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Mesure des prix et Inflation: le tripatouillage de l’INSEE

Mesure des prix et inflation: le tripatouillage de l’INSEE

 

Comme par hasard,  l’INSEE sort des chiffres de plus en plus bas de l’inflation. Il y a d’a bord le niveau ramené à 5.9 % au lieu  de 6.2 en novembre. Un calcul déjà obsolète car il ne tient pas compte de la modification structurelle de la consommation des ménages. Et hier l’INSEE sort un chiffre d’inflation en moyenne qui minimise encore l’inflation à 5.2. le seul problème c’est que les tarifs et prix augmentent le plus souvent en fonction du niveau et non de la moyenne. Bref ,le bricolage méthodologique habituelle surtout pour éteindre lesdemandes d’ajustement des salaires et épargnes.

L’inflation en France s’est envolée à 5,2% en moyenne sur l’année 2022 a annoncé l’Insee ce vendredi. Et la hausse pourrait se poursuivre en 2023 avec un pic atteint en début d’année. 

L’institut de statistiques confirme ainsi sa première estimation pour décembre. « L’inflation de décembre a surpris à la baisse. Elle s’explique principalement par ce qui s’est passé sur les marchés du pétrole et du gaz. 2022 s’est finie sur une meilleure note que prévu. Cela ne veut pas dire que l’on a fini de parler de l’inflation. Le pic d’inflation est devant nous, » analyse l’économiste d’ING, Charlotte de Montpellier, interrogée par La Tribune.

Sur un an, l’inflation a bondi en moyenne de 5,2% en 2022 contre 1,6% en 2021. « + 5,2 % pour l’ensemble des ménages, + 6 % pour les 20 % des ménages les plus modestes (c’est l’indice utilisé pour l’indexation du SMIC). Evidemment, l’énergie mène la danse : + 23,1 % en moyenne annuelle en 2022, +29 % pour les seuls produits pétroliers, +41 % pour le gaz en dépit du bouclier tarifaire », a expliqué de son côté le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier sur le réseau social Linkedin, ce vendredi.

En effet, la moindre générosité du bouclier tarifaire et la levée de la ristourne sur les carburants risquent d’accroître les pressions inflationnistes sur l’économie tricolore. « Il y a toute une série d’ajustements qui arrive en début d’année. Il devrait y avoir un impact de la hausse du bouclier tarifaire. Va-t-on atteindre le pic symbolique de 7% ? Rien n’est sûr mais un pic est attendu au cours du premier semestre », souligne Charlotte de Montpellier.

S’agissant du second semestre, la plupart des économistes s’attendent à un coup de frein de l’indice des prix à la consommation. « La deuxième partie de l’année devrait voir une inflation ralentir à 5%. Il ne faut pas négliger l’impact des pressions inflationnistes sur l’alimentaire. Il y a aussi une pression sur les salaires via l’indexation sur le SMIC, » ajoute l’économiste. Mais la France pourrait figurer en tête de classement des pays européens .

Prix-Inflation: le tripatouillage de l’INSEE

Prix et Inflation: le tripatouillage de l’INSEE

 

Comme par hasard,  l’INSEE sort des chiffres de plus en plus bas de l’inflation. Il y a d’a bord le niveau ramené à 5.9 % au lieu  de 6.2 en novembre. Un calcul déjà obsolète car il ne tient pas compte de la modification structurelle de la consommation des ménages. Et hier l’INSEE sort un chiffre d’inflation en moyenne qui minimise encore l’inflation à 5.2. le seul problème c’est que les tarifs et prix augmentent le plus souvent en fonction du niveau et non de la moyenne. Bref ,le bricolage méthodologique habituelle surtout pour éteindre lesdemandes d’ajustement des salaires et épargnes.

L’inflation en France s’est envolée à 5,2% en moyenne sur l’année 2022 a annoncé l’Insee ce vendredi. Et la hausse pourrait se poursuivre en 2023 avec un pic atteint en début d’année. 

L’institut de statistiques confirme ainsi sa première estimation pour décembre. « L’inflation de décembre a surpris à la baisse. Elle s’explique principalement par ce qui s’est passé sur les marchés du pétrole et du gaz. 2022 s’est finie sur une meilleure note que prévu. Cela ne veut pas dire que l’on a fini de parler de l’inflation. Le pic d’inflation est devant nous, » analyse l’économiste d’ING, Charlotte de Montpellier, interrogée par La Tribune.

