Archive pour le Tag 'limitation'

Service publics transports: Limitation du droit de grève par le Sénat

Service publics transports:  Limitation du droit de grève par le Sénat

Du fait des grèves répétées ,  le Sénat a déposé une proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans les transports publics.
« Depuis 1947, il n’y a pas une année sans un jour de grève à la SNCF », soupire Philippe Tabarot, sénateur LR (Alpes-Maritimes), rapporteur de cette proposition de loi. Cette volonté d’avancer sur le sujet résonne aussi avec l’échéance, qui se rapproche, des Jeux olympiques de Paris : la CGT-RATP a déposé un préavis de grève allant du 5 février 2024 à 19 heures au lundi 9 septembre 2024 à 8 heures.

 

La mesure principale consisterait à sanctuariser trente jours où la grève serait interdite soit l es jours de grands départs, Noël, Pâques, le 14 juillet, le 15 août… seraient concernés, indique Philippe Tabarot. Et cela aux heures de pointe, par exemple entre 7 heures et 9 heures et 17 heures et 20 heures. »

La fixation de ces jours ferait l’objet, pendant un mois, de discussions entre les fédérations professionnelles, les syndicats et le ministère des Transports. À l’issue de ces négociations, au début du quatrième trimestre, un décret serait publié, consignant la liste des jours fixés. Ceux qui ne respecteraient pas ce texte pourraient faire l’objet de sanctions disciplinaires comme un avertissement ; ils n’encourraient pas de sanctions pénales (amende, emprisonnement…).
D’autres mesures, moins symboliques mais qui ont leur importance, figurent dans cette proposition de loi. « Les préavis dormants, dont certains sont déposés jusqu’en 2045, tomberaient au bout d’un mois si au moins deux agents ne s’en sont pas prévalus pour faire grève », avance Philippe Tabarot. De même, pour permettre aux entreprises et aux clients de mieux s’organiser, le délai de préavis pour se déclarer gréviste serait de 72 heures avant le mouvement, contre 48 heures aujourd’hui.

Transports: Limitation du droit de grève par le Sénat

Transports: Limitation du droit de grève par le Sénat

Du fait des grèves répétées ,  le Sénat a déposé une proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans les transports publics.
« Depuis 1947, il n’y a pas une année sans un jour de grève à la SNCF », soupire Philippe Tabarot, sénateur LR (Alpes-Maritimes), rapporteur de cette proposition de loi. Cette volonté d’avancer sur le sujet résonne aussi avec l’échéance, qui se rapproche, des Jeux olympiques de Paris : la CGT-RATP a déposé un préavis de grève allant du 5 février 2024 à 19 heures au lundi 9 septembre 2024 à 8 heures.

 

La mesure principale consisterait à sanctuariser trente jours où la grève serait interdite soit l es jours de grands départs, Noël, Pâques, le 14 juillet, le 15 août… seraient concernés, indique Philippe Tabarot. Et cela aux heures de pointe, par exemple entre 7 heures et 9 heures et 17 heures et 20 heures. »

La fixation de ces jours ferait l’objet, pendant un mois, de discussions entre les fédérations professionnelles, les syndicats et le ministère des Transports. À l’issue de ces négociations, au début du quatrième trimestre, un décret serait publié, consignant la liste des jours fixés. Ceux qui ne respecteraient pas ce texte pourraient faire l’objet de sanctions disciplinaires comme un avertissement ; ils n’encourraient pas de sanctions pénales (amende, emprisonnement…).
D’autres mesures, moins symboliques mais qui ont leur importance, figurent dans cette proposition de loi. « Les préavis dormants, dont certains sont déposés jusqu’en 2045, tomberaient au bout d’un mois si au moins deux agents ne s’en sont pas prévalus pour faire grève », avance Philippe Tabarot. De même, pour permettre aux entreprises et aux clients de mieux s’organiser, le délai de préavis pour se déclarer gréviste serait de 72 heures avant le mouvement, contre 48 heures aujourd’hui.

Électricité : vers une limitation forcée de la consommation ?

Électricité : vers une limitation forcée de la consommation ?


