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L’investissement immobilier pour pallier l’incertitude des retraites ?

L’investissement immobilier pour pallier l’incertitude des retraites ?

Par David Brauman, gérant associé de BLG immobilier dans la Tribune

Un article qui pense avoir trouver un des remèdes pour résoudre en partie la question de la crise des régimes des retraites. Le problème c’est qu’il fait l’impasse sur la crise du logement qui justement va priver une partie importante de la population et notamment les jeunes de l’accès à la propriété fautent de solvabilité suffisante face à la folle envolée des prix, à la hausse des taux d’intérêt et à la baisse du pouvoir d’achat . Avant de prétendre résoudre la question des retraites, il serait utile de résoudre la crise du logement en général NDLR

Incertitude et méfiance, une France inquiète. Le système de retraites actuel n’est pas crédible sur le long terme. Dans un contexte d’inflation galopante et de service public en difficulté, il y a fort à parier que les pensions versées s’avèreront insuffisantes, voire même inexistantes, et ce quelle que soit la profession exercée et le régime de retraite correspondant.

Si ce présage peut paraître bien sombre, il n’est pas l’apanage de quelques oiseaux de mauvais augure isolés : selon une analyse publiée par la Caisse des Dépôts en avril 2023, 78% des personnes interrogées s’inquiètent pour le système des retraites et 40 % pensent ne pas avoir de pension lorsque viendra l’heure de leur départ, chiffre qui atteint 52% chez les 25-34 ans (2). Cette préoccupation a été motrice dans les contestations de la réforme des retraites laborieusement actée par le Président, et s’assortit d’une méfiance croissante envers la politique.

De fait, au début de l’année 2022, « méfiance » est le deuxième mot le plus cité spontanément par les Françaises et Français lorsqu’on les interroge sur leur état d’esprit actuel, avec le score inédit de 37% de mention, juste après la lassitude et avant la morosité3. Incertitude quant aux retraites et baisse notable de la confiance dans les dirigeantes et dirigeants du pays, voilà deux motivations qui engagent à assurer ses vieux jours soi-même. Pour ce faire, il n’y a pas de secret. Il faut investir.

L’investissement, le choix de la raison
« Ta retraite c’est pas dans la rue, c’est dans la pierre » (4).

Ce slogan d’une récente campagne d’affichage placardée dans les rues parisiennes, donne le ton. Compter sur les pensions de retraites pour bien vivre, c’est prendre un risque considérable. Épargner et investir pour devenir propriétaire n’est pas un luxe, c’est un choix stratégique indispensable.

En 2018 en France, seuls 58% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale selon l’INSEE. La location est un gouffre financier, de l’argent jeté par les fenêtres. Quitte à avoir des dépenses mensuelles, autant qu’elles soient des mensualités de remboursement de prêt immobilier permettant l’acquisition, à terme, d’un patrimoine.

Des obstacles illusoires, l’investissement à la portée de la majorité

La réserve avancée du fait de revenus faibles par certaines et certains est loin d’être un véritable obstacle. Sous couvert d’être un « bon payeur », c’est-à-dire que lesdits revenus soient réguliers et que la situation professionnelle soit stable, les banques sont en réalité plutôt enclines à accorder des prêts immobiliers aux ménages modestes. Autre frein qui paralyse les particulières et particuliers, l’obsession de résider à proximité immédiate de son lieu de travail.

Fausse bonne idée, car ces lieux n’offrent pas forcément de logement à la vente et contraignent donc à la location ad vitam æternam. Or l’ère de l’emploi à vie est depuis plusieurs années déjà révolue, de fait, conditionner ses dépenses financières à la localisation de son job du moment et donc potentiellement se priver d’accéder à la propriété, gage de sécurité, relève d’un mauvais calcul.

Investir pour son avenir, cela témoigne d’une vision de long terme prudente et prévoyante. Et cela s’adresse particulièrement aux femmes, dont le patrimoine est inférieur à celui des hommes (5), écart qui tend à se creuser avec une différence de capital passée de 9% en 1998 à 16% en 2015 (6). Ne pas gaspiller son argent en loyer, ni le laisser croupir. Pour Sibylle Le Maire, directrice exécutive du groupe Bayard et fondatrice de ViveS, un média « pour les femmes qui osent parler d’argent », les femmes démontrent globalement une très bonne gestion des comptes du foyer mais se cantonnent souvent à la sphère domestique, restant encore majoritairement éloignées des cercles d’investissement (7). De fait, les éventuels divorces ou ruptures professionnelles, ainsi que le passage à la retraite les placent dans des situations de vulnérabilité financière. Il est temps d’oser placer son capital pour s’en prémunir.

Enfin investir, cela n’est pas abandonner la lutte pour le maintien du système de retraites solidaire si caractéristique de la France. Assurer ses arrières ne signifie pas renoncer à l’idée des droits sociaux. Mais s’il convient d’œuvrer en leur faveur, il s’avère précautionneux d’imaginer devoir faire sans. « Espérer le meilleur et prévoir le pire » pour résumer l’idée. Juste au cas où.

