Archive pour le Tag 'L’Inde'

Démographie: L’Inde premier pays du monde

Démographie: L’Inde premier pays du monde

Alors que la Chine connaît un grave problème de renouvellement démographique, la population de l’Inde ne cesse de progresser au point qu’elle sera dès cette année le pays le plus peuplé au monde.
La population indienne comptera 1,4286 milliard d’habitants d’ici le milieu de l’année 2023, contre 1,4257 milliard pour la population chinoise, selon le rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) sur l’état de la population mondiale publié ce mercredi 19 avril.

Selon le Pew Research Centre, centre de réflexion américain, la population indienne a augmenté de plus d’un milliard de personnes depuis 1950, année à partir de laquelle les Nations unies ont commencé à établir les données démographiques.

Une forte augmentation qu’a aussi connue la Chine. Sa population a doublé depuis les années 1960, pour dépasser 1,4 milliard aujourd’hui. En 2022, et pour la première fois en 60 ans, elle a toutefois baissé de 850 000 personnes, en raison d’un nombre de décès supérieur à celui des naissances. Selon les projections les plus pessimistes de ces démographes, la Chine pourrait n’avoir que 587 millions d’habitants en 2100, soit moins de la moitié qu’aujourd’hui.

Paradoxalement, cette baisse est intervenue malgré l’assouplissement de la politique de limitation des naissances ces dernières années. Il y a encore dix ans, les Chinois n’avaient le droit d’avoir qu’un enfant. Depuis 2021, ils peuvent en avoir trois.

Soit 12 ans après avoir franchi le seuil des 7 milliards d’habitants. Il faudra à peine un peu plus de temps, 15 ans, pour gagner un milliard d’habitants supplémentaires et atteindre les 9 milliards d’habitants en 2037. L’ONU projette un « pic » à 10,4 milliards dans les années 2080 et une stagnation jusqu’à la fin du siècle.

L’Inde devra choisir son camp

L’Inde devra choisir son camp

 

Le « multi-alignement » indien, qui vise uniquement à défendre les intérêts du pays, ménage aussi bien Moscou que Washington. Mais ce subtil équilibre devient de plus en plus difficile à tenir, analyse Guillaume Lagane, maître de conférences à Sciences Po Paris, dans une tribune au « Monde ».

 

Invité comme membre (depuis 2017) de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) au sommet de Samarcande (Ouzbékistan), les 15 et 16 septembre, le premier ministre indien, Narendra Modi, a indiqué à Vladimir Poutine que « l’heure [n’était] pas à la guerre » sans pour autant condamner l’invasion russe de l’Ukraine. Cette position de neutralité, accompagnée d’une abstention à l’ONU lors du vote de l’Assemblée générale condamnant la Russie, s’explique par la longue tradition locale de non-alignement comme par la proximité de Moscou et de New Delhi, mais elle pourrait se révéler dommageable sur le long terme pour la puissance indienne.

Le choix du non-alignement a été fait par Nehru peu après l’indépendance de l’Inde, en 1947. Nourri par l’anticolonialisme et la pensée gandhienne de non-violence, il impliquait le refus d’entrer dans les alliances que les Etats-Unis multipliaient alors contre l’URSS, mais pas celui de forger des liens privilégiés avec d’autres Etats anti-impérialistes, comme l’a montré la conférence de Bandung (Indonésie) en 1955 à laquelle New Delhi participe aux côtés de l’Indonésie ou de l’Egypte. A une époque de décolonisation, cette critique de l’Occident rapproche déjà les non-alignés du bloc de l’Est. La fin de l’URSS ne met pas fin à cette relation spéciale : l’Inde achète toujours la moitié de ses armes à la Russie actuelle.

Le déclenchement de la guerre en Ukraine n’a pas modifié ces priorités indiennes. Narendra Modi est soucieux de maintenir ses capacités de défense : il a conservé un lien privilégié avec Moscou, l’armée indienne participant, dans l’Extrême-Orient russe, aux manœuvres Vostok 2022. L’économie indienne veut profiter des ressources énergétiques russes : en 2022, la Russie a remplacé l’Arabie saoudite comme premier fournisseur du pays. Les achats d’engrais russes ont été multipliés par huit. Ce choix de neutralité s’inscrit, en outre, dans une diplomatie purement réaliste, cherchant uniquement à défendre les intérêts indiens et théorisée, sous le nom de « multi-alignement », par le ministre des affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar.

