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Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin trop limitées

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin trop limitées


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Des relocalisations hypothétiques et très limitées

Des relocalisations hypothétiques et très limitées

 

 

Le discours sur les relocalisations a surtout été nourri par les défaillances du système de production et de distribution pendant les pics de la crise sanitaire. On comprend évidemment que pour certains biens essentiels relevant de la santé, il  soit nécessaire de s’approvisionner près des lieux de consommation. On a vu cependant que même pour les masques qui  ne constituent pas un produit très élaboré, la France avait des difficultés à satisfaire elle-même les besoins. Ne parlons pas de biens plus complexes où nous sommes dépendants des Allemands ou des Chinois par exemple. Un processus de relocalisation éventuelle ne peut s’inscrire que dans le temps. Il faut en effet des investisseurs, des compétences et évidemment une qualité et une compétitivité des biens produits. Or précisément la France se caractérise par des choix d’investissement industriel de faible qualité. Par exemple dans l’automobile l’Allemagne vend des produits chers mais de haut niveau quand la France se concentre surtout sur les véhicules bas de gamme. Une des rares exceptions est la construction aéronautique ( cependant à dimension européenne).

Depuis la crise financière de 2008, la question du « made in France » revient régulièrement sur la table. Car « la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé » avec un million d’emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.

Une désindustrialisation généralement mise sur le compte d’un coût du travail trop élevé, de la difficulté à licencier, d’une fiscalité trop lourde ou d’une trop grande complexité administrative. Sans parler de certains syndicats gauchistes qui freinent toute évolution structurelle.

À court terme les relocalisations seront très limitées et la priorité est sans doute de sauver ce qui peut l’être encore du potentiel industriel actuel. « La  réindustrialisation n’est pas une solution à la crise » immédiate estime Vincent Vicard, spécialiste de la compétitivité française au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii).

Les  industries intenses en main d’œuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France. « On va recréer des emplois, mais pas ceux qu’on a perdus en délocalisant », résume M. Mouhoud, auteur d’un livre intitulé « Mondialisation et délocalisation des entreprises » (éd. La Découverte).

Il existe « des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu’on a plus du tout parce que les technologies ont évolué » comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d’un récent fascicule intitulé « Relocaliser la production après la pandémie? »

Dans l’électronique notamment, « les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable », argue-t-il, mais « on pourrait envisager d’attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies » comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.

Dans l’industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et « ne permettent absolument pas d’expliquer la différence entre la France et l’Allemagne » même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d’organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l’étranger plutôt qu’en France.

Des études outre-Rhin montrent que le fait que la moitié des membres des conseils de surveillance sont des représentants du personnel dans les grands groupes allemands « a tendance à réduire l’externalisation, à réduire les délocalisations », selon cet économiste.

En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu’ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste. Et le CICE a eu « un impact sur les exportations et l’investissement nul », toujours selon M. Vicard.

 

Dépenses des collectivités limitées à 1.2%

Dépenses  des collectivités limitées à 1.2%

 

Les dépenses seront limitées à 1,2 % par an  pour les collectivités territoriales qui ont adhéré aux  contrats de performance financière avec l‘Etat. Près de 340 collectivités dépensant plus de 60 millions d‘euros par an sont concernées par ces contrats. Ces contrats visent à limiter le rythme de progression annuel des dépenses des collectivités (régions, départements et communautés d‘agglomération ou de communes) à 1,2%, ce qui permettrait de réaliser une économie de 13 milliards d‘euros sur le quinquennat par rapport à la progression tendancielle des dépenses de fonctionnement locales. “Si ce taux est respecté, la collectivité pourra être garantie dans la stabilité de ses ressources dans les années qui suivent et trouver un avantage (…) en matière de subventions à l‘investissement”, a-t-il ajouté. En apparence contraignant, cet engagement autorise des marges de manœuvre certaine quand on connaît le laxisme de la gestion budgétaire de nombreux de collectivités locales. La vérité c’est que dans la plupart des collectivités territoriales, on ne maîtrise plus les superstructures qui n’ont cessé de se développer depuis le début de la décentralisation. Pour preuve,  des évolutions d’effectifs en hausse bien au-delà de ce qui était nécessaire pour les champs d’activité décentralisée. Pas sûr que la dernière réforme territoriale soit de nature à réduire ses dépenses incontrôlées dans la mesure où on a rajouté des couches aux anciennes couches administratives : communes, agglo, départements et régions. La Cour des comptes, qui a publié son rapport annuel mercredi, a émis des réserves sur les capacités du gouvernement à baisser le déficit public en 2018, estimant que le ralentissement de la dépense publique “n’était pas garanti”, particulièrement du côté des collectivités locales.

