Archive pour le Tag 'l’inconnu ?'

Politique-élections législatives : Un saut vers l’inconnu et un piège ?

Politique-élections législatives : Un saut vers l’inconnu et un piège ?

 

Indiscutablement la décision du président de dissoudre l’Assemblée nationale est un acte démocratique; le président reconnaît qu’il a été désavoué par les électeurs et normalement fait donc appel à eux pour reconstituer une représentation nationale. Un véritable saut vers l’inconnu pour tous les partis  sauf les marginaux qui dans toutes les circonstances sont condamnés à être des partis d’opposition

.L’inconnu pour le pouvoir, c’est de savoir s’il pourra ou non reconstituer une majorité perdue en regroupant des démocrates au-delà de « Renaissance »avec au minimum les républicains. Le risque pour le pouvoir actuel,  c’est de disparaître politiquement à terme. Pas sûr qu’il puisse regrouper au-delà des « Républicains« .

L’inconnu pour la gauche,c’est qu’elle n’est pas en capacité de présenter un front uni du fait précisément de la radicalité gauchiste de Mélenchon et surtout du changement de rapport de force interne. Logiquement les sociaux-démocrates socialistes et autres voudront diriger une éventuelle alliance mais sans doute elle aussi limitée aux écolos qui viennent d’éviter tout juste l’élimination.

Enfin l’inconnu pour le Front National, c’est la perspective de passer d’une logique d’opposition à une logique de gouvernants qui pourrait faire apparaître de nombreuses contradictions et les limites d’un parti attrape-tout. L’exemple de l’Italie est là pour montrer la différence qu’il y a entre l’opposition et le pouvoir. Meloni antieuropéenne avant les élections s’est très fortement rapprochée de Bruxelles après. Même contradiction à propos de l’immigration.

Le piège encore pour le Front National c’est de faire l’expérience de la gestion pendant 3 ans et en même temps précisément afficher ses limites, ses faiblesses voire ses compétences. Au minimum le Front national sera attendu à propos du rétablissement de l’autorité partout : sur la sécurité, sur l’immigration, sur la justice, sur le trafic de drogue. Mais il devra aussi traiter d’autres nombreuses crises  beaucoup plus complexes par exemple comme sa compétitivité, son système éducatif, son endettement. On comprend que le Front National se soit montré particulièrement prudent après son succès et le discours de Bardella  a fait l’objet d’une  certaine retenue sans doute entenant compte de cet inconnu.

Le risque pour le Front National c’est d’arriver prématurément au pouvoir suprême et de se discréditer par sa gestion d’ici 2027.

Enfin le risque pour la France c’est de connaître une très forte période d’incertitude voir même de chaos si des mesures suffisamment cohérentes, partagées et significatives ne sont pas prises.

Dissolution de l’assemblée: Un saut vers l’inconnu et un piège ?

Dissolution de l’assemblée: Un saut vers l’inconnu et un piège ?

 

Indiscutablement la décision du président de dissoudre l’Assemblée nationale est un acte démocratique; le président reconnaît qu’il a été désavoué par les électeurs et normalement fait donc appel à eux pour reconstituer une représentation nationale. Un véritable saut vers l’inconnu pour tous les partis  sauf les marginaux qui dans toutes les circonstances sont condamnés à être des partis d’opposition

.L’inconnu pour le pouvoir, c’est de savoir s’il pourra ou non reconstituer une majorité perdue en regroupant des démocrates au-delà de « Renaissance »avec au minimum les républicains. Le risque pour le pouvoir actuel,  c’est de disparaître politiquement à terme. Pas sûr qu’il puisse regrouper au-delà des « Républicains« .

L’inconnu pour la gauche,c’est qu’elle n’est pas en capacité de présenter un front uni du fait précisément de la radicalité gauchiste de Mélenchon et surtout du changement de rapport de force interne. Logiquement les sociaux-démocrates socialistes et autres voudront diriger une éventuelle alliance mais sans doute elle aussi limitée aux écolos qui viennent d’éviter tout juste l’élimination.

Enfin l’inconnu pour le Front National, c’est la perspective de passer d’une logique d’opposition à une logique de gouvernants qui pourrait faire apparaître de nombreuses contradictions et les limites d’un parti attrape-tout. L’exemple de l’Italie est là pour montrer la différence qu’il y a entre l’opposition et le pouvoir. Meloni antieuropéenne avant les élections s’est très fortement rapprochée de Bruxelles après. Même contradiction à propos de l’immigration.

Le piège encore pour le Front National c’est de faire l’expérience de la gestion pendant 3 ans et en même temps précisément afficher ses limites, ses faiblesses voire ses compétences. Au minimum le Front national sera attendu à propos du rétablissement de l’autorité partout : sur la sécurité, sur l’immigration, sur la justice, sur le trafic de drogue. Mais il devra aussi traiter d’autres nombreuses crises  beaucoup plus complexes par exemple comme sa compétitivité, son système éducatif, son endettement. On comprend que le Front National se soit montré particulièrement prudent après son succès et le discours de Bardella  a fait l’objet d’une  certaine retenue sans doute entenant compte de cet inconnu.