Un projet de décret consulté par La Tribune: celui-ci prévoit de mener un test grandeur nature, consistant à limiter la demande d’électricité de quelque 200.000 Français équipés d’un compteur Linky.Une menace qui pourrait bien contribuer à tuer la perspective de développement des pompes à chaleur !

Concrètement, les ménages en question devront se contenter d’un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores », sur une période courant de la date de publication du décret jusqu’au 31 mars 2024. L’expérimentation pourrait avoir lieu un jour ouvré « entre 6h30 et 13h30 et entre 17h30 et 20h30 », pendant une durée maximale de 4 heures, sans aucun recours ni indemnisation possible de la part de l’Etat.

De quoi déclencher l’ire de plusieurs parties prenantes. « Le texte a été préparé sans associer les représentants des consommateurs et les fournisseurs. [...] Nous nous inquiétons des impacts qu’il pourrait avoir, notamment sur les logements avec des pompes à chaleur (PAC) », note-t-on à l’Anode, l’association professionnelle des fournisseurs alternatifs d’électricité et de gaz. « Si vous vous chauffez avec une PAC, celle-ci risque de tirer trop fort et donc de faire sauter le courant chez vous ! », abonde un fournisseur d’énergie ayant requis l’anonymat, dénonçant des méthodes « un peu soviétiques ».

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Politique: Comme en Afrique, Macron critique la limitation des mandats présidentiels

Politique: Comme en Afrique, Macron critique la limitation des mandats présidentiels

Le président de la République a déclaré: «Ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie». L’aveu sans doute que le président actuel nourrit l’ambition de se représenter un jour, ce qu’il ne peut faire actuellement en l’état de la constitution. Finalement le même raisonnement que certains responsables en Afrique qui considèrent nécessaire d’aligner les mandats successifs au point parfois de les rendre éternels.

Il y a de toute évidence des interrogations vis-à-vis du rapport qu’entretient Macon avec la démocratie. Ce partisan et très pratiquant de la démocratie monarchique verserait facilement vers la monarchie tout court si les conditions constitutionnelles s’y prêtaient.

Certains objecteront qu’un deuxième mandat est une période encore trop courte pour mettre en œuvre les réformes nécessaires. Certaines réformes sont en effet de nature structurelle et doivent s’inscrire dans la durée. Reste qu’il est inutile d’ajouter des mandats présidentiels médiocres à un mandat actuel qui démontre chaque jour que le président n’est pas à la hauteur des enjeux nationaux et internationaux..

Depuis une réforme de Nicolas Sarkozy en 2008, le nombre de mandats présidentiels en France est limité à deux consécutifs. Avec l’impossibilité pour Emmanuel Macron, élu pour la première fois en 2017 et actuellement âgé de 45 ans, de se présenter en 2027, la question de sa succession agite plus que jamais le camp de la majorité présidentielle.

Comme en Afrique, Macon critique la limitation des mandats présidentiels

Comme en Afrique, Macon critique la limitation des mandats présidentiels

Le président de la République a déclaré: «Ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie». L’aveu sans doute que le président actuel nourrit l’ambition de se représenter un jour, ce qu’il ne peut faire actuellement en l’état de la constitution. Finalement le même raisonnement que certains responsables en Afrique qui considèrent nécessaire d’aligner les mandats successifs au point parfois de les rendre éternels.

Il y a de toute évidence des interrogations vis-à-vis du rapport qu’entretient Macon avec la démocratie. Ce partisan et très pratiquant de la démocratie monarchique verserait facilement vers la monarchie tout court si les conditions constitutionnelles s’y prêtaient.

Certains objecteront qu’un deuxième mandat est une période encore trop courte pour mettre en œuvre les réformes nécessaires. Certaines réformes sont en effet de nature structurelle et doivent s’inscrire dans la durée. Reste qu’il est inutile d’ajouter des mandats présidentiels médiocres à un mandat actuel qui démontre chaque jour que le président n’est pas à la hauteur des enjeux nationaux et internationaux..

Depuis une réforme de Nicolas Sarkozy en 2008, le nombre de mandats présidentiels en France est limité à deux consécutifs. Avec l’impossibilité pour Emmanuel Macron, élu pour la première fois en 2017 et actuellement âgé de 45 ans, de se présenter en 2027, la question de sa succession agite plus que jamais le camp de la majorité présidentielle.

