Archive pour le Tag 'L’ignorance'

Connaissances économiques : l’ignorance des Français

Connaissances économiques : l’ignorance des Français

À l’aune des résultats alarmants sur le niveau en français et mathématiques des étudiants de 4e, une autre matière mériterait une véritable réflexion : l’Économie. En effet, l’inculture économique en France a un impact particulièrement néfaste sur les individus et la société. Par Quentin Demé, Économiste et Professeur d’Économie et de Finance.(dans la « Tribune »)

En France, en 2023, trop de chiffres restent encore très préoccupants :

Près de 10% des retraités vivent sous le seuil de pauvreté ; Près de 8% des travailleurs sont considérés comme des travailleurs pauvres ; – Au total, ce sont environ 9 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté en 2023.

Ces chiffres s’expliquent évidemment par différents facteurs qui reflètent de réelles inégalités territoriales, de sexe, d’âge, de qualifications, etc. Ces facteurs sont régulièrement pointés du doigt par différents économistes et penseurs et mériteraient une réflexion profonde sur le plan politique et social. Dans ce papier, nous souhaitons plutôt nous centrer sur un autre élément déterminant dans cette équation : l’éducation économique et financière pour tous.

En effet, un grand nombre de citoyens français n’a pas de connaissances économiques suffisantes et ce problème persistant ne vient pas seulement de l’accès à l’éducation. Beaucoup d’étudiants, très diplômés, peuvent avoir suivi un cursus d’étude complet type Bac+5 voire Bac+8 sans jamais avoir entendu parler d’économie. Cela doit changer !

Il y a quelques années, le Conseil sur la Diffusion de la Culture économique (Codice) avait essayé de mesurer la connaissance économique des Français. Résultats : la note moyenne des Français fut de 8,3/20, la catégorie des diplômés de l’enseignement supérieur n’ayant guère fait mieux avec 9,8/20.

Des conséquences au niveau micro et macro-économique

Au niveau individuel, ces lacunes ont pour conséquence de réduire le pouvoir d’achat des Français. À titre d’exemple, en janvier 2023, le Livret A a enregistré une collecte de près de 10 milliards d’euros suite à l’annonce de l’augmentation de sa rémunération à 3% au 1er février. Même si ce rendement peut paraître attractif, lorsque l’on connaît les mécanismes économiques, nous mesurons son caractère contre-productif : l’inflation en France s’établissait à un niveau supérieur : 5,2%.

Conséquence : en épargnant, vous perdez du pouvoir d’achat !

Pour résumer simplement, prenons un exemple :
Une table coûte 100 euros au 1er janvier. Vous détenez 100 euros, mais préférez les placer. Le 31 décembre, vous décidez finalement d’acheter cette table et retirez donc les 100 euros placés sur votre Livret A. Avec les intérêts, vous avez désormais 103 euros sur votre compte en banque.

Malheureusement, à cause de l’inflation, la table coûte désormais 105,2 euros. Conséquence : Vous ne pouvez plus acheter ce bien.

Imaginez si vous aviez procédé ainsi pour un achat de plusieurs milliers d’euros, comme une nouvelle voiture, indispensables pour de nombreux Français dans leur quotidien.

Par cette illustration, nous ne voulons pas inciter à tout acheter tout de suite, mais expliquer qu’il existe des alternatives accessibles à tous les budgets. Cet argent aurait pu être investi en bourse par exemple, et ce, même avec une faible connaissance. En effet, des produits tels que les trackers (produits financiers qui suivent l’évolution d’un indice boursier) permettent d’investir par exemple sur le CAC 40 qui, sur les 50 dernières années, a permis un rendement annuel moyen autour de 6%.

In fine, ces lacunes conduisent à une perte réelle de pouvoir d’achat ainsi qu’au creusement des inégalités entre les citoyens. L’ouvrage de Thomas Piketty « Le Capital au 21e siècle » met en lumière ces éléments : après impôts, 1% des salariés les plus riches gagnent 4 fois plus que le salaire moyen tandis que 1% des détenteurs des plus gros patrimoines possèdent 205 fois plus que le patrimoine moyen. Cela s’explique par une loi économique défendue dans ce livre : les revenus des placements du capital (intérêts, dividendes, loyers …) augmentent plus rapidement que les salaires.

