc pas de la remettre en question. Mais elle est aujourd’hui l’option quasi exclusive, prônée par le secteur de l’addictologie en France. Ce parti pris s’explique par l’idéologie qui prévaut largement dans ce secteur, selon lequel il faut «vivre avec les drogues» : les consommateurs étant supposés libres de leur choix et le mal venant non pas des stupéfiants, mais des conditions de leur consommation, il convient de s’accommoder de l’addiction en réduisant les risques de celle-ci.
Ajoutons qu’en France, Il existe aujourd’hui 1080 structures dédiées à la réduction des risques. Elles sont gérées par des associations qui sont financées par les pouvoirs publics. Le maillage territorial de la réduction des risques est très élevé. Pourtant, la consommation de crack et autres drogues dures ne cesse de croître. Elle n’est plus l’apanage des grandes villes françaises. Désormais, elle touche aussi les villes moyennes et petites.

Aujourd’hui, la réduction des risques et le discours de ses promoteurs sont un frein au soin et à la sortie de l’usage de drogues. En effet, ceux-ci considèrent que le toxicomane est libre, et qu’il faut attendre qu’il ait le désir de cesser de consommer pour envisager le sevrage et la sortie de l’addiction. Mais comment peut-on encore parler de liberté et de discernement pour des personnes qui – en plus de souffrir de comorbidités, de troubles psychiatriques et de handicaps sociaux lourds – sont totalement aliénées au crack et passent leur temps à se procurer, par tous les moyens, la prochaine dose à consommer ? Les salles de shoot et leur zone d’immunité pénale normalisent de facto l’usage de drogue en le sécurisant.

La crise actuelle du crack témoigne de l’impasse de cette approche. Les différents plans crack ont consisté essentiellement à investir massivement dans l’hébergement des toxicomanes. Cet hébergement a évidemment son utilité mais il ne résout pas le problème. D’une part parce que, malgré un logement, la plupart des consommateurs ont une propension à se regrouper, car la consommation du crack se fait selon un mode communautaire. D’autre part, parce que les addicts auxquels sont distribués des kits à crack et kits d’injection, ne se voient pas proposer du soin et de la désintoxication, suivi d’un parcours de rétablissement. Sans compter, qu’ils sont la proie toute trouvée des dealers. À côté des plans crack, la solution proposée par le courant dominant de l’addictologie est la multiplication des salles de consommation de drogues encadrées (Haltes Soins Addictions, HSA).

Encadrer la consommation de drogue, est-ce la solution ? Ces HSA sont-elles la solution pour sortir de la crise actuelle aussi bien sur le plan sanitaire que sur celui de la sécurité et de la tranquillité publique ? Et permettent-elles à l’état de réaliser des économies sur le plan financier ? La réponse est non. Sur le plan sanitaire, concernant la salle de Paris implantée au cœur d’un quartier très dense d’habitations, écoles et commerces, celle-ci, selon le rapport de l’Inserm (2021) : «n’a pas permis d’améliorer l’accès au dépistage VHC, aux médicaments de l’addiction aux opiacés, à la médecine de ville». Sur la base d’une simulation couvrant une période de dix ans entre 2016 et 2026, on note qu’elle permet seulement «d’éviter un nombre relativement modeste d’infections VIH (6%) et VHC (11%)». De plus, elle parvient à un résultat – bien modeste lui aussi – concernant l’espérance de vie : 22 décès évités sur dix ans, soit une diminution de 6,7% du nombre de décès qui auraient été observés sans la salle.

Les promoteurs de ces salles affirment qu’elles sont le premier pas vers un parcours de soins pouvant conduire au sevrage et à la sortie de l’addiction. Mais à combien d’années se mesure ce «premier pas» ? La salle parisienne ne présente aucun résultat concret concernant la sortie de l’addiction et ce depuis 2016, soit depuis plus de six ans. En bref : les HSA enferment les toxicomanes dans l’usage de drogue en le normalisant, ce qui est paradoxal pour un secteur dont l’objectif devrait être le soin et la sortie de l’addiction.

