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Foot-Projet de Super Ligue : le triomphe de l’argent ?

Projet de Super Ligue : le triomphe de  l’argent ? 

Un papier du Monde souligne la tyrannie du fric dans le football. 

Pour augmenter leurs revenus, douze clubs de football européens veulent créer une compétition concurrente de la Ligue des champions, organisée par l’UEFA. Cette intention purement mercantile réduit les amateurs de football à de simples clients.

 

Editorial du « Monde ». En 1990, l’attaquant anglais Gary Lineker définissait ainsi le football : « Un jeu simple : vingt-deux joueurs se disputent un ballon pendant quatre-vingt-dix minutes, et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne. » La formule a vieilli et pourrait évoluer avec le projet de création d’une Super Ligue européenne qui menace de dynamiter l’organisation des compétitions sur le Vieux Continent. Le football se jouerait toujours à onze contre onze, mais avec l’argent, désormais, en éternel vainqueur.

 

Que la finance soit au cœur de ce sport n’est pas une nouveauté. Contrats mirifiques, droits de retransmission astronomiques… voilà bien longtemps que le ballon rond est une histoire de gros sous. Néanmoins, un palier est sur le point d’être franchi avec l’initiative annoncée, lundi 19 avril, par douze clubs très puissants. Leur but : faire sécession d’avec l’Union européenne des associations de football (UEFA), le « gouvernement » du football continental, en créant une compétition en lieu et place de la Ligue des champions, une compétition insuffisamment lucrative à leurs yeux.

A ce stade, trois clubs espagnols (Real Madrid, FC Barcelone, Atlético Madrid), six anglais (Manchester United, Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City et Tottenham) et trois italiens (Juventus, Milan AC, Inter Milan) entendent devenir à la fois acteurs et organisateurs d’un spectacle censé générer davantage de revenus, que se partageront un plus petit nombre de bénéficiaires. Les Français et les Allemands manquent à l’appel, le Paris – Saint-Germain et le Bayern Munich ayant refusé de participer à la fronde.

Elite autodésignée

En restreignant encore davantage l’accès à l’élite continentale, la Super Ligue donnerait naissance à un entre-soi qui ferait perdre à la compétition l’un de ses attraits : la possibilité qu’un faible puisse se mesurer à un puissant. Elle signifierait la fin de la qualification au mérite, en excluant 99 % des clubs européens au profit d’une élite autodésignée sur le seul critère de l’argent. L’organisation pyramidale du football, qui garantit un certain degré de solidarité entre le sommet et la base, serait déstabilisée.

Dès lors, quel intérêt auraient les clubs d’une seconde zone qui ne dit pas son nom à continuer de financer un centre de formation, à recruter de nouveaux joueurs, à faire appel à des investisseurs pour les aider à rêver d’une ascension désormais impossible ?


Les promoteurs de ce barnum élitiste se sont visiblement inspirés des Etats-Unis. Ce n’est pas un hasard si quatre frondeurs (Manchester United, Arsenal, Liverpool et Milan AC) ont des propriétaires américains et si c’est une banque de Wall Street, JPMorgan, qui assurera le financement. Leur Super Ligue serait un calque des franchises de basket ou de football américain, des équipes richissimes qui s’affrontent sans risque de relégation. Contrairement au sport, le business déteste le suspense et l’imprévisibilité, et préfère les revenus récurrents.

Alors qu’une négociation demeure possible dans les mois à venir, un espoir subsiste, tant ce projet est contesté par certains joueurs, de nombreux clubs et bien des responsables politiques. Surtout, il est rejeté par une large majorité des supporteurs, y compris dans les clubs concernés, par exemple à Liverpool. En Angleterre comme partout, ceux qui vont au stade de génération en génération aiment ce sport pour sa part d’incertitude et de rêve. Ce projet, ils le savent mieux que personne, se fait au mépris du public, plus que jamais réduit au simple rôle de « client », et ne doit donc pas voir le jour.

La Super Ligue, foot : terminé pour l’instant du moins pour l’instant

La Super Ligue, foot : terminé pour l’instant du moins pour l’instant

 

 

Il est clair que ce sont surtout les clubs langues anglais et leurs supporters qui ont fait capoter ce projet de Super liguent du foot qui prévoyait une sorte de championnat européen pour une vingtaine de clubs les plus huppés et les plus prestigieux. La réplique des institutions officielles et des gouvernements contre ce projet a été forte puisqu’on a même envisagé l’exclusion de toute compétition des clubs impliqués dans ce projet de Super ligue.

 

Reste cependant que ce projet mis entre parenthèses renaîtra un jour ou l’autre. L’enjeu est sportif mais peut-être encore davantage financier. Depuis que les clubs appartiennent à peu près tous à des capitaux privés, les investisseurs veulent rentabiliser leurs activités. Pour cela ils acquièrent des joueurs à prix d’or pour des centaines de millions. Des joueurs ensuite payés 2à 3 millions par mois. Au total la masse salariale dépasse la totalité des autres dépenses. D’où l’impérieuse nécessité trouvait plus en plus de ressources financières pour faire face à cette dérive des dépenses.

 

Du coup l’union européenne du football entre parenthèses UE FA) a aussi promis une grande réforme pour moderniser et rendre plus attrayante la compétition actuelle qui concerne environ 70 clubs.

 

De toute manière quoiqu’on en dise le football de l’élite n’a rien à voir avec le football de base des nombreux petits clubs qui ne fonctionnent que grâce bénévolat. Le football de l’élite est engagé dans une spirale financière folle où tout est démesure. De plus en plus les grands clubs ne sont que des équipes de mercenaires et l’amour du maillot est bien relatif. Les présidents, les entraîneurs et les joueurs valsent au gré des humeurs, des résultats et des difficultés financières.

Les organisations internationales auraient intérêt à prendre en compte aussi le fait que les jeunes de 15 à 25 ans s’intéressent beaucoup moins au football que les autres générations en raison peut-être du caractère un peu insipide de nombre de rencontres où les joueurs passent davantage leur temps à passer le ballon en arrière qu’à le diriger vers le but adverse.

