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L’intelligence artificielle au niveau de l’humain pour l’instant ?

L’intelligence artificielle au niveau de l’humain pour l’instant  ?

Le 20 décembre 2024, le système o3 d’OpenAI a obtenu 85 % au test de référence ARC-AGI, ce qui est nettement supérieur au meilleur résultat obtenu par l’IA précédente (55 %) et équivalent aux résultats humains moyens. o3 a également obtenu de bons résultats à un test de mathématiques très difficile. Créer une intelligence artificielle « générale » est l’objectif déclaré de tous les grands laboratoires de recherche sur l’IA. L’annonce récente d’OpenAI semble indiquer que l’entreprise vient d’accomplir une prouesse dans cette direction. (ndlt : L’abréviation francophone d’« intelligence artificielle générale » est « IAG » mais ce sigle est parfois utilisé pour parler d’intelligence artificielle générative, qui est une famille particulière de systèmes d’intelligence artificielle, exploitant notamment l’apprentissage profond, et dont ChatGPT est le membre le plus médiatique.Même si un certain scepticisme est de mise, de nombreux chercheurs et développeurs en IA ont le sentiment que les lignes sont en train de bouger : la possibilité d’une intelligence artificielle générale semble plus tangible, plus actuelle qu’ils et elles ne le pensaient jusqu’à présent. Qu’en est-il ? Tentons de décrypter cette annonce.

 

par , PhD Student, School of Computing, Australian National University

 , Research Fellow, Stanford Center for Responsible Quantum Technology, Stanford University dans The Conversation 

Pour comprendre ce que signifie le résultat obtenu par o3 d’OpenAI, il faut se pencher sur la nature du test ARC-AGI qu’o3 a passé.

Il s’agit d’un test évaluant la « sample efficiency » d’un système d’IA (ndlt : parfois traduit par « efficacité en données »), c’est-à-dire sa capacité à s’adapter une situation nouvelle, ou, en termes plus techniques, la capacité d’un modèle de machine learning à obtenir des bonnes performances avec un apprentissage basé sur peu de données.

En effet, l’apprentissage de ces modèles est normalement basé sur de très grands ensembles de données, ce qui les rend coûteux à entraîner. Un système d’IA comme ChatGPT (GPT-4) n’est pas très « efficace en données » : il a été entraîné sur des millions d’exemples de textes humains, d’où il a tiré des règles probabilistes qui lui dictent les suites les plus probables de mots. Cette méthode est efficace pour générer des textes généralistes ou d’autres tâches « courantes » ; mais dans le cas de tâches peu courantes ou plus spécialisées, le système est moins performant car il dispose de peu de données pour chacune de ces tâches.

Les systèmes d’IA comme ChatGPT sont très efficaces pour des tâches généralistes, comme les recettes de cuisine, mais ne sont pas adaptés aux situations spécialisées, faute de données pour les entraîner suffisamment. Bianca De Marchi/AAP

Tant que les systèmes d’IA ne pourront pas apprendre à partir d’un petit nombre d’exemples (d’un petit ensemble de données) — c’est-à-dire démontrer une certaine « efficacité en données » —, ils ne pourront pas s’adapter aux situations plus rares, ils ne seront utilisés que pour les tâches très répétitives et celles pour lesquelles un échec occasionnel est tolérable.

La capacité à résoudre avec précision des problèmes inconnus ou nouveaux à partir de peu de données s’appelle la « capacité de généralisation ». Elle est considérée comme un élément nécessaire, voire fondamental, de l’intelligence.

C’est pour cela que le test de référence ARC-AGI, qui évalue l’intelligence « générale », utilise de petits problèmes de grilles comme celui présenté ci-dessous. À partir d’un nombre très restreint d’exemples, la personne ou l’IA testée doit trouver le modèle qui transforme la grille de gauche en la grille de droite. C’est bien l’« efficacité en données » qui est évaluée ici.

Chaque exercice commence par fournir trois exemples, desquels il faut extraire des règles, qui « généralisent » les trois exemples… et permettent de résoudre le quatrième.

Cela ressemble beaucoup à des tests de QI.

Nous ne savons pas exactement comment OpenAI a procédé, mais les résultats mêmes du test suggèrent que le modèle o3 est très adaptable : à partir de quelques exemples seulement, il a trouvé des règles généralisables qui lui ont permis de résoudre les exercices.