Sur le plan de la sécurité et de la tranquillité publique : en 2018, soit deux ans après l’ouverture de la HSA parisienne, le quartier «Salle de consommation-Lariboisière-Gare du Nord» a été intégré à la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) 10-18, preuve que la situation n’a pas été améliorée par la salle. Mieux, selon des données de 2020 du commissariat du 10ème arrondissement, cette partie de la ZSP «compte pour la moitié des chiffres de la délinquance de la ZSP 10-18». Enfin, lors de l’ouverture de cette HSA, une politique pénale adaptée a été définie par une circulaire du ministère de la justice. Celle-ci prévoit un périmètre d’immunité pénale pour les personnes qui se rendent à la salle avec la quantité de produit à y consommer. Mais aucun contrôle permanent n’est exercé, si bien que ce périmètre a permis au deal de prospérer ouvertement. L’action des forces de l’ordre se trouve ainsi limitée par ce cadre juridique. Le législateur français aurait pourtant pu s’inspirer de l’exemple portugais, qui n’a pas souhaité implanter ces HSA à proximité d’habitations. D’ailleurs la HSA de Strasbourg n’est pas en zone habitée et ne pénalise donc pas les riverains. L’objectif du ministère de l’Intérieur est d’éviter que des scènes de consommation de drogue se mettent en place et d’arrêter les dealers. Mais les HSA et leur zone d’immunité pénale vont à l’encontre de cette politique qui normalise de facto l’usage de drogue en le sécurisant.

Il est nécessaire de changer de paradigme, en ayant pour objectif premier et explicitement affiché la rupture avec l’usage de drogue plutôt que son accompagnement.

Sur le plan financier, le budget annuel de la HSA parisienne, abondé par les finances publiques, était en 2019 de 2,5 millions d’euros, selon les derniers chiffres connus. Or, celle-ci, depuis 2016, n’a sorti personne de l’addiction. À titre de comparaison, le centre Espoir du Val d’Oise (EDVO) qui accueille des addicts passés d’abord par le sevrage et la postcure indispensables, réussit à maintenir dans l’abstinence et à réinsérer socialement et professionnellement quatre résidents sur cinq, pour un budget annuel de 300 000 euros, avec pour seule aide de l’état 53 800 euros d’allocation logement temporaire.

Au regard des excellents résultats obtenus par EDVO depuis trente ans, n’est-il pas temps que les pouvoirs publics corrigent cette inégalité de traitement ?
Que faire ? Il est nécessaire de changer de paradigme, en ayant pour objectif premier et explicitement affiché la rupture avec l’usage de drogue plutôt que son accompagnement. La prise en charge en ambulatoire, par les HSA notamment, n’est pas adaptée à une population qui cumule de nombreux handicaps. Une prise en charge individuelle à l’hôpital pour la désintoxication doit être une priorité. Cette première étape est insuffisante si elle n’est pas immédiatement suivie d’abord d’une postcure, pour stabiliser la personne sevrée et traiter ses probables comorbidités psychiatriques, et ensuite d’un séjour dans une communauté thérapeutique proposant un programme du type Minnesota qui a démontré son efficacité dans les pays anglo-saxons.

Un tel changement de modèle suppose de questionner l’option thérapeutique prônée par les associations qui prennent en charge les consommateurs de stupéfiants, et qui est manifestement en panne aujourd’hui. Ce questionnement est d’autant plus nécessaire que les pouvoirs publics leur accordent de généreuses subventions (en global : 913 millions d’euros cette année). L’État a jusqu’ici soutenu la seule approche que lui proposent ces associations, lesquelles sont nécessairement juges et parties car financées par l’État lui-même, à l’égard duquel elles n’ont aucune obligation de résultat. Le secteur associatif a ainsi, de fait, une délégation de mission de service public sans en avoir les obligations. Il est par exemple essentiel que les discours banalisant l’usage de drogue ou le présentant sous une image festive soient prohibés. Ce n’est pas le rôle des soignants de militer pour l’usage de drogue supervisé. De même, certains sociologues de ce domaine dont les études sont financées par l’État, n’ont pas à confondre sociologie et militantisme.