Ce choix peut, bien sûr, se défendre au regard du poids de l’Inde, qui n’a jamais été aussi grand. Narendra Modi peut légitimement penser qu’aucun pays occidental ne voudra se fâcher avec ce qui sera l’une des superpuissances du XXIe siècle. La population indienne est en passe de devenir la première du monde, dépassant la Chine par son dynamisme : en 2021, 24 millions de bébés indiens sont nés. En trois ans, naissent presque autant d’Indiens qu’il existe de Français. En 2022, le PIB de l’Inde a dépassé celui de l’ancien colonisateur britannique, faisant du pays la cinquième économie mondiale. Enfin, l’armée indienne (1,3 million de soldats) est jugée, par Washington, indispensable à l’équilibre des forces en Asie face à la Chine.

Chine: Une menace pour l’Europe et l’Inde

Chine: Une menace pour l’Europe et l’Inde

 

La reprise des négociations commerciales entre l’Inde et l’Union européenne procède moins d’un désir de commercer que de la volonté de répondre à un sentiment d’isolement partagé, analyse le politiste Christophe Jaffrelot dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 

Le rapprochement entre l’Inde et les pays européens est sans doute la variable géopolitique qui a été le moins commentée par les observateurs de la scène internationale. Cette évolution, qui a connu son point d’orgue au printemps [2021], n’en est pas moins remarquable : en mai, le sommet Inde-Union européenne (UE) a en effet confirmé une dynamique à l’œuvre depuis le milieu de la dernière décennie à travers l’annonce, notamment, de la reprise des négociations d’un traité de libre-échange.

Le commerce est au cœur du Partenariat stratégique indo-européen depuis sa création, en 2004. Mais les négociations, qui ont duré jusqu’en 2013, n’ont jamais permis la signature d’un tel traité en raison de nombreuses pierres d’achoppement, des barrières douanières (tarifaires et non tarifaires) indiennes dans des domaines aussi variés que l’automobile et l’agroalimentaire au refus de l’UE d’accorder les milliers de visas que l’Inde demandait, notamment pour ses ingénieurs informaticiens.

Ces pommes de discorde demeurent, et l’Inde est même devenue plus protectionniste ces dernières années. Elle n’a d’ailleurs toujours pas conclu de traité de libre-échange avec un pays se situant à l’ouest de sa frontière occidentale et a renoncé à rejoindre la grande zone commerciale qu’est devenu le Partenariat régional économique global en 2019. L’UE aussi se sent vulnérable sur ce terrain, le Brexit ayant réduit la zone de libre-échange qu’elle avait peu à peu construite, et les litiges commerciaux avec les Etats-Unis de Trump ayant montré la relative fragilité du partenariat transatlantique.

De fait, la reprise des négociations commerciales entre l’Inde et l’UE procède moins d’un désir de commercer que d’une décision politique issue d’un sentiment d’isolement partagé, d’autant plus que l’économie indienne connaît depuis 2017 un ralentissement que la crise du Covid-19 a amplifié et que les investisseurs européens ne se bousculent pas aux portillons indiens.

Les motifs politiques du rapprochement indo-européen se parent volontiers des atours de la démocratie. Il n’est pas un communiqué officiel sans que responsables européens et indiens chantent les louanges de leurs affinités en la matière – et cette antienne va gagner en ampleur à l’approche des Sommet des démocraties [le 9 et 10 décembre 2021 puis] en 2022. Mais, en privé, les diplomates européens sont souvent plus critiques et le Parlement européen lui-même a été, en 2021, le cadre de discours très critiques en la matière. De fait, depuis l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi, en 2014, « la plus grande démocratie du monde » vit à l’heure du nationalisme hindou.

Soupçons de corruption Rafale à l’Inde !

Soupçons de corruption Rafale à l’Inde !