Pour s’attaquer à ce type d’exercice, il faut trouver les règles nécessaires et suffisantes pour résoudre l’exercice, mais ne pas s’infliger de règles supplémentaires, qui seraient à la fois inutiles et contraignantes. On peut démontrer mathématiquement que ces règles minimales sont la clef pour maximiser sa capacité d’adaptation à de nouvelles situations.

Qu’entendons-nous par « règles minimales » ? La définition technique est compliquée, mais les règles minimales sont généralement celles qui peuvent être décrites dans des énoncés plus simples.

Dans l’exemple ci-dessus, la règle pourrait être exprimée ainsi : « Toute forme comportant une ligne saillante se déplacera jusqu’à l’extrémité de cette ligne et recouvrira toutes les autres formes avec lesquelles elle se chevauchera dans sa nouvelle position ».

Bien que nous ne sachions pas encore comment OpenAI est parvenu à ce résultat, il semble peu probable que les ingénieurs aient délibérément optimisé le système o3 pour trouver des règles minimales — mais o3 a bien dû trouver ces règles.

Nous savons qu’OpenAI a commencé par leur version générique du modèle o3 (qui diffère de la plupart des autres grands modèles de langage, car il peut passer plus de temps à « réfléchir » à des questions difficiles) et l’a ensuite entraîné spécifiquement pour passer le test ARC-AGI.

Le chercheur français en IA François Chollet, qui a conçu le test de référence (ndlt : et qui travaillait chez Google jusqu’à récemment), estime qu’o3 recherche différentes « chaînes de pensée » décrivant les étapes à suivre pour résoudre la tâche. (ndlt : Une « chaîne de pensée » est une stratégie exploitée en IA, qui mimique une stratégie humaine consistant à décomposer un problème complexe en petites unités plus simples, amenant pas à pas à une solution globale.)

o3 choisirait ensuite la « meilleure » chaîne de pensée en fonction d’une règle définie de façon relativement pragmatique et vague, dans une approche « heuristique ».

Cette stratégie ne serait pas très différente de celle utilisée par le système AlphaGo de Google pour chercher différentes séquences de mouvements possibles à même de battre le champion du monde de go en 2016.

 

On peut considérer ces chaînes de pensée comme des programmes qui sont adaptés aux exemples et permettent de les résoudre. Bien sûr, si o3 exploite bien une méthode similaire à celle utilisée dans AlphaGo, il a fallu fournir à o3 une heuristique, ou règle souple, pour lui permettre de déterminer quel programme était le meilleur. Car des milliers de programmes différents, apparemment aussi valables les uns que les autres, pourraient être générés pour tenter de résoudre les trois exemples. On pourrait imaginer une heuristique qui « sélectionne le programme minimal » ou bien qui « sélectionne le programme le plus simple ».

Toutefois, s’il s’agit d’un mécanisme similaire à celui d’AlphaGo, il suffit de demander à une IA de créer une heuristique. C’est ce qui s’est passé pour AlphaGo : Google a entraîné un modèle à évaluer différentes séquences de mouvements comme étant meilleures ou pires que d’autres.

La question qui se pose donc est la suivante : est-on vraiment plus proche de l’intelligence artificielle générale ? Si o3 fonctionne comme on vient de le décrire, le modèle sous-jacent n’est peut-être pas beaucoup plus performant que les modèles précédents.

Les concepts que le modèle apprend de données textuelles (ou plus généralement du langage humain) ne permettent peut-être pas davantage de généralisation qu’auparavant. Au lieu de cela, nous pourrions simplement être en présence d’une « chaîne de pensée » plus généralisable, découverte grâce aux étapes supplémentaires d’entraînement d’une heuristique spécialisée pour le test en question aujourd’hui.

On y verra plus clair, comme toujours, avec davantage de recul et d’expérience autour de o3.

En effet, on ignore presque tout au sujet de ce système : OpenAI a fait des présentations aux médias assez limitées, et les premiers tests ont été réservés à une poignée de chercheurs, de laboratoires et d’institutions spécialisées dans la sécurité de l’IA.

Pour évaluer le véritable potentiel d’o3, il va falloir un travail approfondi, notamment pour déterminer à quelle fréquence il échoue et réussit.

C’est seulement quand o3 sera réellement rendu public que nous saurons s’il est à peu près aussi adaptable qu’un humain moyen.