Sur un an, l’inflation a bondi en moyenne de 5,2% en 2022 contre 1,6% en 2021. « + 5,2 % pour l’ensemble des ménages, + 6 % pour les 20 % des ménages les plus modestes (c’est l’indice utilisé pour l’indexation du SMIC). Evidemment, l’énergie mène la danse : + 23,1 % en moyenne annuelle en 2022, +29 % pour les seuls produits pétroliers, +41 % pour le gaz en dépit du bouclier tarifaire », a expliqué de son côté le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier sur le réseau social Linkedin, ce vendredi.

En effet, la moindre générosité du bouclier tarifaire et la levée de la ristourne sur les carburants risquent d’accroître les pressions inflationnistes sur l’économie tricolore. « Il y a toute une série d’ajustements qui arrive en début d’année. Il devrait y avoir un impact de la hausse du bouclier tarifaire. Va-t-on atteindre le pic symbolique de 7% ? Rien n’est sûr mais un pic est attendu au cours du premier semestre », souligne Charlotte de Montpellier.

S’agissant du second semestre, la plupart des économistes s’attendent à un coup de frein de l’indice des prix à la consommation. « La deuxième partie de l’année devrait voir une inflation ralentir à 5%. Il ne faut pas négliger l’impact des pressions inflationnistes sur l’alimentaire. Il y a aussi une pression sur les salaires via l’indexation sur le SMIC, » ajoute l’économiste. Mais la France pourrait figurer en tête de classement des pays européens les pl

Inflation: le tripatouillage de l’INSEE

Inflation: le tripatouillage de l’INSEE

 

Comme par hasard,  l’INSEE sort des chiffres de plus en plus bas de l’inflation. Il y a d’a bord le niveau ramené à 5.9 % au lieu  de 6.2 en novembre. Un calcul déjà obsolète car il ne tient pas compte de la modification structurelle de la consommation des ménages. Et hier l’INSEE sort un chiffre d’inflation en moyenne qui minimise encore l’inflation à 5.2. le seul problème c’est que les tarifs et prix augmentent le plus souvent en fonction du niveau et non de la moyenne. Bref ,le bricolage méthodologique habituelle surtout pour éteindre lesdemandes d’ajustement des salaires et épargnes.

L’inflation en France s’est envolée à 5,2% en moyenne sur l’année 2022 a annoncé l’Insee ce vendredi. Et la hausse pourrait se poursuivre en 2023 avec un pic atteint en début d’année. 

L’institut de statistiques confirme ainsi sa première estimation pour décembre. « L’inflation de décembre a surpris à la baisse. Elle s’explique principalement par ce qui s’est passé sur les marchés du pétrole et du gaz. 2022 s’est finie sur une meilleure note que prévu. Cela ne veut pas dire que l’on a fini de parler de l’inflation. Le pic d’inflation est devant nous, » analyse l’économiste d’ING, Charlotte de Montpellier, interrogée par La Tribune.

Sur un an, l’inflation a bondi en moyenne de 5,2% en 2022 contre 1,6% en 2021. « + 5,2 % pour l’ensemble des ménages, + 6 % pour les 20 % des ménages les plus modestes (c’est l’indice utilisé pour l’indexation du SMIC). Evidemment, l’énergie mène la danse : + 23,1 % en moyenne annuelle en 2022, +29 % pour les seuls produits pétroliers, +41 % pour le gaz en dépit du bouclier tarifaire », a expliqué de son côté le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier sur le réseau social Linkedin, ce vendredi.

 En effet, la moindre générosité du bouclier tarifaire et la levée de la ristourne sur les carburants risquent d’accroître les pressions inflationnistes sur l’économie tricolore. « Il y a toute une série d’ajustements qui arrive en début d’année. Il devrait y avoir un impact de la hausse du bouclier tarifaire. Va-t-on atteindre le pic symbolique de 7% ? Rien n’est sûr mais un pic est attendu au cours du premier semestre », souligne Charlotte de Montpellier.

S’agissant du second semestre, la plupart des économistes s’attendent à un coup de frein de l’indice des prix à la consommation. « La deuxième partie de l’année devrait voir une inflation ralentir à 5%. Il ne faut pas négliger l’impact des pressions inflationnistes sur l’alimentaire. Il y a aussi une pression sur les salaires via l’indexation sur le SMIC, » ajoute l’économiste. Mais la France pourrait figurer en tête de classement des pays européens les plus frappés par l’inflation en 2023. « Dans les autres pays européens, la plupart du choc a déjà été ressenti. En 2023, il n’est pas exclu que la France tire les chiffres de l’inflation européenne vers le haut, » précise Charlotte de Montpellier.