Pétrole: remise en cause brutale par l’Arabie Saoudite de la limitation de pétrole

Pétrole: remise en cause brutale par l’Arabie Saoudite de la limitation de pétrole

 

La première observation, c’est que en dépit de l’accord OPEP+, nombre de producteurs ont bien du mal à tenir les objectifs de réduction du pétrole. En cause, le fait que les revenus du pétrole constituent une ressource économique et budgétaire essentielle parfois unique. Officiellement les pays exportateurs ont décidé de prolonger leur accord de réduction le problème,  c’est que cette réduction est encore supérieure à la demande même si les prix ont tendance à remonter légèrement. Les pays producteurs escomptent maintenant sur une reprise plus rapide que prévu et d’ores et déjà prévus de desserrer les livraisons.

 

L’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït s’étaient accordés pour réduire leurs productions de 1,18 millions de baril par jour (bpj) pour le mois de juin.Le prince Abdulaziz bin Salman a déclaré que ces réductions ne seraient pas prolongées en juillet et que l’Arabie saoudite allait augmenter son offre pour atteindre son quota fixé par l’Opep, la levée partielle des mesures de confinement ayant favorisé un retour de la demande de brut.

“La baisse supplémentaire de la production a atteint son objectif et nous allons de l’avant. Une bonne partie de l’augmentation de la production de juillet ira à la consommation intérieure”, a déclaré le prince Abdulaziz bin Salman lors d’une conférence de presse virtuelle de l’Opep+.Il a déclaré que la hausse des prix de vente du brut saoudien pouvait être considérée comme une indication d’un retour de la demande mondiale de pétrole.

Le cours du baril de baril de Brent, qui a atteint en séance un pic de trois mois à 43,41 dollars, s’est retourné à la baisse après les déclarations du ministre saoudien de l’Energie pour tomber à 41,3 dollars.

L’Arabie saoudite et la Russie sont confrontées à un exercice d’équilibriste pour pousser les cours du pétrole à la hausse et soutenir leur économie tout en essayant de limiter l’augmentation des prix afin d’éviter une reprise de la production concurrente de pétrole de schiste aux Etats-Unis.

La BCE défend sa stratégie d’achat de dettes défend les achats de dette face aux critiques

Devant  la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Christine Lagarde, a subi avec beaucoup de cran  les critiques de députés néerlandais et allemands qui s’interrogeaient sur les importants achats de dette souveraine de la BCE.

La Cour constitutionnelle allemande a infligé un revers majeur à la banque centrale européenne début mai en lui demandant de justifier son programme d’achats d’emprunts d’Etats sans quoi la Bundesbank, la banque centrale nationale allemande, devra cesser d’y participer.

Christine Lagarde a souligné que la BCE avait pris en compte la “proportionnalité” dans ses décisions et a effectué une “analyse coûts-bénéfices” – deux mots-clés de la décision allemande.

“Nos mesures contre cette crise sont temporaires, ciblées et proportionnées (…) aux graves risques auxquels nous sommes confrontés”, a-t-elle dit.

Elle a ajouté que BCE aiderait la Bundesbank à répondre aux préoccupations du tribunal.

Derk Jan Eppink, un eurodéputé néerlandais membre du groupe des conservateurs et réformistes européens, a déclaré que les achats massifs de dette de la BCE avaient pour objectif de maintenir les pays de l’Europe du sud à flot.

La Banque centrale européenne a annoncé jeudi une augmentation de 600 milliards d’euros du montant de son Programme d’achats d’urgence pandémique, un plan visant à faire baisser les coûts de financement des Etats, des entreprises et des ménages.

Christine Lagarde a déclaré que la politique de la BCE “ferait en sorte que les besoins d’emprunt plus élevés des autorités fiscales (ne se traduisent pas) par des taux d’intérêt sensiblement plus élevés pour le secteur privé”.