Si c’est le cas, il pourrait avoir un impact économique énorme et révolutionnaire, et ouvrir la voie à une nouvelle ère d’intelligence artificielle, capable de s’améliorer d’elle-même. Nous aurons besoin de nouveaux critères pour évaluer l’intelligence artificielle générale elle-même, et d’une réflexion sérieuse sur la manière dont elle devrait être gouvernée.

Si ce n’est pas le cas, o3 et son résultat au test ARC-AGI resteront un résultat impressionnant, mais nos vies quotidiennes resteront sensiblement les mêmes.

Iran: Réponse ciblée d’Israël ….pour l’instant

Iran:  Réponse ciblée d’Israël ….pour l’instant

 

Israël considère qu’après les attaques de l’Iran sa réponse est ciblée, en tout cas pour l’instant. Reste à savoir quelle sera l’éventuelle réplique de Téhéran. Le risque d’embrasement plus général n’est pas à écarter même si nombre d’experts pense que l’Iran n’a pas intérêt à rechercher l’affrontement massif contre Israël en l’état du rapport de force.

 

 

Aux yeux de plusieurs analystes, ces représailles sont au final mesurées et ne devraient pas constituer un tournant majeur dans le conflit au Proche-Orient. Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, avait pourtant promis une riposte « mortelle, précise et surprenante » après la seconde attaque iranienne la dernière et plus importante, le 1er octobre. Téhéran avait tiré quelque 200 missiles, notamment et pour la première fois des missiles hypersoniques.
Samedi, l’armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes visant des installations de fabrication de missiles, des batteries de missiles sol-air et d’autres systèmes aériens. Si quatre militaires sont morts, les « dégâts » sont « limités » après cette opération qui n’a pas visé d’infrastructures sensibles de la République islamique. « Ce sont des cibles exclusivement militaires, ni nucléaires, ni pétrolières », explique à franceinfo le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de Revue Défense nationale, pour qui « c’est une riposte mesurée qui envoie des messages très précis à Téhéran », comme pour « siffler la fin de la récréation ».

Wauquiez (LR) : pas de coalition…. pour l’instant !

Wauquiez (LR) : pas de coalition…. pour l’instant !

Le groupe LR prend désormais le nom de « Droite républicaine » à l’assemblée nationale et ses pieds qui a été élus à sa tête. Laurent Wauquiez s’est montré droit dans ses bottes en refusant toute perspective de coalition avec Macon. Le problème c’est que ce n’est pas forcément la vie de la totalité des élus de cette « droite républicaine » dont beaucoup ne sont pas prêts à accepter tacitement une présence des « insoumis dans un gouvernement ». Cela s’accommoderait d’un accord avec les macronistes.

 

Obsèques–Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

Obsèques–Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

En prévision sans doute de la fin probable du macronisme, le chef de l’État a choisi Olivier Dussopt pour gérer les restes de « Renaissance. » Un parti qui évidemment n’a jamais eu de consistance et va disparaître avec Macron. Le pire c’est que Macron confie la gestion du décès à un responsable qui n’a guère manifesté de grandes compétences encore moins de charisme et qui a navigué à peu près dans tous les courants du parti socialiste et de Macron.

Le  transfuge du Parti socialiste, qui a rallié le camp présidentiel en 2017, n’en conserve pas moins l’estime du chef de l’État. Ce bon soldat a mené les réformes de l’assurance-chômage, de Pôle emploi et surtout la douloureuse bataille des retraites l’an dernier. Emmanuel Macron a une nouvelle mission à lui confier, cette fois à Renaissance, où Olivier Dussopt prend du galon, comme l’avait révélé Politico. Déjà secrétaire général délégué aux fédérations, il devient officiellement secrétaire général exécutif, une nomination que le bureau exécutif du parti devait avaliser jeudi soir, en même temps que la désignation de Valérie Hayer comme tête de liste pour les élections européennes.

Notons que si Macon a choisi une cloche pour gérer ce qui restera du partie Renaissance c’est que sans doute le président n’a pas éliminé l’hypothèse de ce représenter un jour et de reprendre la tête de son parti. Il n’aurait sans doute pas confié son parti à une personnalité de poids.