 

 

De manière un peu naïve le parquet national financier et les grands médias découvrent  la possibilité de corruption lors de ventes de rafale à l’Inde. Le problème évidemment c’est que sans certaines méthodes douteuses la vente de matériel militaire serait impossible. Il faut en effet utiliser des appuis politiques incontournables, s’appuyer sur des intermédiaires pour le plus souvent emporter les marchés et ceci vaut pour tous les pays exportateurs comme les pays importateurs.

Parfois n’utilise même des arguments politiques très lourds. On peut par exemple s’interroger pourquoi la Suisse vient de choisir du matériel américain pour renouveler ses chasseurs au lieu de prendre de matériels Allemands ou Français. Pourtant la Suisse jouit d’une situation particulièrement confortable en Europe. À l’abri de la bureaucratie bruxelloise mais au cœur du marché européen qui lui permet de prospérer en toute tranquillité. Et en récompense, la Suisse choisit la protection militaire américaine ! Par quel miracle ?

Pour les rafales du signal Inde c’est l’époque Hollande qui est en question ( mais tous les présidents ont été mouillés de la même manière avec en plus souvent des commissions occultes pour financer leur partie. Là on découvre que la société Reliance Group a financé un film coproduit par Julie Gayet, la compagne de François Hollande. Le président de la République avait alors assuré n’avoir « pas eu le choix » du partenaire indien de Dassault. Ce qui avait suscité l’émoi en Inde. François Hollande a-t-il été piégé par des cercles proches du pouvoir à New Delhi ? Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, avait assuré que Paris n’avait subi « aucune pression » de la part de l’Inde. Faut-il y voir une négation en forme d’aveux ? « Commissions occultes ». Plus étonnant, en avril 2019, le journal Le Monde révélait que Paris avait, en 2015, annulé un redressement fiscal visant une entreprise française appartenant à Reliance Group. Et ce, pour un montant de 143,7 millions d’euros. À la croisée des pouvoirs politiques, judiciaires et économiques, l’affaire a pris un autre tournant à la suite de la publication d’un article de Mediapart.

Selon le site d’information, des « millions d’euros de commissions occultes » auraient été versés à un intermédiaire qui aurait aidé Dassault à conclure la vente, dont « une partie […] aurait pu être reversée sous forme de pots-de-vin » à des officiels indiens. Selon le groupe français, « aucune infraction n’[a] été signalée ». Mediapart a également fustigé le PNF et l’Agence française anticorruption (AFA) d’avoir « enterré » les soupçons concernant l’affaire. Pour être vraiment vertueux il est clair que les pays incriminés devraient renoncer à toute fabrication et exportation de matériel militaire car sur toutes les présidences on a découvert ces phénomènes d’intermédiation douteuse avec retour éventuel de rétro commissions. Mais tous les prêtres pays pratiquent de la manière.

Un futur accord commercial entre l’Union européenne et l’Inde ?

Un futur accord commercial entre l’Union européenne et l’Inde ?

Un projet d’accord commercial entre l’Union européenne et l’Inde pourrait bien prendre la place de celui qui était envisagé avec la Chine. En effet,  les relations entre l’Europe et la Chine ne cessent  de ce détériorer ces temps-ci. À tel point que le projet d’accord commercial sur des investissements réciproques a été gelé par les autorités européennes. En fait, l’Inde est aussi inquiète que l’Europe de la montée en puissance de la Chine non seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan politique.

L’accord conclu samedi à l’issue d’un sommet en visio-conférence avec le Premier ministre indien Narendra Modi permet de reprendre la négociation qui avait été lancée en 2007 sur un accord de libre-échange, puis suspendue en 2013.

« Nous sommes convenus de reprendre les négociations en vue de la conclusion d’un accord commercial équilibré, ambitieux, global et mutuellement bénéfique, qui répondrait aux défis actuels », affirme la déclaration conjointe adoptée lors du sommet. « Il est impératif de trouver des solutions aux problèmes d’accès aux marchés qui se posent depuis longtemps », précise la déclaration, qui annonce aussi le « lancement de négociations sur un accord autonome de protection des investissements ».