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. un mensonge !

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. un mensonge !


On peut se demander par quel miracle l’INSEE a constaté un ralentissement de l’inflation de 6,2 en novembre à 5,9 en décembre. Il faudrait en effet qu’en un mois l’envol des prix se soit nettement tassé. Le problème est que l’indice des prix de la consommation de l’INSEE est complètement obsolète.

En effet depuis le Covid notamment et encore davantage depuis la crise de l’énergie, la structure de consommation des ménages a été profondément modifiée. Pour parler clair, on ne consomme pas exactement la même chose et dans les mêmes proportions. Ainsi l’INSEE prend notamment en compte un tassement des prix alors que le volume de consommation des biens visés a diminué.

Parmi les évolutions structurelles, il y a notamment l’augmentation croissante des dépenses contraintes, c’est-à-dire incontournables. Notons que l’un des champs de consommation les plus concernés par la hausse des prix vise l’alimentation. Une hausse mesurée à 12 % environ par l’INSEE alors que dans la réalité les prix ont augmenté en moyenne de 20 % ( augmentation directe, absence de produits habituels, modification des conditionnements etc.).

Selon l’estimation provisoire de l’Insee, ce mercredi, l’inflation en France a ralenti, passant de 6,2% en novembre et octobre à 5,9% en décembre. Une bonne nouvelle- par ailleurs très contradictoire qui pourrait être de courte durée car l’institut de statistiques prévoit une nouvelle hausse des prix aux début de l’année 2023 jusqu’à atteindre un pic à 7%.

A noter que l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a ralenti plus fortement que l’indice des prix à la consommation (IPC) en décembre, la hausse sur un an tombant à 6,7%, contre 7,1% en novembre.

Malgré ce ralentissement de l’inflation, l’embellie pourrait être de courte durée. L’insee prévoit, en effet, que l’IPC devrait atteindre un pic de 7% début 2023, avant de reculer plus durablement à partir du mois de mars. Cela s’explique notamment par la hausse de 15% des prix réglementés de l’énergie prévue début 2023, ceux du gaz devant être relevés en janvier et ceux de l’électricité en février. Le bouclier tarifaire plafonne actuellement la hausse des tarifs de l’énergie à 4%.

À l’échelle européenne, la tendance était, en cette fin d’année 2022, également à la baisse. En novembre, l’inflation des prix à la consommation avait, pour la première fois depuis juin 2021, ralenti à 10% sur un an au sein de la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique). Décembre est aussi positif pour de nombreux pays européens. En Allemagne, l’inflation est passée de 10% en novembre à 8,6% en décembre quand l’Espagne a connu une chute de 6,8% à 5,8% le mois dernier.

L’inflation ralentit : le mensonge de l’INSEE

L’inflation ralentit : le mensonge de l’INSEE

On peut se demander par quel miracle l’INSEE a constaté un ralentissement de l’inflation de 6,2% en novembre à 5,9 en décembre. Il faudrait en effet qu’en un mois l’envol des prix se soit nettement tassé. Le problème est que l’indice des prix de la consommation de l’INSEE est complètement obsolète.

En effet depuis le Covid notamment et encore davantage depuis la crise de l’énergie, la structure de consommation des ménages a été profondément modifiée. Pour parler clair, on ne consomme pas exactement la même chose et dans les mêmes proportions. Ainsi l’INSEE prend en compte un tassement des prix alors que le volume de consommation des biens visés a diminué.

Parmi les évolutions structurelles, il y a notamment l’augmentation croissante des dépenses contraintes, c’est-à-dire incontournables. Notons que l’un des champs de consommation les plus concernés par la hausse des prix vise l’alimentation. Une hausse mesurée à 12 % environ par l’INSEE alors que dans la réalité les prix ont augmenté en moyenne de 20 % ( augmentation directe, absence de produits habituels, modification des conditionnements etc.).

Selon l’estimation provisoire de l’Insee, ce mercredi, l’inflation en France a ralenti, passant de 6,2% en novembre et octobre à 5,9% en décembre. Une bonne nouvelle- par ailleurs très contradictoire qui pourrait être de courte durée car l’institut de statistiques prévoit une nouvelle hausse des prix aux début de l’année 2023 jusqu’à atteindre un pic à 7%.