EDF : les capacités de développement limitées par la situation financière

 

 

 

Une critique presque pudique de la Cour des Comptes à l’égard des capacités de développement d’EDF à l’international avec notamment en point de mire le projet de centrale EPR en Grande-Bretagne de le coup, le délai et la rentabilité des rampes. En réalité la capacité de développement en France est tout aussi limitée car la situation financière de l’électricien et catastrophique. Au point que cela a conduit le directeur financier du groupe, Thomas Piquemal, a démissionné. Témoin De la situation catastrophique d’EDF, la baisse de l’action en bourse. Une action qui lors  de son introduction en bourse en 2005 valait 32 € et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la baisse mondiale du prix de l’électricité et la sous-estimation de nombre de dépenses par l’électricien.-Cette dégringolade s’explique notamment par la défiance des investisseurs vis-à-vis des capacités de l’électricien à résister à un contexte de baisse des prix du marché d’une part et à faire face aux investissements colossaux qui l’attendent d’autre part. « La visibilité est tellement faible sur le montant total des coûts et des investissements à supporter dans les années à venir, dans un contexte de baisse des prix de gros de l’électricité, qu’il est impossible d’avoir une vue précise de la faculté de résistance du bilan de l’électricien », écrit dans une note le courtier Aurel BGC. Face à la crise financière dramatique d’EDF n’a donc pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que viendrait de décider, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui « accèderait » à la demande d’EDF visant à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls ».

Paris : Zones bientôt limitées 30 km/h

Paris : Zones bientôt limitées 30 km/h

A terme la vitesse limite de 30 kms sera généralisée à Paris. Une mesure évidemment idiote comme la plupart des mesures généralse. Si elle est respectée, cette mesure va générer de nombreux bouchons et donc aussi de la pollution supplémentaire. Indéniablement l’  insécurité routière et la vitesse sont corrélées mais la  gestion des vitesses ( en ville comme en dehors, voir à cet égard le projet de limitation à 80 hors zone urbaine ) doit être beaucoup plus fine et en fait être adaptée en fonction du caractère de dangerosité de chaque tronçon ; ce qui se pratique par exemple pour le métro ou le train où les accidents sont rarissimes. La généralisation des « zones 30″ se poursuitdonc  à Paris. D’ici à la fin de l’année 2015, 32 % des rues devraient être limitées à 30 km/h. La mesure est examinée ce mardi au conseil de Paris. A terme, la quasi-intégralité des rues de la capitale pourraient être concernées.  Dans les prochains mois, les quatre premiers arrondissements de Paris devraient passer entièrement à 30 km/h. Plusieurs secteurs de l’Est parisien sont aussi concernés, dans les 11e, 12e et 20 arrondissement. Il ne manque que la validation du conseil de Paris ce mardi pour que la mesure soit mise en place. En tout 32 % des rues de Paris seront limitées à 30 km/h contre 22 % actuellement. L’objectif est d’apaiser la circulation et faire mieux cohabiter les différents usagers. Mais pas sûr que cette généralisation des zones 30 km/h enchante les Parisiens. « Pour moi c’est impossible à respecter, » réagit un parisien. « Je trouve que c’est bien pour la sécurité mais je sais que je ne la respecte,‘ admet une francilienne. La rue de Rivoli et le boulevard Sébastopol concernés ? Il va pourtant falloir s’habituer à lever le pied à Paris puisque l’objectif, à terme, est bien de limité la quasi-intégralité des rues de la capitale à 30 km/h, à l’exception des grands axes. Mais la rue de Rivoli ou le boulevard Sébastopol pourraient par exemple très vite passer en « zone 30″. A ceux qui pensent que cette mesure va augmenter les bouchons, Christophe Najdovski, l’adjoint en charge des déplacements à la mairie de Paris répond : « Entre une ville limité à 50 et une ville majoritairement à 30 c’est une différence de seulement 1,5 km/h en ce qui concerne la vitesse moyenne ».