 

Projet Super ligue de foot. Le patron de l’UEFA condamne

Projet Super ligue de foot. Le patron de l’UEFA condamne

On comprend que le patron de l’union européenne du football ( UEFA) condamne le projet de super ligue du foot européen qui remettrait évidemment en cause le fonctionnement voir même l’existence de l’institution actuelle. Il faut dire que c’est institution européenne n’a pas fait montre d’une grande innovation, sans parler des affaires financières parfois pas très claires ( comme celle de l’organisation internationale FIFA);  c’est aussi un excellent lieu de pantouflage bien rémunéré pour nombre de dirigeants en mal existentiel.

Lors d’une conférence de presse, le président de l’UEFA a condamné et menacé clairement les initiateurs du projet de ligue de foot européen. ( Notons que sur le plan juridique les institutions européennes auront du mal à contester le bien-fondé de l’initiative des 12 clubs vis-à-vis de ce projet élitiste). Interview du président de l’UEFA.

Quelle est votre réaction à l’annonce d’un projet de Super Ligue ?
Le plateau de la Ligue des champions est déterminée par la qualification des uns et des autres au mérite, et non selon la voracité de quelques privilégiés. C’était notre décision depuis le départ. Chaque club, et donc chaque fan de football doit pouvoir rêver un jour disputer cette compétition basée sur les résultats obtenus sur la pelouse. Le monde du football doit donc rester uni face à cette honteuse tentative de s’approprier à des fins purement personnels et mercantiles. Certains dirigeants ont montré leurs vrais visages, dictés uniquement par la recherche du profit et rien d’autre. Et il n’y a pas que le monde du football qui est uni, mais toute la société, les gouvernements…  Ce projet est un non-sens. Toutes les ligues professionnelles, y compris la Premier League, la Liga et la Serie A, s’opposent à ce projet cynique. C’est aussi le cas de la Fifa. Nous estimons que notre réforme des compétitions européennes, à commencer par celle de la ligue des champions, possède tout ce dont a besoin le football pour évoluer dans le bon sens. Le nouveau format respecte toutes les valeurs que l’UEFA défend depuis toujours, ainsi que toutes les structures qui composent le football sur le plan européen. Et pour moi, ce projet de Super Ligue est un crachat au visage de tous les amoureux du football, et à notre société. Nous ne les autoriserons pas à nous ôter toutes nos valeurs.

L’UEFA peut-elle organiser une Ligue des champions sans ces 12 clubs dissidents ?
Oui, bien entendu. Il y a beaucoup d’excellents clubs en Europe, et beaucoup de fans d’autres clubs. En 2024, nous organiserons la Ligue des champions avec son nouveau format, avec ou sans ces 12 clubs.

La joie du vestiaire parisien après avoir éliminé le Bayern Munich en quart de finale de Ligue des champions le 13 avril dernier

A quelles sanctions s’exposent ces clubs dissidents et à partir de quand ?
Nous continuons à évaluer la question avec notre équipe juridique. C’est un peu tôt pour vous répondre clairement car le communiqué a été rendu public cette nuit et nous n’avons pas forcément une solution dès le lendemain. Mais nous allons réfléchir à toutes les sanctions possibles et qui relèvent de nos compétences. A mon avis, le plus tôt possible, il faudra que ces équipes soient exclues de toutes nos compétitions, et leurs joueurs aussi.

Une exclusion est-elle réellement envisageable d’un point de vue juridique ?
Déjà, je tiens à préciser qu’il s’agit d’une exclusion de nos compétitions. Après, si aujourd’hui il y a quelque chose qui va à l’encontre de tout ce qui existe, c’est bien la Super Ligue. Donc je crois que c’est d’abord à eux de régler leurs problèmes juridiques. Après, en ce qui nous concerne, nous verrons… Peut-être avons-nous été de grands naïfs. Nous ne savions pas que nous avions des menteurs parmi nous, mais désormais nous le savons et nous allons prendre rapidement des mesures juridiques.

 

Il y a deux semaines encore, vous avez décalé l’annonce du nouveau format car vous négociez encore avec les clubs, notamment les 12 dissidents. Vous sentez-vous trahi, notamment par Andrea Agnelli, le président de la Juventus Turin et membre du comité exécutif de l’UEFA ?
J’ai vu bien des choses dans ma vie d’avocat pénaliste pendant 20 ans. Mais je n’ai jamais vu des gens se comporter de cette manière. Par exemple, j’ai eu jeudi dernier au téléphone Ed Woodward ( le directeur général de Manchester United) qui m’a dit la semaine dernière qu’il était très satisfait de la réforme des compétitions, qu’il y était totalement favorable, et qu’il voulait simplement évoquer le fair-play financier. Mais de toute évidence, il avait déjà signé autre chose. Pour ce qui est d’Andrea Agnelli, je dois dire que c’est sans doute ma plus grande déception. Je ne veux pas faire de remarque personnelle, mais je n’ai jamais vu une personne qui ment de manière aussi persistante. C’est incroyable, je lui ai parlé samedi après-midi. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter, que ce n’était que des rumeurs, qu’il ne se passait rien et il m’a ensuite dit qu’il me rappellerait plus tard. Et le lendemain, on a vu paraitre le communiqué. Je n’avais jamais vécu cela dans ma vie. Visiblement, leur cupidité est tellement forte qu’elle écrase toutes les valeurs humaines. Mais maintenant, je sais qui est qui, et le monde entier le sait. Ces gens-là adhéraient à nos réformes vendredi, et je n’ai pas besoin d’en dire plus à leur sujet…

Après une telle trahison, pensez-vous encore pouvoir faire confiance à quelqu’un dans le monde du football ?
Attention, j’ai aussi rencontré énormément de personnes formidables dans le monde du football. Il y a des personnes en qui j’ai toute confiance. Par exemple, j’ai une totale confiance dans les clubs français et allemands, qui ont résisté aux sirènes financières de cette Super Ligue. J’ai confiance en mon équipe. Le monde du football n’est pas entièrement corrompu et pourri. Il s’agit d’une petite partie de ce milieu qui est guidée par l’appât du gain au détriment de toute autre considération. Ces personnes n’ont aucun intérêt pour les fans, ni pour le jeu lui-même d’ailleurs. Certains propriétaires de clubs changent d’équipe dirigeante comme vous et moi nous changeons de chemise. Ils ont les yeux fixés sur leur chiffre d’affaires, pas sur leur nombre de points au classement. C’est un monde curieux. Mais encore une fois, j’ai aussi rencontré beaucoup de personnes très bien.