A noter que l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a ralenti plus fortement que l’indice des prix à la consommation (IPC) en décembre, la hausse sur un an tombant à 6,7%, contre 7,1% en novembre.

Malgré ce ralentissement de l’inflation, l’embellie pourrait être de courte durée. L’insee prévoit, en effet, que l’IPC devrait atteindre un pic de 7% début 2023, avant de reculer plus durablement à partir du mois de mars. Cela s’explique notamment par la hausse de 15% des prix réglementés de l’énergie prévue début 2023, ceux du gaz devant être relevés en janvier et ceux de l’électricité en février. Le bouclier tarifaire plafonne actuellement la hausse des tarifs de l’énergie à 4%.

À l’échelle européenne, la tendance était, en cette fin d’année 2022, également à la baisse. En novembre, l’inflation des prix à la consommation avait, pour la première fois depuis juin 2021, ralenti à 10% sur un an au sein de la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique). Décembre est aussi positif pour de nombreux pays européens. En Allemagne, l’inflation est passée de 10% en novembre à 8,6% en décembre quand l’Espagne a connu une chute de 6,8% à 5,8% le mois dernier.

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. du pipeau !

L’inflation ralentit d’après l’INSEE….. du pipeau !

On peut se demander par quel miracle l’INSEE a constaté un ralentissement de l’inflation de 6,2 en novembre à 5,9 en décembre. Il faudrait en effet qu’en un mois l’envol des prix se soit nettement tassé. Le problème est que l’indice des prix de la consommation de l’INSEE est complètement obsolète.

En effet depuis le Covid notamment et encore davantage depuis la crise de l’énergie, la structure de consommation des ménages a été profondément modifiée. Pour parler clair, on ne consomme pas exactement la même chose et dans les mêmes proportions. Ainsi l’INSEE prend en compte un tassement des prix alors que le volume de consommation des biens visés a diminué.

Parmi les évolutions structurelles il y a notamment l’augmentation croissante des dépenses contraintes, c’est-à-dire incontournables. Notons que l’un des champs de consommation les plus concernés par la hausse des prix vise l’alimentation. Une hausse mesurée à 12 % environ par l’INSEE alors que dans la réalité les prix ont augmenté en moyenne de 20 % ( augmentation directe, absence de produits habituels, modification des conditionnements etc.).

Selon l’estimation provisoire de l’Insee, ce mercredi, l’inflation en France a ralenti, passant de 6,2% en novembre et octobre à 5,9% en décembre. Une bonne nouvelle- par ailleurs très contradictoire qui pourrait être de courte durée car l’institut de statistiques prévoit une nouvelle hausse des prix aux début de l’année 2023 jusqu’à atteindre un pic à 7%.

A noter que l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a ralenti plus fortement que l’indice des prix à la consommation (IPC) en décembre, la hausse sur un an tombant à 6,7%, contre 7,1% en novembre.

Malgré ce ralentissement de l’inflation, l’embellie pourrait être de courte durée. L’insee prévoit, en effet, que l’IPC devrait atteindre un pic de 7% début 2023, avant de reculer plus durablement à partir du mois de mars. Cela s’explique notamment par la hausse de 15% des prix réglementés de l’énergie prévue début 2023, ceux du gaz devant être relevés en janvier et ceux de l’électricité en février. Le bouclier tarifaire plafonne actuellement la hausse des tarifs de l’énergie à 4%.

À l’échelle européenne, la tendance était, en cette fin d’année 2022, également à la baisse. En novembre, l’inflation des prix à la consommation avait, pour la première fois depuis juin 2021, ralenti à 10% sur un an au sein de la zone euro (les 20 pays à avoir adopté la monnaie unique). Décembre est aussi positif pour de nombreux pays européens. En Allemagne, l’inflation est passée de 10% en novembre à 8,6% en décembre quand l’Espagne a connu une chute de 6,8% à 5,8% le mois dernier.

Inflation: Les approximations méthodologiques de l’INSEE

Inflation: Les approximations méthodologiques de l’INSEE

 

 

Il y a sans doute longtemps que les dirigeants de l’INSEE n’ont pas effectué eux-mêmes leurs courses dans un supermarché ou un commerce de détail. Sinon, ils auraient constaté la valse des étiquettes bien au-delà des 5 % annoncés. Pour nombre de ménages les charges de prêts à l’acquisition d’un logement représentent et de loin le premier poste de dépenses. Pourtant, cette dépense n’est pas intégrée dans l’indice des prix à la consommation de l’INSEE ! L’indice des prix à la consommation sous-estime donc l’inflation, car son calcul ne prend pas en compte les prix de l’immobilier, l’achat d’un logement étant considéré par l’Insee comme un investissement, et non comme un bien de consommation. Toutefois, la Banque centrale européenne pourrait revoir cette définition.