 

Sondage VL limitées à 80km/h sur départementales : 74% contre

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Une  réaction sas doute justifiée même si elle est par ailleurs contradictoire. En effet une mesure générale ne tient pas compte du taux de risques, or c’est une gestion plus fine de la vitesse en fonction des dangers potentiels qui doit définir la vitesse limite sur chaque tronçon. Ouverts à l’idée de voir évoluer la place de la voiture, les Français expriment donc une réticence envers certaines mesures de sécurité routière comme le passage de 90 km/h à 80 km/h sur les routes départementales, selon un sondage BVA paru samedi. Si 62 % des sondés approuvent l’interdiction de l’utilisation d’oreillettes ou de kits mains libres au volant, mesure qui entrera en vigueur le 30 juin, seul un quart est favorable à la baisse de la vitesse autorisée sur les routes départementales, indique ce sondage réalisé pour l’entreprise d’assistance et de dépannage de l’habitat Doméo, et pour la presse régionale. La grande majorité des Français est opposée (74 %) à cette mesure, et les habitants des communes rurales renâclent le plus à cette idée : seulement 16 % y sont favorables. La vitesse est une question sensible pour les automobilistes, qui rechignent à se plier aux règles : il est ainsi arrivé à neuf conducteurs sur dix de ne pas respecter les limitations de vitesse. Un Français sur deux (49 %) avoue dépasser les limites autorisées parfois, voire souvent. «Plus indisciplinés ou plus honnêtes, les conducteurs des régions du Nord-Ouest sont 6 sur 10 à déclarer ne pas respecter souvent ou parfois les limitations», relève l’étude.

