Linky, Eolienne, 5G : danger des ondes
Le tribunal de Tours vient de donner raison à des usagers hypersensibles aux ondes électromagnétiques des compteurs Linky, des ondes émises par d’autres installations en particulier les éolienne ou la 5G. Des champs électromagnétiques existent naturellement partout dans la nature, sous l’influence d’orages, ou du champ magnétique terrestre notamment. D’autres naissent de l’activité humaine : que ce soit au niveau des appareils électriques, ou du fait des ondes utilisées pour la transmission d’informations. C’est la longueur d’onde du rayonnement qui détermine son impact sur l’organisme. Plus l’onde est courte, plus elle véhicule d’énergie. Certaines ondes électromagnétiques véhiculent tellement d’énergie qu’elles sont capables de briser les liaisons intra- et inter-moléculaires. Ce sont les rayons dits « ionisants », tels que les rayons X, les rayons gamma émis par les substances radioactives, ou encore les rayons cosmiques.
L’OMS est formelle : « Les champs électromagnétiques d’origine humaine qui résultent, pour une part importante, de l’activité industrielle (électricité, hyperfréquences et radiofréquences) engendrent des rayonnements qui correspondent à la région du spectre électromagnétique où la fréquence est relativement basse, c’est-à-dire du côté des grandes longueurs d’onde et les quanta d’énergie qu’ils transportent sont incapables de provoquer la rupture des liaisons chimiques. »
L’OMS ajoute toutefois que les champs de radiofréquence produits par les antennes de TV, de radio, de radar, les portables et les fours à micro-ondes etc « donnent naissance, dans l’organisme, à des courants induits, qui, si leur intensité est suffisante, sont capables de produire toute un gamme d’effets, tels qu’hyperthermie ou choc électrique, en fonction de leur amplitude et de leur fréquence. »
L’exposition aux champs électromagnétiques a considérablement augmenté du fait de l’évolution de nos modes de vie. La question se pose de savoir si l’exposition prolongée à des ondes, même à des fréquences relativement faibles, n’induit pas des changements biologiques préjudiciables.
Une étude parue le 9 mars 2015 de l’Université Jacobs de Brême aurait démontré toutefois que les ondes électromagnétiques favoriseraient la croissance de tumeurs existantes chez les souris.
Des chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour la toxicologie et la médecine expérimentale (ITEM, Basse-Saxe) avaient déjà mené en 2010 une étude sur la possible influence des champs de radiofréquences dites « Universal Mobile Telecommunications System » (UMTS), émis par les pylônes de téléphonie mobile sur le développement des tumeurs. Cette étude avait montré qu’une exposition prolongée aux champs UMTS stimulait la croissance des cellules cancéreuses.
L’étude de l’Université de Brême confirme donc ce résultat. L’analyse montre que le taux de tumeurs, causées par des substances cancérigènes injectées aux souris, est nettement plus élevé lorsque les souris sont exposées toute leur vie à des champs électromagnétiques. L’étude montre ainsi que les champs électromagnétiques générés par la téléphonie mobile renforcent le développement de tumeurs déjà existantes. Le problème, comme d’habitude c’est que les études ne sont pas menées sur des périodes suffisamment longues pour mesurer réellement les effets et que surtout les personnes électrosensibles en cessent d’augmenter et les risques avec.