Connaissez-vous la position du président de la FIFA, Gianni Infantino ?
J’ai parlé à M. Infantino et il a apporté son soutien total à l’UEFA. Il sera là ce mardi pour le congrès de l’UEFA et il affirmera publiquement son opposition à ce projet de Super Ligue.

Quelle peut être la suite désormais ? Le divorce est-il définitif avec ces 12 clubs ?
Nous n’allons pas entamer de négociations avec les membres de ce projet fantôme. Ils voulaient discuter avec nous de manière urgente, mais cela n’a rien d’urgent. Je ne dis pas qu’ils sont bannis à jamais du football européen. La façon dont ils ont agi est totalement déplacée, et tout le monde le sait. Mais s’ils veulent revenir très bien. J’ai lu un entretien de M. Agnelli dans la presse et il évoquait notre réforme de la Ligue des champions comme étant «un projet fantastique». S’il veut revenir dans ce projet fantastique, il est le bienvenu.

Que faut-il qu’ils vous disent pour qu’ils soient les bienvenus ? Que voulez-vous entendre de leur part ?
Il n’y a rien de personnel, même si ce n’est pas un secret que je suis proche d’Agnelli (il est le parrain de sa fille). Je n’exige pas qu’ils reviennent vers nous à genoux, en implorant notre pardon. Pas du tout. Je demande à ce qu’ils respectent l’institution et les autres. Personnellement, je n’aime pas les querelles, et je n’en veux pas. Mais comme je l’ai dit, s’ils veulent revenir à «un projet fantastique», ils seront les bienvenus.

 

Combien remportera le vainqueur de la Ligue des Champions en 2024 ? Et quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu selon vous sur ce projet de Super Ligue ?
Je ne veux pas parler de chiffre, mais il y a une chose que je peux vous dire : ce projet de super Ligue a commencé bien avant l’apparition du Covid-19. Ce projet mijote depuis de nombreuses années. Les dirigeants de ces clubs auraient pu en parler avec nous. Nous sommes toujours ouverts au dialogue. Nous avions même eu des échanges intéressants. Mais après, quand vous vous heurtez à l’égoïsme et au narcissisme de certains, que voulez-vous faire ?

Que répondez-vous à ceux qui estiment que l’UEFA poursuit le même objectif financier que les 12 clubs dissidents ?
L’UEFA distribue quasiment 90% de ses revenus au jeu, non pas seulement aux professionnels mais au football amateur également, au football féminin, aux équipements sportifs… Nous avons une fondation qui réalise des grandes actions. La super Ligue est un projet qui ne s’intéresse qu’à l’argent. Ce n’est pas le cas de l’UEFA. L’UEFA veut développer le football et veut financer ce qui doit l’être. Certaines personnes ne le comprennent pas. Pour certains, la solidarité n’existe pas. L’unité n’existe pas. La seule chose qui existe, ce sont leurs poches pleines. Le football est devenu le sport numéro 1 au monde en s’appuyant sur des compétitions ouvertes, intègres et basées sur le mérite. Nous n’autoriserons aucun changement sur le sujet, jamais.

Super ligue de foot : un projet incontournable dès lorsque les clubs sont détenus par des capitaux privés

Super ligue de foot : un projet incontournable dès lorsque les clubs sont détenus par des capitaux privés

 

 

Il n’est pas certain que le projet de super ligue de foot aboutisse rapidement compte tenu des fortes oppositions des superstructures internationales de football mais aussi de certains pays. Reste que le foot, première activité sportive, suivie par les supporters du monde entier a changé de visage quand les capitaux privés ont mis la main sur les clubs. Beaucoup de ces clubs d’ailleurs sont maintenant cotés en bourse.

Dès lors  juridiquement il paraît impossible de s’opposer à la liberté dont disposent des acteurs du secteur privé d’organiser les activités. Certains objecteront qu’il s’agit surtout d’une affaire financière et c’est effectivement aussi le cas même si l’intérêt sportif est également présent.

Comment en effet maintenir le précis des grands clubs condamnés à recruter les meilleurs joueurs et à les payer entre 1 et 2 millions voire davantage par mois. La masse salariale des clubs en général dépasse même la moitié des dépenses globales. En outre, la crise sanitaire a opéré une ponction significative des ressources habituelles du football qu’il faut compenser.

Concernant la France qui semble pour l’instant ne semble pas favorable à cette perspective, elle ne pourra s’opposer longtemps à ce projet. En effet,  le foot national est souvent insipide quant à son niveau et n’est rehaussé que qu’à l’occasion de confrontation internationale soit des clubs soit de l’équipe de France.

Si ce projet devait voir le jour ,la France pourrait tout au mieux être présente dans la super ligue avec 2 clubs à savoir Paris et Lyon. Tous les autres sont loin d’être du niveau européen. De toute manière,  l’organisation du football européen devra sérieusement évoluer dans la mesure où il est démontré que les plus jeunes de 15 à 25 ans s’intéressent beaucoup moins que leurs aînés avec spectacle footballistique souvent trop soporifique.

 

Super Ligue de football : soutien de la Bourse

Super Ligue de football : soutien de la Bourse

 

Le projet de super ligue de football est bien entendu un projet sportif tout autant qu’un projet financier. Cela d’autant plus que la crise sanitaire a porté un rude coup aux ressources des clubs. Les grands du football européen veulent créer des spectacles qui attirent l’audience mondiale, celle de l’Europe bien sûr mais aussi et surtout celle de l’Asie. Il s’agit d’augmenter l’assiette des contributions notamment des télévisions et la répartir de manière plus favorable au club. Des grands clubs qui pour maintenir leur niveau sont contraints de payer des stars plus d’un million par mois parfois deux voir trois.

Une sorte de course folle car le salaire des joueurs dans ces clubs dépassent de loin les autres dépenses. De son côté ,l’union européenne UEFA veut garder la mainmise sur l’organisation qui intègre actuellement environ 70 clubs pour la compétition européenne.