Le risque pour le Front National c’est d’arriver prématurément au pouvoir suprême et de se discréditer par sa gestion d’ici 2027.

Enfin le risque pour la France c’est de connaître une très forte période d’incertitude voir même de chaos si des mesures suffisamment cohérentes, partagées et significatives ne sont pas prises.

Fin des voitures thermiques en 2035: le saut dans l’inconnu ?

Fin des voitures  thermiques en 2035: le saut dans  l’inconnu ?

« Je ne sais pas si nous aurons les clients pour ces voitures électriques qui coûtent 50 % plus cher », a précisé Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, sur BFM Business. « Je ne sais pas non plus si on aura l’électricité décarbonée pour faire tout ça », a-t-il ajouté ( dans l’OPINION)

 

 

Bruxelles pèche-t-elle par un trop-plein de zèle écologique ? C’est du moins le narratif déroulé par la Plateforme automobile (PFA), qui regroupe la filière. Son président, Luc Chatel, ancien ministre de l’Education, s’est inquiété de l’approbation historique du Parlement européen, mercredi 8 juin, afin d’interdire la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035. « L’interdiction du thermique, c’est un grand saut dans le vide, et un sabordage industriel », a-t-il fustigé sur BFM Business, jeudi 9 juin.

Mais encore ? « Je ne sais pas si nous aurons les clients pour ces voitures électriques, qui coûtent 50 % plus cher que les thermiques. On a déjà du mal à vendre des voitures aujourd’hui », a rappelé Luc Chatel dans son interview. Au-delà du marché des consommateurs, les conditions physiques interrogent. « Il y a 60 000 bornes de recharge aujourd’hui. Pour la montée en puissance prévue d’ici 2030, il en faudrait environ un million, rien que pour la France », a relèvé le représentant de la filière.Surtout, et c’est là où l’inquiétude est la plus saillante, quid de la production décarbonée d’électricité ? « Je ne sais pas non plus si on aura l’électricité décarbonée pour faire tout ça. On n’aura pas les nouveaux EPR », a détaillé Luc Chatel. La question de la production pilotable d’électricité reste structurelle.

Enfin, fort de lever l’angoisse à l’horizon, le président de la PFA a mis en garde contre les enjeux de souveraineté, y voyant « un boulevard pour l’industrie chinoise ». « Les Chinois, qui n’ont pas d’interdiction, vont continuer à faire de nouvelles voitures pendant 12 ans, beaucoup moins chères », a-t-il précisé

Fin des moteurs thermiques en 2035: le saut vers l’inconnu ?

Fin des moteurs thermiques en 2035: le saut vers l’inconnu ?

« Je ne sais pas si nous aurons les clients pour ces voitures électriques qui coûtent 50 % plus cher », a précisé Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, sur BFM Business. « Je ne sais pas non plus si on aura l’électricité décarbonée pour faire tout ça », a-t-il ajouté ( dans l’OPINION)

 

 

Bruxelles pèche-t-elle par un trop-plein de zèle écologique ? C’est du moins le narratif déroulé par la Plateforme automobile (PFA), qui regroupe la filière. Son président, Luc Chatel, ancien ministre de l’Education, s’est inquiété de l’approbation historique du Parlement européen, mercredi 8 juin, afin d’interdire la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035. « L’interdiction du thermique, c’est un grand saut dans le vide, et un sabordage industriel », a-t-il fustigé sur BFM Business, jeudi 9 juin.

Mais encore ? « Je ne sais pas si nous aurons les clients pour ces voitures électriques, qui coûtent 50 % plus cher que les thermiques. On a déjà du mal à vendre des voitures aujourd’hui », a rappelé Luc Chatel dans son interview. Au-delà du marché des consommateurs, les conditions physiques interrogent. « Il y a 60 000 bornes de recharge aujourd’hui. Pour la montée en puissance prévue d’ici 2030, il en faudrait environ un million, rien que pour la France », a relèvé le représentant de la filière.Surtout, et c’est là où l’inquiétude est la plus saillante, quid de la production décarbonée d’électricité ? « Je ne sais pas non plus si on aura l’électricité décarbonée pour faire tout ça. On n’aura pas les nouveaux EPR », a détaillé Luc Chatel. La question de la production pilotable d’électricité reste structurelle.

Enfin, fort de lever l’angoisse à l’horizon, le président de la PFA a mis en garde contre les enjeux de souveraineté, y voyant « un boulevard pour l’industrie chinoise ». « Les Chinois, qui n’ont pas d’interdiction, vont continuer à faire de nouvelles voitures pendant 12 ans, beaucoup moins chères », a-t-il précisé.




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