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(1) Sondage Toluna Harris Interactive pour Public Sénat et AEF Info, 27 mars 2023

(2) Analyse de la Caisse des Dépôts, 15 avril 2023

(3) Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF, 2022

(4) Campagne d’affichage de David Brauman, mars 2023

(5) Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes en France. Et de plus en plus » Le Monde, Marceau Bretonnier et Clémence Duneau, 12 juillet 2020

(6) Inequalities and the individualization of wealth, 2019

(7) Vidéo Le HuffPost « Inciter les femmes à investir leur argent, c’est l’objectif de ce média », 30 novembre 2022

Restaurants, bars : l’incertitude continue

Restaurants, bars : l’incertitude continue

 

 

Ce ne sont pas les dernières déclarations du chef de l’État qui risque de rassurer les professionnels de la filière de l’hôtellerie restauration. En effet le président de la république a seulement déclaré lundi, que les terrasses des établissements pourraient rouvrir «mi-mai».

 

Cette première période serait suivie de «quelques semaines» d’attente pour autoriser l’accès aux salles elles-mêmes. Pour les terrasses, il s’agit d’un concept d’abord très flou et qui risque d’évacuer évidemment les établissements qui ne peuvent occuper une partie de l’espace viaire.

Pour la suite, il faudra attendre quelques semaines a ajoutéle président de la république. Combien ? On ne sait pas. Peut-être à l’été, peut-être à l’automne, peut-être plus tard. Les propos du président de la République font soupirer Franck Delvau : «c’est exactement la même chose que ce que nous disait Jean Castex. Ce sont toujours des suppositions, alors que nous demandons des dates précises depuis le début», s’agace le patron de l’Umih en Île-de-France. «On continue à jouer au jeu du chat et de la souris. Mais quand vous êtes chef d’entreprise, fermé depuis le 29 octobre, comment voulez-vous vous organiser pour rouvrir votre bar, votre restaurant, avec ça ?», lance le représentant.

Wall Street gangrené par l’incertitude

Wall Street gangrené par l’incertitude

 

En une semaine, l’indice des valeurs technologiques Nasdaq a perdu 10 %. Un revers pour le président Donald Trump qui n’a cessé de vanter les prouesses de la Bourse américaine.

Un papier Arnaud Leparmentier du monde évoque l’incertitude qui gagne Wall Street (extrait)

« Donald Trump n’a pas tweeté, comme il l’avait fait la semaine dernière, lorsque Wall Street avait battu des records et s’en était prévalu. Mais son adversaire à la présidentielle, le démocrate Joe Biden, l’a fait : « Ce n’est pas Wall Street qui a construit ce pays. Ce sont les classes moyennes. Et les syndicats ont construit les classes moyennes. Donald Trump ne le comprend pas. Nous avons besoin d’un président qui le comprenne », a tweeté, lundi 7 septembre, M. Biden lors de la fête du travail, le Labor Day.

A deux mois de la présidentielle, la bataille sur le niveau de la Bourse, dont M. Trump a fait l’indicateur de son succès économique, se retourne en faveur du candidat démocrate. Le lendemain, mardi 8, Wall Street a dévissé pour la troisième séance consécutive, accentuant une correction sur les valeurs technologiques : l’indice Nasdaq a reculé de 4,11 %. Depuis le record atteint mercredi 2 septembre, la correction est de 10 %.

En apparence, le phénomène est pour l’instant mineur. L’indice a progressé de près des deux tiers depuis le plus bas atteint au début de l’épidémie de Covid-19, le 23 mars, et continue de marquer une progression de 20 % depuis le début de l’année. Il n’empêche, l’humeur est particulièrement morose, alors que tous les indices baissent (le Dow Jones a perdu 2,25 % mardi et l’indice S&P a régressé de 2,78 %).

Les valeurs de la tech en net recul

Le choc du jour fut la chute de 21 % du fabricant d’automobiles électriques Tesla, accélérée par l’annonce de General Motors d’une prise de participation dans le fabricant de batteries Nikola : la firme d’Elon Musk n’a peut-être pas le boulevard monopolistique escompté et les firmes de Detroit vont finir par réagir. Les autres stars de la tech, « vainqueurs » du confinement provoqué par le Covid-19, ont toutes reculé de plus de 4 % : Apple, qui a perdu 230 milliards de dollars de capitalisation boursière en trois jours, mais aussi Zoom, la firme de téléconférences, Amazon, le numéro un américain des ventes en ligne et, enfin, Facebook.

Surtout, d’autres mauvaises nouvelles se sont accumulées : comme l’a révélé le Wall Street Journal, Boeing rencontre des difficultés de contrôle-qualité, avec son Dreamliner 787, alors que la firme aéronautique n’a toujours pas reçu de feu vert pour faire voler ses 737 MAX. L’action a reculé de près de 6 %. De toute façon, il suffit de prendre l’avion et de fréquenter les aéroports déserts pour comprendre l’ampleur du désastre qui attend le secteur aéronautique. »

 

 

« La protection de la biodiversité démarre en bas de nos immeubles »

TRIBUNE

Les espaces verts en pied d’immeubles, sous-investis, représentent un terreau fertile, expliquent trois chercheurs de l’Université de Lyon, dans ce nouvel épisode de « L’Abécédaire de la ville ». Ouvrez à la lettre « B », comme « Biodiversité en milieu urbain ».




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