Archive pour le Tag 'l’incohérence'

Développement durable : L’évaluation indispensable pour éviter la démagogie et l’incohérence

 Développement durable : L’évaluation indispensable pour éviter la démagogie et l’incohérence

Le monde économique est aujourd’hui appelé à placer les critères environnementaux et sociaux au cœur de ses décisions. Une telle transformation impose, en parallèle des mesures d’efficacité et de performance propres à chaque activité, de connaître les impacts environnementaux et sociaux des choix effectués par les entreprises et les administrations.(la Tribune)

Collectif (*)

 

Un immense effort collectif est donc nécessaire pour mesurer ces impacts et disposer dans ces domaines de données fiables, intelligibles, comparables. Face aux défis environnementaux et sociaux, face à l’urgence climatique, la data est un levier majeur et indispensable pour mesurer et modéliser l’impact extra-financier d’un projet et ainsi prendre des décisions éclairées quant à sa mise en œuvre. Une approche industrielle fondée sur la donnée est un ingrédient essentiel non seulement à la mise à l’échelle du développement durable, mais également à l’efficacité et à la crédibilité de nos actions.

Nous devons tendre vers une estimation systématique et en amont, de l’impact extra financier d’un projet, y compris numérique. Une approche méthodique et la plus scientifique possible est nécessaire, appliquant si besoin divers scénarios. Tout au long du cycle de vie du projet, les calculs devraient être réactualisés. La data est ainsi la pierre angulaire d’une généralisation de prises de décisions réfléchies et éclairées.

Le budget vert, lancé en décembre 2017 sous l’égide de l’OCDE, répartit les choix budgétaires et fiscaux en trois catégories : les dépenses « vertes », « neutres » et « défavorables » en fonction de six objectifs environnementaux. Or, cette cotation repose sur la destination des dépenses et sur leurs effets supposés, pas sur une mesure complète et précise de l’impact de chaque projet. La donnée portant un potentiel inédit, toutes les parties prenantes ont intérêt à s’en saisir afin d’approfondir ce dispositif.

Pour être ambitieux mais pragmatique, il s’agirait, dans un premier temps, d’appliquer la méthode de l’empreinte carbone, qui prend en compte la globalité des émissions GES directes ou indirectes et d’élargir par la suite à des mesures d’alignement avec les accords de Paris. À terme, les autres impacts environnementaux et si possible sociaux pourront être intégrés au même titre que le coût de l’inaction, c’est-à-dire l’impact évité par la mise en œuvre du projet.

Notre recommandation s’inscrit dans le contexte d’une révolution européenne et mondiale dans le domaine du reporting RSE.  Nous sommes à la veille du dévoilement par l’EFRAG (European financial reporting advisory group) des critères standardisés dans le cadre de la nouvelle directive européenne CSRD (Corporate sustainability reporting). En parallèle, l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui développe les standards de durabilité facilitant le reporting extra-financier, travaille pour bâtir les indicateurs IFRS Sustainability Disclosure. La coopération de ces deux acteurs pour faciliter la mesure et la lecture de l’impact des grandes entreprises arrive à point nommé. C’est une opportunité historique pour les entreprises qui pourront précisément mesurer a priori et a posteriori l’impact de leurs projets à visée sociétale.

Dans ce domaine qui impose à tous les acteurs de nouveaux modes de pensée, de nouvelles méthodes de travail et de nouvelles normes, l’État peut jouer un rôle moteur, de chef de file pour impulser une dynamique nationale et européenne. Les estimations a posteriori, mais surtout a priori par les pouvoirs publics de l’impact réel de leurs mesures à but social ou environnemental pourront servir d’exemple et participer à la constitution d’une base de données pour que les entreprises, à leur tour, prennent ce chemin de réflexion.

Le sujet de la donnée n’est pas une question d’intendance, mais un sujet central pour l’ensemble des acteurs dont les décisions pèsent sur l’avenir de notre planète et de nos sociétés.

______

(*) Par Rim Tehraoui, chief data officer du groupe BNP Paribas, Côme Perpere, directeur du développement durable de Microsoft France et Romain Mouton, président du Cercle de Giverny.

Tribune cosignée par les membres du groupe de travail « Le rôle de la data dans l’industrialisation du développement durable » du Cercle de Giverny : Anne-Laure Calvez, directrice de l’engagement de l’entreprise d’Orano ; Carole Davies-Filleur, directrice exécutive sustainable technology France & Benelux d’Accenture ; Davide Forcella, directeur du JuST Institute ; Sylvain Guyoton, chief rating officer d’EcoVadis ; Philippe Kunter, directeur du développement durable et de la RSE de Bpifrance ; Fanny Picard, présidente d’Alter Equity ; Céline Soubranne, directrice du développement durable du groupe Axa ; Aurélie Stewart, directrice RSE d’Elior ; Lou Welgryn, présidente de Data for good.