Par ailleurs l’indice INSEE n’intègre pas les profondes modifications de la structure des consommations où les dépenses contraintes prennent de plus en plus de place et subissent les augmentations les plus significatives.

Depuis des années, nos dirigeants assurent que les prix n’augmentent pas. À peine 1,4% en 2019. Et pourtant, le ressenti des Français est bien différent. Il faut dire qu’un élément capital, essentiel même, n’est pas pris en compte dans le calcul des prix : l’immobilier. Et pourtant, en 20 ans, les prix de l’immobilier ont doublé, voire triplé dans les grandes villes. Soit une augmentation de plus de 200%. C’est ce que l’on appelle une inflation galopante.

L’Insee ne tient pas compte de l’immobilier dans l’indice des prix, parce qu’elle calcule l’indice des prix « à la consommation ». Tout est question de définition. Acheter un appartement ne fait pas partie de la consommation. On ne consomme pas un appartement, il s’agit d’un investissement qui garde toute sa valeur, et que son propriétaire pourra transmettre à ses enfants.

 

Inflation: Les faux calculs de l’INSEE

Inflation: Les faux calculs de l’INSEE

 

 

Pour nombre de ménages les charges de prêts à l’acquisition d’un logement représentent et de loin le premier poste de dépenses. Pourtant, cette dépense n’est pas intégrée dans l’indice des prix à la consommation de l’INSEE ! L’indice des prix à la consommation sous-estime donc l’inflation, car son calcul ne prend pas en compte les prix de l’immobilier, l’achat d’un logement étant considéré par l’Insee comme un investissement, et non comme un bien de consommation. Toutefois, la Banque centrale européenne pourrait revoir cette définition.

Par ailleurs l’indice INSEE n’intègre pas les profondes modifications de la structure des consommations où les dépenses contraintes prennent de plus en plus de place et subissent les augmentations les plus significatives

Depuis des années, nos dirigeants assurent que les prix n’augmentent pas. À peine 1,4% en 2019. Et pourtant, le ressenti des Français est bien différent. Il faut dire qu’un élément capital, essentiel même, n’est pas pris en compte dans le calcul des prix : l’immobilier. Et pourtant, en 20 ans, les prix de l’immobilier ont doublé, voire triplé dans les grandes villes. Soit une augmentation de plus de 200%. C’est ce que l’on appelle une inflation galopante.

L’Insee ne tient pas compte de l’immobilier dans l’indice des prix, parce qu’elle calcule l’indice des prix « à la consommation ». Tout est question de définition. Acheter un appartement ne fait pas partie de la consommation. On ne consomme pas un appartement, il s’agit d’un investissement qui garde toute sa valeur, et que son propriétaire pourra transmettre à ses enfants.

 

L’Insee prend simplement en compte les loyers dans son calcul de l’indice des prix. Et même s’ils augmentent, ils ne pèsent que pour 6% dans cet indice;  Une sous-estimation indiscutable. Et pourtant, le logement est devenu l’un des premiers sujets de préoccupation des Français. Il absorbe plus de 25% du budget des ménages.

L’INSEE annonce la stagflation pour la France

L’INSEE annonce la stagflation pour la France

 

Une situation de quasi stagflation se prépare la France avec une croissance inexistant tandis que les prix vont continuer de s’envoler au-delà même de 5 %. La conséquence sera pour les ménages, les salariés et les épargnants qui verront leur pouvoir d’achat réduit.

Du coup ils vont réduire aussi leur consommation et participer encore à l’écroulement de la croissance. Bref une situation de crise se prépare pour la fin de l’année 2022 et 2023

« La stagflation correspond à une activité qui stagne et une inflation sur une période durable. Notre scénario pour le second trimestre est celui d’une croissance modeste avec une inflation qui reste élevée. Nous n’avons pas de scénario au-delà de la mi-année », a expliqué le chef du département de la conjoncture Julien Pouget, q ui évidemment ne veut pas se  » mouiller » par rapport aux prévisions du gouvernement qui prévoyait une croissance de 4 % !. L’Insee n’a pas non plus évoqué de scénario de récession.