Nucléaire EDF: six EPR pour l’Inde

Nucléaire  EDF: six EPR pour l’Inde

 

 

EDF, en difficulté en France pour sa filière EPR pourrait construire six réacteurs en Inde.

EDF franchit une étape cruciale pour un gigantesque projet nucléaire en Inde. Le géant tricolore de l’énergie a remis au groupe nucléaire public indien « l’offre technico-commerciale engageante française en vue de la construction de six (réacteurs) EPR sur le site de Jaitapur », a annoncé dans un communiqué le groupe français. Ce n’est pas encore un accord mais c’est une étape cruciale. En s’engageant ainsi, le groupe public français, seul en lice, donne la base nécessaire pour conclure un accord d’ici à quelques mois. Cela permettrait de lancer enfin la construction d’un chantier évoqué depuis plus d’une décennie et surveillé de près par les autorités françaises et indiennes.

 

Mais alors que le méga-projet indien et ses 6 EPR entame une nouvelle étape, l’avenir pourrait bien, après la course au gigantisme, appartenir à un réacteur de taille bien plus modeste : les SMR, des petits réacteurs modulaires, dont la puissance ne dépasse pas les 300 mégawatts, contre plus de 1.500 pour les EPR. Conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation, ils intéressent de plus en plus les Etats-Unis, le Royaume-Uni mais aussi la France. « Les Américains misent beaucoup dessus, pour avancer plus vite que la Chine et récupérer le savoir-faire à l’export », fait valoir Nicolas Goldberg. Pour l’heure, seuls les Russes disent maîtriser la technologie.

EPR, SMR ou sortie du nucléaire : difficile de dire de quoi seront faites les prochaines décennies

. D’ici à 2050, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) prévoit que la capacité nucléaire mondiale pourrait augmenter de 82% dans son hypothèse haute… ou décliner de 7% dans son hypothèse basse. En France, un bilan prévisionnel baptisé « futurs énergétiques 2050 », commandité par le ministère de la transition écologique, est attendu à l’automne pour comparer les scénarios énergétiques, selon si l’Hexagone construit ou non des EPR. Mais pour l’heure, la décision sur d’éventuels nouveaux chantiers a été renvoyée au prochain quinquennat.

Numérique : L’Inde, futur grand mondial

Numérique : L’Inde, futur grand mondial

Ancien cadre supérieur dans une entreprise française de high-tech en Inde, Antoine Imbert rappelle, dans une tribune au « Monde », que l’Inde est, en 2021, à côté des Etats-Unis et de la Chine, un autre géant ignoré du numérique.

Tribune.

 

Ils sont trois et règnent sur une capitalisation boursière supérieure à celle du PIB de leur pays d’origine. Satya Nadella (Microsoft), Sundar Pichai (Alphabet) et Arvind Krishna (IBM) dirigent des entreprises dont la valeur cumulée dépasse les 3 000 milliards d’euros. Formés en Inde puis aux Etats-Unis, ayant gravi un à un les échelons de leurs entreprises, ils témoignent à leur manière de la formidable ascension numérique débutée il y a une vingtaine d’années par l’Inde et ses ingénieurs.

A cette époque, la peur du « bug de l’an 2000 » nécessite la mise à jour de millions de lignes de codes pour éviter des perturbations dans les systèmes bancaires, de transport ou d’énergie. Le temps est compté et les ressources insuffisantes : l’Inde s’impose alors comme un partenaire incontournable, disposant des milliers d’informaticiens qualifiés et anglophones alors nécessaires. L’an 2000 passera finalement sans encombre, et les ingénieurs en question démarrent leur ascension.

Alors que les regards sont tournés vers la Silicon Valley, l’Inde affirme sa spécificité comme véritable « usine logicielle » du monde, développant et maintenant les systèmes informatiques qui sous-tendent l’économie mondiale. Les services informatiques ont été le fer de lance de cette transformation, démarrée sous le sceau de la sous-traitance, et qui a vu le secteur passer de 0 % à 8 % du PIB indien en 2020.