À cela, il faut ajouter que la question de l’obligation de soin dans des centres fermés doit se poser. Le propre de l’addiction au crack est qu’elle rend impossible aux usagers d’envisager d’en sortir. Il est donc illusoire d’attendre une demande de soin de leur part, surtout quand des pathologies psychiatriques sont associées à leur consommation. L’obligation de soin comme alternative à l’incarcération est une piste à explorer concernant celles et ceux qui sont dans l’incapacité d’en formuler la demande. Personne ne remet en question la nécessité d’hospitaliser d’office un schizophrène qui délire sur la voie publique. Pourquoi les intervenants en addictologie jugent-ils condamnable le soin sous contrainte pour les usagers de crack ? Les toxicomanes méritent d’être respectés : proposons-leur des solutions, de l’espoir et une vie libérée de la dépendance.

Il est nécessaire de prendre en charge les toxicomanes de manière plus ambitieuse, avec pour objectif affiché la sortie de l’addiction, le maintien dans l’abstinence et la réinsertion sociale.

Par ailleurs, il ne peut y avoir de contradiction entre les ministères en charge de la toxicomanie et de ses effets : santé, intérieur et justice. Or, on constate une incohérence entre les objectifs de ces ministères. Celui de l’intérieur est hostile aux salles de consommation de drogue encadrée car elles sont indissociables du trafic ; celui de la santé est favorable à ces salles comme en atteste son arrêté du 22 janvier 2022 ; et celui de la justice est l’auteur de la circulaire de politique pénale adaptée autour de ces salles, du 13 juillet 2016. Sans un changement urgent de modèle, et sans une mise en cohérence par le gouvernement de sa politique globale en matière de toxicomanie, est-il acceptable qu’à Paris, en banlieue ou ailleurs en France, les citoyens soient condamnés à vivre avec les consommateurs et les dealers de stupéfiants, et à subir la hausse de la délinquance voire de la criminalité qui en résultent ? Est-il acceptable qu’ils en soient réduits à réclamer de la police municipale ou nationale qu’elle sécurise leurs enfants sur le chemin de l’école, comme cela se produit de plus en plus ?

Que proposons-nous concrètement ? Il est nécessaire de prendre en charge les toxicomanes de manière plus ambitieuse qu’elle ne l’est aujourd’hui, avec pour objectif affiché la sortie de l’addiction, le maintien dans l’abstinence et la réinsertion sociale. Nous proposons ensuite d’investir massivement dans la prévention, en collèges, lycées, universités, centres de formation professionnelle, etc. Il faut amender l’arrêté du ministère de la santé (23 janvier 2022) relatif aux «haltes soins addictions» (HSA) pour qu’il stipule qu’elles soient impérativement loin d’habitations, commerces, écoles… Pour les consommateurs, nous devons organiser sans rupture : la désintoxication en structures hospitalières ; la stabilisation dans un service de postcure ; puis le transfert dans une structure type communauté thérapeutique, afin de maintenir la personne dans l’abstinence, loin des lieux de consommation et de deal et de l’aider à se réinsérer socialement. Ensuite, nous recommandons d’augmenter le nombre de places en désintoxication, en service de postcure, et dans les centres qui assurent l’abstinence et la réinsertion sociale.

Il nous semble aussi nécessaire de renforcer la coordination entre police et justice concernant l’expulsion des dealers en situation irrégulière sur le territoire français.

Le gouvernement devrait également ouvrir les appels à projet d’études et de recherche de la Mildeca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), et ceux directement opérationnels des ARS (Agences régionale de Santé), aux projets alternatifs tels que les communautés thérapeutiques. Nous conseillons d’assurer un audit indépendant des 1080 structures dédiées à la réduction des risques, afin d’en augmenter l’efficacité et l’articulation entre elles. En parallèle, il faudrait comptabiliser les résultats obtenus en matière de désintoxication, de parcours de soins et de reconstruction psychologique et sociale, afin d’établir une norme évaluable chaque année, conditionnant l’octroi de subventions.