Après avoir atteint 4,8% au mois d’avril, l’indice des prix à la consommation pourrait dépasser la barre symbolique des 5% d’ici juin. « Les chocs d’offre négatifs avec la guerre en Ukraine et la politique zéro covid en Chine augmentent les tensions sur les quantités et les prix. S’agissant des prix, ils atteignent des niveaux inédits depuis le début de nos séries dans l’agriculture (+69% pour les céréales), l’industrie. Ces prix à la production continuent de se transmettre aux prix à la consommation », explique Julien Pouget. « En mars 2022, les prix de production de l’industrie française ont augmenté de 24,4 % sur un an. Il s’agit de la plus forte augmentation depuis que ces séries sont calculées, janvier 1995 », souligne un récent billet de blog de l’Insee.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix les plus volatils (énergie, alimentation) pourrait grimper à 3,5% d’ici à juin contre 2,5% en juin. En moyenne annuelle, l’inflation sous-jacente était de 1,1% au cours de l’année 2021. La Banque centrale européenne (BCE) est actuellement sur une ligne de crête. Même si elle a déjà annoncé un resserrement de sa politique monétaire via l’arrêt du programme d’achat d’urgence face à la pandémie (PEPP), le conseil des gouverneurs doit éviter de freiner l’activité de la zone euro déjà empêtrée dans une croissance au ralenti au cours du premier trimestre.

 

La guerre en Ukraine a considérablement affecté la confiance et la consommation des ménages, traditionnel moteur de l’économie tricolore au cours du premier trimestre. Le pouvoir d’achat des ménages français a reculé de 1,5% entre janvier et mars et pourrait une nouvelle fois se replier de 0,5% au cours du second trimestre. « Il y a une baisse très nette de la confiance des ménages depuis le début de la guerre en Ukraine. L’indicateur mesurant l’opportunité de faire des achats importants marque une chute. Dans le même temps, l’indicateur mesurant l’opportunité d’épargner n’a pas vraiment diminué depuis le début de la crise sanitaire », souligne Julien Pouget.

Du côté des entreprises, la situation est particulièrement critique dans les secteurs très dépendants des énergies fossiles ou de l’étranger pour se procurer des matières premières ou des métaux. Dans l’automobile, la plupart des grands groupes et de leurs sous-traitants sont toujours dans le rouge. L’automobile reste marquée par des tensions d’approvisionnement. « Au mois de mars, la production automobile était encore inférieure d’un tiers à son niveau d’avant crise sanitaire », indique Julien Pouget. A l’opposé, certains secteurs dans l’informatique notamment continuent de tirer leur épingle du jeu, profitant de l’essor du numérique dans les entreprises depuis la pandémie.

 

Crise ukrainienne et croissance française : une évaluation au doigt mouillé de l’INSEE

Crise ukrainienne et croissance française : une évaluation au doigt mouillé de l’INSEE

 

La bataille des instituts proches du gouvernement est lancée pour minimiser les conséquences économiques de la crise ukrainienne notamment en matière d’inflation et de croissance. Ainsi c’est au doigt mouillé que l’INSEE, après la Banque de France, s’efforce de convaincre que les conséquences seront assez faibles pour la France et même plus faibles que pour la plupart des autres pays européens. Ainsi initialement le gouvernement avait retenu une prévision de croissance de 4 %. L’INSEE considère que la guerre en Ukraine va abaisser la croissance d’un pour cent.L’enjeu évidemment est de convaincre du contrôle de l’inflation afin de ne pas provoquer un réajustement des revenus, des salaires et autres pensions.

L’Insee maintient ainsi sa prévision d’une croissance de 0,3% du PIB au premier trimestre, malgré le choc de guerre en Ukraine et la hausse des prix. En février, le glissement sur un an des prix à la consommation a atteint 3,6%. «Il aurait été de l’ordre de 5% sans le ‘‘bouclier tarifaire’’ sur les tarifs réglementés de vente du gaz et de l’électricité», précise l’institut statistique. En mars, dans un scénario où le pétrole se stabiliserait autour de 125 dollars le baril, l’inflation dépasserait 4% sur un an, l’explosion des prix de l’énergie expliquant la moitié de la hausse. D’avril à juin, elle pourrait culminer à 4,5%.

L’inflation rogne le pouvoir d’achat des ménages qui baisserait de 1,4% au premier trimestre, mais cela ne provoquera qu’un un recul de 0,5% de la consommation selon l’institut !

Les enquêtes de conjoncture, réalisées entre le 25 février et le 14 mars, dévoilent cependant une baisse de 20 points des soldes d’opinion des patrons sur les perspectives générales et personnelles d’activité dans l’industrie, particulièrement marqué dans le secteur du transport.