Politique Niger–CEDEAO : pour l’instant des menaces verbales

Politique Niger–CEDEAO : pour l’instant des menaces verbales

Pour l’instant le ton monte entre la CEDEAO et les putschistes mais on n’en reste cependant à des menaces verbales. La question d’une intervention militaire de la CEDEAO est clairement évoquée. Une réunion des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO a été reportée témoignant du fait sans doute qu’on hésite encore entre l’action militaire et l’action diplomatique Reste cependant les conditions d’une telle intervention qui paraissent particulièrement délicatse et pourraient nourrir radicalité et nationalisme de la part de la population surtout à Niamey.

Le problème évidemment c’est que ce putsch au Niger porte un rude coup à l’économie de la sou région car l’instabilité ainsi créée ne va pas encourager les investisseurs à intervenir dans ces régions. Et c’est évidemment aussi une gifle à la CEDEAO tant sur le plan économique que politique. Enfin ce putsch porte les germes après celui du Mali et du Burkina Faso d’une contagion possible à d’autres pays et d’une déstabilisation encore plus large cette partie de l’Afrique.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, de retour d’un sommet à Abuja a affirmé selon l’AFP que les chefs d’État ouest-africains avaient donné leur feu vert pour qu’une opération «démarre dans les plus brefs délais» afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Alassane Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire fournirait «un bataillon» de 850 à 1100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que «d’autres pays» les rejoindront. «Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux», a-t-il martelé, ajoutant: «Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions».

La France a apporté jeudi soir «son plein soutien à l’ensemble des conclusions» adoptées lors du sommet. En outre, Paris «réitère sa ferme condamnation de la tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du Président Bazoum et de sa famille», a ajouté le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. Washington a également soutenu les mesures de la Cédéao, a indiqué le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Niger–CEDEAO : pour l’instant des menaces verbales

Niger–CEDEAO : pour l’instant des menaces verbales

Pour l’instant le ton monte entre la CEDEAO et les putschistes mais on n’en reste cependant à des menaces verbales. La question d’une intervention militaire de la CEDEAO est clairement évoquée. Restent cependant les conditions d’une telle intervention qui parassent particulièrement délicate et pourrait nourrir radicalité et nationalisme de la part de la population surtout à Niamey.

Le problème évidemment c’est que ce putsch au Niger porte un rude coup à l’économie de la sou région car l’instabilité ainsi créée ne va pas encourager les investisseurs à intervenir dans ces régions. Et c’est évidemment aussi une gifle à la CEDEAO tant sur le plan économique que politique. Enfin ce putsch porte les germes après celui du Mali et du Burkina Faso d’une contagion possible à d’autres pays et d’une déstabilisation encore plus large cette partie de l’Afrique.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, de retour d’un sommet à Abuja a affirmé selon l’AFP que les chefs d’État ouest-africains avaient donné leur feu vert pour qu’une opération «démarre dans les plus brefs délais» afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Alassane Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire fournirait «un bataillon» de 850 à 1100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que «d’autres pays» les rejoindront. «Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux», a-t-il martelé, ajoutant: «Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions».

La France a apporté jeudi soir «son plein soutien à l’ensemble des conclusions» adoptées lors du sommet. En outre, Paris «réitère sa ferme condamnation de la tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du Président Bazoum et de sa famille», a ajouté le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. Washington a également soutenu les mesures de la Cédéao, a indiqué le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Saga mafia Russie: Loukachenko sauve Prigogine….. pour l’instant

Saga mafia Russie: Loukachenko sauve Prigogine….. pour l’instant


Il est clair qu’il y aura un jour ou l’autre des règlements de compte entre les mafieux Poutine, Prigogine et Loukachenko. Les trois personnages ont beaucoup de sang sur les mains et utiliser régulièrement le crime pour parvenir et se maintenir au pouvoir. Preuve de l’incroyable inconscience de ses acteurs Loukachenko déclare à plusieurs reprises :
«J’ai dit à Poutine: on peut le buter, ce n’est pas un problème. Soit à la première tentative, soit à la deuxième. Mais j’ai dit: ne le faites pas», a déclaré Alexandre Loukachenko devant des responsables biélorusses, selon une vidéo diffusée par la chaîne Telegram proche de la présidence, Pool Pervogo.

Des propos qui en disant sur la banalisation des pratiques criminelles tant en Russie que chez le vassal de Poutine en Biélorussie.