Macron et l’environnement: le délire verbal, l’incohérence et l’immobilisme

 Macron et  l’environnement: le délire verbal, l’incohérence et l’immobilisme

 

C’est sans doute en matière d’environnement que Macron présentera le bilan le plus contrasté. En effet le président de la république n’a pas été avare de mots et de prestations médiatiques. Chaque fois qu’il le peut , il  glisse un couplet intégrant la problématique environnementale. Le problème c’est que l’action suit difficilement.

 

En outre, elle comporte de nombreuses contradictions avec des mesures gadgets le plus souvent mais aussi des mesures contre-productives non seulement sur le plan environnemental mais aussi sur le plan économique.

 

Ne parlons pas de ses relations tendues avec la commission dite citoyenne de 150 zozos choisis au hasard et qui ont débouché sur un magnifique programme qui aurait pu être élaboré dans un bistrot après quatre tournées l’apéritif. Une vraie auberge espagnole où les participants ont été savamment manipulés par les lobbies et les experts très orientés.

 

La pire hypocrisie consiste sans doute à continuer l’incontournable politique énergétique nucléaire mais  à la masquer avec d’inutiles éoliennes complètement improductives et qui engraissent  certains propriétaires de terrains souvent copains des responsables locaux qui aménagent en conséquence les plans locaux d’urbanisme et autre Scot.

 

Greenpeace juge «catastrophique» le bilan du chef de l’État, écrivant même : «Comment s’y prend-il pour toujours faire le contraire de ce qu’il dit ?» «Personne n’a fait autant que nous depuis trois ans ! Moi, je n’ai pas pris des lois pour dans dix ans», avait rétorqué le chef de l’État. Avant l’examen en mars du projet de loi climat, qu’a fait Emmanuel Macron pour l’environnement ?

 

 Il y a eu quand même quelques avancées avec la suppression des pailles en plastique, des cuillères en plastique et des coton-tige en plastique ! Mais rien évidemment sur le problème fondamental du scandaleux business de l’eau en bouteille plastique qui pollue toute la planète. «D’ici à 2022, nous avons pour objectif de doubler la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque», avait annoncé Emmanuel Macron. Le parc solaire photovoltaïque affichait une capacité de 7660 MW en 2017, et de 10.072 MW en 2020. Pour tenir la promesse, elle devra s’élever à plus de 15.000 MW en 2022. Concernant le parc éolien, il affichait une puissance de 12.121 MW en mars 2017 et de 16.897 MW en mars 2020. Une capacité doublée signifierait plus de 24.000 MW en 2022. «Je m’engage à tenir l’objectif de 32% en termes d’énergies renouvelables» d’ici 2030, en faite on est tout juste à 17 18 %. Et la perspective c’est évidemment ce qui a toujours été prévu à savoir la construction de six réacteurs nucléaires EPR « la perspective d’une réduction de l’énergie nucléaire à 50 % en 2025 constitue une véritable escroquerie.

Bilan Macron sur l’environnement: le délire verbal, l’incohérence et l’immobilisme

Bilan Macron sur l’environnement: le délire verbal, l’incohérence et l’immobilisme

 

C’est sans doute en matière d’environnement que Macron présentera le bilan le plus contrasté. En effet le président de la république n’a pas été avare de mots et de prestations médiatiques. Chaque fois qu’il le peut , il  glisse un couplet intégrant la problématique environnementale. Le problème c’est que l’action suit difficilement.

 

En outre, elle comporte de nombreuses contradictions avec des mesures gadgets le plus souvent mais aussi des mesures contre-productives non seulement sur le plan environnemental mais aussi sur le plan économique.

 

Ne parlons pas de ses relations tendues avec la commission dite citoyenne de 150 zozos choisis au hasard et qui ont débouché sur un magnifique programme qui aurait pu être élaboré dans un bistrot après quatre tournées l’apéritif. Une vraie auberge espagnole où les participants ont été savamment manipulés par les lobbies et les experts très orientés.

 

La pire hypocrisie consiste sans doute à continuer l’incontournable politique énergétique nucléaire mais  à la masquer avec d’inutiles éoliennes complètement improductives et qui engraissent  certains propriétaires de terrains souvent copains des responsables locaux qui aménagent en conséquence les plans locaux d’urbanisme et autre Scot.

 

Greenpeace juge «catastrophique» le bilan du chef de l’État, écrivant même : «Comment s’y prend-il pour toujours faire le contraire de ce qu’il dit ?» «Personne n’a fait autant que nous depuis trois ans ! Moi, je n’ai pas pris des lois pour dans dix ans», avait rétorqué le chef de l’État. Avant l’examen en mars du projet de loi climat, qu’a fait Emmanuel Macron pour l’environnement ?