Et le drame ne s’arrête pas là, puisque ce qui se joue au niveau individuel a des conséquences sur l’économie dans son ensemble. Un chiffre permet de nous rendre compte de l’ampleur du sujet. C’est celui de l’économiste américain Edmund Phelps, prix Nobel d’Économie en 2006, qui affirme que l’inculture économique des Français coûterait 1 point de PIB chaque année à la France !

Au regard de tous ces éléments, vous admettrez que l’enseignement de l’économie est d’utilité publique. Nous demandons donc que l’économie soit désormais dispensée le plus largement possible : au lycée pour tous les étudiants, indépendamment de leur spécialité ou option et même dès le collège.

Culture économique : l’ignorance des Français

Culture économique : l’ignorance des Français

À l’aune des résultats alarmants sur le niveau en français et mathématiques des étudiants de 4e, une autre matière mériterait une véritable réflexion : l’Économie. En effet, l’inculture économique en France a un impact particulièrement néfaste sur les individus et la société. Par Quentin Demé, Économiste et Professeur d’Économie et de Finance.(dans la « Tribune »)

En France, en 2023, trop de chiffres restent encore très préoccupants :

Près de 10% des retraités vivent sous le seuil de pauvreté ; Près de 8% des travailleurs sont considérés comme des travailleurs pauvres ; – Au total, ce sont environ 9 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté en 2023.

Ces chiffres s’expliquent évidemment par différents facteurs qui reflètent de réelles inégalités territoriales, de sexe, d’âge, de qualifications, etc. Ces facteurs sont régulièrement pointés du doigt par différents économistes et penseurs et mériteraient une réflexion profonde sur le plan politique et social. Dans ce papier, nous souhaitons plutôt nous centrer sur un autre élément déterminant dans cette équation : l’éducation économique et financière pour tous.

En effet, un grand nombre de citoyens français n’a pas de connaissances économiques suffisantes et ce problème persistant ne vient pas seulement de l’accès à l’éducation. Beaucoup d’étudiants, très diplômés, peuvent avoir suivi un cursus d’étude complet type Bac+5 voire Bac+8 sans jamais avoir entendu parler d’économie. Cela doit changer !

Il y a quelques années, le Conseil sur la Diffusion de la Culture économique (Codice) avait essayé de mesurer la connaissance économique des Français. Résultats : la note moyenne des Français fut de 8,3/20, la catégorie des diplômés de l’enseignement supérieur n’ayant guère fait mieux avec 9,8/20.

Des conséquences au niveau micro et macro-économique

Au niveau individuel, ces lacunes ont pour conséquence de réduire le pouvoir d’achat des Français. À titre d’exemple, en janvier 2023, le Livret A a enregistré une collecte de près de 10 milliards d’euros suite à l’annonce de l’augmentation de sa rémunération à 3% au 1er février. Même si ce rendement peut paraître attractif, lorsque l’on connaît les mécanismes économiques, nous mesurons son caractère contre-productif : l’inflation en France s’établissait à un niveau supérieur : 5,2%.

Conséquence : en épargnant, vous perdez du pouvoir d’achat !

Pour résumer simplement, prenons un exemple :
Une table coûte 100 euros au 1er janvier. Vous détenez 100 euros, mais préférez les placer. Le 31 décembre, vous décidez finalement d’acheter cette table et retirez donc les 100 euros placés sur votre Livret A. Avec les intérêts, vous avez désormais 103 euros sur votre compte en banque.

Malheureusement, à cause de l’inflation, la table coûte désormais 105,2 euros. Conséquence : Vous ne pouvez plus acheter ce bien.

Imaginez si vous aviez procédé ainsi pour un achat de plusieurs milliers d’euros, comme une nouvelle voiture, indispensables pour de nombreux Français dans leur quotidien.