 

Une limitation des « trains du quotidien » contradictoire avec la distanciation

Une limitation des « trains du quotidien » contradictoire avec la distanciation

 

Il y a une contradiction évidente entre le souhait du gouvernement de renforcer les mesures barrière notamment la distanciation dans les transports et en même temps de limiter le nombre de trains quotidiens. Cela d’autant plus que le gouvernement souhaite une reprise massive de l’économie à partir du 11 mai. Le gouvernement français souhaite en effet  que 50% des “trains du quotidien” et 75% des métros et RER puissent circuler à compter de lundi, a annoncé vendredi Jean-Baptiste Djebbari, lors de la présentation du plan de déconfinement dans les transports en commun. Bref avec ses orientations contradictoires, le pouvoir est en train d’organiser une pagaille monstre dans les transports. On voit mal comment on pourrait en effet filtrer les flux de voyageurs et sur quels critères.

“Nous voulons une offre de transports la plus important possible de manière à minimiser le nombre de voyageurs dans chaque tram, dans chaque bus, dans chaque train. Le gouvernement a fixé des objectifs clairs en la matière : nous souhaitons que roulent à la SNCF en moyenne 50% des trains du quotidien – les TER et Transiliens – et 75% de l’offre habituelle de la RATP en Ile-de-France”, a déclaré le secrétaire d’Etat aux transports.

Jean-Baptiste Djebbari a en outre annoncé que l’accès à plusieurs centaines de gares serait “filtré” et qu’une soixantaine de stations de la RATP resteraient fermées après le 11 mai, date de début déconfinement.

“Nous maintenons par ailleurs les restrictions sur les trains longue distances – TGV et Intercités – tant en nombre de trains qu’en capacité maximum de personnes pouvant emprunter ces trains, de manière à limiter pendant la période du 11 mai au 2 juin la circulation du virus”, a-t-il poursuivi.

Limitation des déplacements internationaux et peut-être pas de congés

Limitation des déplacements internationaux et peut-être pas de congés

 

Les déplacements internationaux seront vraisemblablement très contingentés pendant l’été même à l’intérieur de l’union européenne. En clair, les Français seront contraints pour la plupart de demeurer en France ,. Encore faudrait-il que les Français bénéficient de congés ce qui n’est pas certain d’après la déclaration même du chef de l’État. “On n’a pas gagné la bataille contre le virus, il est toujours là, on l’a ralenti”, a déclaré le chef de l’Etat français sur TF1 et France 2. “On va ouvrir une nouvelle phase et, si on est tous responsables, collectivement, je suis sûr qu’on y arrivera”.

“Je veux donner cette lueur d’espoir”, a-t-il ajouté. “Il est trop tôt pour vous dire si on pourra avoir des vacances. Ce que je peux vous dire, c’est qu’on va limiter les grands déplacements internationaux même pendant les vacances d’été. On restera entre Européens, peut-être en fonction de l’évolution de l’épidémie, il faudra même réduire un peu plus, mais c’est trop tôt pour le dire. On le saura début juin”.

Limitation des déplacements entre régions après le 11 mai

Limitation des déplacements entre régions après le 11 mai

D’après notamment France Info « Il faudra limiter les déplacements entre les régions après le 11 mai, c’est une évidence. Le Premier ministre l’a dit dimanche : c’est pas le retour à la vie d’avant », confie un conseiller ministériel à BFMTV. Un autre glisse quant à lui que la limitation des déplacements interrégionaux constitue une « hypothèse de travail ». 

Interrogée sur la question ce mercredi lors du point de presse de sortie du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a dit « ne pas confirmer ces éléments ». « Nous sommes de manière active de en train de travailler a cette stratégie de confinement », a-t-elle ajouté. 

L’une des pistes examinées par le gouvernement est ainsi de ne proposer dans un premier temps qu’une offre limitée de trains et d’avions, avant de faire progressivement repartir le trafic. Les autorités pourraient aussi exiger des Français qu’ils justifient leurs déplacements par un motif sérieux, en établissant des contrôles dans les gares comme au début du confinement. 