Ce projet suscite l’intérêt des financiers et de la Bourse. Les cours boursiers de la Juventus de Turin et de Manchester United se sont envolés lundi après l’annonce de la création d’une Super Ligue, lucrative compétition privée fondée par douze clubs dissidents et vouée à supplanter la Ligue des champions.

Le cours de la Juventus de Turin, cotée à la Bourse de Milan, a pris 17,85% à 0,9110 euros à la clôture des échanges. Coté à la Bourse de New York, le titre de Manchester United a pris 6,74% dollars à 17,26 dollars. Les autres clubs dissidents ne sont quant à eux pas cotés en Bourse.

À l’inverse, les principaux clubs européens cotés mais non membres de ce club privé, ont eux clôturé entre stabilité et baisse: l’Olympique Lyonnais, coté à la Bourse de Paris, a perdu 2,10% à 2,33 euros, et l’AS Roma, cotée à Milan, a pris 0,17% à 0,2870 euros.

 

Après des décennies à agiter le spectre d’un schisme, les grands  du continent, Real Madrid, Liverpool ou Manchester United en tête, ont franchi le pas en créant une société privée, baptisée «Super League», quasi fermée et comparable aux championnats nord-américains de basket (NBA) ou de football américain (NFL). En contrepartie de leur engagement, «les clubs fondateurs recevront un versement en une fois de l’ordre de 3,5 milliards d’euros destinés uniquement à des investissements en infrastructures et à compenser l’impact de la crise du Covid-19», affirment les organisateurs.

 

 «L’incitation financière pour ces clubs est évidente, avec une enveloppe de plusieurs milliards de dollars au coeur du projet», commente dans une note l’analyste en chef de Markets.com, Neil Wilson.

 

De plus, «les ventes de billets, les sponsors et les produits dérivés devraient aussi en bénéficier, étant donné la large audience de ces clubs», estime Alberto Francese, responsable de la recherche en courtage pour entreprises pour la banque italienne Intelsat Sanpaolo. Mais, tempère-t-il, «l’UEFA et la FIFA réagissent de manière très véhémente» avec la potentielle exclusion de tout club dissident des compétitions nationales et internationales, ainsi que l’interdiction pour les joueurs d’évoluer en équipe nationale.

 

Football : la ligue de football brade les droits de diffusion à Canal

  • Football : la ligue de football brade les droits de diffusion à Canal
  • Le fiasco de Médiapro qui a oublié de payer les droits de TV profite finalement à Canal plus qui revient à ses premières amours. En outre, les droits ont été bradé à moitié prix tellement les offres  possibles des autres candidats étaient basses.
  • Pour Canal+ c’est un retour aux fondamentaux en quelque sorte car lorsque la chaîne diffusait  le football la moitié de ses abonnés était motivés par la diffusion du football. Depuis Canal+ a pris des virages particulièrement dangereux. Son  audience s’est écroulée du fait des censures successives pour excès d’humour de la part du très réactionnaire Bolloré. ( Qui a encore récemment sanctionné un humoriste de la chaîne C news).
  • Il ne s’agit cependant que d’un accord provisoire jusqu’à la fin de la saison et le problème se reposera sans doute cette fois avec un appel d’offres pour les exercices suivants. De toute manière ,la ligue  de football professionnel ne retrouvera pas ses ressources précédentes car le football français est très dévalorisé par rapport à la qualité des matchs des pays voisins comme en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie ou encore en Allemagne. Ce provoquera nécessairement un grave problème d’équilibre des finances de nombre de clubs dont beaucoup pourraient passer dans les mains d’investisseurs étrangers notamment américains.

FOOT: la Ligue 1 en clair sur TF1?

FOOT:  la Ligue 1 en clair sur TF1?

 

La lutte fait rage pour reprendre le foot de la ligue 1 après le désastre financier de Mediapro qui détenait les droits. Canal+ est sur les rangs et essaye de négocier au meilleur prix. Mais il y a aussi M6 et maintenant TF1 qui propose de diffuser en clair les confrontations.

De quoi faire mal évidemment à Canal+ qui se réjouissait déjà de récupérer les matchs de ligue1 mais une diffusion cryptée bien entendu. Canal+ non sans raison a d’ailleurs insisté sur la perte d’intérêt et de valeur du football professionnel français. De fait en dépit de l’appel d’offres, les prix devraient évoluer nettement à la baisse tellement le foot français est souvent devenu insipide.

La diffusion par TF1 porterait un rude coup au groupe Canal+ déjà fortement secoué depuis des années par la politique un peu suicidaire de Bolloré qui préfère la censure à l’audience en particulier lorsqu’il s’agit d’émissions humoristiques.

«TF1 est un partenaire historique du foot français et même si nous n’avons pas vocation à acheter le championnat, nous sommes tout à fait disposés à discuter avec la LFP pour les aider à trouver une solution dans cette période difficile» explique la filiale du groupe Bouygues.

 

TF1 c’est, depuis toujours, la chaîne du football événement avec la Coupe du Monde, l’Euro et les matchs de l’Équipe de France. La Une a aussi été jusqu’en 2011, la chaîne des grandes compétitions annuelles comme la ligue des Champions. D’ailleurs, le 23 août 2020, TF1 a diffusé en clair la finale de cette compétition prestigieuse entre le PSG et le Bayern Munich

« Les musulmans doivent respecter les lois » (secrétaire général de la Ligue islamique mondiale)

  »Les musulmans doivent respecter les lois » (secrétaire général de la Ligue islamique mondiale)

Mohammad Abdelkarim Alissa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, déclare que les musulmans doivent respecter les lois y comprises en France.

Interview du JDD

 

Il y a un peu plus d’un mois, le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty était assassiné pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet parues dans le magazine satirique Charlie Hebdo. Quelle est votre position à ce sujet?  
L’assassinat du professeur d’histoire et de géographie Samuel Paty est un horrible crime terroriste, et en aucun cas un musulman digne de ce nom ne pourrait commettre un tel acte. Cet extrémiste qui a commis ce meurtre ne représente en rien l’Islam, il est plutôt le porteur d’une idéologie terroriste qui l’a incité à commettre ce crime. En plus d’avoir commis l’irréparable en ôtant la vie à ce pauvre professeur, ce terroriste a porté préjudice à l’image de l’Islam. Nous avons l’ultime conviction que la valeur des prophètes est beaucoup trop importante pour pouvoir être atteinte par de simples dessins aussi irrespectueux soient-ils.