Par cette illustration, nous ne voulons pas inciter à tout acheter tout de suite, mais expliquer qu’il existe des alternatives accessibles à tous les budgets. Cet argent aurait pu être investi en bourse par exemple, et ce, même avec une faible connaissance. En effet, des produits tels que les trackers (produits financiers qui suivent l’évolution d’un indice boursier) permettent d’investir par exemple sur le CAC 40 qui, sur les 50 dernières années, a permis un rendement annuel moyen autour de 6%.

In fine, ces lacunes conduisent à une perte réelle de pouvoir d’achat ainsi qu’au creusement des inégalités entre les citoyens. L’ouvrage de Thomas Piketty « Le Capital au 21e siècle » met en lumière ces éléments : après impôts, 1% des salariés les plus riches gagnent 4 fois plus que le salaire moyen tandis que 1% des détenteurs des plus gros patrimoines possèdent 205 fois plus que le patrimoine moyen. Cela s’explique par une loi économique défendue dans ce livre : les revenus des placements du capital (intérêts, dividendes, loyers …) augmentent plus rapidement que les salaires.

Et le drame ne s’arrête pas là, puisque ce qui se joue au niveau individuel a des conséquences sur l’économie dans son ensemble. Un chiffre permet de nous rendre compte de l’ampleur du sujet. C’est celui de l’économiste américain Edmund Phelps, prix Nobel d’Économie en 2006, qui affirme que l’inculture économique des Français coûterait 1 point de PIB chaque année à la France !

Au regard de tous ces éléments, vous admettrez que l’enseignement de l’économie est d’utilité publique. Nous demandons donc que l’économie soit désormais dispensée le plus largement possible : au lycée pour tous les étudiants, indépendamment de leur spécialité ou option et même dès le collège.

Niger: Des manifestants manipulés par le populisme et l’ignorance

Niger: Des manifestants manipulés par le populisme et l’ignorance

La chercheuse Lova Rinel, spécialiste des relations entre la France et l’Afrique, analyse les raisons du putsch et les manifestations d’hostilité vis-à-vis de de la France dans le Figaro.

Selon le Canard Enchaîné, Emmanuel Macron s’en serait pris au patron de la Direction générale du renseignement extérieur (DGSE), en plein conseil de Défense, lui reprochant de ne pas avoir vu venir le coup d’État au Niger. Cet événement était-il prévisible? Pourquoi?

Lova RINEL. – En réalité, d’après l’article du Canard Enchaîné, c’est qu’il y a une erreur sur le rôle de nos services de renseignements. le président Emmanuel Macron a raison de se mettre en colère car, dans les faits, le coup d’État n’a pas été renseigné. La Direction du renseignement militaire (DRM) a aussi son rôle car elle a pour mission la surveillance des forces armées, elle n’a pas averti la présidence de ce putsch. C’est un échec des renseignements français dans leur ensemble.

Néanmoins, compte tenu des informations qui remontent aujourd’hui, jeter la pierre sur les services semble aisé. La nature de ce putsch est différente des coups d’État politiques «habituels». Ce putsch n’est pas un putsch politique mais un putsch de «promotion».

Enfin, on peut s’interroger sur le dispositif militaire d’urgence par la France au Niger, d’autant que cette zone a été considérée comme depuis le coup d’État au Mali. Il est étonnant que l’État-major des armées n’ait rien prévu dans une telle situation.

Peut-on pour autant comparer la situation au Niger à celle du pays voisin le Mali, victime d’un coup d’État en 2021?

Non. Assimi Goita (NDLR, le président intérimaire du Mali) est davantage soutenu par le peuple et ce, même après deux ans au pouvoir; la junte reste populaire. Certes, il y a des mécontentements mais la junte reste légitime, ce qui n’est pas le cas du Général Tiani Abdouramane au Niger. Il est non seulement contesté au sein de l’armée nigérienne mais en plus, il n’est pas soutenu par le peuple. Le bilan du président Mohamed Bazoum. Son bilan est plutôt positif. Le pays n’a connu aucun jour de grève, les efforts pour la scolarisation ont été palpables et la sécurité du pays a été reconnue.

Au Niger, la junte n’a pas fait un coup d’État par idéologie politique, mais pour des « raisons personnelles », bien qu’elle prétend le contraire.