De son côté, Vladimir Poutine a remercié à plusieurs reprises Alexandre Loukachenko pour sa médiation lors de cette rébellion, le pire coup porté envers son autorité en plus de 20 ans de pouvoir en Russie. Alexandre Loukachenko avait également estimé plus tôt dans la journée que son pays bénéficiera de l’«expérience» des combattants du groupe paramilitaire russe Wagner. «Si leurs commandants viennent chez nous et nous aident… (C’est de) l’expérience.

Une expérience qui pourrait bien être utilisé pour combattre l’Ukraine ou même protéger Loukachenko et le maintenir au pouvoir.

Ils sont en première ligne, ce sont des unités d’assaut. Ils nous expliqueront ce qui compte à l’heure actuelle» sur le plan militaire, a déclaré Alexandre Loukachenko, cité dans un communiqué de la présidence biélorusse.

Officiellement, les autorités russes ont annoncé ce mardi abandonner leurs poursuites contre le groupe paramilitaire Wagner, dirigé par Evguéni Prigojine. «Il a été établi» que les participants à la mutinerie «ont mis fin à leurs actions visant directement à commettre un crime», ont indiqué les services de sécurité (FSB), cités par les agences de presse russes. Compte tenu de ces circonstances, «l’abandon des poursuites a été décidé le 27 juin», précise le FSB.

Le problème c’est qu’on a l’habitude Russie de faire le contraire de ce qui est dit et qu’officieusement des règlements de compte y compris criminels sont sans doute prévisibles. Pour preuve, Poutine en dépit de la grâce présidentielle accordée à Prigogine s’interroge maintenant pour savoir si Wagner n’est pas coupable de corruption. Ce qu’il sait parfaitement puisque c’est Poutine lui-même qui a mis en place Wagner y compris en profitant financièrement de cette organisation parallèle.

Chômage : stable dans la zone euro, pour l’instant

Chômage : stable dans la zone euro, pour l’instant

Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en janvier à 6,7% de la population active, comme en décembre, proche de son plus bas niveau historique, selon les données d’Eurostat publiées jeudi. Il est en baisse de 0,2 point par rapport à janvier 2022. L’indicateur avait atteint 6,6% en octobre, son point bas historique depuis avril 1998.

Globalement, le marché du travail résiste plutôt bien au net ralentissement de la croissance, provoqué par la guerre en Ukraine, et à la flambée de l’inflation. L’économie européenne a réussi à échapper à une récession au dernier trimestre, mais la croissance s’annonce très faible en 2023.

La tendance du chômage pourrait donc s’inverser d’ici la fin de l’année.

Quelque 13,23 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE en janvier au sein des vingt-sept États membres, dont 11,29 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique –la Croatie a rejoint la zone euro au 1er janvier. Le taux de chômage a légèrement baissé en France, à 7,1% (-0,1 point par rapport à décembre). Il est resté stable en Allemagne, à 3%. Outre l’Allemagne, les taux les plus bas de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,5%) et en Pologne (2,8%). Le plus élevé a été relevé en Espagne (13%).

Économie– »L’inflation persiste, l’économie résiste »…pour l’instant

« L’inflation persiste, l’économie résiste »…pour l’instant

Cette fin d’été 2022 est toujours placée sous le signe d’une inflation résiliente. Elle sera difficile à juguler et nécessitera la poursuite de politiques monétaires restrictives. La croissance faiblit mais garde un socle solide. Elle semble même repartir aux Etats-Unis après un récent trou d’air. Par Emmanuel Auboyneau, Gérant associé (Dans la Tribune)

 

Parmi les risques fréquemment anticipés par les économistes pour les mois à venir, deux sujets se distinguent : la récession et l’inflation. Si on ne constate pas de décélération brutale de l’économie, la deuxième de ces thématiques nous parait aujourd’hui très sensible. Au-delà de l’inflation par les matières premières, largement corrélée à l’évolution du conflit en Ukraine – mais qui pourrait profiter prochainement de la baisse des cours par rapport aux plus hauts – l’inflation salariale représente un danger plus important. Après quelques mois de pause, les salaires repartent à la hausse aux Etats-Unis, dans un contexte de plein emploi et de mobilité accrue des salariés. En Europe, ce mouvement est moins visible mais tend tout de même vers une évolution similaire, les revendications des salariés se faisant de plus en plus appuyées (Royaume Uni, Allemagne). Une boucle prix-salaires, génératrice d’une inflation plus structurelle, semble s’être mise en place aux Etats-Unis et sera peut-être bientôt active en Europe.