 

 Il y a eu quand même quelques avancées avec la suppression des pailles en plastique, des cuillères en plastique et des coton-tige en plastique ! Mais rien évidemment sur le problème fondamental du scandaleux business de l’eau en bouteille plastique qui pollue toute la planète. «D’ici à 2022, nous avons pour objectif de doubler la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque», avait annoncé Emmanuel Macron. Le parc solaire photovoltaïque affichait une capacité de 7660 MW en 2017, et de 10.072 MW en 2020. Pour tenir la promesse, elle devra s’élever à plus de 15.000 MW en 2022. Concernant le parc éolien, il affichait une puissance de 12.121 MW en mars 2017 et de 16.897 MW en mars 2020. Une capacité doublée signifierait plus de 24.000 MW en 2022. «Je m’engage à tenir l’objectif de 32% en termes d’énergies renouvelables» d’ici 2030, en faite on est tout juste à 17 18 %. Et la perspective c’est évidemment ce qui a toujours été prévu à savoir la construction de six réacteurs nucléaires EPR « la perspective d’une réduction de l’énergie nucléaire à 50 % en 2025 constitue une véritable escroquerie.

Coronavirus: l’incohérence totale des interdictions de rassemblement

Coronavirus: l’incohérence totale des interdictions de rassemblement

 

Alors qu’il y a encore beaucoup d’inconnues concernant le Corona virus notamment son mode de propagation voire sa mutation possible. Le gouvernement de manière très anarchique multiplie les contradictions à propos des rassemblements. Ainsi par exemple vient-il de décider brutalement que l’’interdiction des rassemblements de plus de 5.000 personnes en milieu clos restera en vigueur jusqu’au 15 avril et non jusqu’au 31 mai comme l’avait dans un premier temps décidé le gouvernement, montre un arrêté publié samedi dans le Journal officiel. On se demande bien pourquoi on avance d’un mois et demi la suppression de l’interdiction. De toute manière certains rassemblements sportifs sont aussi curieusement autorisés là ou  évidemment la promiscuité est également très importante. L’l'argumentation du ministre de la santé est complètement incohérente :

“La situation sanitaire et les modalités d’organisation de la prévention contre la propagation du virus conduisent à fixer au 15 avril 2020 l’échéance initiale des mesures prévues (…) s’agissant de l’interdiction des rassemblements”, dit l’une des dispositions de l’arrêté signé par le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Les autorités françaises avaient annoncé la semaine dernière ces mesures de restriction pour freiner la propagation du coronavirus qui ont conduit à l’annulation de plusieurs manifestations, comme le semi-marathon de Paris ou le salon international de l’immobilier Mipim, programmé à Cannes du 10 au 13 mars.

La vérité sans doute c’est que le gouvernement est coincé entre ses préoccupations sanitaires vis-à-vis de l’opinion publique inquiète de la propagation du virus est la protection du business de certaines manifestations. Aucune autorité scientifique sérieuse ne peut en effet affirmer aujourd’hui que la décroissance de l’épidémie commencera 15 avril au lieu du 31 mai. Ce mélange sulfureux de préoccupations sanitaires avec la gestion de la communication du gouvernement est assez pitoyable.

Retraite : réforme universelle….. mais pas uniforme !!!! Bref l’incohérence

Retraite : réforme universelle….. mais pas uniforme !!!! Bref l’incohérence

 

Devant les exceptions qui ne cessent de s’additionner concernant le principe de l’universalité du régime de retraite, le pouvoir a trouvé un nouvel  élément de langage un peu surréaliste : « la réforme est bien universelle mais elle ne sera pas uniforme ». Autant dire que là c’est la porte ouverte pour donner des coups de canif dans les principes et finalement perpétuer nombre de régimes spéciaux comme ceux des militaires, des policiers, des pompiers, des danseurs de l’opéra, des marins, des routiers, des enseignants, des pilotes, des stewards, et sans doute au moins pour un temps voire pour toujours des salariés de la SNCF et de la RATP. Sans parler du scandale des retraites des sénateurs ( 4000 euros à partir de 6 ans de mandat) .  

 

Force est de constater le manque total de compétence sur  le sujet. Delevoye, sous-marin des assurances, a donné longtemps le change  jusqu’à ce qu’on s’aperçoive des conséquences qui avaient été mises sous le boisseau. L’exemple le plus significatif est sans doute celui qui concerne les enseignants. Des catégories qui seront les principales victimes dans la mesure où les primes sont insignifiantes. Les enseignants avec le système prévu perdraient tour de 700 € par mois de retraite (avec des dispersions autour de cette moyenne). Il faudrait donc les augmenter leur salaire de 25 à 30 %, soit une facture de 10 milliards par an.

Un fiasco financier complet car il faudra bien entendu ajouter le coût des nombreuses autres exceptions. Finalement financièrement, cette réforme va coûter beaucoup plus cher que l’ancienne qui aurait pu être amendée progressivement et sans la mise en scène politique catastrophique du pouvoir. La réforme universelle ne s’appliquera donc pas à tous puisqu’ on promet maintenant qu’elle ne sera pas uniforme. Une hypocrisie sémantique qui témoigne du manque de préparation, du manque  de clarté et de courage gouvernement.

 




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