Il nous semble aussi nécessaire de renforcer la coordination entre police et justice concernant l’expulsion des dealers en situation irrégulière sur le territoire français. Mais il est également urgent de poser sans tabou les questions de l’obligation de soin comme alternative à l’incarcération du toxicomane, et de l’hospitalisation sous contrainte des consommateurs de crack ou autres drogues dures présentant des comorbidités psychiatriques, suivies d’un séjour de reconstruction dans une communauté thérapeutique le temps nécessaire. Il s’agit là d’un choix de société.

Vers l’interdiction du gaz russe en Allemagne ?

Vers l’interdiction du gaz russe en Allemagne ?

 

Jusqu’alors l’Allemagne n’avait pas envisagé de se priver du gaz russe qui représente près de 60 % de ses importations de cette énergie. Des importations qui permettent à Poutine de financer sa guerre. Mais dimanche, Christine Lambrecht a déclaré que les Etats membres de l’UE devaient désormais discuter d’une telle interdiction, selon un message publié par son ministère sur Twitter.

Sa collègue des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, avait auparavant appelé dimanche à durcir les sanctions visant Moscou, sans toutefois évoquer le secteur de l’énergie.

« Les responsables de ces crimes de guerre doivent rendre des comptes. Nous allons durcir les sanctions contre la Russie et nous aiderons encore davantage l’Ukraine à se défendre elle-même », a déclaré Annalena Baerbock sur Twitter.

L’UE travaille à de nouvelles sanctions depuis un certain temps déjà mais samedi, le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni, a déclaré que de nouvelles mesures ne concerneraient pas le secteur de l’énergie.

 

Manifestations pro-palestiniennes: risque de désordre grave malgré l’interdiction

Manifestations pro-palestiniennes: risque de désordre grave malgré l’interdiction

En dépit de l’interdiction par le tribunal administratif de la manifestation pro palestinienne prévue samedi les organisateurs maintiennent le mot d’ordre. Des manifestations pourraient cependant se dérouler à Paris et dans un certain nombre de villes de province avec des participations non négligeables, aussi des incidents surtout si des bandes de banlieues y participent ou d’autres comme les Black blocs.

 

Cette manifestation est dénoncée par la plupart des organisations politiques sauf par l’extrême gauche qui au contraire la soutient,  Mélenchon inclus. Des organisations qui pourraient porter aussi une grave responsabilité en cas d’incidents d’importance, ce qui est fortement probable.

 

États-Unis : confirmation de l’interdiction du groupe chinois ZTE

États-Unis : confirmation de l’interdiction du groupe chinois ZTE

L’autorité américaine des télécommunications (FCC) a rejeté mardi un recours déposé par le groupe chinois ZTE lui demandant de réexaminer sa décision de le classer comme une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

La FCC a formellement désigné en juin dernier ZTE et Huawei comme des menaces à la sécurité nationale, ce qui interdit aux entreprises américaines de solliciter des fonds fédéraux pour acheter des produits aux deux équipementiers télécoms chinois.

La commission fédérale des communications doit fixer le 10 décembre prochain des règles pour aider les entreprises télécoms américaines à retirer ces équipements de leurs réseaux et à les remplacer.

Boeing 737 MAX : levée de l’interdiction de vol

Boeing 737 MAX : levée  de l’interdiction de vol

 

On comprend évidemment que Boeing ,en très grande difficulté financière mais largement aidée par l’État à travers les aides à la production militaire, puisse se réjouir de la levée de l’interdiction de vol de son produit phare le 737 Max.  Deux accidents mortels ont porté un grave préjudice aux 737 dont le processus de production a présenté certaines carences techniques et organisationnelles. Reste à savoir si les clients du 737 seront aussi enthousiastes pour remettre en activité ce type d’avion et où investir dans ce type de flotte.

 

Pour preuve aussi d’un certain attentisme quant à l’avenir de cet avion, les autres autorités de régulation du secteur, en Europe, au Brésil et en Chine, n’ont pas encore rendu leur décision, des examens indépendants étant toujours en cours.