Les Banques Centrales n’ont dès lors pas d’autre alternative que d’agir vigoureusement pour tenter d’enrayer cette nouvelle spirale, même si l’objectif des 2% d’inflation à court terme parait de toute façon illusoire. Les hausses de taux vont se poursuivre à un rythme soutenu, quitte à impacter la croissance économique. C’est d’autant plus probable qu’à ce jour, le socle de croissance reste solide aux yeux de ces institutions, et que l’activité mondiale bénéficie de plusieurs moteurs efficaces.

Aux Etats-Unis, la croissance à venir repose sur plusieurs postulats : 1) un retard de consommation, notamment pour des biens qui sont aujourd’hui peu disponibles du fait de la crise d’approvisionnement (par exemple l’automobile), 2) un faible niveau de stocks qui devrait se regonfler, 3) la reprise des forages dans l’énergie fossile, 4) les dépenses d’armement et 5) l’autofinancement des entreprises. Ces facteurs devraient protéger l’économie américaine d’un recul conséquent, même si un ralentissement semble inéluctable au vu de la politique monétaire actuelle.

En Europe, la croissance tient également le cap, avec la France en tête et l’Allemagne qui pâtit de sa dépendance au marché automobile. L’Europe pourrait toutefois souffrir davantage en raison de son manque d’autonomie énergétique et d’un moral général très entamé par le conflit à ses portes. Ces perspectives sont de nature à inciter la Banque Centrale européenne à modérer son action, même si plusieurs hausses des taux sont déjà dans les tuyaux.

La Chine se trouve dans une situation totalement différente. On constate une reprise économique rapide après les différents confinements qui ont affecté le pays. A la manœuvre, la Banque Centrale accompagne cette reprise au moyen de baisses de taux et d’injections monétaires. Cette volonté manifeste de relancer la machine économique est une bonne nouvelle pour la croissance mondiale.

Cette rentrée est donc placée sous le signe de l’incertitude et de l’inquiétude des acteurs économiques. Les marchés financiers ont connu une évolution erratique cet été, avec une baisse prononcée des indices en juin, une reprise forte en juillet et une rechute partielle en août. La hausse des taux, en particulier si elle n’est pas anticipée, peut entraîner des replis significatifs sur les actifs risqués. A l’inverse, toute accalmie sur le front de l’inflation pourrait entrainer une reprise soudaine des marchés, sauf dégradation subite et inattendue de l’économie. En dépit de cours plutôt attractifs et de résultats de sociétés globalement satisfaisants, nous gardons une certaine prudence à court terme.

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

 

Plusieurs pays européens se sont pour l’instant opposé à la coupure du réseau interbancaire international Swift qui permet notamment le financement des échanges commerciaux. Cette arme très dissuasive est mise en réserve en attendant les réactions de Poutine suite aux sanctions de l’union européenne, de la Grande-Bretagne, et des États-Unis notamment.

De la même manière pour l’instant il n’est pas touché à la fortune de Poutine lui-même dont une partie est évidemment placée hors de Russie comme pour la plupart des dictateurs. Swift  coupé ,  porterait un coup très dur à l’économie russe, reste « une option » pour Joe Biden, qui a souligné qu’ »actuellement cela n’était pas (une) position » partagée par les Européens. Selon lui,  les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient « autant d’impact voire plus d’impact » que cette option réclamée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon un diplomate européen cité par l’AFP, plusieurs Etats membres dont l’Italie, la Hongrie et Chypre s’y refusent dans l’immédiat, préférant garder cette mesure en réserve pour un futur train de sanctions.

Electricité nucléaire : Macron décide un programme de 6 EPR….. pour l’instant

Electricité nucléaire : Macron décide un programme de 6 EPR….. pour l’instant

 

D’une certaine manière,  le président a remis en cause l’objectif de limitation de la production électrique nucléaire à 50 % fixés par Hollande. Le président a en effet demandé à EDF la construction de six réacteurs de nouvelle génération EPR2, pour une première mise en service à l’horizon 2035. A cela s’ajoute l’étude pour huit de plus pour la fin de la décennie 2040.

Une décision très importante de maintenir en fonctionnement toute les centrales en état de produire. En clair, cela signifie un prolongement de la durée de vie le temps de faire le lien avec la production des nouveaux EPR attendus d’ici 15 ans.