Russie : des menaces limitées pour Obama

Russie : des menaces limitées pour Obama

Obama menace finalement assez mollement la Russie convaincu que les conséquences économiques seraient néfastes pour la Russie comme pour l’économe mondiale. Du coup, c’est sans doute davantage un avertissement qu’une véritable sanction, cela pour éviter un nouvel expansionnisme géographique de la Russie. « La Russie doit comprendre qu’une escalade supplémentaire ne fera que l’isoler davantage de la communauté internationale », a affirmé M. Obama lors d’une courte intervention à la Maison Blanche en annonçant de nouvelles sanctions contre des individus, et pour la première fois, une banque.  Vingt personnes ont ainsi été ajoutées à la liste des individus sanctionnés dans le cadre de la situation en Ukraine, a ensuite précisé le département du Trésor. Onze responsables russes ou pro-russes en Ukraine avaient déjà été punis lundi, voyant leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés.  Les nouvelles sanctions visent de proches collaborateurs du président Vladimir Poutine, dont Sergueï Ivanov, son chef de cabinet, et Alexeï Gromov, adjoint de ce dernier. En outre, sont punis les frères Arkadi et Boris Rotenberg, oligarques et amis personnels de M. Poutine ayant bénéficié, selon le Trésor, de contrats massifs liés aux installations des jeux Olympiques de Sotchi en février.  La banque concernée par les sanctions est « Bank Rossiya », présentée par des responsables américains comme très proche du Kremlin et détenant des avoirs de membres de l’entourage du président Poutine. Le « principal actionnaire individuel » de l’établissement, Iouri Kovaltchouk, figure également sur la nouvelle liste diffusée par l’administration américaine.   »Conséquence des mesures du Trésor, tout avoir des personnes désignées aujourd’hui et sous juridiction américaine doivent être gelés. En outre, les transactions entre ces individus et entités et des Américains ou des personnes sur le sol américain (…) sont interdites ».   »Nous prenons ces mesures dans le cadre de la réaction à ce que la Russie a déjà fait en Crimée », a remarqué M. Obama, en notant qu’outre les responsables gouvernementaux, ces sanctions punissaient des personnes « avec d’importantes ressources et une grande influence, qui soutiennent le pouvoir russe, ainsi qu’une banque qui soutient matériellement ces personnes ».  Mais il a aussi brandi la menace de sanctions aux conséquences encore plus importantes. « J’ai signé un nouveau décret aujourd’hui qui nous donne l’autorité d’imposer des sanctions non pas seulement à des individus, mais sur des secteurs clé de l’économie russe », a-t-il révélé, sans plus de détails. Ce n’est pas ce qui a notre préférence », a assuré M. Obama. « Ces sanctions auraient non seulement des conséquences importantes sur l’économie russe, mais pourraient aussi en avoir sur l’économie mondiale ».  Un des sous-secrétaires au Trésor, David Cohen, a affirmé que l’économie russe avait déjà commencé à souffrir des conséquences de l’intervention en Ukraine.   »Avec sa monnaie au plus bas, sa bourse en baisse de 20% cette année et une hausse notable des taux d’intérêt, la Russie a déjà commencé à subir les coûts économiques de sa tentative illégale de saper la sécurité, la stabilité et la souveraineté de l’Ukraine », a-t-il assuré.  M. Obama a en outre insisté sur le fait que le soutien de son pays à ses alliés de l’Otan resterait « inébranlable », et qu’il ferait passer ce message lors de la tournée qu’il va entreprendre en Europe à partir de lundi, aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie.  Le dirigeant américain a toutefois assuré que « la diplomatie se poursuit entre les Etats-Unis et la Russie », et que Moscou pouvait encore résoudre la crise via une « solution diplomatique » avec les autorités de Kiev.

 

Péages autoroutes : augmentations limitées en 2014 ?

Péages autoroutes : augmentations limitées en 2014 ?  

 Les hausses des tarifs attendues le 1er février prochain devraient être très modérées. Entre 1 et 1,5%, contre 2,1%, en moyenne, l’an dernier. Soit entre 50 et 75 centimes pour un trajet Paris-Bordeaux. Contactés, les exploitants du réseau (Vinci, ASF, Sanef, APRR) n’ont pas souhaité confirmer ces chiffres, mais reconnaissent que des négociations sont en cours. Chaque année, les exploitants fixent leurs prix en fonction du taux de l’inflation (de 0,70 %) et des investissements nécessaires à l’entretien de leur réseau. Et à chaque échéance, un bras de fer s’engage avec le ministère des Transports. Mais cette année, la raison supérieure de l’État l’aurait emporté. Cette hausse, si elle se confirme, serait la plus faible depuis dix ans. Au risque pour Bercy, qui encaisse 40% des recettes des péages, de réduire ses rentrées fiscales. Le solde couvre les frais de fonctionnement (à hauteur de 15%) et les remontées aux actionnaires de dividendes et aux banques de remboursements sur les emprunts souscrits par les exploitants pour racheter les parts de l’État lors des privatisations des autoroutes en 2006. Les calages ne sont pas encore intervenus. Les sociétés comptent mettre en avant la hausse de 0,4 point de la TVA au 1er janvier. Et la hausse de 50% au printemps de la redevance domaniale. Cette taxe annuelle versée en juillet à l’État par les sociétés d’autoroutes a gonflé de quelque 100 millions d’euros et est reversée à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf). Elle a été attaquée par les sociétés d’autoroutes devant le Conseil d’État.




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