La croissance sera, bien sûr, affectée par la guerre en Ukraine. «Si les prix des importations d’énergie se maintiennent au niveau de début mars, un tel renchérissement des matières premières affecterait le PIB français d’environ un point en 2022», a détaillé Olivier Simon, chef de la division synthèse conjoncturelle de l’Insee. Le gouvernement table toujours sur une croissance de 4%. La Banque de France s’est avancée dimanche sur un chiffre de progression du PIB de 2,8% sur l’année, dans un scénario où les prix resteraient durablement élevés.

 

Inflation : toujours en hausse, à 2,9% sur un an, selon l’Insee

Inflation : toujours en hausse, à 2,9% sur un an, selon l’Insee

 

Contrairement aux affirmations du gouvernement et de certains experts l’inflation ne recule pas en France après la flambée de 2021 mais continue sur le même chemin de hausse. Une Inflation mal évalueé en France du fait de la sous-estimation chronique par l’INSEE des dépenses contraintes qui ne cessent de progresser dans le budget des ménages. Ainsi L’inflation est repartie à la hausse en janvier, à 2,9% sur un an, après être restée stable à 2,8% en décembre, a rapporté mardi 1er février l’Insee dans une première estimation provisoire. Cette accélération s’explique essentiellement par une hausse des prix de l’énergie (+19,7%, après +18,5% en décembre) et des services (+2%, après +1,8% le mois précédent), a détaillé l’institut national de la statistique.

Les prix alimentaires ont eux aussi progressé de 1,5% (après +1,4% en décembre), tirés par les produits frais (+3,6% après +3,3% en décembre). En revanche, la hausse des prix des produits manufacturés a ralenti à +0,6% après +1,2% en décembre.Sur un mois, l’inflation augmente de 0,3%, après 0,2% en décembre.

 

Moral des patrons : au plus bas en avril, selon l’Insee. Et croissance en danger

Moral des patrons : au plus bas en avril, selon l’Insee. Et croissance en danger 

Le moral des patrons est au plus bas historique et les perspectives de croissance largement menacées compte  tenu de la persistance de la crise sanitaire et surtout compte tenu du manque de visibilité quant à une reprise normale des activités et de la mobilité.

.L’enquête sur le climat des affaires menée mensuellement par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) accuse une chute inédite pour le mois d’avril. Leur opinion sur les perspectives d’activité atteint « des points bas jamais explorés jusqu’alors par les enquêtes de conjoncture », précise l’Institut dans sa note publiée jeudi 23 avril.

Cet indicateur, en effet, perd 32 points en avril, après avoir déjà baissé de 11 points en mars, et tombe à 62 points. « L’ampleur de cette chute sur un mois est également inédite : en octobre 2008, après la faillite de Lehman Brothers, l’indicateur n’avait diminué que de 9 points », ajoute l’Insee.

La dégradation survenue en avril est particulièrement nette dans les services (– 37 points) et le commerce de détail (– 23 points). Dans l’industrie, avec une chute brutale et inédite de 16 points, l’indicateur atteint un point bas qui n’a été dépassé qu’à deux périodes : pendant toute l’année 1993, puis de fin 2008 à août 2009.

L’Insee confirme par ailleurs l’impact du confinement sur l’activité économique, de l’ordre de 3 points de produit intérieur brut (PIB) annuel par mois de confinement. « L’impact global du confinement sera certainement supérieur, car la reprise ne sera a priori pas immédiate et sera probablement d’autant plus lente que la durée du confinement aura été importante », ajoutent les experts. Et ce malgré le très léger regain d’activité constaté ces dernières semaines, « en particulier dans l’industrie et le bâtiment, où certaines entreprises auparavant à l’arrêt ont, sans doute, pu reprendre une partie de leur activité après avoir mis en place 

Économie -Croissance : l’INSEE un peu optimiste

Économie -Croissance : l’INSEE un peu optimiste

L’Insee prévoit une croissance du PIB de 3 % au premier trimestre de l’an prochain, puis de 2 % au deuxième trimestre. L’acquis de croissance atteindrait ainsi déjà 6 % au premier semestre, autant dire qu’on serait à plus de 10 % sans doute pour l’ensemble de l’année 2021.

Des prévisions optimistes qui visent sans doute à influencer le moral des consommateurs et des entreprises. Mais des prévisions qui contrastent avec celle de la Banque de France.