Parallèlement, Emmanuel Macron a fixé jeudi l’objectif de doter la France d’une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour « viser 40 gigawatts en service en 2050″, un seuil très ambitieux alors que le tout premier site doit commencer à fonctionner en avril, avec 10 ans de retard.

D’ici 2050, il veut multiplier par près de dix la puissance solaire installée pour dépasser 100 gigawatts, contre 13,2 GW aujourd’hui disponibles.

Un recul net par contre concernant les éoliennes terrestres dont  la capacité sera multiplié par deux en 30 ans et non pas en disant par deux la capacité actuelle en 30 ans, plutôt qu’en 10 ans comme prévu jusqu’à présent.

Ce discours aux allures de programme énergie du futur candidat illustre l’évolution pro-nucléaire d’Emmanuel Macron, lui qui en 2017 insistait surtout sur son engagement de réduire le nucléaire à 50% de la production électrique, hérité de François Hollande. Dans les faits, la production électrique nucléaire va demeurer majoritaire.

C’est aussi un signe pour assurer aux Français que le coût de l’énergie ne dépendra pas des importations, dont la hausse des cours contribue lourdement à peser sur le pouvoir d’achat, autre thème majeur de la campagne.

Construire six réacteurs EPR2, sur des sites existants, coûtera une cinquantaine de milliards d’euros, a déjà prévu EDF.

Le groupe propose de les construire par paires sur trois sites: d’abord à Penly (Seine-Maritime), près de Dieppe, puis à Gravelines (Nord) et enfin à Bugey (Ain) ou bien Tricastin

(Drôme).

À noter que le président l’autorité de régulation, lui, en fonction des besoins s’est prononcé non pas pour 6 EPR mais pour trois fois plus ; donc 18 au lieu des 6 décidés et des 8 à l’ étude.

Nucléaire :Macron décide un programme de 6 EPR….. pour l’instant

Nucléaire :Macron décide un programme de 6 EPR….. pour l’instant

 

D’une certaine manière,  le président a remis en cause l’objectif de limitation de la production électrique nucléaire à 50 % fixés par Hollande. Le président a en effet demandé à EDF la construction de six réacteurs de nouvelle génération EPR2, pour une première mise en service à l’horizon 2035. A cela s’ajoute l’étude pour huit de plus pour la fin de la décennie 2040.

Une décision très importante de maintenir en fonctionnement toute les centrales en état de produire. En clair cela signifie un prolongement de la durée de vie le temps de faire le lien avec la production des nouveaux EPR attendu d’ici 15 ans.

Parallèlement, Emmanuel Macron a fixé jeudi l’objectif de doter la France d’une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour « viser 40 gigawatts en service en 2050″, un seuil très ambitieux alors que le tout premier site doit commencer à fonctionner en avril, avec 10 ans de retard.

D’ici 2050, il veut multiplier par près de dix la puissance solaire installée pour dépasser 100 gigawatts, contre 13,2 GW aujourd’hui disponibles.

Un recul net par contre concernant les éoliennes terrestres dont  la capacité sera multiplié par deux en 30 ans et non pas en disant par deux la capacité actuelle en 30 ans, plutôt qu’en 10 ans comme prévu jusqu’à présent. 

Ce discours aux allures de programme énergie du futur candidat illustre l’évolution pro-nucléaire d’Emmanuel Macron, lui qui en 2017 insistait surtout sur son engagement de réduire le nucléaire à 50% de la production électrique, hérité de François Hollande. Dans les faits, la production électrique nucléaire va demeurer majoritaire.

C’est aussi un signe pour assurer aux Français que le coût de l’énergie ne dépendra pas des importations, dont la hausse des cours contribue lourdement à peser sur le pouvoir d’achat, autre thème majeur de la campagne.

Construire six réacteurs EPR2, sur des sites existants, coûtera une cinquantaine de milliards d’euros, a déjà prévu EDF.

Le groupe propose de les construire par paires sur trois sites: d’abord à Penly (Seine-Maritime), près de Dieppe, puis à Gravelines (Nord) et enfin à Bugey (Ain) ou bien Tricastin

(Drôme).

À noter que le président l’autorité de régulation, lui, en fonction des besoins s’est prononcé non pas pour 6 EPR mais pour trois fois plus ; donc 18 au lieu des 6 décidés et des 8 à l’ étude.