 

Limitation à 80 km/h : une moisson de PV

Limitation à 80 km/h : une moisson de PV

 

 

Si on ne sait pas encore quelle est l’influence de la limitation de vitesse à 80 km sur la sécurité ; par contre, on sait que cette nouvelle disposition a d’ores et déjà permis de doubler le nombre de flashs et donc de sanctions potentielles. Un résultat évidemment prévisible car au moindre dépassement les véhicules sont bien contraints de dépasser le seuil fatidique des 80, en plus pas toujours dans des zones les plus sécurisées. En effet, après avoir été immobilisés pendant de très longues minutes parfois pendant des kilomètres et des kilomètres, les automobilistes prennent alors le risque de s’échapper de la file qui se traîne dans des conditions de sécurité parfois douteuse. C’est notamment le cas quand il s’agit de doubler des camions, des voiturettes voire des engins agricoles. Comme on a rajouté 1000 radars, soit 10 000 au total la moisson de PV sera belle. Au moins faut-il souhaiter une amélioration de l’accidentologie. Notons enfin que l’argument qui consiste à justifier cette mesure en considérant qu’on ne perd que quelques minutes avec la réduction de vitesse est fallacieux. En effet la réduction à 80 favorise la création de bouchons derrière les véhicules impossibles à doubler, du coup la perte de temps peut atteindre une dizaine de minutes sur 50 km.

Limitation à 80 km/h : un rapport contesté sur l’expérimentation

Limitation à 80 km/h : un rapport contesté sur l’expérimentation

L’association 40 millions d’automobilistes a sorti une étude par ailleurs contesté pour protester contre la limitation de vitesse à 80 km/h. Une étude aussi contestable que toutes les autres y compris celle de l’État qui ne s’appuie sur aucun organisme scientifique capable d’analyser avec pertinence l’évolution des statistiques et leurs facteurs explicatifs. La mesure générale  est contestable et d’ailleurs contestée par environ 60 % des automobilistes. Pour autant, même si les décisions  apparaissent un peu mal ajustées, le gouvernement dans cette affaire a fait preuve de courage. La limitation à 80 km/h pour la plupart des routes portent  même coup un sérieux coup à l’automobile et à son mythe. On se demande pourquoi on pourrait continuer de faire des voitures qui peuvent rouler 160 à 250 quand la vitesse est le plus souvent ainsi limitée. Bref c’est peut-être le retour de la 2 chevaux qui dans ses premiers modèles avait du mal à dépasser les 80. Curieux car dans le même temps les constructeurs ne cessent de proposer des modèles de plus en plus sophistiqués, de plus en plus rapide bourrés d’informatique qui ne sert pas grand chose sinon à justifier le prix. Le concept de la voiture actuelle est complètement inadapté au besoin réel source à la fois de gaspillage et de danger pour les utilisateurs. On objectera que nombre d’automobilistes ont besoin d’un véhicule notamment pour se rendre à leur travail surtout les banlieusards et les résidents de zones rurales mal desservies- ou pas desservies du tout par les transports collectifs. Même si la mesure est mal adaptée et surtout pas configurées en fonction du caractère accident gène de chaque portion il n’empêche qu’il était nécessaire de prendre des mesures radicales ou faire diminuer le carnage sur les routes (3500 morts et plus de 70000 blessés par an). Le bilan de l’étude de 40 millions automobilistes s’appuie que l’expérimentation lancée en 2015 par l’Etat.  sur trois tronçons accidentogènes : 13 km sur la RN 57 entre Vesoul et Rioz, 55 km sur la RN 151 entre Auxerre et La Charité-sur-Loire, 18 km sur la RN 7 entre Crozes et Hermitage-Valence. Cette expérimentation a débuté en juillet 2015 et s’est achevée en juillet 2017. Mais pour l’association Prévention routière, favorable à la mesure du gouvernement, « il faut prendre avec beaucoup de circonspection cette étude ».  »En matière de sécurité routière, compte tenu de la faible fréquence des accidents mortels, une expérimentation se conduit en général sur cinq années, explique à franceinfo Anne Lavaud, déléguée générale de l’Association. Nous avions dit dès le départ que les tronçons étaient beaucoup trop petits et la durée trop faible pour tirer des conclusions concernant l’accidentalité.« 

Réforme constitutionnelle : Rugy veut 30% de parlementaires en moins et la limitation des mandats

Réforme constitutionnelle : Rugy veut 30% de parlementaires en moins et la limitation des mandats

 