Les séparatistes se sont en premier isolés des sociétés musulmanes avant de s’isoler dans les autres types de sociétés comme en France ou ailleurs

Les musulmans vivant en France doivent-ils reconnaitre que la caricature du prophète fait partie d’un droit au blasphème? 
Il faut bien comprendre que lorsque vous offensez le prophète Mohamed (paix sur lui), c’est la susceptibilité de près d’un milliard huit cents millions de musulmans que vous heurtez, et lorsque vous offensez Jésus, (paix sur lui), vous offensez ce même nombre de musulmans ainsi que les chrétiens. Les libertés ont un sens profond qui ne doit pas être source de division. L’ensemble des savants et des penseurs avec qui nous avons échangé à la Ligue Islamique mondiale ont unanimement reconnu le droit aux libertés, sans aucune équivoque, à ceci près que le principe essentiel est qu’elles ne doivent pas servir de prétextes pour attiser la haine des uns envers les autres, auquel cas ces libertés seraient dénudées de leurs sens profond. Nombreux ont été les dessins et les écrits allant parfois de la simple critique jusqu’à la moquerie, et pourtant les musulmans ne leur ont pas donné plus d’importance que cela. En revanche, bien que nous ne soutenions nullement les caricatures offensantes, nous sommes tout autant opposés à toute forme de violence, comme au fait de leur répondre par la haine. Si finalement ce journal a le droit d’exprimer son point de vue, il est plus que certain que nous avons tout autant le droit d’exprimer notre point de vue sur ces caricatures. Nous ne sommes pas contre les libertés, c’est une évidence, seulement nous appelons à leur bonne utilisation, c’est notre point de vue.

 

Comment comprenez-vous la politique annoncée par le président Macron pour lutter contre ce qu’il appelle le « séparatisme », qui est une forme de combat contre le « communautarisme »?  
Nous avons toujours appelé les Français musulmans ainsi que les résidents musulmans en France à respecter la Constitution, les lois et les valeurs de la République française au même titre que nous, dans le monde musulman, nous attendons des autres qu’ils respectent nos constitutions et nos valeurs. Nous continuons d’en appeler au « dialogue civilisationnel et culturel » entre les nations et les peuples et nous mettons en garde contre les concepts du choc des civilisations. Les séparatistes se sont en premier isolés des sociétés musulmanes avant de s’isoler dans les autres types de sociétés comme en France ou ailleurs. Vous avez fort heureusement dans votre pays une grande majorité des musulmans qui aiment la France, cette France pour laquelle beaucoup se sont sacrifiés, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale et dont les noms sont écrits sur les murs de la Grande Mosquée de Paris. Les musulmans de France qui expriment le désir d’être enterrés en France disent ainsi clairement leur fidélité à la France. On trouve également des milliers de français musulmans dans l’armée, dans la police et la gendarmerie. En opposition à ces honnêtes patriotes, vous avez ceux qui veulent vivre séparés de leur société française alors qu’ils doivent respecter la cohésion française. Personne n’est obligé de rester dans un endroit où il ne veut pas vivre.

Est-ce à dire que vous respectez cette notion presque unique au monde de « laïcité » en France?  
La France a le droit de choisir les idées, les philosophies constitutionnelles et juridiques voulues par son peuple. Pour ce qui est des pays à forte diversité comme c’est le cas pour la France, seul le concept de laïcité peut les régir. Il n’y a pas véritablement d’autre choix, car elle est le garant de la neutralité des institutions de la République tout comme elle garantit la liberté de culte pour toutes les religions.

Que dites-vous aux musulmans vivant en France sur l’interdiction du port du voile ou de la burqa, de la polygamie ou des mesures visant à ce que les filles musulmanes aillent aux cours de natation mixtes ou visitent des musées où sont exposés des nus? 
Celui qui vit dans un pays quel qui soit, en France ou ailleurs, doit obligatoirement en respecter les lois ou quitter ce pays. Et si dans les lois concernant ce pays il y a dans le cadre de la loi des possibilités juridiques de pouvoir bénéficier de spécificités religieuses ou autres, au niveau individuel ou collectif, c’est par la voie législative qu’il faut en demander les droits.

L’Islam est par essence la religion de la tolérance

Des philosophes, comme Bernard-Henri Levy ou des écrivains comme Kamel Daoud espèrent la renaissance d’un « Islam des Lumières et de la tolérance ». Pourquoi est-ce si difficile à organiser? 
L’Islam est par essence la religion de la tolérance. J’en veux pour preuve le rassemblement en décembre 2018 à la Mecque de près de 1.200 muftis et 4.500 intellectuels lors d’un congrès international organisé par la Ligue islamique mondiale sur le thème du « Danger de la classification et l’exclusion ». Ou encore lors du congrès qui a permis d’établir « La Charte de La Mecque » qui stipule l’obligation de respecter les particularités des pays, les lois ainsi que les cultures, en soulignant l’importance du dialogue positif et constructif avec toutes les composantes de la société afin de créer une vraie cohésion sociale plutôt que de partir dans une logique de conflits et de choc de civilisation.

Souhaitez-vous que les musulmans vivant en France puissent être représentés par une institution, comme le souhaite le gouvernement français, qui fasse fonctionner un « Islam de France », respectueux de la laïcité et de la République? 
Le terme « Islam de France » vise à prendre en compte le contexte local dans les décisions de la jurisprudence islamique. C’est un fondement essentiel. Car l’un des principes de loi islamique c’est la tolérance prônée par l’Islam. La fondation « Islam de France » est dirigée par mon ami Ghaleb Bencheikh. C’est pour moi une personnalité française très inspirante. Il a d’ailleurs participé à la conférence de la Mecque que je viens d’évoquer. Il fait partie selon moi des personnalités françaises musulmanes qui peuvent faire bloc contre les musulmans voulant s’isoler dans la société française. Il a permis de diffuser une bonne compréhension de l’Islam et présenter la modération de l’Islam tout en défendant les valeurs françaises.