Au Niger, la junte n’a pas fait un coup d’État par idéologie politique, mais pour des «raisons personnelles», bien qu’elle prétende le contraire en invoquant des supposées «raisons coloniales».

Pour ces différentes raisons, le cas du Mali et celui du Niger ne se ressemblent pas. Les confondre est un objectif pour les putschistes du Niger afin de légitimer leur posture. Pour le Mali, où le mouvement panafricaniste anti-France est en marche, appuyer le général Tiani entre dans le cadre de la propagande du régime. Assimi Goita n’a d’ailleurs rien de commun avec le général Tiani, qui correspond davantage à ce que le régime malien actuel dénonce. Mais à ce stade, l’enjeu est ailleurs pour Assimi Goita, qui veut avant tout communiquer sur la détestation de la France. Il en va, pour lui, de sa crédibilité existentielle.

Après le renversement du président nigérien Mohamed Bazoum, des centaines de partisans des militaires qui ont pris de force le pouvoir se sont rassemblés dans la capitale nigérienne, munie de pancartes anti-françaises et de drapeaux russes. Le sentiment anti-français s’est-il accéléré dans ce pays ces dernières années? A-t-on sous-estimé ces dernières années le soft power russe dans la région?

Ce qu’on a d’abord raté, c’est la crise économique liée au Covid sur le continent africain. Cela a été désastreux pour des populations qui se sont appauvries du jour au lendemain. La situation économique est le point central des contestations anti-France que nous voyons. Ensuite, les Africains qui ont connu dans leur histoire la colonisation ont des comptes à régler avec la France et cela n’a pas été fait. On assiste à un rejet de ce que l’on appelle la Françafrique, mais de manière plus populiste qu’intellectuelle. J’entends par là que le discours anti-français précède le discours panafricain, contrairement à la période des indépendances, marquée par un discours fort d’une union africaine qui avait pour corolaire le dégagisme de la puissance coloniale, en l’occurrence la France.

Les Français découvrent qu’une partie des Africains sont aussi comme eux: ils cèdent aux sirènes du populisme en pleine crise. Il serait faux de dire que tous les Français détestent les Africains et vice versa. Une partie de la population pense que la France est responsable de sa misère.

La France ne dépend pas du Niger, même pas sur l’uranium, il est le troisième fournisseur, que la France achète à un prix supérieur au marché, une faveur que l’on fait au Niger tout comme les prêts qu’on lui concède où la France perd de l’argent.

La France paye ses errances politiques depuis 60 ans, le conservatisme idéologique des administrateurs sur ces sujets et surtout l’éloignement de l’État français avec le terrain et les populations africaines. On assiste à la fin de la Françafrique, tant mieux, et rien n’aurait pu l’en empêcher, pas même Emmanuel Macron. C’est le sens de l’histoire. En n’intervenant pas au Niger, la France, la France pourrait améliorer par la suite sa relation avec le Niger. La rupture devait se faire, elle est douloureuse mais pas si handicapante, au contraire. Il fallait couper cette relation malsaine.

La France ne dépend pas du Niger, y compris en ce qui concerne l’uranium. Le Niger est le troisième fournisseur en uranium, que la France lui achète à un prix supérieur au marché. C’est une faveur que l’on fait à ce pays tout comme les prêts qu’on lui concède et qui font perdre de l’argent à la France. Ce n’est pas le cas des prêts accordés au Brésil par exemple. Enfin, il faut rappeler que la France via l’Agence française de développement (AFD) alloue environ 800 millions d’euros et l’aide internationale représente 55% du budget de l’État du Niger.

Ne surestime-t-on pas parfois l’influence de la Russie dans la région?

Pour la Russie c’est plus subtil, il y a depuis le 24 juin dernier une réelle dualité entre Wagner, d’Evguei Prigogine et la Russie de Vladimir Poutine. D’ailleurs, il faut noter que la Russie a condamné le putsch -on peut le comprendre compte tenu de ce qu’a lui-même vécu Vladimir Poutine- tandis que le patron de Wagner s’est exprimé pour soutenir les putschistes. Les drapeaux russes dans cette affaire nigérienne ont été distribués de façon totalement opportuniste, à la dernière minute, par les hommes de Wagner sur place. Il n’y a aucun lien avec le déroulé du coup d’État. Il convient d’être prudent et je suis totalement en désaccord avec l’analyse portée par quelques collègues qui affirment que c’est la résultante du groupe paramilitaire. Ce serait leur donner plus de force qu’ils n’en ont pas réellement et cela participe à leur propre promotion.