La Banque de France , elle,  indique que la croissance devrait diminuer autour de 9 % en 2020 et escompte un rebond de 5 % en 2021 et 2022. En clair,  la vraie reprise n’interviendra pas avant 2023 ; toutes choses étant égales par ailleurs car la Banque de France évacue aussi  l’hypothèse d’une crise économique et financière.

Sur l’ensemble de l’année 2020, la Banque de France prévoit désormais un recul du PIB de 9%, contre -8,7% dans ses précédentes estimations, une “récession très sévère” et “jamais vue depuis la dernière guerre”, souligne la Banque de France. Pour 2021 et 2022, le PIB de la France devrait se redresser de 5% (contre +7,4% et 3% dans les précédentes prévisions de la BDF) avant un peu plus de 2% en 2023.

“Au total, la perte de PIB est estimée à -11% en novembre et à -8% en décembre. Notre estimation de la contraction du PIB est de -4% au 4e trimestre 2020 (par rapport au trimestre précédent).”. Pour réaliser les prévisions de la Banque de France en 2021, il faudrait que le redressement soit très spectaculaire dès le premier trimestre, ce qui reste hypothétique mais pourtant annoncé par l’INSEE.

Croissance : l’INSEE un peu optimiste

Croissance : l’INSEE un peu optimiste

L’Insee prévoit une croissance du PIB de 3 % au premier trimestre de l’an prochain, puis de 2 % au deuxième trimestre. L’acquis de croissance atteindrait ainsi déjà 6 % au premier semestre, autant dire qu’on serait à plus de 10 % sans doute pour l’ensemble de l’année 2021.

Des prévisions optimistes qui visent sans doute à influencer le moral des consommateurs et des entreprises. Mais des prévisions qui contrastent avec celle de la Banque de France.

La Banque de France , elle,  indique que la croissance devrait diminuer autour de 9 % en 2020 et escompte un rebond de 5 % en 2021 et 2022. En clair,  la vraie reprise n’interviendra pas avant 2023 ; toutes choses étant égales par ailleurs car la Banque de France évacue aussi  l’hypothèse d’une crise économique et financière.

Sur l’ensemble de l’année 2020, la Banque de France prévoit désormais un recul du PIB de 9%, contre -8,7% dans ses précédentes estimations, une “récession très sévère” et “jamais vue depuis la dernière guerre”, souligne la Banque de France. Pour 2021 et 2022, le PIB de la France devrait se redresser de 5% (contre +7,4% et 3% dans les précédentes prévisions de la BDF) avant un peu plus de 2% en 2023.

“Au total, la perte de PIB est estimée à -11% en novembre et à -8% en décembre. Notre estimation de la contraction du PIB est de -4% au 4e trimestre 2020 (par rapport au trimestre précédent).”. Pour réaliser les prévisions de la Banque de France en 2021, il faudrait que le redressement soit très spectaculaire dès le premier trimestre, ce qui reste hypothétique mais pourtant annoncé par l’INSEE.

 

Conjoncture croissance : les indicateurs de l’INSEE en contradiction avec ceux de l’Europe

Conjoncture croissance : les indicateurs de l’INSEE en contradiction avec ceux de l’Europe

 

curieusement les indicateurs de l’INSEE montreraient une amélioration du climat des affaires en septembre. Ce que contredisent les indicateurs mesurés par l’institut IHS Markit. Une différence qui pourrait s’expliquer par le recours un peu excessif des pouvoirs publics et des institutions officielles à la méthode Coué. De toute manière les évolutions constatées en hausse par l’INSEE sont très marginales. Notons ensuite qu’il s’agit de mesurer un climat et non une évolution réelle de l’économie.

Pour l’INSEE Le climat des affaires en France s’est amélioré en septembre en dépit de la hausse des nouvelles infections au coronavirus qui a obligé le gouvernement à prendre de nouvelles mesures de restriction.

Son indice le mesurant a progressé à 92 contre 90 en août, son plus haut niveau depuis février, avant que la France n’entre dans une période de confinement généralisé de deux mois pour tenter de contenir l’épidémie de COVID-19.

L’indice mesurant le degré de confiance dans l’industrie manufacturière a progressé à 96, contre 92 le mois dernier et 95 attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters.

L’indice pour le secteur plus important des services s’est lui aussi amélioré, à 95 contre 93. Au contraire l’indice Markit observe une nette détérioration en France des services ce qui peut se comprendre avec les mesures de plus en plus restrictives concernant certaines activités.

 

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