 

Pendant des décennies, votre pays, ainsi que d’autres, ont financé le culte musulman en France à travers des envois ou des formations d’imams ou des constructions de mosquées. Est-ce normal? 
D’abord, je rappelle que je représente la Ligue islamique mondiale. Mes propos sur ce sujet ne représentent pas la position du gouvernement du Royaume saoudien. Mais le Royaume a récemment décidé que ces centres et lieux de culte devraient être gérés par les musulmans de chaque pays sans aucune intervention extérieure, et le Royaume a officiellement remis la gestion des centres et des mosquées aux responsables locaux sans envoyer d’imams ou de prédicateurs et sans former d’imams en France. Selon un rapport publié par le Sénat français en 2016, le nombre d’imams en France venus de l’étranger était de 301, et aucun d’entre eux n’est saoudien ou soutenu par le Royaume. J’ai été ravi d’apprendre la décision du président français de créer un comité national pour les imams de France, tout comme ce serait une chose très constructive s’il pouvait y avoir un fonds global pour financer les mosquées et les centres religieux. Nous sommes convaincus que tout financement partiel vers telle ou telle communauté ne servira pas l’intégration nationale. Au contraire, il pourrait être une cause de séparatisme au détriment de l’unité de la société française.

En quoi le wahhabisme est-il une réponse à l’islam politique des Frères musulmans, ou au djihadisme d’Al-Qaïda ou Daech?   
Premièrement, il n’existe pas de doctrine wahhabite. Deuxièmement, à la Ligue islamique mondiale, ainsi qu’en Arabie saoudite, nous sommes contre les idées des « Frères musulmans ». Ils ont été officiellement classés dans le Royaume comme un groupe terroriste, car l’islam politique réduit l’Islam à des objectifs politiques extrémistes. D’ailleurs, nous espérions que la France franchirait un pas significatif pour criminaliser l’islam politique par la loi, seul représentant porteur de cette idéologie terroriste et des partis qui en dérivent, à savoir la confrérie des « Frères musulmans ». Le retard de la France pour empêcher les financements étrangers destinés à la formation d’imams étrangers a été source de problèmes et pourrait avoir de lourdes conséquences.

 

N’est-ce pas pourtant en vertu de la Charia et au nom de la religion que la peine de mort existe dans votre pays, ainsi que l’amputation pour les voleurs ou le fouet pour l’adultère ? En quoi cet islam-là est-il si différent de celui de Daech?  
La peine de mort n’a pas fait de consensus international, car il y a de grands pays qui la pratiquent en dehors des pays musulmans comme les États-Unis, la Chine ou l’Inde. La France, avant 1981, pratiquait encore la peine de mort. Il y a malgré tout aujourd’hui un grand nombre de français qui sont pour la peine de mort. Au XVIIIe siècle, le grand philosophe et écrivain Voltaire s’opposa à la peine de mort alors qu’au cours du même siècle, Montesquieu soutenait ce châtiment. Les textes religieux qui sont venus fixer ces peines spécifiques représentent la croyance de plus d’un milliard huit cents millions de musulmans, et quand vous exigez leur abolition, c’est comme si vous demandez indirectement d’abolir le Saint Coran. Nos sanctions pénales sont proportionnelles à la gravité du crime commis et l’Islam ne fait pas preuve d’indulgence vis-à-vis des criminels. Cependant, l’Islam, même dans les peines sévères, cherche une justification pour les réduire et la loi islamique accorde une grande place à la contrition pour atténuer leur application.

Le sort qui a été réservé au journaliste Jamal Khashoggi au sein du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul ne mérite-t-il pas un acte de contrition de la part des autorités saoudiennes dont vous avez été l’un des ministres? 
Le Royaume d’Arabie saoudite a officiellement déclaré que le meurtre de M. Jamal Khashoggi était un crime odieux. Des décisions de justice sévères ont été rendues contre les criminels impliqués dans ce meurtre.

Insécurité-Ligue des champions: violences de « supporters » abrutis

Insécurité-Ligue des champions: violences de « supporters » abrutis

 

Comme c’était prévisible l’incohérence des mesures de prévention de la préfecture de Paris ont d’une certaine manière favorisé les violences de supporters de plus en plus abrutis- en réalité pas vraiment des supporters mais des individus qui saisissent n’importent quelle occasion de regroupement pour s’attaquer aux biens publics privés et aux forces de l’ordre. En laissant ouvert les Champs-Élysées, les autorités ont pris une grave responsabilité car ces événements étaient largement prévisibles.

Ces autorités se caractérisent par un décalage de plus en plus manifeste entre des propos d’autorité et des actions complètement laxistes. Certes des interpellations ont eu lieu mais dans la plupart des cas elles ne seront pas suivies de sanctions judiciaires. Les forces de l’ordre ont en effet procédé dans la nuit de dimanche à lundi à 158 interpellations pour des dégradations, des violences ou des jets de projectiles à Paris après la défaite 1-0 du Paris-Saint-Germain face au Bayern Munich en finale de la Ligue des champions de football à Lisbonne, a annoncé lundi la préfecture de police.

En raison de ces événements qu’elle qualifie d’”inacceptables”, la préfecture de police interdit les défilés et les rassemblements consécutifs à cette finale, partout dans Paris, jusque mardi matin. Dans le secteur du Parc des Princes, les bars vont en outre devoir rester fermés et la consommation d’alcool sera interdite dans la rue, également jusque mardi matin.

Dénonçant “la sauvagerie de certains délinquants”, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pour sa part fait état de 16 agents des forces de l’ordre blessés, de 12 magasins attaqués et d’une quinzaine de véhicules dégradés après la défaite du PSG.

La préfecture de police a aussi signalé 404 verbalisations dans la nuit de dimanche à lundi pour non port du masque de protection sanitaire dans des secteurs où il est obligatoire.

Ligue des champions: violences de « supporters » abrutis

Ligue des champions: violences de « supporters » abrutis

 

Comme c’était prévisible l’incohérence des mesures de prévention de la préfecture de Paris ont d’une certaine manière favorisé les violences de supporters de plus en plus abrutis- en réalité pas vraiment des supporters mais des individus qui saisissent n’importent quelle occasion de regroupement pour s’attaquer aux biens publics privés et aux forces de l’ordre. En laissant ouvert les Champs-Élysées, les autorités ont pris une grave responsabilité car ces événements étaient largement prévisibles.