Pour autant, la Russie influe-t-elle de la même manière au Niger qu’au Mali ou ailleurs?

Non avant le coup d’État, la présence de Wagner au Niger avait été localisée comme étant «en repérage» certainement à la recherche du maillon faible pour une prochaine présence. Au Mali c’est totalement différent, les éléments de Wagner ne se cachent pas, au contraire et ils y sont comme chez eux. Il faut rappeler qu’avant le putsch, le président Bazoum était l’allié stratégique de la France. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que du côté de l’État, la Russie n’avait aucune prise. Néanmoins sur les réseaux sociaux et à la radio -via des messages de propagande- Wagner était en première ligne, contrairement au pouvoir russe.

Religion et Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

Religion  et Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chiites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

*courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.

Société-Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

Société-Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chiites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

*courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.

Islamisme: l’ignorance au service de la violence

Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

*courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.

Radicalisme islamique: l’ignorance au service de la violence

Radicalisme islamique: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

Présidentielle 2022: L’ignorance de la problématique économique !

Présidentielle 2022: L’ignorance de la problématique économique !

 

Les économistes Hippolyte d’Albis, Françoise Benhamou et André Cartapanis expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les propositions des candidats à l’Elysée négligent la substance économique.

 

Tribune.  

 

La campagne électorale pour la présidentielle de 2022, à peine amorcée, devrait aborder les nombreux défis qui attendent l’économie française, avec des propositions alternatives, de droite, du centre ou de gauche, soumises au jeu démocratique. Les premières mesures annoncées ne sont pas toutes dénuées de sens économique, mais leur efficacité éventuelle n’est guère argumentée ou se trouve simplement sous-entendue.

Surtout, on ne saurait voir dans ces premières propositions l’amorce de véritables stratégies de transition et d’adaptation de l’économie française, tout à la fois hiérarchisées sous l’angle des cibles visées, affichant clairement les critères normatifs qui les fondent, déclinant les politiques publiques de nature à assurer leur réussite, et précisant leur calendrier de mise en œuvre, leur efficacité escomptée, les obstacles à surmonter… Non, ce sont le plus souvent des marqueurs politiques faciles à mémoriser pour les électeurs. Ce sont des mesures hétéroclites de nature à séduire les pans les plus hésitants de l’électorat, mais dont la cohérence d’ensemble est douteuse, faisant assez peu appel aux raisonnements économiques, aux enseignements des expériences passées ou observées à l’étranger. D’où le risque d’un nouveau rendez-vous manqué entre les économistes et les politiques.

Cette préoccupation ne concerne pas seulement la France. Tout récemment, Alan Blinder, professeur d’économie à Princeton et ancien conseiller économique du président Bill Clinton, proposait à ce sujet sa « théorie du réverbère » de la politique économique : les professionnels de la politique utiliseraient les économistes comme un homme aviné face à un réverbère ; pour disposer d’un soutien ou d’un appui, et non pas pour bénéficier de l’éclairage et pour se diriger (« The Lamppost Theory of Economic Policy », Alan Blinder, Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 163, n° 3, septembre 2019). Et Dani Rodrik a démontré empiriquement, en s’appuyant sur le cas américain, que les idéologies, les discours identitaires et l’affirmation d’une vision du monde se substituent aux promesses économiques dans l’offre politique (« Economic Interests, Worldviews, and Identities : Theory and Evidence on Ideational Politics »Elliott Ash, Sharun Mukand, Dani Rodrik, NBER Working Papers Series, n° 29474, novembre 2021). La France n’y échappe pas.