Pourtant, dans le monde numérique, l’Inde demeure assez largement dans l’ombre, éclipsée par la puissance américaine et l’ascension chinoise. Les entreprises françaises et européennes, à quelques exceptions près, comprennent mal ce marché et tardent à l’investir. A tort, car la puissance numérique indienne s’articule désormais autour d’un vivier de talents unique au monde de 4,5 millions de développeurs, de multinationales, de centres de recherche et d’un écosystème important de start-up.

Longtemps attirés par les Etats-Unis, les jeunes surdoués issus des Indian Institutes of Technology sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à créer leur entreprise en Inde et à vouloir contribuer directement au développement du pays. Surtout, le marché intérieur est en pleine expansion. Comme toujours avec l’Inde, les chiffres donnent le tournis : avec 600 millions d’utilisateurs Internet disposant du réseau mobile le moins cher du monde, la numérisation touche une très large part de la population et transforme à grande vitesse les usages, dans les paiements mobiles par exemple.

Les États-Unis veulent renforcer l’alliance avec l’Australie, l’Inde et le Japon pour faire face à la Chine

Les États-Unis veulent renforcer l’alliance avec l’Australie, l’Inde et le Japon pour faire face à la Chine

 

 

Si comme prévu la tonalité à changer dans les rapports entre la Chine et les États-Unis, sur le fond on peut s’attendre à des divergences stratégiques presque identiques entre ces deux pays. Les États-Unis veut en effet renforcer l’alliance stratégique baptisée «Quad»,. Une alliance clairement pour faire face au danger chinois. Le département d’État américain a indiqué que le secrétaire d’État Antony Blinken allait s’entretenir avec ses homologues de chacun des trois pays. Au programme: la pandémie de Covid-19 et le changement climatique. «Ces discussions avec les ministres des Affaires étrangères du Quad sont essentielles pour faire avancer nos objectifs communs d’une région indo-Pacifique libre et ouverte et pour être à la hauteur des défis de notre temps», a dit le porte-parole du département d’État, Ned Price, mercredi à la presse.

La formation du Quad, groupement stratégique informel initié en 2007, avait été fortement encouragée par l’ex-Premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui voulait un contrepoids à une Chine de plus en plus puissante et ambitieuse. En novembre, les pays du Quad ont mené d’importantes manœuvres navales communes dans le golfe du Bengale.

Le journal chinois Global Times a récemment averti Joe Biden que renouveler l’alliance du Quad serait «une sérieuse bourde stratégique», et qu’il risquait une «sérieuse confrontation stratégique» avec Pékin en essayant de limiter son influence.

Ventes des Rafales à l’Inde : enfin

Ventes des Rafales à l’Inde : enfin

Il était temps car cet avion certes très performant a coûté très cher au contribuable . Faute de vente à l’étranger la France a été contrainte d’acheter seule des avions plus de (180)  normalement destinés en grande partie à l’exportation. . Une vraie rentre pour Dassault qui n’a en faiat guère pris de risque financier.  de Dassault ( de 100 à 150 millions l’exemplaire). Les négociations avec l’Inde butait avec le prix, aussi avec le transfert de technologie pour l’instant pas très envisageable compte tenu de l’absence de sous traitants qualifiés en Inde. Après 3 ans de négociations laborieuses,  la France et l’Inde ont conclu vendredi un accord pour la livraison de 36 Rafale de Dassault Aviation fabriqués en France, le second contrat à l’export scellé pour l’avion de combat français après celui avec l’Egypte. « J’ai demandé au président (François Hollande) la fourniture de 36 Rafale prêts à voler à l’Inde », a annoncé le Premier ministre indien Narendra Modi au premier jour d’une visite officielle en France, aux côtés de François Hollande. Il a précisé lors d’une conférence de presse que les termes et conditions du contrat devaient encore être finalisés et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra rapidement en Inde à cet effet, a dit le président français. Cet accord est séparé des négociations exclusives entamées il y a trois ans pour la livraison de 126 Rafale à New Delhi, dont 108 devraient être fabriqués en Inde par Hindustan Aeronautics Limited (HAL), ce qui rend les négociations compliquées, a-t-on appris de source française.  La vente qui a fait l’objet d’un accord vendredi portera dès lors sur des avions fabriqués uniquement en France. Selon des sources au ministère français de la Défense, les gouvernements indien français ont accéléré en décembre dernier des négociations qui se sont poursuivies jusqu’à vendredi. L’armée de l’air indienne entretient des relations anciennes avec Dassault Aviation, qui lui a déjà fourni dans le passé des Mirage 2000. Deux Mirage 2000 modernisés par le constructeur français ont été livrés le mois dernier aux autorités indiennes et cohabiteront ainsi avec les Rafale.