Ces autorités se caractérisent par un décalage de plus en plus manifeste entre des propos d’autorité et des actions complètement laxistes. Certes des interpellations ont eu lieu mais dans la plupart des cas elles ne seront pas suivies de sanctions judiciaires. Les forces de l’ordre ont en effet procédé dans la nuit de dimanche à lundi à 158 interpellations pour des dégradations, des violences ou des jets de projectiles à Paris après la défaite 1-0 du Paris-Saint-Germain face au Bayern Munich en finale de la Ligue des champions de football à Lisbonne, a annoncé lundi la préfecture de police.

En raison de ces événements qu’elle qualifie d’”inacceptables”, la préfecture de police interdit les défilés et les rassemblements consécutifs à cette finale, partout dans Paris, jusque mardi matin. Dans le secteur du Parc des Princes, les bars vont en outre devoir rester fermés et la consommation d’alcool sera interdite dans la rue, également jusque mardi matin.

Dénonçant “la sauvagerie de certains délinquants”, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pour sa part fait état de 16 agents des forces de l’ordre blessés, de 12 magasins attaqués et d’une quinzaine de véhicules dégradés après la défaite du PSG.

La préfecture de police a aussi signalé 404 verbalisations dans la nuit de dimanche à lundi pour non port du masque de protection sanitaire dans des secteurs où il est obligatoire.

Ligue des champions ; Manchester : une défaite qui peut tuer le PSG

Ligue des champions ;  Manchester : une défaite qui peut tuer le PSG

 

La défaite du PSG n’est pas seulement dramatique pour le bilan de la défaite qui s’ajoute à l’élimination en coupe de la ligue, en effet elle met aussi en cause l’avenir du club qui pour la troisième année contigüe consécutive se fait éliminer  en huitième de finale.  Médiatiquement le PSG se veut un grand club européen mais il est encore loin d’atteindre le statut des grands clubs espagnols, anglais ou allemands. Certes le PSG est capable d’exploits mais sur la durée sa faiblesse est récurrente. Ce qui manque au club c’est d’une véritable mentalité de champion. Psychologiquement ce club a toujours été trop fragile ; dans les moments importants, il a trop souvent craqué. Peut-être l’environnement parisien n’est-il pas idéal pour préparer les joueurs aux plus grandes échéances. Pour schématiser à outrance, le PSG est un club à prétention européenne mais qui jusque-là se caractérise surtout par des victoires  sur des équipes de seconde zone du championnat national. À ce manque de mentalité de guerrier, s’ajoute aussi des défaillances récurrentes notamment de la défense t. Pourtant le PSG ne manque pas de moyens financiers, c’est même l’un des clubs les mieux dotés grâce à l’argent du Qatar. Mais le Qatar ne soutiendra pas longtemps une équipe incapable de réellement émerger au plan européen. Avec cette défaite inadmissible, l’avenir du PSG pourrait être en cause d’autant que certains joueurs pourraient avoir la tentation de rejoindre les vrais grands clubs européens entre (Neymar, Mbappé, d’autres). Les faiblesses du PSG sont récurrentes ; une trop grande fragilité de la défense et des attaquants qui jouent à la baballe avec une possession proche de 80 % mais qui ne marque pas. Bref la tare récurrente du PSG. Peut-être serait-il aussi nécessaire que le PSG se dote d’un président qui connaisse un peu le football et qui impulse cette mentalité de guerrier qui manque tellement à cette équipe de stars médiatiques mais footballistiquement trop impuissants.  

 

Ligue 1 foot: une chaine télé Mediapro en France

Ligue 1 foot: une chaine télé Mediapro en France

 

Le groupe audiovisuel espagnol dont le principal actionnaire est un fonds chinois qui a rempoté les droits télé de la ligue 1 de foot va créer une chaîne foot. Ce qui n’empêchera pas de revendre certains droits à d’autres chaines comme Canal + dont l’avenir est cependant de plus en plus compromis.  “Le Groupe prévoit de créer une chaîne thématique de football, avec une programmation ininterrompue 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, qui sera offerte à tous les opérateurs de TV Premium émettant en France”, explique Mediapro dans un communiqué, sa première expression depuis le résultat de l’appel d’offres. Dans le projet qu’il a remis aux instances du football français, Mediapro avait d’ores et déjà annoncé son intention de créer une chaîne. Mais rien ne l’empêche de revendre une partie de ses droits, comme le permettent pour la première fois les règles de l’appel d’offres, ce qui a suscité des spéculations sur ses réelles intentions dans l’Hexagone.

Foot : la guerre entre la fédération et la ligue

Foot : la guerre entre la fédération et la ligue

 

En fait c’est une  guerre de gros sous car ce que souhaitent les clubs de ligue 1 c’est obtenir davantage de rentrées financières notamment de droits télé. Il s’agit donc de réduire le nombre de bénéficiaires d’où notamment  la proposition de réduire à 18 le nombre de clubs de ligue 1.  On souhaite surtout davantage de pérennité dans les rentrées financières afin de sécuriser les investissements. Force est de constater que le foot français se dépouille chaque année de ses meilleurs jours et que le foot franaçis est un foot de seconde zone en Europe, le PSG excepté. La meilleure preuve c’est l’insignifiance de la présence des clubs français lors des compétitions européennes. C’est le cercle vicieux, le foot français est de mauvaise qualité, il est moins regardé, les recettes sont moins importantes et les meilleurs joueurs partent pour des raisons sportives et financières. Parmi les 43 clubs professionnels, 18 ont démissionné mardi soir de l’UCPF, l’Union des Clubs Professionnels de Football, leur propre syndicat, celui qui les représente et les défend à la fédération, à la ligue ou bien au ministère.  Dix-huit sur 43, c’est la minorité, c’est vrai mais ce sont les clubs les plus influents et les plus puissants qui ont démissionné comme Lyon, le PSG, Bordeaux, Marseille ou Nice. Une démission collective qui n’est pas arrivée par hasard mardi soir puisque demain, le Conseil d’Etat donnera son jugement en référé dans le dossier qui oppose la Ligue à la Fédération. Le conflit entre les deux instances dirigeantes tourne autour du nombre de clubs qui montent et qui descendent en fin de saison de la ligue 1 à la ligue 2. Aujourd’hui, cela concerne trois clubs de Ligue 1 et trois clubs de ligue 2. La Fédération ne veut rien changer au nom de « l’intérêt supérieur du football français ». Et la Ligue de football professionnelle veut passer à 2 clubs qui montent et 2 clubs qui descendent. Avec 2 clubs qui descendent, la Ligue veut privilégier la ligue 1, diminuer le risque de relégation et assurer la santé financière de l’élite. Tout ça dans un contexte où le Paris Saint-Germain dépense des fortunes au mercato, rafle tous les trophées pendant que les autres clubs ont bien du mal à exister dans les compétitions européennes. Ces 18 présidents de clubs démissionnaires devraient donc rapidement créer un autre syndicat. Et ils entendent bien prendre le pouvoir et passer au-dessus des conflits qui opposent depuis trop longtemps la FFF à la LFP.