D’une certaine manière,  la guerre psychologique et politique est engagée entre d’une part le président du Sénat, Gérard Larcher d’autre part le président de l’Assemblée nationale François de Rugy. Un François de Rugy qui prend à témoin l’opinion publique à propos des réticences de Larcher concernant la limitation du nombre de parlementaires et la limitation dans le temps du mandat. Il est clair que sur ce point Gérard Larcher a le soutien de nombre d’élus mais que l’opinion publique, elle, est évidemment en faveur de François de Rugy. On a en effet un peu de mal à comprendre le refus de Gérard Larcher de limiter par exemple à 18 ans le temps du  mandat d’un sénateur.  «Je pense que les Français seront impitoyables avec ceux qui bloqueraient tout changement visant à répondre à la crise démocratique», lui a implicitement répliqué François de Rugy jeudi. Devant la presse, le président de l’Assemblée nationale a dévoilé plusieurs propositions, reprenant en partie les idées avancées par les députés en décembre, et sans franchement tenir compte des fameuses «lignes rouges» du président du Sénat. François de Rugy a ainsi évoqué dans ses propositions la baisse de 30% du nombre de parlementaires, jugeant important de l’inscrire dans la Constitution. «On veut fixer cette règle, la graver dans le marbre pour éviter que d’autres formations politiques qui y sont moins favorables le remettent en cause. C’est un élément indispensable pour réintroduire de la confiance entre les gouverneurs et les gouvernés», explique le vice-président de l’Assemblée Hugues Renson. La mise en place de la mesure reste cependant à étudier: l’exécutif hésite entre fusionner les circonscriptions existantes ou remettre à plat tout le redécoupage électoral. François de Rugy a plaidé pour que 100 députés sur les 400 futurs soient élus à la proportionnelle, rejoignant la promesse faite par Emmanuel Macron lors de son discours devant le Congrès de Versailles. Le président de l’Assemblée nationale a aussi conservé sa proposition de limiter le cumul des élus à trois mandats dans le temps. «Trois mandats successifs identiques, c’est déjà la possibilité d’être 15 ans député ou 18 ans maire ou sénateur. Cette réforme est démocratique et largement souhaitée par les Français», a estimé François de Rugy.

Limitation Pesticides: le non du Conseil d’Etat

Limitation Pesticides: le non du Conseil d’Etat

La mesure concernant la limitation des pesticides était déjà assez symbolique puisqu’elle visait surtout les particuliers et les usages dans des espaces publics ; Or 90% de ces produits sont utilisés dans l’agriculture à laquelle n’est imposée que des conseils d’utilisation. La question est de savoir s’il s’agit d’une  opposition de fond ? Mais le Conseil d’Etat (comme c’est son rôle)  se borne à opposer des raisons de procédure. Le Conseil d’État a en effet  annulé l’ordonnance encadrant l’expérimentation des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP), à la suite d’un recours des producteurs et distributeurs de pesticides, a déploré mercredi le ministère de l’Agriculture. Prévus par la loi agricole du 13 octobre 2014, les CEPP ont été encadrés par une ordonnance du 7 octobre 2015, qui prévoyait leur expérimentation à partir du 1er juillet 2016. Ce dispositif avait pour but de pousser les distributeurs de pesticides à réduire leurs ventes de 20% en cinq ans, ou de promouvoir des solutions de remplacement, en échange de certificats pouvant être revendus. Les enseignes réfractaires s’exposaient à des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros à partir de 2022. L’ordonnance avait été attaquée par l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), la Fédération du négoce agricole (FNA) et Coop de France, la fédération des coopératives agricoles. M. Le Foll affirme toutefois qu’il « veillera à ce que les bases juridiques de ce dispositif des CEPP soient rétablies dans les plus brefs délais, afin que l’expérimentation engagée depuis le 1er juillet 2016 puisse se poursuivre ». Au cours du semestre écoulé, « une première série d’actions d’économie de produits phytopharmaceutiques a été reconnue par le ministère » et « les distributeurs concernés ont récemment reçu notification de leurs obligations de mise en oeuvre de ces actions », ajoute-t-il.