Pour l’instant seules les compagnies américaines envisagent de remettre en service rapidement le 737 Max.

Cette décision de la FAA (organisme de certification américain) met fin à la plus la plus longue immobilisation de l’histoire de l’aviation civile et permettra à Boeing de reprendre les livraisons et les vols commerciaux de cet appareil aux Etats-Unis d’ici la fin de l’année.

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L’administrateur de la FAA (organisme de certification), Steve Dickson, s’est dit confiant à 100% dans la sécurité du 737 MAX tout en soulignant que l’avionneur américain devrait faire davantage en matière de sécurité.

“Nous avons fait tout ce qui est humainement possible pour nous assurer que ces types d’accidents ne se reproduisent plus”, a-t-il déclaré à Reuters.

La FAA exige une nouvelle formation des pilotes pour gérer le système MCAS anti-décrochage de l’appareil, mis en cause dans les deux accidents mortels, ainsi que de nouvelles mesures de sécurité et d’autres changements au niveau des logiciels.

Outre les modifications apportées à l’avion et à la formation des pilotes, Boeing dit avoir pris des mesures importantes en termes d’organisation. Il a notamment regroupé plus de 50.000 ingénieurs au sein d’une seule et unique organisation, renforcé leur pouvoir en matière de qualité et de sécurité et dit avoir amélioré ses processus de conception.

Bien-être animal : vers l’interdiction de tous les animaux domestiqués ?

Bien-être animal :  vers l’interdiction de tous les animaux domestiqués ?

La décision brutale de la ministre de l’écologie d’interdire la présence d’animaux dans les cirques et parcs d’attraction va évidemment créer une sorte de tsunami  dans la profession. Même si la mesure doit être progressive, c’est à coup sûr la mort de nombre de parcs d’attraction et de cirque. Ces mesures sont prises au nom du bien-être animal. Mais la question peut être élargie au-delà des animaux visés (dauphins, orques, lions, tigres etc.) car tous les animaux domestiqués au départ étaient sauvages. Par exemple cela pourrait concerner aussi bien les chevaux que les chiens eux aussi ne sont pas dans leur milieu naturel et bien souvent contraints dans un espace réduit par les hommes.. On notera quand même que la ministre prudente n’a pas évoqué la question de la corrida, sujet sans doute trop sensible !

 

C’est différentes mesures au nom de l’éthique écologiste vont tuer rapidement nombreux d’activités. La question du bien-être animal se défend mais pourquoi choisir telle ou telle catégorie et pas telle autre ? Au nom de quels critères ?

 

« Le cirque est mort sans les animaux », a déclaré Frédéric Edelstein cirque Pinder.  »On n’a jamais fait de mal aux animaux dans un cirque », a-t-il encore assuré, ajoutant que ses lions « se couchent » sur lui et l’ »aiment ». « Je veux garder mes animaux ! Dès que je peux remettre Pinder sur la route, je remets Pinder sur la route et pour moi, le cirque, c’est avec les animaux, pas sans. »

L’interdiction prochaine de la reproduction et de l’introduction de nouveaux orques et dauphins dans les trois delphinariums français a suscité l’indignation du parc Marineland d’Antibes. « Clairement, l’intention du message de Barbara Pompili, c’est la fin des delphinariums en France. Mais selon quel calendrier, on ne sait pas », a déclaré à l’AFP le directeur général Pascal Picot. Le parc abrite aujourd’hui 12 dauphins, dont deux nés cette année en captivité, et quatre orques.

Le gouvernement va mettre 8 millions d’euros sur la table pour la reconversion des cirques ambulants (les cirques et autres spectacles sédentaires ne sont pas concernés) et des personnels des trois delphinariums du pays. Une enveloppe jugée « ridicule » par le patron du Marineland, qui emploie 160 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI) et 500 saisonniers, sans compter une centaine d’emplois en CDI dépendant indirectement du parc.  »Ça fait 400 euros par licenciement », calcule Pascal Picot.




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