Foot : la ligue professionnelle achète des caméras pour la ligne de but…….et des lunettes pour les arbitres ?

 

 

La ligue de football professionnel vient de décider la mise en passe de caméras pour vérifier si le ballon a franchi non la ligne du but. Une installation qui n’est pas tout à fait gratuite puisque son coup et de l’ordre de 200 000 € au moins par stade. On aurait sans doute souhaité que la ligue en profite pour acheter des lunettes à nombre d’arbitres dont les jugements sont approximatifs. Malheureusement la problématique de l’arbitrage ne concerne pas uniquement la France. En cause le fait surtout que la plupart des arbitres n’ont jamais joué au football surtout au niveau professionnel. Les polémiques sans fin pour savoir si le ballon a franchi ou non la ligne des buts sont bel et bien terminées en Ligue 1. Alors que la Ligue de football professionnel (LFP) avait annoncé la mise en place de la « goal line technology » en avril dernier, son application se fera dès les premiers matchs de la saison 2015-2016. Testée grandeur nature lors de la Coupe du Monde 2014, la « goal line technology » repose sur un système vidéo. 7 caméras pour chaque but sont installées dans les tribunes. Elles envoient directement les données à deux très grands ordinateurs et déterminent si le ballon a franchi la ligne de but, note BFM TV. L’arbitre reçoit alors directement l’information sur une montre spéciale. La LFP a choisi la société allemande Goal Control pour installer ce dispositif en France. Une société d’expérience, puisqu’elle l’a déjà fait pour plusieurs stades de la Coupe du Monde. L’installation de ces caméras a donc eu lieu depuis mi-juillet dans tous les stades de Ligue 1. Le coût de ces installations avait pourtant freiné l’ajout de cette nouvelle fonctionnalité pour l’arbitrage français. En fonction de l’éclairage et des tribunes du stade, le prix de cette nouveauté peut aller de 200.000 à 300.000 euros, soit de 4 millions à 6 millions pour l’ensemble des stades français. Les clubs n’auront pourtant pas à payer cette somme, la LFP prend en charge les frais.

FOOT : les salaires démentiels font plonger les clubs de ligue 1 dans le rouge

FOOT : les salaires démentiels font plonger les clubs de ligue 1 dans le rouge

 

Pas étonnant les salaires des joueurs sont démentiels ( surtout au regard des performances internationales très moyennes) ; or le salaires représentent environ 80%  des dépenses des clubs.  Un joueur évoluant en Ligue 1 touche un salaire moyen de 45 000 euros bruts par mois, soit 540 000 euros bruts par an. Ce chiffre cache évidemment de grandes disparités. Zlatan Ibrahimovic gagne par exemple 18 millions d’euros par an… En Ligue 2, le salaire moyen se situe entre 15 000 et 20 000 euros par mois.  La Ligue a révélé vendredi que les pertes des clubs professionnels français étaient en forte augmentation : 93 millions d’euros lors de l’exercice 2013-2014, contre 39 millions d’euros la saison précédente ! La «palme» revient Lyon avec un déficit de plus de 26 millions d’euros.  Le déficit global des clubs pros s’est lourdement aggravé la saison dernière, selon les chiffres officialisés vendredi par la DNCG, le gendarme financier du football, et la LFP. «Les résultats de la saison 2013/2014 affichent une perte nette cumulée des 40 clubs professionnels de 93 millions d’euros, en forte augmentation par rapport à la saison passée», indique le communiqué de la LFP, précisant que vingt clubs présentent un résultat net déficitaire, «sept en Ligue 1 et treize en Ligue 2». Selon l’instance, «la récurrence des pertes montre les difficultés des clubs à développer suffisamment leurs recettes d’exploitation (qui sont de 1 707 millions d’euros cette saison, dont 43,4% proviennent du PSG et de Monaco) pour couvrir un montant de charges qui demeure très important, et notamment la masse salariale ainsi que les charges sociales et fiscales». Plusieurs facteurs peuvent être avancés pour expliquer cette mauvaise passe, notamment la «croissance des charges nettement supérieure à celle des produits, ce qui se traduit par un déficit d’exploitation de 410 M€ pour les clubs». C’est la Ligue 1 qui creuse à elle seule les pertes des clubs professionnels avec un déficit de 102 M€ contre 18 M€ la saison précédente. Un gouffre qui aurait été bien plus profond sans les 115 M€ d’abandon de créances par les actionnaires. La Ligue 2, elle, présente un excédent de 9 M€ (contre une perte de 21 M€ en 2012-2013). «Les apports d’actionnaires et les augmentations de capital sont montés à 271 millions d’euros au lieu de 43 la saison précédente», souligne par ailleurs la LFP. Dans le détail, d’après les comptes présentés par la DNCG (Direction nationale de Contrôle de Gestion), le Paris SG, plus gros budget de France (495 M€), affiche une très légère perte de 300.000 euros. Monaco, 292 M€ de budget, est quasiment à l’équilibre avec une perte de 76.000 euros, tandis que Marseille (144 M€ de budget) accuse une perte de 12,5 M€. Mais la «palme» revient à l’Olympique Lyonnais avec un déficit record de 26,4 M€ selon l’Equipe. Suivent Sochaux (relégué en fin de saison dernière, -17,6 M€), Lille (-16,4 M€) et Rennes (-15,2 M€).

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