 

L’Inde menace l’OMC pour défendre ses pauvres

L’Inde menace l’OMC pour défendre ses pauvres

 

 

Lutter contre la pauvreté ou favoriser les échanges internationaux, c’est le dilemme de l’inde qui menace l’existence même de l’OMC. Après Cancun en 2003, Hong Kong en 2005 puis Genève en 2009 et 2011, l’OMC se retrouve lors d’une nouvelle conférence ministérielle à Bali pour tenter d’aboutir à un accord sur le programme de réduction des barrières au commerce mondial, lancé à Doha en 2001 mais resté depuis lettre morte.  La conférence ministérielle prend une nouvelle fois des allures de « réunion de la dernière chance », tant les discussions sont paralysées: malgré des mois de pré-négociations, aucun compromis n’a été atteint sur une ébauche d’accord qui aurait pu être soumis aux ministres à Bali, augurant mal du résultat.  Mais « l’enjeu » de Bali n’est « pas seulement une série de mesures pour doper l’économie mondiale », a averti le directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo, dans une lettre ouverte publiée dimanche dans le Wall Street Journal. Mais également « le rôle de l’OMC et du multilatéralisme ».  Un nouvel échec à Bali pourrait bien sonner le glas des négociations multilatérales sur l’ouverture du commerce, à l’heure où se multiplient les traités régionaux, comme entre l’Union européenne et le Canada par exemple.   »Si nous échouons ici, les conséquences seraient graves », estime M. Azevedo, qui a déployé des efforts désespérés pour relancer le cycle de négociations dit « de Doha » et ainsi faire mieux que son prédécesseur français Pascal Lamy, à qui il a succédé en septembre.   »Nous ne devons pas oublier l’importance qu’un résultat tangible à Bali aurait sur notre foi dans le système multilatéral », a renchéri lundi le ministre indonésien du Commerce, Gita Wirjawan, président de la réunion ministérielle.  Et même si un accord ne représente que « 5 à 10% » des objectifs de libéralisation du commerce mondial que l’OMC s’était fixée à Doha en 2001, cela resterait « infiniment mieux que ce que nous avons eu ces douze dernières années », a-t-il souligné.  Dans un nouvel appel lancé mardi matin, le ministre a appelé les 159 Etats-membres à « ne pas se laisser prendre en otage par les divergences entre les uns et les autres », dans une référence à l’épineuse question de la sécurité alimentaire, pierre d’achoppement des discussions.  Les 46 pays en développement du « G33″ voudraient accroître leurs subventions aux produits agricoles afin d’aider leurs fermiers et nourrir à bas prix les plus pauvres, mais cela est actuellement sévèrement limité par l’OMC, car considéré comme une forme de dumping.  Le gouvernement indien, à la pointe de ce combat, a réitéré sa fermeté dans le domaine. « Nous ne pouvons plus permettre que les intérêts de nos paysans soient sacrifiés sur l’autel des ambitions mercantiles des riches », a déclaré le très combattif ministre indien du Commerce, Anand Sharma, cité lundi dans le presse indienne.  Delhi, en difficulté à l’approche d’élections nationales, entend mettre en oeuvre un programme visant à offrir à prix artificiellement bas des denrées alimentaires de base à plus de 800 millions de pauvres.  La possibilité d’un compromis avec l’Inde semble ainsi conditionner tout accord à Bali, poussant Roberto Azevedo à appeler à un sursaut « politique » quelques heures avant l’ouverture officielle de la réunion, à 15h00 locales (07h00 GMT).   »C’est une question de volonté politique. La décision est entre les mains des ministres », a-t-il lancé.




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