Court et long terme

Les limites des programmes économiques des politiques au regard de l’expertise des économistes s’expliquent aisément. Les économistes et les politiques ne raisonnent pas de la même manière. Au calcul abstrait, déductif, innervé de données statistiques, de l’économiste, sous des formes complexes et souvent ennuyeuses, se substitue chez le politique un discours qui doit emporter l’adhésion, souvent en s’éloignant de la rigueur formelle ou en jouant avec les faits. Les économistes s’intéressent aux effets d’une mesure fiscale, d’un accord commercial, d’une hausse du salaire minimal sur la croissance et le bien-être collectif, certes en négligeant les inégalités induites. Les politiques privilégient leurs clientèles électorales et les intérêts particuliers qui en découlent. C’est un lieu commun que d’affirmer que les politiques ont un horizon temporel court, jusqu’à la prochaine élection.

 

A la présidentielle 2022: L’ignorance de la problématique économique !

A la présidentielle 2022: L’ignorance de la problématique économique !

 

Les économistes Hippolyte d’Albis, Françoise Benhamou et André Cartapanis expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les propositions des candidats à l’Elysée négligent la substance économique.

 

Tribune. 

 

La campagne électorale pour la présidentielle de 2022, à peine amorcée, devrait aborder les nombreux défis qui attendent l’économie française, avec des propositions alternatives, de droite, du centre ou de gauche, soumises au jeu démocratique. Les premières mesures annoncées ne sont pas toutes dénuées de sens économique, mais leur efficacité éventuelle n’est guère argumentée ou se trouve simplement sous-entendue.

Surtout, on ne saurait voir dans ces premières propositions l’amorce de véritables stratégies de transition et d’adaptation de l’économie française, tout à la fois hiérarchisées sous l’angle des cibles visées, affichant clairement les critères normatifs qui les fondent, déclinant les politiques publiques de nature à assurer leur réussite, et précisant leur calendrier de mise en œuvre, leur efficacité escomptée, les obstacles à surmonter… Non, ce sont le plus souvent des marqueurs politiques faciles à mémoriser pour les électeurs. Ce sont des mesures hétéroclites de nature à séduire les pans les plus hésitants de l’électorat, mais dont la cohérence d’ensemble est douteuse, faisant assez peu appel aux raisonnements économiques, aux enseignements des expériences passées ou observées à l’étranger. D’où le risque d’un nouveau rendez-vous manqué entre les économistes et les politiques.

Cette préoccupation ne concerne pas seulement la France. Tout récemment, Alan Blinder, professeur d’économie à Princeton et ancien conseiller économique du président Bill Clinton, proposait à ce sujet sa « théorie du réverbère » de la politique économique : les professionnels de la politique utiliseraient les économistes comme un homme aviné face à un réverbère ; pour disposer d’un soutien ou d’un appui, et non pas pour bénéficier de l’éclairage et pour se diriger (« The Lamppost Theory of Economic Policy », Alan Blinder, Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 163, n° 3, septembre 2019). Et Dani Rodrik a démontré empiriquement, en s’appuyant sur le cas américain, que les idéologies, les discours identitaires et l’affirmation d’une vision du monde se substituent aux promesses économiques dans l’offre politique (« Economic Interests, Worldviews, and Identities : Theory and Evidence on Ideational Politics »Elliott Ash, Sharun Mukand, Dani Rodrik, NBER Working Papers Series, n° 29474, novembre 2021). La France n’y échappe pas.

Court et long terme

Les limites des programmes économiques des politiques au regard de l’expertise des économistes s’expliquent aisément. Les économistes et les politiques ne raisonnent pas de la même manière. Au calcul abstrait, déductif, innervé de données statistiques, de l’économiste, sous des formes complexes et souvent ennuyeuses, se substitue chez le politique un discours qui doit emporter l’adhésion, souvent en s’éloignant de la rigueur formelle ou en jouant avec les faits. Les économistes s’intéressent aux effets d’une mesure fiscale, d’un accord commercial, d’une hausse du salaire minimal sur la croissance et le bien-être collectif, certes en négligeant les inégalités induites. Les politiques privilégient leurs clientèles électorales et les intérêts particuliers qui en découlent. C’est un lieu commun que d’affirmer que les politiques ont un horizon temporel court, jusqu’à la prochaine élection.




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