Covid France : pas de confinement des non vaccinés…. pour l’instant

Covid France : pas de confinement des non vaccinés…. pour l’instant

 

 

En Autriche, un confinement a été décidé pour les noms vaccinés. En Allemagne, on s’interroge sur la pertinence d’une mesure vis-à-vis de l’explosion des contaminations  ( 25 à 30 000 par jour soient le double de la France) . Pour l’instant les statistiques de la France sont moins catastrophiques que dans d’autres pays, l’Allemagne déjà citée ou encore le Royaume-Uni (avec 30 à 40 000 contaminations par jour). Non parlons pas de la Russie qui enregistre des milliers de morts chaque jour. La France ne pourra cependant demeurer longtemps à l’abri de cette véritable cinquième vague. Ce que confirme Christophe Kastner «Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague», a-t-il ajouté.

Mais «toutes les hypothèses sont sur la table car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre», a-t-il rappelé.

Politique monétaire : La guerre des taux n’aura pas lieu …. pour l’instant

Politique monétaire : La guerre des taux n’aura pas lieu …. pour l’instant

 

 

Pour l’instant la banque fédérale américaine et la banque centrale européenne sont à peu près sur la même ligne. Il n’est pas question en effet pour l’instant de revoir en hausse les taux actuellement voisins de zéro. Par contre, on envisage progressivement de réduire le programme de rachat des actifs. Du côté des marchés par contre, on pronostique une hausse des taux d’intérêt en raison de la montée de l’inflation. Or toute la question de savoir si effectivement cette inflation a un caractère temporaire ou  si c’est un phénomène plus structurel. Personne n’en sait rien évidemment.

D’abord il est bien difficile de définir l’horizon conjoncturel pour 2022  en raison d’une crise sanitaire qui est loin d’être terminée mais aussi en raison de l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie. Des questions plus structurelles se posent aussi sur l’influence des exigences environnementales  ( qui plombent  actuellement fortement par exemple le marché automobile) ou encore sur les processus de recomposition de l’appareil de production sans parler du manque de main-d’œuvre qualifiée dans les pays développés.

En attendant les prix s’envolent..Les derniers chiffres de hausse des prix en zone euro (+4,1 % en octobre, avec une inflation sous-jacente à +2,1 %) ont radicalement modifié leur perception et l’inflation semble là pour durer.

« Les swaps d’inflation à 10 ans européens et américains ont gagné plus de 20 points de base en octobre. Le swap 5 ans dans 5 ans européen est repassé au-dessus de 2 % pour la première fois en 7 ans. Au moment de la réunion de la BCE, la courbe était donc cohérente avec une vue de l’inflation restant au-dessus de l’objectif de 2 % à un horizon de plusieurs années », observe Stéphane Déo, directeur de la stratégie marchés chez Ostrum.

La question de savoir si les banques centrales vont pouvoir imposer longtemps des taux très bas avoir nulle un marché qui constate concrètement une envolée de l’inflation. Bref la guerre des taux n’aura pas lieu, en tout cas pour l’instant

Vaccination des scolaires : pas pour l’instant (Jean-Michel Blanquer)

Vaccination des scolaires : pas pour l’instant (Jean-Michel Blanquer)

Le ministre de l’éducation n’envisage pas de vaccination obligatoire pour les enfants de plus de 12 ans mais il ne l’exclut pas non plus : « Nous ne fermons jamais aucune hypothèse », répond d’abord le ministre de l’Education, « ça a été le cas depuis le début de la crise sanitaire ». Les choses « varient parce que nous essayons d’être le plus adapté possible aux réalités que nous rencontrons, donc dans le futur on peut avoir ça ». Mais l’instauration d’un pass sanitaire obligatoire, « ça n’est pas du tout ma tendance naturelle », insiste Jean-Michel Blanquer.

La proportion de classes fermées à cause de cas de Covid parmi les élèves « est infime », a par ailleurs assuré le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. « On n’a qu’un très petit nombre de cas », dit-il, sans être en mesure de donner un nombre exact, quelques jours après la rentrée. Il souligne qu’à La Réunion où les élèves ont repris les cours « deux semaines avant la métropole et où la situation sanitaire est comparable, on est en ce moment un peu en dessous de ce chiffre de 0,2

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