Climat : une limitation de 2.7 à 3.5 et non de 2 degrés

Climat : une limitation de  2.7 à 3.5  et non de  2 degrés

 

En l’état des plans nationaux (puisque chaque pays définit ses propres objectifs et ses propres moyens) l’objectif de limiter l’augmentation la température à 2 degrés d’ici la fin du siècle  ne pourra être atteint d’après l’ONU.  La France qui veut à tout prix un accord -surtout pour des raisons de politique intérieure – se montre cependant optimiste. « Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est à dire d’un réchauffement à 4°C-5°C ou plus », a déclaré Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, qui présidera la COP21.   »Il confirme qu’il est possible d’obtenir une trajectoire permettant de limiter le réchauffement en dessous de 1,5-2°C d’ici la fin du siècle, mais cela implique des efforts supplémentaires dans le temps. » Paris souhaite que la COP21 débouche sur un accord permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales. Le groupe indépendant de chercheurs européen Climate Action Tracker estime pour sa part que les plans nationaux impliquent une élévation de température de 2,7 degrés d’ici 2100. Plus pessimiste encore, un groupe d’experts américains, Climate Interactive, prévoit une hausse de 3,5°C. Mais Fabius commente avec de lunettes roses le rapport de l’ONU. Le rapport de l’ONU publié vendredi montre, à quatre semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris, que les engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre permettent de changer la donne, estime Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français. Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est-à-dire d’un réchauffement à 4-5°C ou plus, déclaré le futur président de la conférence climat (COP21) dans un communiqué.  Les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou contributions nationales sont une solide base pour le succès indispensable de Paris, affirme le ministre des Affaires étrangères.  Le ministre français rappelle néanmoins que des efforts supplémentaires dans le temps sont nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5-2°C car, selon les experts, les engagements nous placent sur une trajectoire entre 2,7° et 3°C. Cela confirme l’importance d’aboutir à Paris à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales, ajoute Laurent Fabius. Le rapport de l’ONU rappelle que des réductions d’émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite.

Autoroute urbaine : Ségolène pour une limitation à 90kms

Autoroute urbaine : Ségolène pour une limitation à 90kms

 

On peut s’étonner qu’en France soit nécessaire d’avoir l’autorisation d’un ministre pour limiter la vitesse sur une portion très locale. Le signe sans doute que la France a du mal à sortir d’une gouvernance hyper centralisée. Quoiqu’il en soit La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, soutiendra la demande du maire de Valence (Drôme) qui souhaite limiter la vitesse à 90km/h sur la portion d’autoroute qui traverse sa ville, rapporte dimanche Le Parisien-Aujourd’hui en France. »Cette initiative montre que les élus locaux sont conscients des enjeux et prêts à prendre leurs responsabilités pour lutter contre la pollution », déclare la ministre, citée par le quotidien. Cette mesure serait justifiée par des considérations écologiques. Il n’est pas certain que le ralentissement de la circulation avec les bouchons que cela génère soit susceptible d’améliorer la situation. Ce ralentissement est par ailleurs sans doute davanatge  justifié pour des motifs de sécurité que pour  des raisons environnementales. En matière de pollution, il y a sans doute d’autres mesures plus significatives à prendre (développement du transport collectif ou voitures électriques par exemple). Ségolène Royal a donc été saisie mi-juillet par le maire de Valence, Nicolas Daragon (Les Républicains), qui souhaite faire baisser la vitesse de 110 à 90 km/h sur le segment de l’A7 qui traverse son agglomération.   »Le centre-ville de Valence est situé à moins de 300 m de l’A7 qui est l’axe routier le plus fréquenté d’Europe avec 70.000 véhicules par jour en moyenne », dit le maire dans une interview au Parisien. « Diminuer la vitesse des véhicules permettrait de réduire cette pollution car plus la vitesse moyenne est basse, moins il y a d’émissions », ajoute-t-il.   »Il est urgent d’engager des mesures significatives pour préserver la santé des populations touchées par ces portions urbaines d’autoroutes », souligne le maire. Ségolène Royal a prévu d’annoncer à la rentrée des mesures de lutte contre la pollution de l’air. Un rapport parlementaire a chiffré à près de 100 milliards d’euros par an le coût de cette pollution.  La ministre de l’Ecologie a dit cette semaine à Reuters qu’il fallait donner aux maires des grandes villes plus de liberté de manœuvre pour prendre des décisions comme la circulation alternée ou l’interdiction de sites urbains à la circulation en cas de pics de pollution.

 

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